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Le changement radicale en Afrique sera d'abord Politique:Lettre Ouverte aux Chefs d'états africains!

Analyse Politique face aux enjeux actuels par Ammafrica world

Avant de vous lancer à lire la lettre ouverte écrite aux dirigeants africains, permettez moi surtout de vous signaler ce qui semble être encore "flous" dans les têtes des ces chefs d'états africains qui ont renvoyés leurs "prophètes" aux oubliettes de l'histoire pour faire appel aux "marabouts" et aux fêticheurs (gris-gris) ou s'allier à la franc-maçonnerie pour accroître leur puissance spirituelle et prolonger leur pouvoir présidentiel ceci: Il y eu un temps qu'une prophétie nous avertissait clairement vers la fin de 2010 que l'Afrique sera donc "secouée", un vent fort soufflera dans toute l'Afrique, mais après ce vent fort, un changement "radicale" s'opérera! Lorsque j'ai lu cette lettre écrite par un "Ivoirien", j'ai tout de suite compris que la politique en afrique avait très mal commencé! Seulement ce changement après le vent, j'aimerai attirer votre attention que les decideurs de ce bas monde ne pensent pas que cela leur sera aussi facile qu'ils en pensent! Car, ce continent a et aura un autre combat à lui seul de mener: Celui de se guérir de son interieur après tant de conflits et des crimes "non jugés" qui laissent des conflits "internes" pouvant ressurgir quand l'occasion se fait sentir!

 

La politique en afrique n'a pas choisie la voie de l'excellence ni de l'alternance! Alors qu'en occident, des "familles politiques" se forment pour que la nation s'y habitue de ses "grands partis" politiques, se modifiant de leurs leaders selon les circonstances et les enjeux, mais aussi le peuple s'habituera à débattre autour des projets de sociétés que autour des individus ou autour des tribus! Choses dont l'afrique noire piétine pour une bonne politique! Reconnaissez-les chers dirigeants africains qu'il vous est désormais demandé, en attendant l'autonomie de l'afrique, d'apprendre à faire la politique de "l'excellence" qui assure la relève plutôt qu'elle en étouffe au profit d'un seul individu au slogan:"Papa Bo Moko, Parti Bo, Moko" (combien des pères? Un seul, combien de partis politique? un seul) que le feu Mobutu avait habitué les "Zairois" durant des decennies...

 

"C'était donc le temps des partis uniques et président-à-vie"!

 

Il est plus que temps de prendre conscience et de sortir du tribalisme, ethnicisme, et dictature tribalisée!

 

Vive l'Afrique Démocrate!

Vive l'Afrique Forte!

Et que Dieu Bénisse sa terre!

 

"Mama Feza".

 

Débats et Opinions - Chute de Compaoré:

Lettre ouverte aux chefs d’État africains, par Calixte BANIAFOUNA

Publié le Jeudi 27 Novembre 2014.

Par IvoireBusiness/ Débats et Opinions - Lettre ouverte aux chefs d’État africains, par Calixte BANIAFOUNA.

 

Calixte BANIAF
Lettre ouverte aux chefs d’État africains :Denis SASSOU NGUESSO du Congo Brazzaville
Boni YAYI du Bénin
Joseph KABILA KABANGE de la République démocratique du Congo
Pierre NKURUNZIZA du Burundi
Paul KAGAME du Rwanda
Paul BIYA du Cameroun
Idriss DEBY ITNO du Tchad
Faure GNASSINGBÉ du Togo
 

Ali BONGO du GabonBlaise COMPAORÉ aurait pu occuper une place prestigieuse sur la liste mais premier a-t-il été à avoir défié Barack OBAMA sur la justice et la liberté en Afrique qui seraient spécifiques à l’Afrique, premier il a été chassé du pouvoir par le soulèvement du peuple de son pays qui lui a rappelé que la justice et la liberté sous toutes les formes sont universelles, celles du Burkina Faso comprises.

Cette lettre vous est particulièrement destinée.
 
Vous, Monsieur Denis SASSOU NGUESSO. Vous êtes à la tête du pays depuis 30 ans. Les articles 57 limitant le mandat présidentiel à 7 ans renouvelable une fois, 58 fixant à 70 ans la limitation d’âge pour les candidats à l’élection présidentielle (vous en aurez 74 en 2016) et 185 interdisant de modifier les dispositions concernant la limitation d’âge et du nombre de mandats sont les trois articles de la Constitution en vigueur depuis 2002 qui vous empêchent de vous porter candidat à votre propre succession à la présidentielle de 2016. Opposition, jeunesse et société civile de votre pays vous prêtent l’intention de chercher à faire sauter ces trois verrous en vous voyant multiplier, ces derniers temps, les rencontres au sommet avec vos homologues africains qui sont dans le même cas que vous, à savoir, modifier la Constitution pour s’accrocher au pouvoir. Vous n’êtes pas en manque d’expérience pour ignorer ce que humiliation populaire signifie. Quand on a déjà connu l’humiliation populaire, comme quand on a connu l’honneur de se retirer sans effusion de sang (vous y êtes déjà parvenu), la sagesse voudrait que l’on évitât de gravir la marche au-dessus, à savoir, l’imparable colère du peuple. Il ne m’appartient pas de vous rappeler de quel bois se chauffe la société civile de votre pays, plus grave quand celle-ci a déjà pris trop de coups, qui soient des vôtres ou non.
 
 
Vous, Monsieur Boni YAYI. Vous êtes au pouvoir depuis 8 ans. La Constitution de votre pays promulguée le 11 décembre 1990 fixe le mandat du président de la République à 5 ans, renouvelable une fois. Votre mandat arrive à échéance en 2016. En 2013, vous avez soumis au parlement un projet de révision constitutionnelle que la Commission des lois du Parlement de votre pays a rejeté. Déterminée à sauvegarder les acquis de la démocratie des années 1990 qui ont fait de votre pays un modèle de démocratie en Afrique et grâce auxquels vous avez accédé au pouvoir, votre opposition est descendue dans la rue pour mettre fin à vos velléités de réforme constitutionnelle qu’elle estima être une manœuvre de votre part pour vous positionner pour la prochaine élection présidentielle. À plus d’une fois, vous avez promis, juré, craché de quitter le pouvoir au terme de votre dernier mandat en 2016. La sagesse vous le commande vivement. Le peuple béninois a pris acte !
 
 
Vous, Monsieur Joseph KABILA KABANGE. Vous êtes au pouvoir depuis 13 ans. Jeune, vous êtes un symbole à double titre. D’abord, à la tête d’un pays particulièrement révélateur du débat qui nous occupe : l’exigence de la jeunesse à ne pas toucher à la Constitution dans l’espoir de vous maintenir au pouvoir. Vous êtes ensuite l’homonyme de vos deux prédécesseurs, dont l’un par le prénom, l’autre par le nom. Le premier, jeté dans la poubelle de l’histoire, le deuxième, élevé au rang d’héros national. Il vous revient de choisir entre la poubelle de l’histoire et l’honneur dû à votre père.
 
Vous, Monsieur Pierre NKURUNZIZA. Vous êtes au pouvoir depuis 9 ans. Selon la Constitution de votre pays, le président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois. Votre mandat prend fin en 2015. En mars 2014, l’Assemblée nationale a rejeté votre projet de révision de l’article 302 de la Constitution qui vous empêche de briguer un troisième mandat. Opposition, société civile et jeunesse burundaises sont inquiètes du manque de lisibilité de votre volonté de sortir la tête haute à la fin proche de votre deuxième et dernier mandat. Sagesse, sagesse, sagesse !
 
Vous, Monsieur Paul KAGAME. Vous êtes au pouvoir depuis 11 ans. Selon la Constitution en vigueur depuis 2003, le président du Rwanda est élu pour un mandat de 7 ans, renouvelable une fois. Vous avez atteint la limite constitutionnelle et ne pourriez vous présenter à votre propre succession pour un troisième mandat en 2017. À la question de savoir si vous envisagiez la modification de la Constitution, vous laissez planer le doute en déclarant que le temps venu, les Rwandais feront leur choix. Pour les opposants à votre régime, cela signifie que vous voudrez vous présenter pour un troisième mandat après avoir changé la Constitution par voie référendaire. Pensez à la poubelle de l’histoire.
 
Vous, Monsieur Paul BIYA. Vous êtes au pouvoir depuis 32 ans. Aïiiie ! La longévité à elle seule suffit pour que le bon sens vous aide à écarter tout débat notamment constitutionnel sur la limitation ou non des mandats vous concernant. Les idées reçues de certains de vos proches, partisans, courtisans de la cour et de la périphérie, selon lesquelles la perpétuité du règne serait une émanation des traditions africaines qui ne prévoiraient pas l’éviction du chef de son vivant, n’ont fait qu’envoyer dans la poubelle de l’histoire tout chef d’État dit moderne qui aurait appliqué ces mauvais conseils. Ce serait à votre honneur que la limitation des mandats présidentiels au Cameroun devienne un idéal démocratique.Vous, Monsieur Idriss DEBY ITNO. Vous avez pris le pouvoir il y a 24 ans et depuis, vous en rempilez à l’issue d’une transition élastique dite « transition à la tchadienne ». Du soldat que vous étiez, vous avez fait usage de la Constitution de 1996 qui se devait démocratique pour vous muer définitivement en politicien. La révision de la Constitution a fait sauter depuis les barrières de la limitation des mandats et vous a permis de vous asseoir confortablement dans le fauteuil des régimes à durée indéterminée. Attention à la poubelle de l’histoire.
 
Vous, Monsieur Faure GNASSINGBÉ. Vous êtes à la tête du Togo depuis 9 ans.
 

Vous, Monsieur Ali BONGO. Vous êtes à la tête du Gabon depuis 9 ans.
Vous avez de commun d’avoir hérité du pouvoir de votre père dont 41 ans de règne pour Bongo père et 38 ans pour Eyadema père. Vos Constitutions sont taillées de telle sorte que vous vous représentiez indéfiniment à la fin de chaque mandat. Le refus par les Gabonais et les Togolais de faire de vos pays respectifs des monarchies vous oblige de mettre en place des Constitutions avec limitation des mandats, ce que réclament à cor et à cri vos oppositions, sociétés civiles et jeunesses respectives. Pensez à la colère du peuple et ses conséquences.Messieurs les chefs d’État africains ci-dessus interpellés :

- Soit vous êtes restés trop longtemps au pouvoir sans partage, soit vous êtes en fin de votre second mandat et on vous prête l’intention de rempiler mais vous ne pouvez briguer un nouveau mandat sans amender la Constitution, soit enfin vous êtes tout cela à la fois ;

- Vos populations sont restées dans la misère et la pauvreté malgré votre enlisement au pouvoir ;
- Vous êtes comptables de la si calamiteuse situation socio-économique de vos pays respectifs ainsi que du chômage durable, endémique et rampant des jeunes.

- Votre entourage, vos partisans, vos courtisans de la cour et de la périphérie qui profitent de votre règne et souhaitent vous voir régner à vie vous poussent à aller de l’avant, alors que la société civile, fatiguée et frustrée, est dans la rue pour vous en empêcher ;
 

Il y a un temps pour tout, Messieurs les chefs d’État africains : la terre tourne et elle ne tourne pas que pour les autres.Hier, la plupart d’entre vous étiez installés au pouvoir par des méthodes pour le moins critiquables et souvent douloureuses pour vos populations majoritaires (coups d’État militaire ou de succession monarchique, guerres de conquête ou de reconquête, etc.).Aujourd’hui, les populations de votre pays, que vous croyez être différentes d’autres populations de la planète, assoiffées de justice et de liberté, aspirent au changement qui leur apporte l’infime minimum de justice et de liberté que vous avez confisquées, vous particulièrement, Messieurs les chefs d’État africains.
 
Que vous reste-t-il encore à prouver à la tête de votre pays que vous n’ayez pu faire tout ce temps qu’a duré votre règne ?Faites honneur à l’Afrique, pensez à vos progénitures, épargnez pour une fois vos populations d’une souffrance supplémentaire : sortez la tête haute pour éviter la poubelle de l’histoire !Avec tous mes respects et pour l’amour commun de notre chère Afrique.
 
Calixte BANIAFOUNAPrésident du Mouvement pour une autre Afrique (MOPAF)
 
 

@:Ivoirebusiness.net

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30/11/2014
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