Alors qu’elle fait la promotion de sa nouvelle vie, avec son roman « La Ligne Bleue », Ingrid Betancourt est inévitablement amenée à parler de son passé d’otage, en Colombie. Invitée sur Europe 1 par Jean-Pierre Elkabbach ce mercredi matin, Ingrid Betancourt a confié que cela faisait « partie de [sa] vie », mais qu’elle le « portait allégrement ». « Je me rends compte que j’ai beaucoup de chance », a-t-elle assuré au micro d’Europe 1, confiant tout de même qu’elle « continuait à être une ancienne otage ».
Le soutien qu’elle reçoit depuis sa libération, en juillet 2008, semble l’avoir beaucoup fait évoluer. « Les autres ont un regard avec beaucoup de tendresse, d’appui. Cela m’aide énormément », a ainsi expliqué l’ancienne otage des Farc en Colombie.
« Il faut pardonner »
Sans rancœur et avec bienveillance, Ingrid Betancourt a expliqué que son si « cœur est France, [ses] yeux sont en Colombie ». En évoquant les Farc, l’ancienne candidate à la présidence colombienne estime même qu’« il faut pardonner ». « On ne peut pas rester enchaîné à sa haine, à sa soif de vengeance », a considéré Ingrid Betancourt.