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LE TEMPS APRES JOSEPH KABILA:USA ET EUROPE SE SONT PREPARES!

Le Temps après KABILA: C'est ce qui devrait préoccuper les Congolais mais hélas!

L'Afrique n'est pas libre! Et les dirigeants Africains complices des pillages de minerais des ressources naturelles et égoïstes à l'extreme au détriment de leurs populations ne peuvent que connaitre de telles fins! voilà comment des pays sous-occupation internationale sont contrôlés et dont leur sort est décidé ailleurs par la complicité aussi des certains politiciens car, cette affaire, c'est l'affaire de l'argent et de fortune en jeu!Rien de noble n'est fait dans toutes ces analyses que nous balancent HERMAN COHEN ainsi que le représentant de L'UDPS!

Pendant ce temps, Joseph Kabila surnommé le président "taiseux" préfère toujours garder son silence pour céder la place à la confusion!

 

En Afrique, il est souvent difficile de quitter le pouvoir car, les autres, n'attendent que cela pour clouer l'adversaire par terre!

Joseph Kabila est appelé à se prononcer face à cet imbroglio entourant son fameux glissement et les désordres interminables que ces adversaires politiques lui infligent!  

 

Ce qui est plus que certain:

"Ces dirigeants sont des esclaves à vie, ayant accepté les conditions de contrôle, ils veulent jouer au malin"?!. Exprimez vous svp, le peuple a droit de savoir...

 

USA devrait désormais laisser l'Afrique penser seul sur sa politique intérieure! Si il ne le fait pas, les circonstances le pousseront à le faire!

 

Tôt ou tard, ce pays respirera un nouveau souffle! Car son avenir est déjà scellé! Seul le tout puissant sait comment le mettre en application! Et qui sait? Si cela est déjà en marche?...

 

Nous vous transmettons l'analyse de Patrick MBEKO ainsi que le lien de l'interview Herman COHEN avec le représentant de UDPS/UK.

 

Vos analyses et commentaires sont les bienvenus!

 

@ammafrica

USA et l'EUROPE sont déjà en plein travail, Patrick Mbeko nous dépeint la situation d'après Joseph Kabila!

Ce n’est pas la tenue d’un dialogue de dupes (entre le pouvoir et l’UDPS) ou l’organisation [ou pas] des élections présidentielles en 2016 qui me préoccupe, mais bien l’après-Kabila. Un « après-Kabila » qui a été amorcé depuis 2012 et qui, en 2016 (à moins d’un revirement majeur) ne sera pas le fait des Congolais, mais de ceux qui l’ont imposé à la tête de notre pays. Beaucoup d’entre nous n’arrivent toujours pas à bien lire les signes du temps pour comprendre ce qui se passe au pays. Et pourtant... « Kabila », étant une marionnette, ne m’a jamais intéressé, raison pour laquelle je ne parle presque jamais de lui. L’«après-Kabila » est déjà acté. Un journaliste français bien introduit dans les arcanes du pouvoir hexagonal me disait, fin mars 2014, que « Kabila est une ancienne histoire. » Lorsque je lui ai fait comprendre que les intérêts occidentaux étaient quand même assez bien servis avec lui, mon interlocuteur a répondu :

 

« Personne ne veut de lui. Les gars (faisant allusion aux Américains), dit-on à l'Élysée, n'en veulent pas... ». Nous sommes en 2014. J’apprendrai par la suite que les ambassades des USA à Kinshasa et dans deux villes européennes ont eu des contacts avec plusieurs politiciens, y compris des membres de la majorité présidentielle.

 

Et je ne parle même de la haute hiérarchie militaire. Pour des raisons évidentes, je me garderai de donner certaines précisions. Bref. Pendant que les Congolais se chamaillent sur l’opportunité de la tenue du fameux dialogue et/ou des élections, les puissances occidentales, États-Unis en tête, travaillent sur ce que sera l’après « Kabila », sans égard pour ce que pensent les Congolais. 
Beaucoup ont suivi l’intervention sur Al-Jazzera de l’ancien Monsieur Afrique du département d’État, Herman Cohen, sans en saisir la profondeur. Ce que l’Américain a dit de manière subliminale, c’est :

 

« Écoute Kabila, nous ne voulons plus te voir; oui tu as commis des crimes en tant que chef militaire de l'AFDL, nous sommes prêts à te trouver une porte de sortie et t'éviter toute poursuite si tu acceptes de quitter le pouvoir. Tu dois partir et tu as intérêt à partir. Sinon, nous nous chargerons de toi, de ta famille ainsi que de certains de tes proches. » Le scénario est simple : si "Kabila" résiste, on commence par geler ses fonds, puis on le prive (lui et certains membres de son entourage) de visas et enfin on suscite un coup d’État en se servant de certains membres du clan déjà retournés par l’Occident. Et finalement, on impose la nouvelle équipe qui se soumettra sans broncher aux diktats des «maîtres».

 

Et le peuple congolais dans tout ça? Il ne verra que du feu (à moins que les minorités conscientes et organisées déjouent le plan). La classe politique suivra comme à son habitude. La politique, au plus haut niveau, n’est ni un jeu simpliste pour les esprits étroits ni une série de films médiocres pour spectateurs paresseux. En politique, il ne suffit pas toujours de voir les images pour comprendre le film ni de lire le scénario pour saisir le rôle des acteurs. Il peut arriver que les acteurs eux-mêmes ne comprennent pas nécessairement le sens profond de leur rôle dans le scénario. A bon entendeur les amis, je bois mon lait...

 

 

 

Patrick MBEKO

Analyste politique

Auteur du livre

(Le canada dans les guerres en Afrique centrale et stratégie du chaos et du mensonge)

 

L'INTERVIEW DE HERMAN COHEN SUR  ALJAZEERA AVEC LE REPRESENTANT DE UDPS/UK

Copier-coller:http://www.aljazeera.com/programmes/insidestory/2015/09/joseph-kabila-cling-power-150915165952882.html

 

 

La Redaction

 

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27/09/2015
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