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Enfin: Joseph Kabila Va parler à la Nation ce Lundi 8 Decembre!

Une Rumeur qui laisse en suspense toute la Nation mais interpelle la diaspora rd congolaise car enfin, l'homme va parler!


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<strong>Joseph Kabila lors de son discours d’investiture le 20/12/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ John Bompengo</strong>
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Si il y a une chose dont on retiendra de lui, ce que l'actuel président de la République Démocratique du Congo n'est pas du style de "Papa Sese" ! Càd, l'homme qui ne ratait jamais son occasion pour amadouer sa "foule" avec ces fameux "slogans":"Papa Bo? Mama Bo? Ekolo Bo? Parti Bo? Bokonzi Bo? (combien de Père en avez vous? tous repondaient "Un seul"..Combien de parti politique? Un seul, combien de nation? une seule, et combien de présidents avez vous? tous repondaient par obéissance "Un seul"...) et chaque année cela était ainsi!

 

Enfin, il parlera à la Nation! Nous sommes tous en attente de ce discours....

 

Le recent soulèvement populaire au Burkina Faso, a semblé interpeller plusieurs personnes, et ceux qui étaient animés à réviser  la constitution sont donc interpellés! Même jusque là, Joseph Kabila, l'homme  souvent au tempéramment calme malgré les vents et marrées n'en a point ouvert la bouche!

Le Silence tue ses détracteurs qui n'en savent ce quil pense! Il était donc temps qu'il parle. Son discours tombe donc à pic!

 

Nous, membres de la diaspora rd congolaise "conscients" des enjeux sur terrain, sommes aussi consternés car, si il y a des occasions où il faut parler, (il y a un temps pour tout), voici donc le moment favorable pour lui de déballer tout ce qui fait bouger la nation, et surtout certains sujets d'actualités brûlants et divisant le peuple ainsi que sa diaspora, nous espérons dans tout notre coeur, que ce fameux discours dont titre la "prospérité" et d'autres journaux nationaux et que nous transmet la "RadioOkapi" puisse donc éclairer certaines lanternes!

 

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La Prospérité titre à la une : « Lundi 8 décembre 2014 :

Kabila va parler à la nation » !

Toutes les questions brûlantes d’actualité seront évoquées par le Président Joseph Kabila. Constitution, dialogue, Gouvernement de cohésion, processus électoral, ADF, FDLR, économie, décentralisation, Institutions, etc, écrit le journal qui indique que c’est  ce samedi 6 décembre 2014 qu’il  devrait, en principe,  prononcer son traditionnel discours sur l’état de la Nation, devant les deux Chambres du Parlement réunies en Congrès.
 
Mais, aux dernières nouvelles, le Chef de l’Etat  pourrait, sauf changement de dernière minute, parler lundi 8 décembre 2014, dans la matinée. Des sources officieuses  justifient ce report par des problèmes liés naturellement à l’agenda du Président Kabila, ajoute le quotidien.
 
A ce sujet, Forum des As note que jamais discours sur l’état de la nation et message de fin d’année n’auront été autant attendus. Le quotidien titre : « Joseph Kabila : l’heure de choix ».
Pour le tabloïd, au soir de 2014, envoyer des signaux forts n’est plus un choix, mais une obligation existentielle pour le “Raïs”. Et 2015, c’est déjà demain, relève le tabloïd qui s’interroge : comment alors aborder cette année de répétition générale ?
Au “Raïs” de fixer le cap et d’indiquer la voie à emprunter par la Nation.
 
L’éditorialiste de La Prospérité revient à la charge et affirme que « l’atmosphère est crispée » !
 
Le discours de Joseph Kabila interviendra alors que Joseph Kabila totalise les 3/5 de son mandat. Mais, c’est dans une atmosphère brumeuse, crispée où les intérêts des uns et des autres, dans la classe politique, la société civile et la rue, se frottent ; au point de vider toute la substance de confiance qui puisse exister entre les filles et fils de la nation.
 
Non sans raison. C’est en chiens de faïences  que se regardent les acteurs politiques, majorité présidentielle et opposition politique, sur la question de la révision constitutionnelle. Les mêmes acteurs se tirent à boulet rouge sur celle liée aux élections. Et ici, chaque camp peaufinent ses stratégies ou stratagèmes, c’est selon, pour atteindre son objectif, explique l’éditorialiste. Si sur la recrudescence de l’insécurité à travers le pays les deux parties, qui canalisent les aspirations des Congolais, sont d’accord pour son éradication, l’approche diffère quant à la manière d’y mettre fin. Parallèlement, il y a ce qui divise, davantage, l’opinion congolaise. C’est l’échéance 2016, écrit l’éditorialiste.
 
Dans un autre registre, Le Phare titre: « Kagame sur les traces de Senghor, Ahidjo et Mandela ».
 
L’Afrique reste encore divisée en deux camps composés de pro et anti-révision des textes constitutionnels dans plusieurs Etats, malgré le départ spectaculaire de Blaise Compaoré de la présidence du Burkina Faso, après 28 ans de pouvoir autocratique. Pendant que les analystes se focalisaient, le week-end dernier, sur les propos de François Hollande relatifs au respect par les dirigeants africains des règles du jeu démocratique définies dans leurs « lois fondamentales », Paul Kagame a créé la surprise en annonçant à la cantonade qu’il n’allait pas briguer un troisième mandat en 2017, révèle Le Phare.
 
Bluff ou réalité ? Il est difficile de se prononcer à ce stade. Les observateurs notent que l’homme fort de Kigali cherche visiblement à se façonner une image de démocrate. On croit savoir qu’il ne veut pas revivre le cauchemar de son ex-homologue burkinabé, frappé de manière inattendue, au moment où il venait d’engager un bras de fer invisible avec le locataire de la Maison Blanche, en soutenant que l’Afrique a d’abord besoin d’hommes forts, ces personnages incontournables dans l’édification d’institutions fortes.
 
En revisitant l’histoire, Le Phare, constate que Paul Kagamé tente de se placer dans la droite lignée des patriarches africains ayant volontairement renoncé à leurs mandats alors que rien ne les contraignait à la retraite politique. C’était le cas de Léopold Sedar Senghor du Sénégal, qui avait décidé de s’effacer de la scène en 1980, au profit de son Premier ministre, Abdou Diouf. Il était suivi en cela par Amadou Ahidjo du Cameroun, en 1982, qui avait laissé le fauteuil présidentiel à son Premier ministre, Paul Biya. Il y a eu enfin Nelson Mandela, qui avait refusé de se présenter pour un second mandat en 1999, alors que tous les ingrédients politiques et économiques étaient réunis pour sa propre succession.​
 
 
 
@Radiookapi
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03/12/2014
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