Fiché comme deuxième événement d’envergure planétaire après l’Assemblée Générale de l’Onu, le sommet de la Francophonie constitue un enjeu stratégique de la plus haute importance. Vu son ampleur, il peut se révéler déterminant dans le destin d’une Nation. La confirmation de sa tenue dans un pays, demeure une victoire et une percée diplomatiques retentissantes. 

Inversement, son annulation ou sa délocalisation indique que le pays concerné est indigne, de la confiance internationale. Ce pays est dès lors condamné à voguer dans un trou noir diplomatique.
Vu sous cet angle, le sommet de la Francophonie est la dernière chose que les agresseurs de la Rdc auraient aimé voir.

Sa confirmation pour Kinshasa du 12 au 14 octobre, constitue une arme diplomatique fatale contre Kagame, Museveni et leurs marionnettes du M23.

En effet, grâce au sommet, le monde entier pourra voir de visu que le Congo-Kinshasa s’est réconcilié avec lui-même. Que le pays est résolument engagé sur le sentier du développement et de la démocratie.

Rien, dans ce paysage que tous les hôtes de marque auront à observer en direct, ne plaidera en faveur de la folie meurtrière déclenchée par le M23 à l’Est du pays.
Au contraire, l’imposture rwandaise qui a été suffisamment dénoncé au niveau de plusieurs instances internationales (l’Onu) et continentales (UA et la SADC), va éclater au grand jour. Kagame ne saura justifier aucune de ses thèses fantaisistes soutenues à l’Est de la Rdc. Et de toute évidence, le sommet de la Francophonie va servir de vitrine idéale dénoncer les crime du régime rwandais à l’Est.

Dans les cordes 

Tout va se passer exactement comme si dans un village, un méchant voisin attaque la case d’un autre sous de faux prétextes. Mais, contre toute attente, les chefs de tous les villages environnants se donnent rendez-vous dans la case victime d’agression. Il va de soi que l’agresseur va chercher à s’enterrer vivant.

Car, la présence physique des chefs sur le lieu du crime va faire éclater la réalité au grand jour.

Nul doute que le sommet de Kinshasa va donner un nouveau souffle à la cause congolaise. Et que Paul Kagame va se retrouver en très mauvaises postures vis-à-vis du monde.

Déjà, le fait de confirmer le déplacement de Kinshasa pour tous les chefs d’Etat attendus, en commençant par François Hollande, est une preuve indéniable que à travers le monde ne croit à la thèse rwandaise.

A savoir qu’il y a crise interne majeure au Congo-Kinshasa.

Crise de nature à provoquer une énième guerre.

Si le monde avait souscrit à cette vision, les chefs d’Etat allaient sécher le sommet de Kinshasa. N’importe comment, Kagame, est complètement coincé. 

LE PALMARES
LP