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Tant que tu sauras, tu sauras mieux agir pour ce à quoi tu crois pour le Congo....

Ils font tuer des Congolais parce que quelqu'un leur aurait signifié que leurs parrains allaient intervenir. Et au lieu de s’interroger sur ce même jusqu’à ce soir, que ceux pour qu’ils ont reçu promesse, et cru en ces dernières, n’interviennent toujours pas malgré leurs prétendues promesses. Mais c’est qui fait plus mal est quand on tombe dans l’émotionnel et que beaucoup ont cru en quelque chose. Devrait-on se taire, ne plus parler, pour ne point de déranger des susceptibilités ? Mais je me demande comment pouvoir s’expliquer toutes ces tueries bien que je comprends le souhait profond du peuple congolais? 

Un ami ambassadeur africain au Congo, à Kinshasa, dont je tais le nom et le pays, me confie ce qui suivra après s’être entretenu avec un des organisateurs de la manifestation. Je ne cite non plus ce dernier pour éviter d’en faire une publicité inutile. J’ai choisi quelques extraits de son fax reçu de Kinshasa : 

« […] J'appelle un homme politique de votre pays pour qu'il me donne le rapport sur ce qui se passe. Dans l'échange, il me dit: ''Ils nous avaient dit que si vous mobilisez les gens et qu'il y a des morts, nous allons intervenir. Or, il y a déjà 28 morts. Combien de morts attendent-ils pour intervenir''. Vois-tu [moi] comment fonctionne ''la sorcellerie capitaliste'' et combien tu [moi] as souvent raison dans nos échanges? Ils ont donc reçu des instructions pour envoyer leurs propres populations à la mort sur la demande de leurs maîtres. […]Tu [moi] l'as dit l'avant-midi: Lumumba avait bien et mieux vu avant tout le monde. Il avait de l'avance sur la génération des moutons ».

Fin du fax.

C'est juste pour ce pays que nous aimons , et pour lequel plusieurs d'entre nous se sacrifient, ce dans tout ce qu'ils font, que chacun de nous essaye de recourir entre autres à ce type d'instrument, qui est Facebook, pour que des messages choisis accèdent à la communauté nationale qui y recourt.

Alors à chacun d'en faire sa religion. 

Que vive à jamais la passion et la flamme pour ce pays de nos ancêtres.

Mufoncol Tshiyoyo

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