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Sos:Sauvons notre communauté Rd Congolaise face aux problèmes des rivalités!
La communauté Africaine, en particulier, Rd Congolaise devrait s'interpeller face à ce fléau des rivalités qui ne fait que du mal à l'autre ou aux autres! Ne dit-on pas:"ce que tu ne veux qu'on te fasse, ne le fais pas à autrui"?...
Nous vivons dans une communauté où chacun se retrouve peut-être avec la femme d'autrui, ou le mari d'autrui. nous vivons une communauté qui a pour habitude de se dire "Mobali ya mutu azalaka te" (le mari de l'autre n'existe pas). Où a-t-on entendu tel raisonnement? Bien sûr que cela existe que le "mari" de l'autre existe car, on devient "mari" par le lien de mariage où l'on se promet fidélité! Autrement, le péché "d'adultère" ne serait pas mentionné dans le livre saint qu'on appelle "La Bible"! Celle la parole de Dieu peut régler ce phénomène de jalousie et de l'inflexibilité qu'elle qu'elle dégage en elle lors de la vengeance. Evitons ces choses dans notre communauté. Point n'est d'en détailler, le cas qui s'est déroulé à Montreal, pour une affaire de jalousie et de rivalité, une bande des filles ont fait irruption dans l'appartement d'une jeune fille pour la régler son compte! Ô je n'aimerai pas être à la place de la fille! Elle a été humiliée, séquestrée, après l'avoir enlevé de son lieu d'habitation et la faire connaitre des tortures hors du commun!
Que dit un passage dans la Bible face à cet incident?:
-La jalousie est inflexible comme le séjour des morts. Ses ardeurs, sont des ardeurs de feu. Une flamme de l'Eternel.
(cantique des cantiques 8:6).
Quelque soit la faute de la fille, la violence subie, n'excuse donc pas ses bourreaux, (la bande des filles) qui ont été encore plus cruelles que la faute de la fille. Femmes, la violence ne résoudra rien dans cette affaire! Ainsi, nous vous conseillons de vous en remettre plus à l'homme qui ne peut se décider et qui ne maitrise sa libido. Un homme qui vous aimera, est celui qui préservera son corps pour vous, tout seul! Oui, nous croyons aussi à la fidélité de l'homme. C'est d'ailleurs un signe palpable de son amour pour vous! Les cadeaux, les mots gentils, l'argent ne sont pas de signe d'amour véritable pour vous, mais surtout la "fidélité"! Car personne ne peut se faire du mal. Ta femme, c'est toi! Ton mari, c'est toi!
Soyez fidèles dans vos relations amoureuses! Evitons la tricherie qui engendre des conséquences souvent néfastes!
Vidéo:La société Canadienne en parle:Vidéo News DRC
vidéo émission(version lingala):
Masolo ya Basi avec Nelly Nellosh dans "Affaire kibombanda na Montreal":
Conseillère spirituelle
Mama Feza
@ammafrica world
Conseil d'une thérapeute face à ce syndrome de jalousie:Syndrome de Jalousie
Vous ne supportez pas que votre partenaire s’intéresse à quelqu’un d’autre? Vous surveillez ses allées et venues. Vous lui faites subir une véritable enquête de police lorsqu’il arrive en retard. Pas de doute, vous êtes jaloux.
Qui parmi nous n’a pas déjà éprouvé un minimum de jalousie envers son partenaire? Qui n’a jamais eu peur de perdre son partenaire? Ce sentiment semble inévitable au sein d’un couple. Certains vont même jusqu’à prétendre que la jalousie est une preuve d’amour. Attention! Votre partenaire n’est pas votre propriété.
Jalousie et existence jalouse
La jalousie malsaine est une intense émotion empreinte de colère et de violence consécutive à la peur de perdre l’exclusivité de l’amour de l’être aimé au profit d’une autre personne, peur généralement non fondée, mais imaginée et exagérée par tous les petits indices pouvant l’alimenter: retards, regards, soupirs, petites attentions, cadeaux à d’autres...
Le jaloux ou la jalouse déteste voir ou imaginer son partenaire s’intéresser à d’autres personnes. Au moindre doute, le partenaire subit une explosion émotionnelle excessive que toute tentative de négation ou de justification ne fait qu’envenimer.
La dynamique de la jalousie
La jalousie se développe en général suite à des expériences d’abandon et de privation vécue à l’enfance déclenchée lorsque la personne jalouse sent que son partenaire semble moins passionné et s’investit un peu plus dans son travail ou les soins à ses enfants. En général, la personne jalouse et son partenaire entretiennent une dynamique de plus en plus destructrice: plus la personne jalouse exprime ses soupçons et cherche à contrôler son partenaire, plus le partenaire cherche à convaincre son conjoint qu’il n’a aucune raison d’être jaloux et tente de se défaire de l’emprise de son partenaire. Ce comportement ne peut qu’accentuer sa jalousie, car la personne jalouse sent que son partenaire s’éloigne.
Les symptômes
La vérification : agenda, poche de vêtements, téléphone notamment portable, sentir sur le corps du partenaire ou sur ses vêtements une odeur ou des traces étrangères, accompagner ou venir chercher, surveiller, etc. Le questionnement : insinuations, tester l'autre en prêchant le faux pour avoir le vrai, scènes, disputes plus ou moins violentes, questionnement de l'entourage etc. L'inhibition : attendre et tourner en rond en cas d'absence, être incapable de faire quoi que ce soit en l'absence de l'autre etc. Les ruminations : s'il essaye de contrôler au maximum le conjoint, le jaloux donne libre cours à son imaginaire, à ses fantasmes. Le moindre indice, le moindre mot, même la moindre justification de son partenaire le confortera dans son système de pensée négatives.
Le jaloux est jaloux : des amis de même sexe ou du sexe opposé, de l'environnement professionnel, d'un inconnu dans la rue ou ailleurs, de toute activité sociale et même parfois de ses propres enfants etc. Quelles que soient les stratégies employées, cela aboutit à l'enfermement du conjoint suspect, réduit son champ de liberté, d'une liberté suspectée de devenir l'occasion de « x » tentations.
Possessivité
Dans le cas de la jalousie amoureuse, la possessivité peut être résumée en disant « Je veux que l’autre ne soit qu’à moi et je ne supporte pas son désir de liberté ». Cette possessivité est renforcée par la peur de perdre sa place privilégiée auprès du/de la partenaire.
Idéalisation de l’autre
Parfois liée à la mésestime, l’idéalisation de l’autre apparaît également comme une source de jalousie. En effet, cette idéalisation amène la certitude que l’autre ne peut qu’être désiré par tous les autres et par conséquent la méfiance vis à vis de toutes les personnes qui peuvent approcher le/la partenaire idéalisée.
Projection
Parmi les causes de jalousie nous pouvons citer également la projection de nos propres envies. Certaines personnes ayant des fantasmes et/ou désirs pour d’autres partenaires peuvent parfois se persuader que l’autre en a forcément aussi… Pourtant, nous ne sommes pas tous identiques en matière de pulsions.
Quand la jalousie devient violence
Les violences dans les relations intimes sont un ensemble de comportements, d'actes, d'attitudes de l’un des partenaires ou ex-partenaires qui visent à contrôler et dominer l'autre.
Elles comprennent les agressions, les menaces ou les contraintes verbales, physiques, sexuelles, économiques, répétées ou amenées à se répéter.
Ces violences affectent non seulement la victime, mais également les autres membres de la famille, parmi lesquels les enfants.
Elles constituent une forme de violence intrafamiliale.
La jalousie: un indicateur précieux
La jalousie ne devient pathologique que lorsque quelqu'un se met à être méfiant, intrusif, persécuteur, et qu'il imagine des choses qui ne sont même plus du domaine du possible, mais du délire. Il faut être donc nuancé avant de qualifier la jalousie. Souvent, une personne jalouse sent que son couple bute sur un problème, même si celui-ci n'est pas de l'ordre de la tromperie.
Freud distinguait en son temps trois sortes de jalousie
- Il qualifiait la première de normale ou "concurrentielle". Celle ci n'est que la conséquence de l'"instinct de propriété" que chacun peut ressentir envers son partenaire. - La seconde est dite "projetée" et intervient, par exemple, quand un homme calque sur sa femme ses propres désirs d'infidélité. - La troisième, appelée "délirante" est, elle, une forme de paranoïa. Faire les poches, éplucher l'agenda du partenaire, le ou la flairer à son retour...
Pourquoi et comment se faire aider ?
Lorsqu’on envisage d’épouser quelqu’un, il vaut la peine d’apprendre à le connaître mieux. La jalousie n’est jamais une preuve d’amour, c’est un symptôme d’un profond manque d’estime de soi et d’une instabilité émotionnelle qui peut être soignée.
Lorsque la jalousie est présente et que l’on s’en rend compte, il est utile de l’admettre, en parler à l’autre et décider de changer sa manière d’être, puis réfléchir aux moyens d’effectuer ces changements.
Renforcer son estime de soi
Les recherches ont montré que les personnes jalouses ont souvent une faible estime d’elles-mêmes, un véritable manque de confiance ou d’amour propre. Cela provoque le sentiment de ne pas être « Assez bien » pour l’autre et donc la peur que l’autre ne se détourne. Cette mésestime amène également une incertitude quant à sa capacité de séduction, ce qui sous-tend l’idée qu’il « me serait impossible de rivaliser » s’il ou elle rencontre quelqu’un d’autre.
Ce manque d’estime de soi peut également entraîner une peur d’être abandonné qui augmente encore les risques de sentiments de jalousie.
Ces difficultés peuvent être soulagées lorsque la personne qui les vit accepte d’entrer dans un travail approfondi de type psychothérapeutique ou psychanalytique.
Les sources de la jalousie se trouvent dans la petite enfance, dans le manque d’amour ou le fait d’être «mal aimé». L’enfant peu aimé ou mal aimé va se cramponner à ses parents, puis plus tard, victime du mécanisme de la répétition, va se cramponner au premier partenaire venu et éprouver une terrible jalousie si ce partenaire donne un peu de son attention à une autre personne. C’est ce que le psychanalyste hongrois Imre Hermann nomme «le syndrome d’agrippement».
Lorsque la jalousie est tout à fait contrôlée, exprimée avec respect, elle peut devenir une expression de l’affection et de l’intérêt qu’on porte à l’autre.
Comment en sortir?
Inconsciemment, la personne jalouse provoque sa plus grande peur: que son partenaire soit infidèle alors que c’est elle-même qui rêve d’un autre partenaire qui l’aimerait comme elle le veut. Mais comment ne pas s’éloigner d’un partenaire qui nous harcèle de questions, plus la personne jalouse manque de confiance en soi et souffre d’insécurité, plus elle devient fusionnelle et fait ainsi fuir son partenaire qui lui exprimera de moins en moins souvent ses sentiments positifs, que de toute façon la personne jalouse mettra en doute.
Le conjoint d’une personne jalouse ne doit surtout pas chercher à la convaincre qu’elle n’a pas raison d’être jalouse. Elle doit aussi refuser de prendre la responsabilité de ce qui ne lui appartient pas et remettre à la personne jalouse son insécurité et son manque de confiance en elle-même.
La personne jalouse doit arrêter de chercher des indices qui alimentent sa jalousie et observer plutôt toutes les marques d’amour que son partenaire a pour elle. Elle doit cesser ses stratégies d’auto-sabotage. La psychothérapie s’avère souvent nécessaire pour que la personne jalouse puisse reprendre suffisamment de confiance en elle pour faire enfin confiance à son partenaire et s’abandonner à lui.
Pour éviter le sentiment de jalousie, à chacun d'apprendre à se connaître pour trouver l'âme sœur qui ne rouvrira pas continuellement de vieilles blessures, qui remontent souvent à l'enfance, à un sentiment d'insécurité affective ou une mauvaise image de soi-même.
Apprendre à s'aimer soi-même, afin de ne plus craindre l'autre, son passé et ses fantasmes. La jalousie est à l’origine de beaucoup de souffrance et de drames. Elle fait référence à la notion d’exclusion. Celui ou celle qui est jaloux s’imagine à tort ou à raison «exclu» de l’amour de l’autre et il blâme cet autre, le considérant comme l’auteur de sa souffrance.
La jalousie est une émotion complexe qui implique: la peur d’être abandonné, un sentiment de perte, de la colère, de l’envie, l’impression d’être trahi et humilié.
Celui ou celle qui éprouve de la jalousie, doute de son partenaire, est préoccupé par sa fidélité ou son manque de fidélité.
Certains chercheurs postulent que la jalousie, lorsqu’elle est modérée et contrôlée est une émotion nécessaire car elle se manifeste lorsqu’il y a une menace sur la relation intime et alors, elle contribue à maintenir cette relation.
La jalousie «maladive», celle qui devient insupportable et qui amène à la séparation, se rencontre tout particulièrement chez les personnes qui souffrent d’instabilité émotionnelle et de névrose importante.
Les personnes qui sont très coopératives et capables de compassion manifestent très peu de jalousie et, surtout lorsqu’elles en éprouvent, sont capables d’en parler positivement, plutôt que de crier, empêcher leur partenaire d’avoir des relations avec l’extérieur ou manifester de la violence.
Les couples dans lesquels l’un des partenaires est plus jeune que l’autre ou plus beau que l’autre sont particulièrement en danger, si l’un des deux est émotionnellement instable.
Une personne en insécurité sur le plan émotionnel, manifestera sa jalousie vis-à-vis de toutes les formes d’amitié manifestées par son partenaire et même envers les enfants, en d’autres termes, cette personne a tendance à être jalouse de tout ce qui fait qu’on lui prête moins d’attention.
L’inconfort ressenti par celui ou celle qui est jaloux est converti en colère, en désir de contrôler l’autre, ses possessions, ses moyens de communication avec l’extérieur et en accusations, souvent infondées.
Ainsi, la jalousie n’est pas ce qui garde l’amour, c’est plutôt ce qui le détruit. Elle peut aussi exister lorsqu’il n’y a pas d’amour. Un homme qui déteste sa femme peut ressentir de la jalousie lorsqu’il voit un autre homme s’intéresser à elle.
Les sources de la jalousie se trouvent dans la petite enfance, dans le manque d’amour ou le fait d’être «mal aimé». L’enfant peu aimé ou mal aimé va se cramponner à ses parents, puis plus tard, victime du mécanisme de la répétition, va se cramponner au premier partenaire venu et éprouver une terrible jalousie si ce partenaire donne un peu de son attention à une autre personne. C’est ce que le psychanalyste hongrois Imre Hermann nomme «le syndrome d’agrippement».
Lorsque la jalousie est tout à fait contrôlée, exprimée avec respect, elle peut devenir une expression de l’affection et de l’intérêt qu’on porte à l’autre.
Ces difficultés peuvent être soulagées lorsque la personne qui les vit accepte d’entrer dans un travail approfondi de type psychothérapeutique ou psychanalytique.
Discours poignant de Rachel Mwanza:"Survivre pour voir ce jour"
Bonjour Mesdames et Messieurs,
Je m'appelle Rachel Mwanza.
Je suis née et j’ai grandi ici même, en République Démocratique du Congo.
Je suis heureuse de participer au Forum Mondial des Femmes Francophones. Je suis fière d’être parmi vous pour parler de l’éducation des jeunes filles.
Nous tous ici, nous avons de la chance d’être confortable dans nos vies. C'est agréable n'est-ce pas? Mais il ne faut pas oublier que d’autres n’ont pas cette chance, comme les enfants de la rue.
J’ai été moi-même une enfant de la rue. Je veux vous parler de mon histoire.
Quand j’étais petite, j’allais à l’école et je vivais dans une grande maison avec ma famille. J'étais heureuse. Mais un jour, mon père a perdu son travail et je suis devenu une « Shégué », une enfant de la rue comme il y en a des milliers ici à Kinshasa.
Comme il y en a des millions dans le monde.
Avant de devenir actrice de cinéma, j’ai vécu dans la rue. Là j'ai connu la peur, la faim, la violence et le désespoir. Cette histoire, je la raconte dans ce livre « Survivre pour voir ce jour » que j’ai écrit avec Dedy Bilamba. Survivre pour voir ce jour... Mais quel jour?
Ce n'est pas le jour où j'ai reçu l'Ours d'argent à Berlin... Ce n'est pas non plus le jour où j'ai marché sur le tapis rouge aux Oscars...
Ce jour, c'est celui où pour la première après des années dans la rue, je suis retournée à l'école. Dans la rue on devient comme des soldats pour survivre. On oublie la lecture et l'écriture pour apprendre à se battre.
Mais à chaque fois que je voyais les autres enfants aller à l'école, je me rappelais des jours où j'étais heureuse.
Dans mes voyages à travers le monde, j'ai vu des enfants qui rêvent de rencontrer Justin Bieber. Moi, dans la rue ici à Kinshasa, je rêvais d’aller à l’école.
Tout simplement, comme vos enfants. Dieu merci mon rêve se réalise. Après 4 ans dans la rue, j'ai enfin mis l’uniforme pour aller à l’école. Aujourd'hui je suis ici devant vous. Mais mes amis sont encore dans la rue. Ils attendent aussi que leur rêve se réalise. Pour cela ils ont besoin de vous, ils ont besoin de nous. Numéro UN, il ne faut pas les oublier. Arrêter de faire semblant de ne pas les voir. Quand j’étais dans la rue, j’étais invisible; comme un fantôme. Et si on me voyait, on me détestait. Numéro DEUX, le vrai problème, c’est LA MISÈRE. C'est la pauvreté qui jette les enfants dans la rue.
Il faut donner du travail aux parents pour qu’ils donnent un avenir à leurs enfants. Numéro TROIS, il faut aider les gens qui aident les enfants. C'est l'espoir qui est nécessaire pour que les deux côtés se rencontrent. Les enfants de la rue ont tous l'espoir de s'en sortir - ils sont beaucoup plus fort que vous pensez - et il faut être là au rendez-vous pour les aider. Pour finir, il faut leur donner la chance d'être des enfants, avec des rêves et un avenir.
Les enfants ont besoin de jouer et de rire pour rester des enfants. Alors Mme La ministre de la Francophonie Mesdames et Messieurs, Je vous encourage à découvrir mon histoire, car elle raconte la vie des milliers de jeunes filles qui n'ont pas le droit à l'éducation. Rappelez-vous que si pour moi la vie est devenue un conte de fée, mes amis vivent encore un cauchemar.
Ils sont forts et courageux, mais ils ont besoin de nous. Ils ont besoin de nous pour retrouver l'enfance qui leur a été volé.
Au Québec, je poursuis mon rêve. Je suis à l’école, je rattrape le temps perdu. Mais tous les enfants de la rue ont droit à l’éducation.
S'il vous plaît, n'ayez pas pitié de moi. Je suis une survivante.
Dites à vos enfants qu'ils ont de la chance de vous avoir comme parents. Dites à vos enfants qu'ils ont la chance d'aller à l'école. Mais surtout, dites-vous que nous avons un devoir face à ces enfants qui ne demandent qu'à vivre normalement comme tout le monde.
Je vous remercie d'avoir pris le temps de m'écouter.
L'invitation des casques bleus en Afrique, est-elle une erreur de l'Afrique?..
D'où viennent donc ces troubles et guerres que le continent Africain fait face ces derniers moments?.Peut-on abuser de son rôle lorsqu'on vient pour secourir?. Cet acte de violence aux mineurs doit être condamné sévèrement car nul n'est intouchable face à la justice! Si du moins, elle existe encore dans ce monde actuel!
@ammafrica
«Quand j'avais faim, j'allais les voir»
L'émission «Sept à Huit» diffusée dimanche sur TF1 a retrouvé un enfant victime de violences sexuelles commises par des casques bleus, notamment français, en République centrafricaine.
Le témoignage de la victime est bien évidemment anonyme.
L'affaire, révélée fin avril par le quotidien britannique «The Guardian», continue de faire grand bruit en République centrafricaine. Au moins 14 militaires français sont soupçonnés d'avoir échangé de la nourriture contre des faveurs sexuelles avec des enfants, entre décembre 2013 et mai 2014.
L'émission «Sept à Huit» a retrouvé un garçon de 10 ans qui a raconté son calvaire avec des mots crus. Alors qu'il déambulait dans la rue près de l'aéroport de Bangui, il a été interpellé par des soldats. «Ils m’ont dit qu’ils me donneraient des rations si je couchais avec eux. J’ai accepté», raconte-t-il, estimant avoir été violé à au moins dix reprises.
Fellation contre friandises
Le lieu était toujours le même, «un abri construit avec des sacs remplis de sable», l'endroit où les militaires dormaient, précise le gamin, qui résume tristement: «Quand j'avais faim, j'allais les voir.» L'enfant insiste aussi sur les menaces de mort proférées par les soldats afin qu'il ne parle pas des violences subies. «Ils m'ont dit: «Quand on te baise les fesses, il faut que tu ne le dises à personne.»
Ce garçon n'est pas la seule victime. A Bangui, l'ONU en a interrogé au moins six autres. Dans son édition du jour, «Le Parisien» affirme avoir retrouvé deux autres enfants victimes d'abus commis par les soldats des Nations Unies. Un dénommé Isidore, âgé de 9 ans, raconte comment un soldat «musclé, grand et blanc», qui surveillait un check-point vers l'aéroport, lui aurait proposé à plusieurs reprises de «sucer son bangala (ndlr: pénis en sango, la langue locale) contre des biscuits et des bonbons».
Le général Roméo Dallaire, ex-commandant des forces de l'ONU au Rwanda, a dénoncé dimanche une «culture du silence» dans les missions de l'ONU et a recommandé de donner un plus grand rôle aux commandants des forces de l'ONU pour traiter directement de telles affaires. «Souvent, au lieu d'une enquête, on voit arriver un avion et un groupe de gens sont renvoyés dans leur pays», a-t-il expliqué.
Selon les procédures de l'ONU, il appartient aux pays d'origine des Casques bleus de traiter les accusations de crime et de les sanctionner, en vertu de leurs lois nationales. «Nous voulons absolument que justice soit faite», affirme de son côté Tony Banbury, un des responsables des opérations de maintien de la paix de l'ONU. «Mais les outils dont nous disposons sont très limités, nous ne pouvons pas mettre quelqu'un en prison ni le traîner devant un juge, nous dépendons des pays qui fournissent les troupes (ndlr: aux missions) ou des autorités nationales», explique-t-il.
Peut mieux faire
Un rapport interne publié le mois dernier indique que les accusations de violences sexuelles portées contre le personnel civil ou militaire de l'ONU sont en baisse, passant d'un maximum de 127 en 2007 à 51 l'an dernier. Mais pour Aids Free World, il faut tenir compte du fait qu'une accusation peut concerner cinq personnes ou plus.
Tout en soulignant une «nette amélioration depuis une dizaine d'années», le porte-parole de l'ONU Stéphane Dujarric reconnaît que «c'est un des domaines où nous pouvons toujours faire mieux».
La Misogynie des Indiens commence vraiment à inquiéter sa gente féminine:
Une religieuse de 71 ans victime d'un viol collectif: sous le choc, l'Inde manifeste
Des prières ont retenti dimanche dans les églises indiennes.
Elles étaient adressées à une religieuse septuagénaire victime d'un viol en réunion, une attaque qui met une nouvelle fois en lumière le problème de la violence sexuelle en Inde et ravive les craintes de la minorité chrétienne.
Des prières ont été dites à New Delhi et dans les églises de l'Etat du Bengale Ouest pour souhaiter à la victime un prompt rétablissement. Celle-ci a été hospitalisée dans un hôpital de Ranaghat, à environ 70 km de Calcutta. "Nous avons prié pour que la religieuse se remette rapidement du traumatisme, de sa peur, de ses blessures physiques", a déclaré à l'AFP l'archevêque de Calcutta, Thomas D'Souza. "Ce soir, nous prierons à nouveau pour elle".
, une attaque qui met une nouvelle fois en lumière le problème de la violence sex
"Non seulement ils ont commis un crime odieux mais ils ont également vandalisé la chapelle", a-t-il dit. "C'est la première fois qu'une telle attaque est commise en Inde", selon lui.
Elle a été victime d'un viol en réunion
L'agression de la religieuse, âgée de 71 ans, s'est produite vendredi soir dans l'Etat du Bengale Ouest, près de la ville de Ranaghat, lors d'un cambriolage. Une bande de malfaiteurs est entrée par effraction dans une école attenante au couvent et ont mis à sac les locaux, a expliqué la police. Les voleurs ont bâillonné un garde avant d'agresser la religieuse. Ils sont ensuite entrés dans une chambre et se sont emparés d'argent liquide, d'un ordinateur portable et d'un téléphone mobile.
Ils étaient six
Les auteurs présumés ont été filmés par les caméras de surveillance. Arnab Ghosh, un haut responsable de la police locale, a déclaré que le cambriolage semblait avoir été préparé avec minutie. "Les images de la télésurveillance ont montré que les six hommes, âgés entre 20 et 30 ans, ont escaladé le mur d'enceinte de l'école aux alentours de 23H40, sont entrés dans l'établissement et ont coupé les fils du téléphone", a-t-il dit à l'AFP. "Au moins deux d'entre eux étaient armés et les autres étaient munis d'outils de cambrioleurs", a-t-il ajouté, précisant que des écrits religieux avaient été déchirés et qu'un buste du Christ avait été endommagé.
L'angoisse des chrétiens après une série d'attaques contre des églises
Ce viol en réunion ne fait qu'ajouter à l'angoisse de la communauté chrétienne d'Inde, profondément inquiète après une série d'attaques perpétrées contre des églises. Le Premier ministre Narendra Modi, un fervent nationaliste hindou, a promis récemment de s'attaquer aux violences religieuses et d'assurer le respect de la liberté de religion pour toutes les confessions dans ce pays officiellement séculaire.
Mais les détracteurs du Premier ministre lui reprochent d'avoir parlé trop tardivement. De même, il a également essuyé des critiques pour ne pas avoir réagi à une récente vague de conversion de masse de musulmans et de chrétiens à l'hindouisme.
"Même si on dit qu'il s'agit d'un incident isolé, l'atmosphère était propice à ce genre d'attaque. On ne peut tout simplement pas l'ignorer en prétendant qu'il s'agit d'un incident isolé", a commenté le porte-parole du diocèse de Delhi, le père Savarimuthu Sankar.
Le viol est une question centrale en Inde, un pays notoirement connu pour être misogyne
Environ 80% de la population indienne est hindoue mais le pays compte également un nombre important de musulmans, de chrétiens et de bouddhistes. L'agression dont a été victime la religieuse est la dernière illustration en date des violences sexuelles dont sont victimes les femmes en Inde.
La question du viol est sensible depuis le meurtre fin 2012 d'une étudiante à New Delhi, victime d'un viol en réunion. Cette agression avait suscité une vive émotion dans le monde entier et fait l'objet d'un documentaire dont la diffusion a été interdite la semaine dernière par les autorités indiennes, qui ont invoqué la nécessité de garantir l'ordre public.
Cette décision a provoqué une vive polémique. Les autorités ont été accusées d'être plus soucieuses de la réputation du pays que de la sécurité des femmes.
La police belge découvre l'horreur en Afrique du Sud: des bébés violés, torturés et tués
Publié le 19 janvier 2015
L’arrestation d’un pédophile présumé belge a mené la police anversoise à la découverte de l’horreur en Afrique du Sud. Des bébés violés torturés et tués.
Différents médias internationaux rapportent depuis le 14 janvier qu’un habitant de la ville de Plattenberg Bay en Afrique du Sud a été arrêté pour pédophilie. L’homme de 37 ans, un informaticien, a été repéré et appréhendé grâce à l’arrestation l’année dernière d’un pédophile belge présumé.
Un fichier appelé "Violer et tuer"
La police anversoise s’est servie du profil internet du pédophile présumé après son arrestation pour tenter de débusquer d’autres pédophiles. Sur un site d’échange de fichiers de pédophiles, les policiers ont découvert un fichier appelé "Violer et tuer" et ont noté l’adresse internet de l’informaticien.
334 pédophiles présumés
Ils ont ensuite pris contact avec leurs homologues sud-africains et un enquêteur belge s’est rendu en Afrique du Sud pour les aider. Après avoir à nouveau traqué l’informaticien, ils se sont rendus chez lui avec un mandat de perquisition. Dans son ordinateur, ils ont découvert des traces de vidéos et de photos montrant des agressions violentes, mais aussi, les adresses de 334 pédophiles présumés.
"Ces enfants sont en train d’être maltraités et peut-être tués"
Les policiers en charge de l’affaire ont expliqué avoir découvert l’horreur, des images de bébés et de nourrissons en couche-culotte violés, torturés et tués. "Les images avaient été prises il y a peu, certaines durant la semaine dernière. Ce qui veut dire que ces enfants sont en train d’être maltraités et peut-être tués. L’homme a confirmé qu’il partageait des images avec d’autres habitants du pays. Notre crainte est que partout dans le pays, ces bébés sont agressés sexuellement pour l’instant", a indiqué le lieutenant-colonel Heila Niemand au journal Times Live. Elle a également expliqué qu’ils devaient encore réussir à découvrir l’identité des présumés pédophiles du site d’échange dont ils n’ont pour l’instant que les noms d’utilisateur.
3000 images en dix minutes
Le policier anversois, Tim Van Eester a révélé qu’en à peine 10 minutes passées sur le profil de l’informaticien sud-africain, ils avaient pu télécharger plus de 3000 images. "Ce que j’ai vu relevait de la méchanceté gratuite". Les enquêteurs des deux pays espèrent pouvoir vite identifier les présumés pédophiles et ainsi être capables de sauver beaucoup d’enfants.
Exploitation sexuelles: Des maisons de passe (prostitution) établies par les soldats de la MONUSCO à Uvira. Ce n'est demain que la MONUSCO va quitter le Congo!
Welcome to the Hotel Uvira:
Such a Lovely Place… Victoria Fontan
Back from her most recent trip to the Congo, researcher Victoria Fontan shares her observations about the darker side of the peace industry in Kivu province. In a region where sexual violence is a prominent and ongoing issue, she provides a glimpse of how the UN Peacekeeping forces fuel a thriving underground sex industry.
On a dark desert “highway”, nested between the Burundian border and a Pakistani MONUSO compound; Hotel Uvira is a magnificent beach resort. Its rooms are facing the beautiful Tanganika Lake, refreshed by a soft breeze cooling a radiant sun. At first, the spot appears to be the perfect place for a relaxing vacation, the only catch being that it is located in the Kivu Province of Congo, one of the most unstable regions of the country. Built only four months ago, Hotel Uvira was an immediate success among UN Peacekeepers. Its owner, Maître Ferdinand, a lawyer trained in Brussels, was amazed at the speed at which reservations came. After a few days, the grim reality dawned on him. The resort of his dreams, which he had saved for years to build, transformed itself overnight into a nightmare. The hotel became a prostitution hotspot, often involving teenage and underage girls.
Maître Ferdinand particularly despises his best clients, the Russian pilots of the UN fleet, whose airport is located only a few kilometers away from the hotel. At the weekends, he says, they come in the evenings, drink a lot of vodka, and receive their first “girls” late into the night. Maître Ferdinand says that they can hardly contain themselves when the girls arrive, often leaving their rooms half naked to receive them in the lobby. When he is there, and the young age of the “girls” is obvious, Maître Ferdinand knocks at the rooms’ doors, reminding the pilots that underage prostitution is illegal in Congo, and asking them to release the girls on the spot.
This grim scenario puts Maître Ferdinand in a very difficult situation. A Congolese himself, he resents how the UN comes into his country, supposedly to bring peace, but according to him, only to abuse its local population. After having witnessed four months of constant, systematic abuse, he is convinced that the UN is only in Congo to “serve its own sick needs.” Yet business is business, and when girls are over 18, there is nothing he can or wants to do.
How do the children make it to the hotel late at night?
Gerard, a doorman who speaks on condition of anonymity, asserts that they either come in bulk, by minibus, or are sent in one-by-one by Congolese intermediaries. After a few times, the girls become regulars, and the mobile phones that the peacekeepers give them allow for their company to be requested at any time, bypassing intermediaries.
Alice is also a regular sex worker at the Hotel Uvira, although she is 29. She has been doing this more than three years, and regularly meets MONUSCO staff, from all nationalities. Last year, she fell in love with a Pakistani soldier, but it all ended after he was sent home, unable to contain a drug addiction. Then there was another regular, from Japan, who refused to pay her several times. She tried to sue him through a local court, only for the prosecutor to take this as an opportunity to blackmail him into buying his case out for a few hundred dollars. Now Alice knows that there is no use trying to sue bad customers. The regular price for an encounter is between $20 and $30, yet she asserts that girls under 18 are regularly exploited for less than $3 per intercourse.
When I ask her what her children say about her activities, she tells me that she has a day job, and that they are not aware of what she really does for a living. Every morning, she works for a prominent US-based NGO, one for which my institution regularly works. I chuckle to myself when I hear their name being mentioned, and then I feel disgust. She is so badly paid as a cleaner, earning less than $100 per month, that she has to work as a prostitute to feed her children, all while white expatriates earn enormous salaries on the back of her suffering. The peace industry strikes again: does the only difference between it and the Russian pilots lay in the fact that Alice is over 18?
After visiting the nightclub where Alice picks her customers up, I return to my beloved Hotel Uvira, late at night. The parking lot is filled with UN SUVs. The Russians are there, watching porn in the hotel lobby to prepare themselves, waiting for their flesh to turn up. As I wake up early the next day, all the cars are gone, as if it had only been a sordid nightmare. Then Gerard comes back with disturbing tales of the former night, which according to him was very “busy.” He then says that there are two kinds of UN customers, the night owls, and the ones who use the hotel as their “home.” He gives the example of two Uruguayan UN officials who have resorted to pay for a room monthly, to be able to use it as a bachelor pad. I remember how former IMF boss Dominic Strauss-Khan had such a pad in Paris. How organized, refined, almost normal…
As I leave Uvira, I pass by villages that harbor a plethora of “peace building signs.” So many NGOs compete for a visible spot in villages on the main road, to ostensibly show the benefit of their presence in the region. Most of the signs address sexual violence in the region, a very lucrative business to be engaged in for international NGOs. In a way, it is much easier to “address” the sexual abuses committed by “savage” Congolese, than to acknowledge the sexual violence brought in with peacekeeping contingents. I dream that one day, I will return to Hotel Uvira and find a sign there, acknowledging how our peace industry is also part of the sexual violence “issue” in Uvira.
Victoria Fontan is the Director for Academic Development and Head of Department of Peace and Conflict Studies at the University for Peace, Costa Rica.
Qui aurait cru qu'elle aurait une chance de s'en sortir en tombant sous le jugement de la loi musulmane? Ce qui est certain,la pression "internationale" a poussé à un tel miracle!
Autrefois Musulmane, la Soudanaise Meriem Yahia s'est convertie au christianisme,mais on peut dire qu'elle a eu la chance grâce à la pression! Comme quoi, il suffit d'user un peu d'humanité dans ce Monde qui perd ses répères pour sauver une vie!
Bonne chance à l'héroine de la foi chrétienne en Italie!!!
ammafrica world
Photo (afrik.com)
La Soudanaise chrétienne Meriem Yahia Ibrahim Ishag, qui avait été condamnée au Soudan à 100 coups de fouet pour adultère et à mort par pendaison pour apostasie, est arrivée ce jeudi matin à Rome sur un vol du gouvernement italien.
La Soudanaise Meriam Yahia Ibrahim Ishag peut enfin respirer. C’est finalement en Italie qu’elle a trouvé refuge. Au Soudan, elle avait été emprisonnée, condamnée à mort pour apostasie (le fait de chenger de religion) et à 100 coups de fouet pour adultère avant d’être finalement libérée suite à la pression internationale sur les autorités soudanaises.
La jeune femme de 27 ans, mère de deux enfants, l’un étant né lorsqu’elle était emprisonnée, a atterri peu après 09h30 (07h30 GMT) à l’aéroport militaire de Roma-Ciampino. Elle était accompagnée de sa famille, ainsi que du vice-ministre italien des Affaires étrangères, Lapo Pistelli. Elle a été accueillie sur le tarmac par le Premier ministre Matteo Renzi, son épouse et la ministre des Affaires étrangères Federica Mogherini. M. Pistelli, qui suit le dossier depuis le début. Il avait d’ailleurs déjà rencontré la jeune femme, le 3 juillet dernier, à Khartoum.
Bien qu’elle ait été libérée et que sa condamnation à mort ait été annulée, la Soudanaise ne se sentait plus en sécurité dans son pays, où elle était victime de sévères critiques et représailles de la part son entourage. Elle s’était au départ réfugiée à l’ambassade des Etats-Unis au Soudan.
Terreur à Kavumu: des fillettes aussi sont violées!
Recroquevillée dans les bras de sa maman, la petite Nema, 4 ans, ne sourit même pas à sa poupée préférée. Le regard vide, elle ne réagit pas lorsque les infirmières de l’hôpital Panzi l’emmènent puis la plongent dans l’anesthésie. Quelques instants plus tard, elle n’est plus qu’un corps minuscule dissimulé sous une toile verte, tandis qu’une mince échancrure laisse apparaître des chairs déchirées, informes, qui s’échappent par le vagin, ou par l’anus, on ne sait plus, puisque tout se confond dans un orifice sanguinolent. Le docteur Mukwege, médecin chef de l’hôpital Panzi, au sud de Bukavu, en a vu d’autres, et son ami belge, le Docteur Guy-Bernard Cadière, qui a passé une semaine à ses côtés avec toute son équipe de l’hôpital Saint Pierre, ne sont pas des novices.
Mais avant de promener la mince caméra de la laparoscopie entre les chairs tuméfiées, avant de tenter d’opérer, de recoudre, avec le soutien d’images qui se reproduiront sur un écran placé en face d’eux, les chirurgiens de l’extrême s’accordent quelques instants de fureur. « Y a-t-il encore des hommes dans ce pays, capables d’empêcher de telles horreurs ? » laisse échapper Mukwege tandis que Cadière insiste : « j’ai promis une photo à la maman, elle croit que l’uterus de sa fille a été arraché… »
Alors qu’avec des gestes tendres et précis, les deux médecins mesurent la profondeur de la plaie, la rage les reprend :les violeurs ont pénétré la gamine avec une telle violence que le bassin apparaît, que des points d’infection ont détruit les tissus… Avec une précision de dentellière, les deux hommes se relaieront pour nettoyer, suturer, recoudre mais, les larmes aux yeux, ils seront forcés de conclure que si la petite vivra, elle ne donnera jamais la vie.
Indigné, le Docteur Mukwege avait prévu de se rendre le lendemain à Kavumu, à 35 km de Bukavu, à la tête d’une délégation de « V Men », des hommes portant vêtements noirs et T shirts cerclés de rouge, bien décidés à protester contre l’incompréhensible épidémie qui ravage la paisible localité voisine de l’aéroport, d’un camp militaire et d’une base onusienne : depuis le début de cette année, quinze fillettes de moins de cinq ans ont été emportées durant la nuit, violées et laissées pantelantes dans les champs de manioc ou même dans le jardin de leurs parents !
Lorsque le petit cortège venu de Panzi atteint la salle communale, déjà remplie d’hommes et de femmes très agités, un homme portant une parka verte se porte au devant des visiteurs. Les mains en avant, sur un ton presque atone, M. Kasigwa raconte que chez lui aussi, cette nuit même, le malheur a frappé : « alors que je dormais profondément, j’ai entendu, vers 5 heures du matin, ma cadette de 7 ans qui pleurait dans la cour. Je me suis aperçu que la porte des parents avait été bloquée par une pierre, et les autres enfants sont alors venus nous ouvrir. La petite Cikuru, du sang entre les jambes, m’a raconté qu’au milieu de la nuit, alors qu’elle dormait dans la même pièce que ses quatre aînés, un inconnu l’avait emportée dans ses bras et, dans un champ voisin, l’avait pénétrée violemment. Après qu’il ait disparu, elle se traîna jusqu’à la maison, où tout le monde dormait encore… »
Couchée en chien de fusil sur un lit du centre de santé de Kavumu, attendant l’ambulance qui l’emmènera à Panzi, la nouvelle victime des violeurs a le même regard vide que Nema, tourné vers un cauchemar intérieur qui risque de la hanter sa vie durant. Et voilà une autre vie détruite, une de plus… C’est plus que ce que les habitants de Kavumu ne peuvent supporter. Alors que les « V men » dont de nombreux médecins de Panzi, venus avec le Dr Mukwege, ainsi que les notables-le procureur, le chef de la police, le chef de la zone- assurent qu’ils n’ont pas d’explication et exhortent les habitants à dénoncer les suspects, à refuser les éventuels arrangements à l’amiable (une vache pour prix du silence…), à ne pas faire justice eux-mêmes, hommes et femmes se pressent pour prendre la parole au micro. Personne ne comprend : se trouve –t-on en présence d’un rite fétichiste, qui dicterait de violer des gamines de moins de cinq ans pour s’assurer argent ou pouvoir sexuel ? Le village serait- il visé par des dépravés sexuels, des hommes rendus fous par l’abus de ces alcools frelatés venus d’Ouganda, assailli par des démobilisés qui campent autour du camp militaire et qui, après avoir connu et commis les horreurs de la guerre, ne savent plus que faire de leur vie ?
Alors que le procureur plaide sa propre cause et implore ceux qui savent quelque chose de livrer leur témoignage, les femmes se font menaçantes : elles crient qu’ici, en payant cent dollars on peut être acquitté de tout. Mais surtout, elles interpellent les hommes, dénoncent leur impuissance et menacent de faire la grève du sexe.
Lorsque le Dr Mukwege prend la parole, il demande, ne fois encore : « où sont les hommes, où sont les Congolais, où sont les valeurs de ce pays ? L’objectif de ceux qui vous frappent est l’anéantissement de toute une communauté… »
Il est vêtu de noir, il fait de grands gestes de pasteur, mais sa voix tremble lorsqu’il avoue :« je suis gynécologue depuis plus de trente ans, mais ça, je ne l’avais jamais vu… » Pratique, concret malgré son désespoir, il harangue ses compatriotes en swahili :
« mettez vous ensemble, organisez vous, faites des rondes. Chacun d’entre nous a la responsabilité de protéger les enfants de tous.. »
Et il promet : «nous n’allons pas nous taire, il faut que cela cesse… »
Au nom des militaires, le colonel Beker adjure la foule de ne pas se diviser, de respecter le droit, de ne pas se lancer dans les vengeances individuelles mais il s’engage à la vigilance et promet que des patrouilles mixtes seront organisées, mêlant civils et forces de l’ordre, que des sifflets seront distribués…
Le Sud Kivu a connu les guerres à répétition, les invasions, les combats, le pillage de ses ressources. Aujourd’hui que les Interhahamwe rwandais ont reculé vers l’extrême sud de la province et que les groupes armés rendent les armes les uns après les autres, ce qui s’installe à Kavumu et peut-être ailleurs, c’est une terreur de proximité, magique et effroyable, qui frappe systématiquement des gamines de moins de cinq ans. Les limites de l’horreur auraient elles à nouveau reculé ?.
Ammafrica world salue la sage decision du député national "Clément Kanku", et nous intérpellons les associations internationales touchées de cette barbarie du "voisin" d'en face en pleine millénaire qui tend vers la globalisation!
Clément Kanku: ce qui se passe à Brazzaville est un crime contre l’humanité
Les expulsions des Congolais de la RDC vivant à Brazzaville, débutées depuis deux semaines, se poursuivent. Au cours d’un point de presse lundi 28 avril, le député national Clément Kanku a demandé au Gouvernement de la RDC de saisir les instances juridictionnelles internationales pour dénoncer ce qu’il considère comme « un crime contre l’humanité », compte tenu des maltraitances dont sont victimes les expulsés.
Le président du Mouvement pour le renouveau demande au gouvernement de prendre des mesures conséquentes, de rappeller son ambassadeur en place à Brazzaville et de rompre les relations diplomatiques avec ce pays voisin. Des relations qui, selon lui, n’apportent rien à la République démocratique du Congo.
L’élu de Dibaya au Kasaï-Occidental a aussi invité les ONG congolaises de droits de l’homme ainsi que le gouvernement à traduire les autorités congolaises de Brazzaville devant les instances juridictionnelles internationales.
« Nous estimons qu’il faut que le Gouvernement saisisse les instances internationales car ce qui se passe là-bas, c’est ce qu’on appelle crime contre l’humanité. Ca s’apparente à un génocide car c’est une communauté qui est visée du fait de son identité. Nous avons des images où le général Ndengue[chef de la police congolaise] annonçait il y a quelques mois qu’ il fallait absolument commencer à tuer les Zaïrois [Congolais de la RDC].Nous considérons que le général Ndengue est l’auteur intellectuel de tous les crimescontre l’humanité qui se passent [à Brazzaville]», a déclaré Clément Kanku.
Les excuses de Brazzaville
Les maires des deux capitales les plus proches du monde se sont réunis lundi 28 avril afin de s’entretenir sur cette vague d’expulsions. Le gouverneur de Kinshasa, André Kimbuta, a affirmé que son homologue Hugues Ngwelondele et lui ont émis des recommandations qu’ils présenteront à leurs gouvernements respectifs. Leur souci est que cette opération cesse au plus vite, a-t-il souligné.
« Il y a trois ans la même opération s’était déroulée. Nous avions obtenu de nos gouvernements respectifs de nous accorder l’autorisation de résoudre la situation à notre niveau et l’hémorragie a été arrêtée. Il y a une convention tripartite entre les deux Congo et l’Angola prévoyant que les pays ont le droit d’expulser ceux qui troublent l’ordre public et qui ne sont pas en règle, mais ça doit se faire après avoir informé préalablement le gouvernement (concerné) et dans le respect des personnes », a expliqué André Kimbuta.
Le maire de Brazzaville a présenté des excuses aux Kinois face aux dérapages des policiers de son pays engagés dans l’opération d’expulsion dénommée « Mbata ya mokolo » ( en français, “gifle de l’aîné”). Une opération pendant laquelle près de 40 000 Congolais de la RDC ont été expulsés.
Conditions de vie difficiles des expulsés
A Kinshasa, dix mille expulsés sont regroupés au stade Cardinal Malula et à l’esplanade de la commune de Kinshasa depuis samedi 26 avril, selon la Direction générale de migration (DGM). Les conditions d’hébergement sont difficiles dans ces sites.
En attendant de se faire enregistrer, les expulsés demeurent sous un soleil de plomb pendant la journée. Les enfants étouffent, se plaignent certaines femmes. De plus, la plupart de ces expulsés passent la nuit à la belle étoile, exposés aux pluies qui s’abattent régulièrement sur la capitale, alors que d’autres s’abritent sous des tentes érigées par la Croix-Rouge et le gouvernement provincial.
Reconnaissants pour l’accueil et le transport qui leur est pourvu en vue de rejoindre leurs familles, les expulsés ont demandé au chef de l’Etat d’en faire plus.
Ces expulsés se font identifier auprès des services de la DGM. Ils reçoivent un jeton pour leur identification avant de rejoindre leurs familles respectives.
Lundi dans la journée, de nouveaux expulsés sont venus de Brazzaville. Neuf bus Transco ont conduit plusieurs dizaines d’entre eux dans les sites aménagés à Kinshasa pour les accueillir.
Source:
Radiookapi
Reaction Ammafrica world:
La Psychose dans le comportement des Zairo-Congolais se comprend parfaitement après avoir perdu plus de ces 6 Millions de ses populations!
La situation a assez durée qu'il était plus que temps que les RD Congolais puissent reagir à la dimension de la gravité de faute du "voisin" d'en face!
Ce qui nous a souvent surpris, c'est l'appellation "naive" que les RD Congolais avaient dévéloppé dans leur mentalité, considerant toujours leurs "voisins" comme des "frères" alors que des "frères" ne s'entretuent pas de cette manière, (si on peut même dire s'entretuer, je ne pense pas pour le cas de la RDC qui, les étudiants brazzavillois sont retournés volontairement avec dignité, par peur des répresailles), dévéloppant toujours un comportement "Bantu" tandisque les autres qui ne le sont peut-être pas, ou qui ne se basent nullement de ce concept, dénigrent les RD Congolais, les qualifient des "sous-hommes",dont leurs femmes soit disant se prostituent à Brazzaville, cependant à la vue de la masse refoulée par des conditions inhumaine que barbare made in Brazzaville, dont bientôt le fameux général Xénophobe "brazzavillois" risquera d'être intérpeller à la "CPI" pour crime contre l'humanité si bien entendu le dossier dans son ensemble est bien présenté contre sa personne ainsi que son gouvernement qui valide sans aucune condamnation publique par sa reaction "Placide" face àune telle barbarie sans mesure!
Ne dit-on pas:"Qui dit Mot, consent"?...
C'est ce que nous renvoie l'image d'un SASSOU silencieux d'ailleurs!!!
Nous intérpellons des associations internationales d'origines de la RDC de saisir après délibération, des instances juridictionnelles internationales comme le sollicite le deputé national Clément Kanku, se trouvant sur terrain, leur appel ne peut qu'être compréhensible par la "diaspora rdc" qui d'ailleurs; une manifestation en date de ce Mercredi 30 Avril 2014 est programmée à Bruxelles(voir la vidéo ci-jointe ou copier-coller le lien ci-joint:
En attendant, les témoignages des RD Congolais refoulés dans des conditions inhumaines en dénommant le nom de l'action "Mbata ya Bakolo" (Gifle des ainés) on se demande si cette "Gifle" que nous démontre apparemment par les actes les policiers brazzavillois que nous traitons des "Bandits professionnels", ne concerne pas le gouvernement RD Congolais que son propre peuple?.
Le Peuple victime de tous les temps, par des nombreuses guerres successives à L'EST de la République Démocratique du Congo,les Zairo-Congolais telle une PSYCHOSE, supportent désormais mal à l'idée d'entendre encore un massacre quelque part de leurs compatriotes!
La Psychose manifestée par les reactions diverses des RD Congolais devient plus que compréhensible, car, la République Démocratique du Congo vient de perdre plus de 6 MILLIONS de ces populations; (presque la disparition de Brazzaville entière d'ailleurs, heureusement qu'elle en a la chance de s'épargner de génocide peut-être...)...
On s'en souvient lors de l'explosion qui a eu lieu à Brazzaville, ls RD Congolais ont été choqués et manifestés leur solidarité au voisin d'en face..Son peuple ne merite pas un tel traitement ouvert au Monde entier!
Tuer, violer, placer à la MORGUE tout vivant des citoyens appelés au refoulement; d'autres confisqués de leur biens disant par là:"Boyaki na ba sachets, bokozonga na ba sachets" (vous êtes venus avec des sachetsen main, vous retournerez ainsi)...Certains parmi eux, ont été arrêtés pendant plus d'une semaine, sans l'eau à boire avec la chaleur brûlante de l'afrique, reclamant de l'"eau, les "policiers bandits"en donneront à la place de "L'EAU DE JAVEL"!!!! Qui a vu choses pareilles??...Quelle cruauté sans mesure??...Quel mépris? Ce qui est plus que certain, avant d'appeler au calme, les préjudices causés doivent être poursuivi et dédommagés! La petite Brazzaville doit payer au double de sa taille ce qu'elle a infligé au peuple ZAIROIS comme ils aiment appelés sans tenir compte du changement de nom de ce pays voisin (la rdc a repris son npm initial du temps de Congo-Belge, ou Kongo Indépendant).
Bougez de partout et accélerez la procedure pour punir le général NDENGUET qui se comporte en un NAZIE made in Brazzaville!!!!
Vidéo d'un général XENOPHOBE denommé "NDENGUET"!
Un signe précurseur de ce qui arrive présentement:"Il faut tuer ces Zairois là":s'était-il dit!
VIDEO II: Des images choquantes des RD Congolais refoulés d'une Barbarie sans mesure:
La suite risque d'être encore plus intéressante!
Brazzaville ne sera jamais KIGALI et fléchira!!!
Comme dit notre analyste politique Patrick Mbeko dans sa reaction sur son compte facebook:
"Le Panafricanisme doit être du COEUR et non de SLOGAN"! Si les africains ne veulent saisir le langage des pères des indépendances, Monsieur SASSOU n'a donc pas les germes des pères des Indépendances? Alors, désormais, nous reclamons le "panafricanisme du COEUR que du Slogan"!
Voir l'article sur la rubrique "Refléxion politique" de Patrick Mbeko...
"QUI EST DONC LE VRAI KULUNA DANS CETTE AFFAIRE"?:Peuple RD Congolais? ou les Policiers Bandits de Brazzaville?. Je vous laisse reflechir...
Le Monde Occidental mis à Nu par ses nombreuses complicités aux désastres des Pays des Grands Lacs africains:Charles Onana dénonce la France dans le Génocide Rwandais!
Vidéo. Charles Onana: La France dans la terreur rwandaise
Oubliez les récentes déclarations de Paul Kagamé, oubliez les larmes de crocodiles des autorités françaises, écoutez d'abord Charles Onana...
D'origine Camerounaise, Charles Onana est journaliste d'enquête, auteur de nombreux ouvrages sur les conflits qui touchent la région des Grands Lacs africains. Il est à ce jour considéré comme l'un des plus sérieux jounalistes indépendants ayant travaillé sur la question rwandaise.
Rigoureux et méthodique, Charles ne fait pas dans la langue de bois. Il nous livre ici un aperçu des résultats de plusieurs années d'enquêtes autour du « génocide » rwandais.
Oubliez les récentes déclarations de Paul Kagamé, oubliez les larmes de crocodiles des autorités françaises, écoutez d'abord Charles Onana...
Scandale humanitaire: Une femme de 96 ans violée juste pendant le Mois de la femme au Maroc!
Victime d’un viol collectif de la part d’un groupe de jeunes, lundi 17 mars, une vieille dame marocaine de 96 ans a témoigné à visage découvert.
L’horreur ! Mi Rahma, une vieille dame de 96 ans, a été violée lundi dernier par un groupe de jeunes âgés de 25 ans en moyenne, à Sidi Slimane, une ville au nord-ouest du Maroc. La victime, encore en état de choc, a témoigné mercredi à visage découvert. Interrogée par Le360, Mi Rahma raconte les souffrances qu’elle a vécues pendant le drame.
Elle raconte que l’agresseur a détruit à coups de hache la porte d’entrée de son domicile. « J’ai essayé de me cacher sous une paillasse mais il m’a tiré, m’a prise par la gorge et m’a étranglé. J’ai senti la mort arriver », témoigne-t-elle. La vieille dame, qui habite seule, a tenté d’alerter le voisinage en criant, en vain, avant d’être violée.
Elle ne se souvient plus très bien le nombre de jeunes présents ce soir-là, mais elle a reconnu le fils de sa voisine visiblement sous l’effet de psychotropes.
Après un passage à l’hôpital, elle est à nouveau de retour dans son domicile. Fidèle à « Dieu », elle refuse de quitter sa maison et son village étant pour elle tout ce qui lui reste.
Pédophilie:(scandale humiliant ) photos d’adolescentes africaines victimes de touristes blancs
19 février 2014Quand la misère s’ajoute à l’ignorance, voila ce que cela produit. Sur ces images on peut voir clairement des jeunes filles africaines, visiblement âgées de moins la vingtaine s’adonnant à des scènes pornographiques avec des touristes blancs.
La preuve indubitable que ces images ont été filmées par un ou plusieurs hommes blancs sont les mains que l’on peut apercevoir sur l’une des photos. Et comme on pourrait l’imaginer, c’est certainement contre des promesses pécuniaires que ces adolescentes ont accepté de se mettre nues devant la camera de ces inconnus qui ont ensuite divulgué les images sur internet. Très vite, elles ont fait le tour du web sans doute à l’insu de ces pauvres fillettes.
J’ai limité le nombre de photos de ces jeunes filles dans cet article,car de nombreuses poses sont dégradantes et humiliantes.Le pays d’ou ces photos originent ,a des lois très strictes sur la pédophilie,parfois ces lois ne sont pas écrites et résultent en règlement de compte.
Voici à quoi ressemblent la dépravation de touristes occidentaux face à de jeunes filles qui pourraient être les nôtres.Je considère qu’il s’agit d’un crime passible de la peine de mort,même dans nos sociétés laxistes.Comment pouvons-nous tolérer pareils crimes envers les plus démunies et les plus sans-défense de la Terre?
Comme la pédophilie n’a pas de frontières,cela aurait pu arriver à n’importe laquelle jeune fille d’Europe ,du Québec ou d’Asie.Rétablissons ouvertement la peine capitale,la peine de mort contre ces criminels irrécupérables.
Je ne fourni pas la source de ces photos pour éviter d’en faire une publicité…ce n’est pas mon rayon.Je suis simplement outré!
Tout mouvement révolutionnaire crédible se doit de tenir compte de ce type de crimes et de prévoir châtier radicalement ces criminels.De nombreuses jeunes victimes finissent par être exécuté pour les banques privées d’organes ou tout simplement,par sadisme.Le nombre de jeunes filles disparues croit à chaque année.
Plus de 400 filles congolaises vendues en esclavage au Liban, parfois avec la complicité des services de l'Etat
«Ça se fait parfois même avec la complicité de certains agents de l’Etat. Une fois, nous avons réussi à faire revenir une jeune fille en provenance du Liban, puis on a introduit une plainte officielle et la personne a été saisie. Après deux semaines, le citoyen [de nationalité congolaise] s’est retrouvé libre en train de se promener tout bonnement comme s’il n’avait rien à se reprocher. Quelle justice !» indique Martin Mwamba qui vient de dénoncer ce réseau.
Le Forum international des femmes de l’espace francophone (Fifef) dénonce l’existence d’un réseau de trafic de jeunes filles entre la RDC et le Liban. Selon les responsables de cette ONG, ces jeunes filles sont recrutées à Kinshasa par une agence, sous prétexte de leur offrir un travail décent au Liban. Arrivées sur place, elles sont vendues à des familles libanaises et exploitées comme esclaves. Le Fifef a affirmé dimanche 1er décembre avoir réussi à rapatrier cinq filles.
Un réseau de trafic d’êtres humains existerait entre la RDC et le Liban, selon les témoignages de certaines victimes.
«Arrivés là-bas, nous avons était victimes de viols, nous avons été battues. Et on nous a dit que nous étions des esclaves, plus que des esclaves mêmes !», a déclaré une de filles que l’ONG Fifef a rapatriées à Kinshasa.
Une autre fille d’une vingtaine d’années a fait état d’autres traitements dégradants subis au Liban: «Arrivées là bas, premièrement on nous a saisi nos passeports. On nous a rasés la tête. On m’a prélevé du sang et on m’a fait une injection qui m’a fait gonfler le bras pendant un mois. Je dormais sur un balcon, en plein hiver. Jusqu’à mon retour au Congo, je dormais dehors et on ne mangeait pas bien…»
Martin Mwamba, un des responsables du Fifef, affirme qu’à la suite de toutes ces exactions, des plaintes ont été déposées auprès des instances judiciaires de la RDC, sans succès :
«Ça se fait parfois même avec la complicité de certains agents de l’Etat. Une fois, nous avons réussi à faire revenir une jeune fille en provenance du Liban, puis on a introduit une plainte officielle et la personne a été saisie. Après deux semaines, le citoyen [de nationalité congolaise] s’est retrouvé libre en train de se promener tout bonnement comme s’il n’avait rien à se reprocher. Quelle justice !»
Ces filles désormais traumatisées réclament que justice leur soit rendue. L’une d’elles a déclaré : «Je voudrais sentir qu’en RDC la justice existe. Si vous nous laissez comme ça, il y a d’autres filles qui sont restées là-bas et qui vont mourir. Certaines sont déjà malades et souffrent atrocement. Aidez-nous, certaines sont même emprisonnées.»
Jusqu’à ce dimanche, selon cette ONG, près de quatre cents filles congolaises vivent encore au Liban dans ces conditions.
Aussi en RDC, des personnes qui dénoncent ce genre de trafic sont l’objet de menace de mort, déplore Martin Mwamba, demandant la protection des autorités compétentes.
Par ailleurs, les filles rapatriées appellent les jeunes Congolaises à ne pas se laisser séduire par ce genre de réseau. «Je conseillerais au jeune fille, de ne pas céder si elles sont sollicitées pour un quelconque voyage, surtout au Liban. Vaut mieux accepter nos conditions de vie et rester ici», estime une de ces filles.
Dans la grande République Démocratique du Congo (RDC) les femmes Kongolaises ne sont pas violées. C’est une très grave désinformation que d’affirmer le contraire ainsi que de confirmer que la RDC est devenu la capitale mondiale du viol. Le fait d’affirmer haut et fort que dans toute la partie Est de cette république des démocrates les Kongolaises sont violées, est un mensonge intelligent et en même temps cynique : La réalité n’est pas toujours la Vérité. En confirmant cette réalité du terrain qui n’est pas la Vérité, ce mensonge déguisé qui sort des laboratoires des ennemis des Kongolais, le commun des mortels transforme les Kongolais en violeurs. Et par ricochet, la tragédie Kongolaise se transforme en un problème Kongolo-Kongolais.
Ainsi Paul Kagame, Museveni et consorts seraient blanchis.
Loin de la cher Lecteur !
Ce qui se passe en RDC est beaucoup plus macabres, beaucoup plus barbares et plus tragique que des simples viols de Kongolaises. Tout simplement parce que ceux qui commettent ces actes monstrueux sur les Kongolaises ne le font pas dans le but d’assouvir leur pulsion sexuelle. Ils n’ont pas non plus des déviations sexuelles telles que la biastophilie, l’agoraphilie ou l’agrexophilie. Nous savons aussi qu’ils ne le font pas pour satisfaire les malades tels que des pictophiles, les pédophiles, les sadiques, les scopophiles et autres, par des productions pornographiques qui alimenteraient le réseau underground en Europe, en Asie et aux Amériques. Ce qui se passe en RDC devrait avoir une autre qualification que le viol.
Nous voulons préciser une chose : selon l’éminent docteur Mukwege Denis, que l'on ne présente plus, la quasi totalité des ses patientes (jusqu’au moment ou nous écrivons ces quelques lignes) sont victimes des RWANDOPHONES en arme.
Par Rwandophones en armes il s’agit :
Des miliciens « Tutsis » connu sous le nom de « banyamulenge » et « banyabwisha »,
Des miliciens « hutus » qui exploitent les minerais et autres richesses du sol et du sous-sol de la RDC,
De l’opposition armée au régime en place à Kigali composé principalement de Hutus installé dans les forets et les montagnes de l’est de la RDC,
De l’opposition armée au régime en place a Bujumbura composée principalement de Hutus installés dans les forets et les montagnes de la RDC,
De l’armée régulière de la république du Rwanda et quelque fois du Burundi. Les Ugandais n’y participeraient plus depuis des années,
Des faux Mai Mai, qui sont en réalités des Hutus manipulés par le régime en place à Kigali,
Des éléments des Forces Armées de la République Démocratique du Congo issus des brassages, intégrations, mixages, infiltrations et introductions des Rwandophones Banyamulenge anciens du RCD, puis du CNDP, puis du M23 aussi. Ces derniers n’acceptent pas d’être envoyés dans les autres régions militaires. Des qu’ils reçoivent l’ordre d’aller en dehors du Nord et Sud Kivu, ils créent une rébellion.
Nous disions donc qu’en RDC, les Kongolaises ne sont pas violees parce que la VERITE est 1000 fois plus monstrueuse.
Des hommes Rwandophones en armes envahissent un village (souvent un gisement minier se trouve sous le village ou à proximité). Toujours en publique et toujours en présence des proches (grands-parents, parents, époux, frères et sœurs, oncles, tantes, voisins, neveux, etc.…) les Kongolaises sont abusées sexuellement par plusieurs hommes. Des qu’ils ont tous fini leur sale besogne (ils n’éjaculent pas tous, car ce n’est pas le but), ils mutilent les Kongolaises en détruisant leurs appareil génital avec un poignard, un sabre, une branche d’arbre ou autres Object tranchants. Il y en a qui vont même jusqu'à tirer un coup de feu dans le vagin des Kongolaises.
Dans certains cas, Le calvaire des Kongolaises ne s’arrêtent pas la. Ensuite, ils suspendent en l’air les Kongolaises en les attachant aux poignets, pendant des heures. Lorsqu’elles sont relâchées, elles ne pourront plus jamais utiliser leurs mains parce que le sang n’y a pas circulé pendant plusieurs heures.
Dans autres cas, avant de mutiler les Kongolaises, ces montres obligent un membre ou des membres de la famille males à avoir un rapport sexuel avec celles qu’ils ont déjà abusées a plusieurs. Aux moindres signes de contestation ou de défense de la Kongolaise, le Kongolais est abattu froidement sans sommation et toujours en présence des siens. Puis le corps de ce Kongolais est découpe a la machette dans le but terroriser les autres pour qu’ils s’exécutent.
Ces hommes en armes font subir la même chose aux Kongolaises qu’ils rencontrent sur les chemins d’entre deux villages ou sur les chemins menant aux champs. Ils attendent patiemment dans la brousse et des qu’ils aperçoivent un groupe de paysans, un groupe d’enfants qui vont ou reviennent de l’école, ils surgissent sur le chemin. Et la suite c’est une barbarie sur les Kongolaises que même les animaux les plus sauvages sont incapables de faire.
Lorsque la pseudo « rébellion » RCD-Goma gérée une grande partie de l’Est de la RDC, des centaines de Kongolaises dans plusieurs villages du Nord Kivu, du Sud Kivu, de l’Ituni, d’une partie du Haut-Uélé, d’une partie de la Tshopo, d’une partie du Sankuru, de la Tanganyika et du Maniema ont été enterrées vivantes dans des fosses communes.
Les hommes qui résistent ou qui tentent de défendre les femmes subissent le sort de la viande chez le boucher. C'est-à-dire, après avoir été crible de balles aux jambes, ils sont achevés avec un coup de marteau à la tête, puis découpés en petits morceau à la machette. Comme d’habitudes, ces monstres humains obligent les proches à assister à cette scène. Les gisements miniers ne sont jamais loin.
Depuis 2009, Refugee Law Project s, une ONG Britannique installée en Uganda s’est spécialisée dans l’aide aux hommes violés dans l’Est de la RDC car 100% d'hommes violés ont besoin d’une assistance médicale particulière et bien appropriée. Selon cette ONG, un peu plus de 25% des hommes Kongolais installé dans les camps de refugie en Uganda ont été victime d’abus sexuels de part des Rwandophones en armes.
Il y a des centaines de milliers de Kongolaises qui ont leurs entrailles déchirées, profanées et qui vivent un traumatisme qui n’a pas de nom parce qu’elles savent que leur bourreaux rodent toujours. A n’importe quel moment, à n’importe quels carrefours elles peuvent croiser ces montres humains qui sont capable de recommencer leurs sales besognes de groupes. Voici ce que raconte Eve Esnler en 2010, après avoir passe un séjour en RDC au cote de ces Kongolaises a l’hôpital de Panzi :
(...)Il ne serait jamais venu à l’esprit du Dr Mukwege d’abandonner son peuple au moment où il en avait le plus besoin. Il prit conscience pour la première fois de l’épidémie de viols en 1996.
« Je voyais des femmes qui avaient été violées d’une façon incroyablement barbare », se rappelle-t-il. « D’abord, les femmes étaient violées devant leurs enfants, leur mari et leurs voisins. Ensuite, les viols étaient commis par plusieurs hommes en même temps. Et puis, non seulement les femmes étaient violées, mais on mutilait leur vagin avec des fusils et des bâtons. Ces cas nous montrent que le sexe était utilisé comme une arme bon marché. « Lorsqu’un viol est commis devant votre famille », poursuit-il, « cela détruit tout le monde. J’ai vu des hommes souffrir car ils avaient vu leur femme se faire violer ; ils n’ont plus aucune stabilité mentale. La situation des enfants est encore pire. La plupart du temps, lorsqu’une femme subit autant de violences, elle n’est plus capable d’enfanter. Il est clair que ces viols ne sont pas commis pour satisfaire une quelconque pulsion sexuelle mais pour détruire les âmes. La famille et la communauté entières sont détruites. »
(…)Lorsque débute la conversation, Nadine semble totalement dissociée de son environnement – absente.« J’ai 29 ans », commence-t-elle. « Je viens du village de Nindja. Habituellement, la région n’était pas sûre. Nous passions de nombreuses nuits à nous cacher dans le bush. Les soldats nous y ont trouvés. Ils ont tué notre chef de village et ses enfants. Nous étions 50 femmes. J’étais avec mes 3 enfants et mon frère aîné ; ils lui ont ordonné d’avoir des relations avec moi. Il a refusé, alors ils l’ont tué en le décapitant. » Le corps de Nadine tremble. J’ai peine à croire que ces paroles viennent d’une femme qui est encore en vie, qui respire. Elle me dit qu’un des soldats l’a forcée à boire son urine et à manger ses excréments, que les soldats ont tué 10 de ses amis et ont ensuite massacré ses enfants : ses 2 garçons de 4 et 2 ans et sa fille d’1 an. « Ils ont jeté le corps de mon bébé sur le sol comme un vulgaire détritus », raconte Nadine. « L’un après l’autre, ils m’ont violée. Mon vagin et mon anus ont été déchirés. » Nadine se cramponne à ma main comme si elle se noyait dans un tsunami de souvenirs. Même si elle est anéantie, il est clair qu’elle a besoin de raconter cette histoire, elle a besoin que j’écoute ce qu’elle a à dire. Elle ferme les yeux et dit quelque chose que j’ai peine à entendre. « Un des soldats a ouvert une femme enceinte », raconte-t-elle. « C’était un bébé à terme et ils l’ont tué. Ils l’ont fait cuire et nous ont forcées à le manger. »
(…)Le Dr. Mukwege me dit : « Je n’ai jamais vu autant de dévastation. Elle n’avait tout simplement plus de colon, ni de vessie, ni de vagin, ni de rectum. Elle avait perdu l’esprit. J’étais persuadé qu’elle ne s’en sortirait pas. J’ai reconstruit sa vessie. Parfois, vous ne savez même pas où vous allez. Il n’y a pas de boussole. Je l’ai opérée 6 fois, puis je l’ai fait transférer en Éthiopie pour qu’ils guérissent son problème d’incontinence, ce qu’ils ont fait. »
(…)J’interroge le docteur à propos du dirigeant congolais Joseph Kabila, qui, pour la première fois en 46 ans, est devenu en novembre 2006 le premier président du Congo élu démocratiquement et qui a promis d’être « l’artisan de la paix ». Les choses se sont-elles améliorées ?
Le Dr. Mukwege soupire. « Kabila », me dit-il, « n’a rien fait. Ici, à l’Est, les combats n’ont pas cessé. En 2004, j’ai reçu des menaces de mort ; je recevais des appels téléphoniques me demandant d’arrêter mon travail, sans quoi je mourrai. Les appels ont cessé, mais la situation est toujours très dangereuse. « Des membres de la communauté internationale viennent ici en visite », poursuit-il. « Ils mangent des sandwiches en pleurant, mais ils ne reviennent pas pour aider. Même le président Kabila n’a jamais mis les pieds ici. Sa femme est venue. Elle a pleuré, mais n’a rien fait. »
(...) « Je les remets sur pied et les renvoie chez elles », dit-il, « mais il n’y a aucune garantie qu’elles ne subissent pas un nouveau viol. Dans plusieurs cas, des femmes sont revenues ici une deuxième fois, dans un état encore pire que la première. »
Plus haut, nous avons eu a citer les faux Mai Mai. Pourquoi faux ? Parce que les Mai Mai Kongolais (les vrais) ne peuvent pas violer ou abuser sexuellement, ni voler les biens d’autrui. Le Mai Mai prend un breuvage ou s'en asperger. Selon leur croyances spirituelle, le résultat est l'invulnérabilité aux balles et aux armes blanches. Les balles coulent le long du corps comme de l'eau car Mai c’est l’eau en Swahili, d'où le nom. Mais pour que cela marches il y a une condition sine qua non, celle de ne pas coucher avec une femme et pire encore une femme d’autrui. Comme dans toutes les pratiques mystique-spirituelles propres aux Bantous, la réussite est conditionnée par l’abstinence et pas de contact physique avec une femme qui a ses menstruations. Les consequences du non respect de ses interdits sont horribles pour celui qui ne les observe pas.
En conclusions, nous pouvons affirmer qu’au vu de ces atrocités et le fait que les gisements miniers soient toujours à proximités, ces actes de barbaries sont effectivement une arme de guerre. Nous sommes en présence d’un génocide, d’un holocauste avec utilisation des techniques rustiques d’extermination et de nettoyage des peuples d’une nation dans le but d’avoir la main mise sur les richesses du sous-sol et du sol des terres de cette nation. Honte a la Communaute Internationale, la vrai, car elle assiste en silence a ce Genocide.
Nous voulons juste vous rappeler une derniere chose: a chaque fois que vous utilisez votre cellphone-GSM, a chaque fois que vous allumez votre ordinateur, a chaque fois que vos enfants s'amusent avec leur jeux video, a chaque fois que vous portez vos bijoux en or ou en diamant, a chaque fois que vous prenez l'avion, a chaque fois que vous allumez votre ecran plat geant,..., et que vous ne posez jamais un acte pour mettre fin a cette tragedie, et bien vous etes COMPLICE.
La question est de demander aussi pendant que ces "horribles images" circulent le réseau social de facebook, cela fait un bon moment que cette TRAGEDIE SCANDALEUSE existe! A-t-on demandé de savoir qui en sont reellement des "Instigateurs de ces choses?.
MONUSCO se trouvant sur terrain, apparemment on ne cesse de compter les morts, et d'enregistrer le cas des viols massifs des femmes Congolaises avec des methodes exprimant visiblement la HAINE VISCERALE contre ce PEUPLE!!!
Nul doute, ceux qui l'appliquent sont non seulement des ORPHELINS DE PERE ET MERE mais aussi n'ont jamais connu l'affection d'une MERE!!!
Il traine le corps de sa maman par terre sur une route provinciale
L’enfant de cinq ans pleure en disant à la chair couverte de sang
« Maman lèves-toi, tout le monde s’est sauvé dans la brousse loin du village »
« Il faut te lever, j’ai plus de force pour te pousser à te remettre dans le rang. »
L’enfant regarde sa mère et implore un secours, au passage, d’un piéton
Son papa est resté, par terre, quelques mètres plus loin dans le pâturage.
Il pleure sur celle qui a pleuré en le mettant dans ce monde sans pardon, Yeux et nez couverts de liquides qui se vident dans sa bouche ouverte.
Sa voix se perd dans la vallée où gémissent ceux qui ont perdu la bataille Sa voix devient aphone quand explose un engin sur lequel saute le bétail Ainsi passent des secondes interminables d’un enfant à travers l’herbe verte !
Les petites mains tentent un geste désespéré de réveiller une masse Elle bouge à peine et fait couler du rouge et de l’eau qui sur le sol s’entrelacent Les mots inaudibles, répétitifs égorgent l’enfant debout prêt de sa mère inerte Aucun passant ou un hasard ni encore une surprise ne viennent pour un salut d’alerte C’est un enfant du village ou ne passent ni camera ni photo de témoignage Il est de quelque part sur la terre ,des humains devenus irascibles et sauvages.
Il pleure, pleure, et pleure encore avec les même mots simples de ses efforts « Maman lèves-toi, on doit repartir, je ne vois pas papa, il faut faire un effort ! » Les yeux grandement ouverts de sa maman fixent le sol ou elle retourne forcée Au loin siffle un obus qui fait sursauter l’enfant toujours la main sur son passé Qui lui dira que tout est fini en partie et qu’il doit s’en séparer et s’en passer ?
Il pleure sur celui qui ne l’écoute plus pour réagir ni pour lui montrer le chemin L’homme qui est en lui résiste à l’aléatoire et veut forcer la nature par un câlin L’enfant pleure et dit les mêmes mots que personne n’écoute, ni un ciel, sous des tirs Les oiseaux ont disparus pour par hasard, lui dire de poursuivre son chemin inconnu L’enfant qui ne connait la mort parle au silence, espérant sa persévérance aboutir.
Un autre obus tombe à ses côtés sans exploser, un ange passa… avec lui le slogan connu « Maman lèves-toi, on doit repartir, j’ai soif, j’ai faim, je suis fatigué, on est seul dans la brousse » Le silence de la maman couchée par terre, le sang qui coule sur le sol, restent mais n’émoussent. L’enfant reste toute une éternité sur le cadavre de sa maman, son papa dans les encablures Seule compagnies, les pleurs, les larmes et la morve loin de la peur ;
il sera un jour une autre créature
Ainsi est créé celui qui partagera sa peine avec armes ou larmes de blessure.
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