La Rdc, à travers son ministère du Genre, de la famille et de l'enfant, a été bien représentée à Addis-Abeba en Ethiopie où était organisée la réunion préparatoire de la 57è session de la commission sur le statut de la femme.

Il était question pour les 147 délégués de 26 Etats membres dont la RDC de réfléchir et proposer des stratégies visant à mettre fin à la violence contre les femmes en vue de préparer les assises prévues à New-York du 4 au 15 mars  by Text-Enhance" href="http://www.digitalcongo.net/article/89231#">2013 et, qui auront pour thème "l'Elimination et prévention de toutes les formes de violence faites aux femmes et aux filles".

Du 13 au 17 janvier 2013 à Addis-Abeba, les ministres africains  ayant en charge le Genre et les affaires étrangères, ainsi que les experts et représentants des organisations de la société civile dont la Congolaise Geneviève Inagosi ont proposé des recommandations et des messages clés sur l'accélération des interventions aux niveaux mondial, régional et national par rapport à la violence faite aux femmes.

Intervenant à la tribune au nom du Gouvernement  de la RDC, la ministre Géneviève Inagosi a plaidé pour une participation efficace et efficiente de l'Afrique à la 57ème session de la commission sur le statut de la femme.

Son intervention a porté essentiellement sur le rôle des partenaires clés au niveau  national, en s'assurant d'une représentation efficace, d'un niveau de préparation nationale y compris le dialogue et la documentation.

Dans le cadre de l'élimination des violences faites aux femmes, elle a fait part à l'assistance du cas de la RDC qui a identifié des partenaires pour coordonner des interventions sur terrain afin que les victimes bénéficient réellement et effectivement de ces interventions.

Parlant du rôle des acteurs nationaux impliqués, la ministre du Genre a évoqué le cas du Président de la République Joseph Kabila qui a donné la vision, l'impulsion en garantissant par des actes, sa volonté politique aux autres acteurs dans la mise en œuvre des dispositions constitutionnelles, des déclarations, traités, accords, engagements, résolutions ratifiés par le pays.

Pour ce qui est du parlement Congolais, elle a indiqué que ce dernier a voté plusieurs lois sur la promotion de l'égalité du genre notamment la Constitution qui consacre l'égalité de sexes, la parité homme femme en ses articles 13, 14, 15 et 16, les lois sur les violences sexuelles portant modification du code pénal de 1939 et qui définit clairement les infractions des violences sexuelles.

Géneviève Inagossi Kassongo a sollicité de ses pairs africains une mobilisation et une solidarité à l'endroit des victimes des violences et d'atrocités dans l'Est du pays.

L'apport de la ministre dans la déclaration finale des travaux, c'était la préoccupation de l'utilisation du viol comme arme de guerre dans les pays en conflit notamment en RDC et au Mali.

Elle a mis un accent particulier sur l'éducation des filles, l'autonomisation des femmes avant de proposer que soit désormais pérennisés les thèmes centraux de la célébration de la journée du 8 mars pendant au moins 3 ans pour permettre la mise en œuvre des programmes et politiques et procédés aux évaluations périodiques.

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