Le monde entier va célébrer le 16 juin prochain, la journée internationale de I’Enfant Africain.
Etant qu’une ONG de défense et protection des droits des enfants, la Fondation Mwimba Texas n’entend pas passer cette journée inaperçue.
Pour ce faire, une grande manifestation sera organisée le samedi 15 Juin prochain en la salle de conférences de la Paroisse Notre Dame de Fatima, dans la commune de la Gombe.
Signalons que la journée internationale de l’Enfant Africain, commémorée le 16 juin de chaque année, va coïncider avec le 15e~ anniversaire de la création de la Fondation Mwimba Texas.
A cette date, rapporte les responsables de l’ONG, une grande manifestation mettra ensemble les enfants albinos et non albinos dans le but de faciliter intégration des enfants albinos dans a société. Ce qui permettra de chasser le complexe d’infériorité qu’affichent souvent les enfants albinos.
Une avalanche d’activités prévues Le plus important a retenir, est que les enfants albinos qui seront présents à ces événements bénéficieront chacun, d’une série de matériels et produits médicaux, les permettant de préserver leur peau contre certaines maladies, Parmi ces produits, II y aura entre autres, des lunettes anti- solaires vaselines, crème antisolaires, alcools, daquin, sparadrap, ouate... Parlant de la lutte contre la discrimination et marginalisation, la Fondation Mwimba Texas prêche-t-elle par le bon exemple. A cet effet, elle regorge en son sein des personnes albinos et non albinos. Par ailleurs, il sied de noter que a journée offrira également l’opportunité aux enfants a se mettre sur scène pour offrir aux membres participants des spectacles émouvants tels que; le récital des poèmes et chants.
Bref aperçu historique de la Fondation
La Fondation Mwimba Texas a été créée le 15 Juin 1998 par le catcheur qui porte le même nom.
Albinos de son état, son fondateur la créée dans le but de venir en aide aux personnes vulnérables, précisément les albinos.
Ses actions s’inscrivent dans la lutte contre la marginalisation, la stigmatisation, la promotion, la défense et l’encadrement de la personne albinos.
Dans les jours à venir, la fondation prévoit de créer des centres de santé pour permettre aux albinos de se faire soigner en vue préserver leur peau, fortement menacées par diverses maladies.
La matérialisation d’un tel projet ne sera possible que grâce à l’appui du gouvernement. Mais aussi, des personnes de bonne volonté qui désirent soutenir cette action salvatrice.
Ginette Sikuzani
La Prospérité
Le monde entier célèbre ce 12 juin la journée mondiale contre le travail des enfants
Placé sous le thème non au travail des enfants dans le travail domestique », cette journée a pris naissance à partir de la convention n° 138 de l’Oit qui offre un cadre plus large pour l’abolition effective du travail des enfants.
En ratifiant la convention n° 182 de l’Organisation Internationale du Travail, les pays signataires s’engagent à agir immédiatement pour interdire et éliminer les pires formes de travail des enfants. Cette convention a été la plus rapidement ratifiée de l’histoire de OIT depuis sa création en 1919. Parallèlement, la convention n° 138 de l’OIT a également subi une augmentation remarquable de ses ratifications. Cette dernière, dont l’objectif est à plus long terme, offre un cadre plus large pour l’abolition effective du travail des enfants. Un tel essor dans les ratifications de ces deux conventions démontre clairement que la mobilisation contre le travail des enfants ne cesse d’augmenter partout dans le monde, il y a cependant loin de la coupe aux lèvres et le travail des enfants reste une réalité quotidienne dans de nombreux pays!
On estimait en effet en 2002 que le travail des enfants concerne 246 millions d’enfants entre 5 ans et 17 ans, soit un enfant sur six à l’échelle de la planète, essentiellement dans l’agriculture. Selon un rapport de l’OIT, 73 % de ces jeunes - environ 179 millions, soit un enfant sur 8 - sont soumis aux pires formes de travail, qui mettent en péril leur bien-être moral, mental ou physique - et 8,4 millions sont assujettis à des activités intrinsèquement condamnable esclavage, servitude pour dettes et toutes autres formes de travail force, y compris la prostitution, l’enrôlement dans des forces armées, la pornographie.
Le cri d’alarme de l’Organisation internationale du travail
En outre, les chiffres montrent que l’esclavage n’a pas disparu, puisque quelque 5,7 millions de jeunes est asservis ou sont forces de travailler Ces enfants ont souvent beaucoup de problèmes pour obtenir de l’aide non seulement parce qu’ils sont jeunes, mais aussi parce qu ils ne possèdent aucun certificat de naissance au papiers officiels et qu’ils sont donc « invisibles » aux yeux des autorités « Les formes les plus dangereuses de travail des enfants dépassent largement nos estimations précédentes »s’arme l’OIT. Sept enfants sur dix travailler dans des exploitations agricoles souvent pour exploitations agricole souvent une production locale destinée à leur propre famille. Mais environ 10 millions d’enfants (en Asie, en Afrique, en Amérique du Sud) travailleraient pour une activité d’exportation, c’est-à-dire, in fine, pour des entreprises occidentales. Les secteurs les plus exposés à ce genre de pratique sont le textile, la fabrication des tapis, la récolte de tabac ou de cacao à destination de grands groupes internationaux.
Le travail des enfants concerne également les pays développés: 2,5 millions d’enfants y travailleraient. Ce phénomène touche surtout l’agriculture aux Etats-Unis, les services à la personne en Grande-Bretagne et le textile et le bâtiment en Europe du Sud.
Nanou Dombasi
Le Guide Actu