Les électeurs brazzavillois ne se sont pas bousculés devant les urnes mais il y a toutefois des différences selon les quartiers de la capitale. Dans les bureaux du centre-ville, où RFI s’est rendu, le vote a débuté timidement le matin, mais on pouvait voir de petites files d’attente en fin d’après-midi et beaucoup se félicitaient hier que tout se passe dans le calme.
Dans la partie sud de Brazzaville, en revanche, réputée proche de l’opposition, par endroits, les assesseurs ont passé leur journée à attendre des électeurs qui ne venaient pas. Certains bureaux de vote ont même bouclé le dépouillement avant l’heure officielle de clôture du vote. « C’est une catastrophe, les gens ne sont pas venus », confiait hier un habitant en fin de journée.
Le porte-parole du Front républicain pour le respect constitutionnel et l'alternance démocratique (Frocad), Guy Romain Kinfoussia, s'est félicité de cette faible participation. Mais plusieurs explications sont en fait possibles.
Si la forte abstention se confirme, ce ne sera pas la première fois que les Brazzavillois boudent les urnes. Selon l’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH), lors des législatives de 2012, seuls 15 % des électeurs s’étaient déplacés au premier tour dans le pays. Puis il y a le climat particulier de cette campagne marquée par des violences, des morts, des arrestations. Climat de tension qui a peut-être découragé une partie du corps électoral, sans compter que dans les quartiers de Bacongo et Makélékélé, les habitants avaient fui par centaines mardi et mercredi et que pour beaucoup, ils ne sont pas encore revenus.
D'autres habitants de Makélékélé, par exemple, disent ne pas avoir reçu de carte d'électeur.
Mais certains, en effet, ont bien répondu à l'appel à la désobéissance civile lancé par l'opposition.
« Pour toute la population de Makélékélé en général, nous avions manifesté mardi et mercredi. C’est l’expression de notre cœur, c’est l’expression de nos ambitions et personne n’a tenu compte de ce que nous avions fait , expliquait Etienne Massamba, un habitant du quartier, ce dimanche.
Qu’ils continuent à faire ce qu’ils veulent, mais nous, nous resterons à la maison parce que ce référendum ne vaut absolument rien. C’est nul et non avenu. »
@La RFI
Ce Que la Presse Occidentale ne dit pas vraiment...
"LE SUD CONTRE LE NORD:UN PROBLEME ETHNICO-TRIBAL EMPOISONNE L'AFRIQUE"
Après maintes analyses autour de la situation sévissant en Afrique, précisément au Congo Brazzaville, nous avons constaté avec étonnement l'existence de ce problème "tribalo-ethnique"! En effet, la partie du NORD, est surtout proche de la majorité présidentielle, càd de groupe ethnique de l'actuel président Sassou Nguesso. Ce qui peut se comprendre que ce groupement social ne peut que voter au référendum alors que la partie du SUD, proche de l'opposition , non , par "idéologie" mais beaucoup plus par un problème "ethnico-tribale"!
Pendant ce temps, la RFI ainsi que d'autres presses occidentales ne parlent que de la révolte du peuple*! Mais quel peuple parle-t-on au juste?...
Celui du SUD?:Rejette-t-il Sassou par raison? ou par respect de la constitution? ou pour se faire remplacer par quelqu'un de leur clan social?.
Comment peut-on ne pas comprendre ou ignorer les quartiers cités dans la capitale Brazzavilloise comme le "Makélélélé" et le "Bas-congo", les habitants ne puissent pas participer au référendum et que le NORD, comme pour soutenir leur frère de la région, ils vont tous massivement voter!
Est-ce par respect de la constitution? ou par tribalisme?..
Et ce qui est surprenant de voir que chaque fois qu'ils vont dans les rues, ils le font dans leurs fiefs là où ils sont concentrés dans la capitale , dont le quartier "Makélélélé" ainsi que le "Bas-Congo"?.
Et nous sommes surpris des images qui donnent l'impression comme si c'était une grande partie de la population qui s'oppose à l'Actuel président, alors qu'il n'en est autre que la partie du SUD du pays?.Ce comportement frise du tribalisme encore persistant dans ce pays.
AMMAFRICA WORLD