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Vidéo:Spéciale journée internationale de l'enfant africain et analyses diverses
Journée Internationale de l'Enfant Africain:
Que dire de plus?
L'intervention et Analyse de Carole Heinen et Mama Feza sur la journée internationale de l'enfant africain du 16 Juin 2013 réiterée pour ce 16 Juin 2014!
Le Sujet étant toujours d'actualité, nous reprenons notre analyse pour le Mois de Juin de l'an dernier et vous invitons de prendre connaissance sur cette analyse, sans oublier que vos commentaires seront les bienvenus parmi nous!
Photo "Mama Feza"
L'enfant africain traverse les pires de son histoire et actuellement en République Démocratique du Congo, nous constatons le phénomène "Shégue" (enfant de la rue) prendre une autre allure dans ce qu'on appelle les enfants "Kulunas"(gangsters de la rue), le viol faite aux mineurs ; souvent les bébés à la mamelle et recemment une fillette de 4 ans, à l'Est de la République Démocratique du Congo, sans oublier les "enfants soldats" et abandonnés, victimes des divorces, et surtout ceux qui vivent les discriminations de par le Monde pour faire des longues études en occident!!!!
En Occident:
Les enfants africains s'épanouissent de moins en moins; d'autres connaissent ce qu'on appelle "la séparation" d'avec leurs parents "biologiques" pour différentes raisons telles que:Les parents n'assumant leur rôle, la Mère "gardienne" qui abuse de son rôle, ou le foyer en pérpetuel conflit; certains enfants se refugient dans l'alcool et souvent quittent le toit familial pour vivre dans les "homes des jeunes" ect...
Cette situation inquiète Ammafrica world, d'autant plus que chaque enfant qui a ses parents ont droit de garder contact avec ses parents biologiques, et cette situation demande que des associations africaines ou dites des "Migrants" puissent revoir cette sorte d'enlèvement des enfants africains de leurs parents par le service de l'enfance en occident!
Tôt ou tard, ses enfants finissent par rejoindre leur famille avec un comportement qui frise une sorte de trouble "psychologique"!
Nous avons notre culture et identité qu'on doit le garder et le léguer à nos progénitures!
Une étude approfondie est en cours dans notre équipe pour cette cause complexe que délicate à la fois.Continuons toujours à militer pour "l'enfance africaine" car le combat est loin d'être fini!
"Mama Feza"
Ammafrica world
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Photo Carole Heinen
Quelques réflexions, pensées, vœux pour le 16 juin, La Fête de nos enfants africains comment le fêter?
Un proverbe dit:
«Il est bien plus facile d'élever un enfant que de réparer un adulte«
Il nous faut mettre des lois et l'enseignement à contribution, le continent africain table son espérance sur la jeunesse africaine pour imposer l’Afrique aux autres.
ALORS L'enfance africaine dans ses droits à également la lourde tâche de devenir la catégorie sociale appelée à assurer la relève dans la conduite des destinées de l’Afrique de demain.
L'identité de ces enfants, leur manière d’être de se positionner en Afrique et le monde, est primordiale
Dialoguons avec nos enfants !
Comment l'enfant se définit il lui même ? Comment perçoit il les autres ? Quels sont ses idéaux, ses rêves, ses peurs, ses compréhensions sur violences et les inégalités dans le monde.
Les réponses de ces enfants vont nous orienter sur l'avenir de ce continent, apprenons à nous ménager des droits et surtout prendre des mesures concrètes sur le terrain pour palier à leurs attentes.
Tous les enfants en Afrique ne sont pas sur un pied d’égalité, les filles, les orphelins, certaines tribus,.... sont marginalisées !!!!
Pour toutes ces raisons, il est indispensable d’investir dans la jeunesse, le premier défi à relever est celui de l’éducation et de la formation.
Nos enfants sont appelés à diriger l’Afrique de demain, l'état, les institutions, les familles, la communauté, les parents, et leurs enfants doivent apporter une réponse globale aux multiples défis posés, donnons les moyens à nos enfants de devenir les agents futurs de la paix, du développement, des valeurs africaines!
Tous les chefs d’État africains devraient être à l'écoute des jeunes, créons et structurons des plate formes où les jeunes auront la possibilité d'échanger entre eux et apprendre à construire ensemble, se regrouper, innover, incarner une Afrique nouvelle ! Qui seront autre chose qu’un eldorado minier, énergétique ou agricole pour les occidentaux
L'enfant est le moteur principale d'une nation.
L'enfant n'est pas que l'Afrique de demain mais elle est déjà aujourd'hui, Il est l’espérance et également des préoccupations, l’enjeu de l’encadrement et de l’accompagnement de cette enfant sera la clé de voûte du développement et du bien être de l’Afrique.
Carole Heinen
Assistante et partenaire
Ammafrica world
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RAPPEL DE L'HISTOIRE:ORIGINE DE LA JOURNEE DE L'ENFANT AFRICAIN
MASSACRE DES ENFANTS DE SOWETO DU 16 JUIN 1976
Triste anniversaire dans la gloire du football
ammafrica world ,16 Juin 2014
L’image a fait le tour du monde. A elle seule, elle a conscientisé le monde sur l’enfer que vivaient les Noirs sud-africains sous le régime de l’apartheid. C’est la photo de cet écolier tenant dans ses bras un autre plus jeune, fauché par une balle, avec à côté une fille en larmes. Cet innocent enfant est une des nombreuses victimes de la barbare répression des émeutes de Soweto, le 16 juin 1976. En ces années de braise-là, refuser d’adopter l’afrikaans, la langue de l’apartheid, pouvait vous valoir la mort. C’est ce refus conscient qui a amené les élèves à manifester et à se faire massacrer.
Les manifestations violentes se succéderont jusqu’en 1977, faisant des centaines de morts ; en même temps, ce soulèvement fut le point de départ d’une révolte générale, qui fera tomber le régime ségrégationniste. Depuis, personne, en Afrique du Sud n’a oublié cette funeste journée du 16 juin 1976, commémorée là-bas sous le nom de "Journée de la jeunesse". Trente-quatre ans après cette tragédie, on peut dire que les enfants de Soweto ne sont pas morts pour rien. L’Afrique du Sud libre, débarrassée de la férule de l’idéologie raciste, a atteint le sommet de la gloire en abritant l’un des plus grands événements de la planète, la coupe du monde de football.
Cette année, la commémoration de la journée de l’enfant africain, le 16 juin, prend à ce titre un relief particulier. Car personne ne s’imaginait, en 1976, que l’Afrique du Sud aurait ce visage aujourd’hui. Aucun des pays africains indépendants depuis un demi-siècle ne rêve d’abriter une telle manifestation alliant confiance internationale, savoir-faire technologique et moyens financiers colossaux.
L’hommage aux enfants de Soweto n’en est donc que plus appuyé, le pays de Mandela n’étant plus le souffre-douleur du continent. Il a beaucoup progressé et pris une revanche sur sa longue et douloureuse histoire. Le pays vit une forme de réhabilitation.
Et la coupe du monde n’est qu’une des facettes de l’extraordinaire essor du pays. Les enfants de Soweto tués par les balles assassines de l’apartheid, du fond de leur tombe, peuvent se sentir consolés. Les larmes et le sang de 76 ont fertilisé de façon féconde la lutte pour l’émancipation conduite par Nelson Mandela. De façon consciente ou non, le monde entier commémore, à travers le Mondial, la mémoire des martyrs de Soweto. Depuis 1991 qu’elle a été instituée par l’OUA (devenue UA), la journée de l’enfant africain n’a jamais autant pris cette dimension internationale. La présence massive des médias, des personnalités et de tout ce public sportif permet de rendre visible la cause des enfants africains et, au-delà, celle de l’ensemble du continent.
Le 16 juin doit être en effet un point d’appui pour avancer. Il n’est pas question de commémorer cette date de façon contemplative. L’Afrique a encore des défis à relever, des espaces de liberté à conquérir, une économie à développer, un bien-être à partager. A l’instar de l’Afrique du Sud qui a bâti, à partir des événements de Soweto, un destin meilleur, le continent entier doit s’inscrire dans l’action permanente en faveur d’un mieux-être de ses enfants, donc d’un meilleur avenir. Bien sûr, la cité-symbole de Soweto elle-même est encore traversée par des inégalités criardes, que l’après-apartheid n’a pas réussi à gommer.
Mais au moins, les habitants de ce township ont conquis un des biens les plus précieux qui soient, la liberté. L’édition 2010 de la journée de l’enfant africain a pour thème “ la planification et la budgétisation pour le bien-être de l’enfant, une responsabilité collective ”. Au-delà de la célébration ponctuelle, les dirigeants et acteurs du développement sont interpellés sur la nécessité d’inscrire la question de l’enfance au cœur des politiques de développement. Si les autres années, la commémoration de cette journée s’est faite dans l’indifférence, le mondial aidant, elle a connu un accent particulier. Reste à entretenir la flamme ainsi allumée, pour que le sacrifice des enfants de Soweto ne soit jamais vain.
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