Connue partout dans le monde comme étant ville d’ambiance et de musique, Kinshasa est également la ville du sexe. Ce dernier tend à être vraiment banalisé, les obscénités meublent même des œuvres musicales des chanteurs rumba du pays comme Ferré Gola, Fally Ipupa, JB Mpiana, Papa Wemba, Werrason, Lekarmapa, et surtout KOFFI OLOMIDE etc.
Et depuis plus d’une décennie, un Kinois débute sa vie sexuelle très jeune, pratiquement dans sa puberté. Il a tendance à s’affirmer auprès de la jeune fille par sa puissance sexuelle. D’ou la compétition intempestive de la libido par un renforcement de performances a l’aide des missiles “bokoko” comme Ankoro, Mogomboro, Kimbiolongo,Mondongo, Kita Mata, Tangawisi (gingembre), le Ngadiadia (sorte de piment très piquant) et le Makasu (noix de cola)…sur cette liste s’ajoute le SAE 40 ( manioc et arachide crus). Ces ressources actuellement indispensables aux jeunes chinois sont les formules magiques proches aux coeurs de ces derniers pour maintenir un certain rythme et accroitre la capacité d’endurance lors des rapports sexuels.
L’explication donnée par Mbuta, un vendeur ambulant de ces super cartouches et racines dite raditionnelles, rencontré sur la place du marche central: «Ces plantes et racines traditionnelles (Bokoko) proviennent des provinces de Bandundu et de Bas-Congo. Les jeunes m’approchent chaque jour pour mes faveurs parsec je suis sur de mes produits”.