Tout ce qui est excessif, est méprisable ! ». Ce bout de phrase est de Tryphon Kin-Kiey Mulumba qui, hier dimanche 9 septembre, dans la matinée, a confié à la presse une importante déclaration concernant sa lecture des faits d’actualité de ces quinze derniers jours en RD. Congo. Sous sa triple casquette de Membre du Bureau Politique de la Majorité Présidentielle, de l’Autorité Morale du Parti pour l’Action et de Ministre des Postes, Télécommunications, Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, l’homme parle, en effet, de l’échec de l’Opposition. Selon lui, l’Opposition congolaise avait investi gros dans l’échec du Sommet de la Francophonie, en voulant obtenir l’annulation de la visite de François Hollande à Kinshasa et la délocalisation de ce deuxième grand événement planétaire que la RD. Congo va abriter, plusieurs décennies après le combat de Cassuis Clay contre George Foreman.

Le 27 août, avec la décision du président français de se rendre à Kinshasa, l’opposition a échoué, « déclare-t-il. Puis, s’agissant d’un autre sujet, Kin-Kiey pose plutôt une question: ‘’Y aurait-il une entente cordiale entre l’Opposition et le Rwanda? Apparemment, il serait tenté d’y croire. C’est du moins, en tout cas, sous cet angle qu’il affirme que » lorsque le numéro deux du régime rwandais parle…alors qu’on croyait que cette parole serait analysée, circonscrite, voilà que des représentants de l’Opposition congolaise la rallie, comme si cette parole était devenue une parole divine.

Plus loin, Kin-Kiey critique sévèrement l’attitude des Opposants congolais face à un certain nombre d’affaires dont l’arrestation de Roger Lumbala à Bujumbura, la fuite de Diomi Ndongala, en Italie, le titre de voyage non requis d’un homme, fut-il un cinéaste belge, le déroulement du procès Chebeya, la photo brandie, il y a quelques jours, sur des réseaux sociaux, où l’on montre Kabila souriant aux côtés de son homologue rwandais. Enfin, Kin-Kiey jette des fleurs au Peuple qui, avec les confessions religieuses, s’est rendu à Washington et à New York, parcourt l’Europe, pour expliquer les enjeux de cette énième guerre du Kivu. Au fond, après avoir analysé froidement la situation, Kin-Kiey estime qu’ : Il faut appeler l’opposition de notre pays à plus de responsabilité en arrêtant toute déclaration qui la déconsidère...

Quand le Peuple fait le tour du monde, des membres de l’opposition font le tour de certaines Capitales hostiles à notre pays...’’. A son avis, ‘’l’opposition doit être constructive. Regardez comment ce pays s’est remis au travail, se reconstruit à vue d’œil. La monnaie nationale n’a jamais été aussi stable quand l’opposition la donnait perdue avec l’introduction par la Banque Centrale des coupures à valeur faciale adaptée; le taux de croissance à 8% se situe parmi les plus élevés au monde; la paie des fonctionnaires est servie à terme échu et les enseignants touchent plus comme jamais à ce jour; la rentrée scolaire de septembre s’est déroulée sans le moindre problème. 

Ceci ne s’était jamais vu auparavant; le Boulevard du 30 juin est vert et fleuri et si Kinshasa peut ainsi se métamorphoser, c’est que le pays tout entier peut l’être. Il suffit de le vouloir; pour la toute première fois de son histoire, ce pays a lancé une campagne agricole et le Gouvernement a injecté 25 millions de dollars. Ceci est historique! Ce pays doit redevenir un pays normal’’, conclut-il, en réaffirmant que ‘’ce pays est une terre d’avenir et des millions de Congolais parient que d’ici 2 à 3 ans, de grandes réformes vont être opérées dans notre pays qui en feront l’un des plus attractifs du monde. C’est ce qui fait peur aux ennemis du Congo qui tirent dans tous les sens et veulent bloquer ce processus de redressement... Ceux-là battent en retraite. Le train est lancé...’’.

La Prospérité