Samedi 28 septembre 2013. Cela fera vingt-neuf ans, jour pour jour, que disparaissait la chanteuse congolaise (RDC) Abeti Masikini, dit la «Tantine aux griffes d’or», à l’hôpital de Villejuif, une banlieue parisienne, des suites d’un cancer de l’utérus. Sa carrière symbolisait la lune des femmes de tout un continent, pour la reconnaissance de leurs droits et de leur émancipation. Le corps de celle que les mélomanes congolais appelaient, affectueusement, «Tantine» ou «Tigresse aux griffes d’or» avait, par la suite, été rapatrié à Kinshasa, où elle avait eu droit à des funérailles dignes de son rang par ses nombreux fans, avant d’être inhumée au cimetière de la Gombé.
Née Elisabeth Finant, Abeti Masikini a vu le jour, le 9 novembre 1954, à Stanleyville, actuel Kisangani, en République Démocratique du Congo. Elle a commencé sa carrière musicale en 1971, après avoir occupé la première place au concours «Découvertes des jeunes talents» organisé par l’artiste-musicien à la voix grave, feu Gérard Madiata. Et lors de son passage à Kinshasa, le célèbre manager Gérard Akueson va la découvrir, à travers sa présentation faite par Kayumbi Béa, Lukunku Sampu et Kiamuangana Mateta «Verckys». Ils partent tous les deux au Togo où elle enregistre son premier 45 tours «Mutoto Wangu et Safari» avec ses musiciens Mauriciens, c’est le succès.
Née Elisabeth Finant, Abeti Masikini a vu le jour, le 9 novembre 1954, à Stanleyville, actuel Kisangani, en République Démocratique du Congo. Elle a commencé sa carrière musicale en 1971, après avoir occupé la première place au concours «Découvertes des jeunes talents» organisé par l’artiste-musicien à la voix grave, feu Gérard Madiata. Et lors de son passage à Kinshasa, le célèbre manager Gérard Akueson va la découvrir, à travers sa présentation faite par Kayumbi Béa, Lukunku Sampu et Kiamuangana Mateta «Verckys». Ils partent tous les deux au Togo où elle enregistre son premier 45 tours «Mutoto Wangu et Safari» avec ses musiciens Mauriciens, c’est le succès.
Elle sillonne l’Afrique de l’Ouest avec un spectacle époustouflant de deux heures. Le Ghana, le Burkina Faso, la Guinée, le Sénégal, le Niger, la Côte d’Ivoire, le Bénin vont lui accorder leur hospitalité. Et au Nigeria, Abeti Masikini aura le privilège de rencontrer Fela, le roi de l’afro-beat et va enregistrer dans le même studio que lui. Le 19 février 1973, elle effectue un passage réussi à l’Olympia de Paris. Par la suite, Abeti Masikini rencontre de nombreuses vedettes de la chanson française, au nombre desquelles, Mireille Mathieu, Hugues Auffray, côtoie les plus grands du monde, tels que Mohamed Ali, James Brown, Myriam Makeba, le «Roi» du football Pelé, Bruno Coquatrix, etc.
Le célèbre couturier Pierre Cardin parraine son premier album «Pierre Cardin présente Abeti», après son passage à l’Olympia. Abeti Masikini eut, également, à se produire aux Etats-Unis, en Chine, au Zénith de Paris et ailleurs où elle laissa une forte impression. Sa discographie, riche et variée, continue d’égayer ses nombreux admirateurs qui n’arrivent pas à l’oublier. Un ouvrage intitulé: « Abeti la voix d’or du Zaïre», publié aux Editions L’Harmattan, en 1999, lui a été consacré.
A ses débuts, «Tantine Abeti» puisait dans ses contes congolais, musique traditionnelle et folklorique. Elle chantait en swahili, sa langue maternelle, en lingala, ensuite, en français et en anglais, cela en signe d’ouverture sur le monde et afin de mieux communiquer avec le public de plus en plus hétéroclite, qui appréciait sa musique résolument avant-gardiste.
Grâce à son orchestre «Les Redoutables» et à son talent, la chanteuse Abeti Masikini a fait que l’histoire de la musique congolaise féminine acquiert ses lettres de noblesse, notamment sur le plan international. Son tempérament fougueux a porté très haut les couleurs du Congo et de l’Afrique dans le monde. Elle a su donner au monde une autre image de la femme africaine, femme longtemps confinée par les coutumes et traditions dans le rôle de la mère ménagère.
Au Congo-Brazzaville, Abeti Masikini avait beaucoup d’admirateurs, parmi lesquels feu Mgr Barthélémy Batantu, ancien archevêque de Brazzaville, qui, de son vivant, ne s’empêchait pas de suivre attentivement le passage d’Abeti Masikini à la télévision, chanteuse qu’il estimait de par son talent et qu’il aimait appeler par «La Tigresse noire». Ce faisant, il ne voulait pas qu’on le dérange avant d’avoir fini de suivre tout le passage à la télé. Ce qui est logique et normal. N’était-il pas, lui-même, grand compositeur et n’avait-il pas l’oreille fine en musique!
VIDEOS SOUVENIRS Elisabeth FINANT alias Abeti MASIKINI et le Basiste Jeannot FINANT
alias ABumba MASIKINI:
VIDEO 1
ABETI MASIKINI alias Elisabeth Finant ET ABUMBA MASIKINI ALIAS "Jeannot Finant" 1974 PARIS:VIDEO 2
PHOTOS SOUVENIRS:
À la guitare : Jeannot FINANT alias ABUMBA MASIKINI !
Et au chant : Tonton RICHARD !!!
ABETI MASIKINI AVEC TINO ROSSI A L'OLYMPIA DE PARIS 1973
Alain Patrick MASSAMBA
Akuesonw.com
Starducongo.com
PAIX A LEURS ÂMES A TOUS QUI NOUS ONT QUITTES MAIS LAISSANT LEURS TRACES DE LA BONNE MUSIQUE.....
"La musique RD Congolaise qui se fâne à petit pas par des "anti-valeurs" de tous genres; nous nous souvenons par ces oeuvres artistiques de la RUMBA RD Congolaise de "Tantine ABETI" ainsi que celui qui initia le "guitare Basse" à l"image de son petit frère "Jeannot FINANT" alias Aboumba MASIKINI"
Suivez de tels artistes; leurs célebrités en valaient donc la peine!!!
PAIX A LEURS ÂMES!!!!
Amour-Conscience-Réparation
AMMAFRICA WORLD
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