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RDC-DIALOGUE:LE GOUVERNEMENT CONGOLAIS LANCE L'ULTIMATUM POUR RAPATRIER LES EX REBELLES DE M23 D'ICI 15 DECEMBRE PROCHAIN!

LE RETOUR DES REBELLES DU M23 EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO SELON L'ACCORD-CADRE TOUJOURS?:

Le Gouvernement Congolais facilite et consolide l'occupation stratégique de ce pays:On s'entend au pire....

Des soldats du FARDC patrouillent dans les rues de Minova, dans le sud de Sake.Selon le journal "Télé50" les rebelles de M23 doivent être rapatrié d'ici le 15 Décembre 2015 dont le gouvernement de la RDC, selon Francois Mwamba, avait déjà lancé son ultimatum qui a expiré depuis Août dernier mais le renouvelle encore cette fois-ci avec un ultimatum, juste à la veille du dialogue national ou international (selon l'accord-cadre).

 

Tous s'appuient sur cet "accord-cadre", alors qu'il y a eu déjà "violation" de cet accord à maintes fois par les pays voisins!

 

Cette violation se manifeste par la protection de Sultani Makenga en Ouganda, et de Kunda Batware au Rwanda.

Est-ce là les conditions à respecter avant d'entamer le fameux "dialogue"? Puisque l'Accord-cadre en exige?.

 

Ce que rapporte "Radio-Okapi"

Ultimatum lancé à l’ex-M23 : il n’y aura pas de prolongation, selon François Muamba

Il n’y aura aucune prolongation pour le rapatriement des ex-rebelles du  M23 vivant en Ouganda, a fait savoir lundi 1er décembre le coordonnateur du mécanisme national de suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, François Muamba.

Ces anciens rebelles, estimés à plus d’un millier, doivent être rapatriés sur le sol congolais au plus tard le 15 décembre prochain. Un ultimatum lancé par les ministres de la Défense de la Conférence internationale pour les Grands Lacs.  

 

« Tout est maintenu et il n’y a aucune raison pour que ça bouge. C’est une décision du gouvernement de la RDC d’une part et d’autre part, la décision a été prise dans un cadre régional », indique François Muamba.

 

Le premier délai accordé à ces rebelles pour regagner le territoire congolais avait expiré en août de la même année.

Pour le coordonnateur national du mécanisme de suivi, cet ultimatum est une dernière chance accordée à ces ex-rebelles qui se sont réfugiés en Ouganda après avoir été défaits au Nord-Kivu en novembre 2013.  

 

« C’est une dernière chance qu’on leur donne. Il faut que chacun s’assume et assume ses responsabilités. Nous avons tous signé l’accord-cadre d’Addis-Abeba. En ce qui concerne l’Ouganda, nous disons que cet accord interdit à un pays de tolérer une force négative susceptible de nuire au voisin », a ajouté François Muamba, évoquant l’accord signé par onze pays africains pour la paix dans l’Est de la RDC.

 

Le M23 « n’a pas été associé »

 

Le président de cette ex-rébellion, Bertrand Bisimwa, affirme que son mouvement a appris l’ultimatum de la CIRGL à travers les médias.

Selon lui, la Direction de l’ex-mouvement rebelle n'a pas été associée aux différentes décisions de rapatriement de ses ex-combattants.

 

Le président de l’ex-M23 dit toutefois avoir répondu à l’appel du Conseil de sécurité de l’ONU qui demande au leadership de cet ex-mouvement armé de s’impliquer dans le processus de mise en œuvre des déclarations de Nairobi dans lesquelles le mouvement rebelle s’était engagé à mettre fin à l’activisme militaire.

 

Un coordonnateur a même été nommé à cet effet, le 16 novembre dernier, a-t-il fait savoir.

 

Mais le Gouvernement congolais n’a jamais entériné cette nomination, a déploré Bertrand Bisimwa.

Alors le gouvernement congolais accuse les leaders de l’ex-M23 de manipuler leurs soldats pour qu’ils ne se rentrent pas en RDC, Bertrand Bisimwa affirme que ces ex-combattants sont cantonnés dans un camp militaire à 600 km de la capitale ougandaise. A l’en croire, le leadership de l’ex-mouvement rebelle n’est pas autorisé à leur rendre visite.

 

Ce que rapporte le site Onusien  "RadioOkapi".

 

****

 

A la veille du dialogue annoncé, le gouvernement lance l'ultimatum aux rebelles de M23 d'être rapatrié d'ici 15 Décembre prochain. Ce qui montre clairement que ces éléments dits "endogènes" dans l'Armée Congolaise (RDC) représentent une menace permanente pour la sécurité nationale. Ayant commis des exactions horribles sur le sol du pays, détruisant faune et flore, tuant et massacrant des populations de l'Est (fosse commune trouvée lors de la libération de RUTSHURU) où le patriote et brave fils du pays Mamadou Ndala a pu donné de sa vie, l'un de leurs Sultani Makenga fera son cynisme apparition aux médias à l'assassinat de ce dernier (Mamadou Ndala) disant:"Nous avons des hommes partout"....les voilà revenir bientôt en RDC pour, apparemment participer aussi au dialogue selon ce maudit accord que nous appelons à défaut ou à tort "accord-cadre"!

 

Je pense que les dirigeants de ce pays ne défendent pas comme il se doit cette grande nation!

Nous sommes surpris de voir l'engouement et la rapidité que prend ce "gouvernement" issu des accords divers de réclamer au plus vite que le 15 décembre prochain, le rapatriement des ces ex-rebelles du M23!

 

 

Que ressentiraient donc les populations de RUTSHURU?...

 

Le gouvernement Congolais joue avec le feu!!!!

 

Réfléchissez sur vos décisions cher gouvernement Congolais....réfléchissez!

 

 

 

La Redaction

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02/12/2015
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