AMMAFRICA WORLD

AMMAFRICA WORLD

L'Apport de la Diaspora Congolaise au pays d'origine via Western Union Bat le record en 2011!!!

L'apport de la Diaspora africaine pour le continent et le record battu en 2011 par la Diaspora Congolaise d'une somme allant vers des milliards:

La Conscience pour une Bonne gérance doit interpeler plusieurs...

Photo : LA DIASPORA CONGOLAISE CONTRIBUE A 60% A LA CREATION DES INFRASTRUCTURES EN RDC...( 4 enfants Congolais sur 10, sont envoyés à l’école grâce aux Congolais de la Diaspora ).

 Le magazine onusien "Afrique Renouveau" fait le point sur la question et nous aide à mieux en cerner toute l’importance stratégique. L’année dernière, les Congolais ont battu leur propre record. Plus de 9  milliards 300 millions de dollars ont été transférés au Congo durant l’année 2011.

Chaque jour des milliers des Congolais vivant à l’étranger font la queue dans des centres de transfert de fonds pour envoyer chez eux les quelques dollars qu’ils ont pu économiser. Une partie de ces sommes proviennent de la France, des Etats-Unis,  de l’Allemagne, de la Belgique, de la Suisse et de la Grande Bretagne. Les principales sources des fonds envoyés au Congo, sont acheminée vers Kinshasa. L’argent ainsi reçu permet  d’envoyer un enfant à l’école, de construire une maison ou d’acheter de quoi nourrir ceux qui sont restés au pays. Au fil des ans, la ville de Kinshasa, a ainsi bénéficié de ces transferts de fonds.

D’après la Banque mondiale, l’argent envoyé par les Congolais  vivant à l’étranger  contribue  à la construction de 60 % des infrastructures. 4 enfants Congolais sur 10, sont envoyés à l’école grâce aux Congolais de la Diaspora. Mais la plus grande partie des sommes qu’envoient  les émigrés Congolais ne sont pas comptabilisées , et ne sont donc pas prises en compte dans les statistiques de la Banque Africaine de Développement(BAD) et de la Banque Mondiale. 
Car il y aussi les circuits parallèles pour envoyer les fonds, soit l’argent est envoyé par le biais d'amis qui partent en vacances au pays, soit  les fonds passent par des Agences clandestines qui  prolifèrent dans la communauté Congolaise . 

Les planificateurs du développement accordent cependant de plus en plus d’importance au suivi de cet argent. Cela aidera les pouvoirs publics à essayer d’en faire une plus grande source de financement du développement et à mieux répartir cette manne dans des secteurs productifs. Dans de nombreux pays du continent, les politiques et réglementations financières et monétaires font obstacle au transfert des fonds et à leur investissement efficace. “Dans un pays  aussi pauvre en capitaux que la RDC, on ne peut ignorer cette source de revenus, mais chez nous, elle ne reçoit pas l’attention qu’elle mérite.”

Un certain nombre de pays en développement, notamment le Brésil, le Mexique, l’Inde et les Philippines, ont adopté des mesures incitatives visant à canaliser ces transferts de fonds dans des comptes d’épargne et des fonds d’investissement locaux. D’après une société privée, Bantock Consulting, ces pays ont mis en place des plans d’épargne-retraite pour les émigrés, accordent des prêts à des taux préférentiels ou des aides aux entreprises créées grâce à des transferts de fonds et permettent aux immigrés récemment rentrés dans leur pays d’avoir accès à des capitaux. Ils bénéficient ainsi à un grand nombre de citoyens vivant à l’étranger. 

Les transferts de fonds des Congolais de l’étranger sont 100 fois supérieurs à l’aide publique au développement ou l’investissement direct étranger en RDCONGO. En 2011, les fonds envoyés par les Congolais de l’étranger ont atteint plus de 9 milliards, 300 millions de dollars, soit 45 %  du PIB du pays et  950 % de l’aide publique au développement. 

Les familles bénéficiaires de ces fonds, reçoivent en moyenne et par an 2000 euros. Des sommes qui permettent à ces ménages d’avoir un niveau de revenus supérieur, à la moyenne nationale. 

Toute fois relève la Banque mondiale, contrairement à l’aide internationale qui est prévisible et budgétisée, les fonds des Congolais se caractérisent par leur imprévisibilité aussi bien sur le volume que la régularité des transferts. 

L’an dernier, par exemple avec la crise politique après les élections, les congolais de l’étranger ont transféré plus d'argent pour leurs familles.         Le rôle des Congolais de l’étranger devient de plus en plus prépondérant au regard de l’importance et de la stabilité de ces transferts des fonds.  

Il s’agit maintenant de l’engager dans le développement du pays en pensant à faire des  projets commun qui peuvent être financés avec une partie de ces fonds.

D’après la Banque mondiale, si les frais de transaction étaient réduits de 2%, les fonds envoyés par les Congolais, augmenteraient à 13 ou 15,5 milliards de dollars par An.

Source: Afrique renouveau via Kongotime.
Le magazine onusien "Afrique Renouveau" fait le point sur la question et nous aide à mieux en cerner toute l’importance stratégique. L’année dernière, les Congolais ont battu leur propre record. Plus de 9 milliards 300 millions de dollars ont été transférés au Congo durant l’année 2011.

Chaque jour des milliers des Congolais vivant à l’étranger font la queue dans des centres de transfert de fonds pour envoyer chez eux les quelques dollars qu’ils ont pu économiser. Une partie de ces sommes proviennent de la France, des Etats-Unis, de l’Allemagne, de la Belgique, de la Suisse et de la Grande Bretagne. Les principales sources des fonds envoyés au Congo, sont acheminée vers Kinshasa. L’argent ainsi reçu permet d’envoyer un enfant à l’école, de construire une maison ou d’acheter de quoi nourrir ceux qui sont restés au pays. Au fil des ans, la ville de Kinshasa, a ainsi bénéficié de ces transferts de fonds.

D’après la Banque mondiale, l’argent envoyé par les Congolais vivant à l’étranger contribue à la construction de 60 % des infrastructures. 4 enfants Congolais sur 10, sont envoyés à l’école grâce aux Congolais de la Diaspora. Mais la plus grande partie des sommes qu’envoient les émigrés Congolais ne sont pas comptabilisées , et ne sont donc pas prises en compte dans les statistiques de la Banque Africaine de Développement(BAD) et de la Banque Mondiale. 
Car il y aussi les circuits parallèles pour envoyer les fonds, soit l’argent est envoyé par le biais d'amis qui partent en vacances au pays, soit les fonds passent par des Agences clandestines qui prolifèrent dans la communauté Congolaise . 

Les planificateurs du développement accordent cependant de plus en plus d’importance au suivi de cet argent. Cela aidera les pouvoirs publics à essayer d’en faire une plus grande source de financement du développement et à mieux répartir cette manne dans des secteurs productifs. Dans de nombreux pays du continent, les politiques et réglementations financières et monétaires font obstacle au transfert des fonds et à leur investissement efficace. “Dans un pays aussi pauvre en capitaux que la RDC, on ne peut ignorer cette source de revenus, mais chez nous, elle ne reçoit pas l’attention qu’elle mérite.”

Un certain nombre de pays en développement, notamment le Brésil, le Mexique, l’Inde et les Philippines, ont adopté des mesures incitatives visant à canaliser ces transferts de fonds dans des comptes d’épargne et des fonds d’investissement locaux. D’après une société privée, Bantock Consulting, ces pays ont mis en place des plans d’épargne-retraite pour les émigrés, accordent des prêts à des taux préférentiels ou des aides aux entreprises créées grâce à des transferts de fonds et permettent aux immigrés récemment rentrés dans leur pays d’avoir accès à des capitaux. Ils bénéficient ainsi à un grand nombre de citoyens vivant à l’étranger. 

Les transferts de fonds des Congolais de l’étranger sont 100 fois supérieurs à l’aide publique au développement ou l’investissement direct étranger en RDCONGO. En 2011, les fonds envoyés par les Congolais de l’étranger ont atteint plus de 9 milliards, 300 millions de dollars, soit 45 % du PIB du pays et 950 % de l’aide publique au développement. 

Les familles bénéficiaires de ces fonds, reçoivent en moyenne et par an 2000 euros. Des sommes qui permettent à ces ménages d’avoir un niveau de revenus supérieur, à la moyenne nationale. 

Toute fois relève la Banque mondiale, contrairement à l’aide internationale qui est prévisible et budgétisée, les fonds des Congolais se caractérisent par leur imprévisibilité aussi bien sur le volume que la régularité des transferts. 

L’an dernier, par exemple avec la crise politique après les élections, les congolais de l’étranger ont transféré plus d'argent pour leurs familles. Le rôle des Congolais de l’étranger devient de plus en plus prépondérant au regard de l’importance et de la stabilité de ces transferts des fonds. 

Il s’agit maintenant de l’engager dans le développement du pays en pensant à faire des projets commun qui peuvent être financés avec une partie de ces fonds.

D’après la Banque mondiale, si les frais de transaction étaient réduits de 2%, les fonds envoyés par les Congolais, augmenteraient à 13 ou 15,5 milliards de dollars par An.

Source: m.fr.Allafrica.com
afrique.Kongotime.info
 


25/12/2013
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Ces blogs de Politique & Société pourraient vous intéresser

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 1507 autres membres