AMMAFRICA WORLD

AMMAFRICA WORLD

LES REFUGIES HUTUS RWANDAIS ET TUTSIS:PROBLEMATIQUE ET ALTERNATIVES DES SOLUTIONS

REFUGIES HUTU RWANDAIS ET LE MALHEUR DU CONGO-KINSHASA :

PROBLEMATIQUE ET ALTERNATIVES DES SOLUTIONS

Introduction :

rwanda
Depuis 1990, juste après la consultation nationale organisée par le Maréchal Mobutu Sese Seko, son régime dictatorial a donné le premier signal rouge de son déclin. Une conférence nationale souveraine s’en était suivie et a eu le mérite de placer le Dictateur Mobutu en position de faiblesse et dans un discrédit sans précédent aux yeux de ses maîtres qu’étaient les puissances occidentales.
 
Mobutu décida de se retirer à Gbadolite, dans sa Province natale de l’Equateur. Il faudra noter que pendant ce temps, son bulletin de santé était alarmant. Devant cette double situation, ses maîtres ont envisagé de le remplacer, mais comme il n’y avait pas d’alternative parmi les congolais, le choix fut porté sur le Président de l’Ouganda, Monsieur Yoweri Kabuta Musseveni. C’est alors que le plan de la destitution du de Mobutu du pouvoir fut déclenché en passant d’abord par le renversement de son allié, le Président Rwandais, considéré comme son verrou à l’Est de la RDC, par l’installation d’un pouvoir tutsi dont la coalition rwando-burundo-ougandaise contribuerait à atteindre cet objectif.
 
Voilà comment la chute du régime d’Habyarimana au Rwanda, précédé de son assassinat par les Front Patriotique Rwandais (FPR) va conduire au génocide des Tusti et des Hutus dits modérés par une milice constituée des hutus contre les Tutsi.
Devant le massacre de plus d’un demi million de Rwandais ( Tutsi et Hutu modérés) par leurs compatriotes extrémistes Hutu organisés en milice, la France a déployé ses troupes dans le cadre de l’opération turquoise pour arrêter la poursuite de cette tragédie rwandaise.
 
C’est alors que cette opération a permis l’entrée massive , contre le gré du pouvoir de Kinshasa contraint par l’ONU, de plus de trois millions de Hutu Rwandais en RDC par les Provinces du Sud-Kivu et du Nord-Kivu. Comment alors la présence des réfugiés hutu rwandais en RDC vont-ils être à la base du malheur du Peuple Congolais ?

II.Les réfugiés hutu rwandais, globalement appelés interahamwe, ou le prétexte de la seconde guerre d’agression rwando-ougando-burundaise contre la République Démocratique du Congo.

2.1. Une brève introduction sur la première guerre d’agression ( Octobre 1996- Mai 1997)

Après la chute du régime Habyarimana et la prise du pouvoir par le Front Patriotique Rwandais de Paul Kagame, le Président Rwandais, alors un Hutu du nom de Pasteur Bizimungu aujourd’hui en prison pour y recevoir sa rétribution, va déclaré à partir de la Préfecture rwandaise de Cyangugu, en face de Bukavu, Ville et Capitale de la Province Congolaise du Sud-Kivu, la nécessité de convoquer la Conférence de Berlin dans le but de revoir les frontières de la RDC avec le Rwanda. Pour Monsieur Pasteur Bizimungu, le Kivu faisait partie du territoire rwandais avant 1885. Pendant ce temps –là, alors que les «Banyamulenge» venaient de traverser la frontière pour retourner dans leur Pays, juste après la chute d’Habyarimana, pour avoir envoyé leurs enfants combattre dans les rangs de l’Armée Patriotiques Rwandaises, le régime de Kigali va leur demander d’arrêter leur traversée vers le Rwanda et de déclencher plutôt le mouvement de revendication de leur nationalité congolaise, leur offerte abusivement en 1972 par le Président Mobutu sous l’instigation de Monsieur Bisengimana Rwema, citoyen Rwandais lui imposé par le Gouvernement Belge en tant que son Directeur de Cabinet pendant dix ans. Cette revendication de la nationalité par les Banyamulenge a servi de prétexte au régime de Kigali pour attaquer la RDC à travers une soit-disante rébellion des Banyamulenge dont Monsieur Laurent-Désiré Kabila, consulté par Kigali et Kampala, va accepter l’offre de devenir le porte-parole de ladite rébellion, tout en espérant récupérer la situation au profit du Peuple Congolais en se servant des troupes rwando-ougando-burundaise pour chasser le Maréchal Mobutu du pouvoir et de se débarrasser par la suite de l’International Tutsi Power, oubliant qu’en politique, il faut savoir seulement choisir son allié et son partenaire, mais aussi respecter les engagements pris.
 
Une fois à la magistrature suprême du pays, Mzee Laurent-Désiré Kabila s’est attiré la foudre de ses alliés visibles et invisibles en méconnaissant tous les accords léonins signés pendant sa progression vers Kinshasa notamment la promesse de l’Alliance de Forces Démocratiques pour la Libération du Congo, (AFDL), composée de quatre Partis Politiques dont celui de Mzee Laurent Désiré Kabila qui ont couvert l’agression rwando-ougando-burundaise contre la RDC, en se faisant passer en un mouvement de rébellion congolaise, d’une part, et d’autre part, celle de d’accorder la nationalité congolaise aux Banyamulenge, les contrats sur les concessions minières avec certaines Multinationales, et de finir par remercier les Forces Rwandaises et Ougandaises pour retourner dans leurs Pays respectifs. Ces deux événements ont suffi, en plus d’autres raisons, aux yeux de la coalition rwando-ougando-burundaise et de leurs maîtres, occidentaux de surcroît, de signer son arrêt de mort. Déclenchée le 2 Août 1998, la seconde guerre d’agression a abouti à l’assassinat de Mzee Laurent Désiré Kabila le 16 janvier 2001, alors Président de la République Démocratique du Congo. 

2.2.Les réfugiés hutu rwandais en RD CONGO globalement appelé Interahamwe ou le prétexte de la seconde guerre d’agression.

Après la prise du pouvoir par Mzee Laurent Désiré Kabila, qui s’était auto-proclamé président de la République contre le gré de la coalition rwando-ougando-burundaise, laquelle planifiait de confier le pouvoir à un tutsi rwandais du nom de Monsieur Bugera, les troupes rwando-ougando-burundaise se sont comportées en conquérant au lieu d’être des troupes d’appui à la libération de la RDC. Pendant ce temps, ils s’étaient livrés au pillage des ressources naturelles ainsi que les biens des anciens dignitaires du régime Mobutu en faveur de leurs Pays respectifs. De même, ces troupes rwando-ougando-burundaises se sont livrés à la poursuite des réfugiés hutu qu’ils éliminaient systématiquement sur leur passage, comme si tous les réfugiés hutu rwandais en RDC seraient des interahamwe, c’est-à-dire des génocidaires. A moins de deux ans, plus de 250.000 réfugiés hutu étaient massacrés dans les forêts en République Démocratique du Congo. A ce temps-là, l’ONU avait exigé une enquête sur ces massacres, mais comme les puissances commanditaires de l’agression étaient conscients que cette enquête concernerait plus la coalition rwando-ougando-burundaise que le Président Laurent Désiré Kabila, qui, au moment de la guerre, n’était qu’un porte-parole, sans force militaire propre et non le Commandant des troupes, lesquelles étaient sous- ordre des Officiers de ces trois Pays précités, cette enquête n’a jamais eu lieu jusqu’à ce jour.

LA COLERE DE PEUPLE CONGOLAIS:

Le drapeau de la Republique Democratique du Congo RDC

Devant la colère du Peuple Congolais qui exigeait à Mzee Laurent-Désiré Kabila de se débarrasser de ses alliés devenus encombrants, à raison de l’attention portée aux revendications de ses compatriotes, Mzee Kabila prit tous les risques en décidant dans la deuxième quinzaine du mois de juillet le retour de ces troupes alliées dans leurs Pays respectifs.
 
Une semaine après leur rapatriement, ces troupes rwando-ougando-burundaises étaient revenues en RDC le 2 Août 1998, sous le prétexte de poursuivre les Interahamwe, c’est-à-dire les réfugiés hutu rwandais, accusés d’être un danger à la sécurité du Rwanda.
 
Pour éviter de se faire traiter en forces d’agression, ces trois Pays ont créé, neuf jour après le déclenchement de la guerre et l’occupation des Provinces du Sud-Kivu et du Nord-Kivu, le mouvement politico-militaire dénommé : « Rassemblement des Congolais pour la Démocratie» en sigle, «RCD», dirigé par les Tutsi Rwandais en collaboration avec quelques traîtres congolais, avides du pouvoir et de l’enrichissement facile, pour couvrir cette agression la plus meurtrière de l’histoire de l’humanité et qui est demeurée impunie. Deux mois après la création du RCD à partir de Kigali, l’Ouganda décida de se désolidariser du Rwanda pour pousser Monsieur Jean-Pierre Bemba, aujourd’hui devenu l’un des quatre Vices Président de la République, à créer le «Mouvement de Libération du Congo», en sigle le MLC, dans l’espoir d’arriver le premier à Kinshasa avant le Rwanda.

III.Les Réfugiés Hutu Rwandais et le malheur du peuple Congolais : perception négative des Patriotes Congolais devant la présence de l’Armée Patriotique Rwandaise ( Tutsi) et le Front Démocratique pour la Libération du Rwanda ( mouvement de rébellion hutu), de l’Armée Ougandais et de la Lord Resistance Army) en République Démocratique du Congo.

Partant de cette agression, les réfugiés hutu s’étaient ralliés aux Forces Armées Congolaises pour combattre les troupes rwando-burundo-ougandaises d’agression dont la progression leur serait néfaste.. En effet, aux yeux de la coalition nilotique rwando-ougando-burundaise, les réfugiés hutu en RDC étaient tous traités des génocidaires. D’où, il fallait les massacrer sans distinction aucune. C’est ainsi que les hutu rwandais ont demandé les armes en offrant leur service à la RDC, leur Pays d’accueuil. Cette situation va permettre au Rwanda et à l’Ouganda d’officialiser leur entrée en guerre jusqu’au point pour les deux Pays de se battre à deux fois entre eux-mêmes dans la Ville de Kinsagani, se disputant le controle des minerais d’or et de diamant ainsi que les bois aux essences rares.

Devant l’opposition farouche à cette agression par les populations des Provinces de l’Est ainsi que la présence des troupes des pays de la Communauté des Etats de l’Afrique Australe (SADEC), les puissances commanditaires ont, à travers l’ONU, compris que rien ne serait fait pour asseoir le pouvoir issu d’une victoire militaire, sans l’adhésion populaire. C’est ainsi qu’il fut organisé des concertations, lesquelles donnèrent naissance à l’Accord de Lusaka pour le cessez-le-feu en RDC en juillet 1999. C’est cet Accord qui disposera de la tenue du Dialogue Inter-congolais débuté en février 2002 en Afrique du Sud, lequel a conduit à la signature de l’Accord Global et Inclusif pour la gestion de la Transition en RDC. Cet Accord, élaboré. en dehors des Congolais, a amené au pouvoir toutes les nationalités de la Régions des Grands Lacs, dont les ressortissants du Rwanda ont fini par obtenir la nationalité congolaise d’origine, soutenant pour leur part d’avoir résidé en RDC avant son indépendance, oubliant les autres communautés étrangères telles les missionnaires norvégiens ou swedois, les prêtres et sœurs italiens, les commerçants grecs victimes de la zaïrianisation, etc, grâce à une loi votée au parlement en octobre 2004, mais qui ne tardera pas à être balancée par le projet de Constitution de la Troisième, lequel ne reconnaît pas ce privilège à certains étrangers, comme pour primer le génocide rwandais sur le Peuple Congolais. 

Alors que les alliés du Rwanda et de l’Ouganda se trouvent aujourd’hui au pouvoir à Kinshasa, il faut le reconnaître que l’Accord Global et Inclusif pour la gestion de la Transition est un Accord de capitulation, bien qu’il donne l’impression de conduire la RDC aux élections, mais au contraire, ces élections sont d’avance compromises et ne pourraient pas garantir ni la paix, ni la sécurité, ni le développement du Peuple Congolais pour l’avenir. 

Après que la coalition rwando-ougandaise ait réalisé directement ou indirectement plus de 4 millions de morts parmi la population Congolaise, score jamais atteint depuis que Dieu a crée le Monde, les Interahamwe hutu rwandais ont poursuivi cette sale aventure de leur consanguins tutsi rwando-ougando-burundais, pour massacrer, violer, pillés les populations congolaises rendant ainsi les milieux ruraux du Sud-Kivu et du Nord-Kivu invivables. Aujourd’hui, la population Congolaise, considère que les Hutu rwandais sont pareils à leurs compatriotes Tutsi. Ces Hutu ont vite oublié comme leurs frères Tutsi du Rwanda, l’hospitalité du peuple congolais à leur endroit pour lui payer la facture de la désolation sur leur passage à titre de récompense. Les populations des Provinces de l’Est de la RDC ainsi que leurs compatriotes d’autres Provinces congolaises ne veulent plus supporter la présence des Interhamwe, c’est-à-dire des réfugiés rwandais sur leur territoire. Et le Peuple congolais ne serait-il pas tenté à penser à une vaste complicité de la Communauté Internationale qui ne fait aucun effort pour rapatrier les Interahamwe rwandais tout comme les soldats rwandais dans leur Pays. La présence de la MONUC ne doit pas distraire les esprits avertis, puisque cette Organisation était présente lorsque le Colonel Mutebutsi attentait au Général Nabiola, sans intervenir malgré l’appel au secours lancé par ce dernier. De même, la guerre de Mai et Juin 2004 dans la Ville de Bukavu s’est produite avec la main cette fois visible de la MONUC. Et nous savons qu’une autre guerre est actuellement en préparation à partir d’Uvira dans le Sud-Kivu. Nous profitons de cette occasion pour demander à la MONUC de prendre toutes ses précautions nécessaires pour empêcher cette guerre. Et au cas où cette guerre pourrait éclater, nous aurons confirmé la complicité de la MONUC, car il est impossible au Rwanda de cracher chaque fois sur le visage de l’ONU. Les patriotes congolais doivent s’organiser dans toutes les Provinces du pays pour contraindre les Interahamwe à retourner au Rwanda. Alors que hier les forces d’autodéfenses populaires étaient organisées pour combattre les troupes rwandaises et ougandaises d’agression, à ce jour il ya des risques que la non résolution de cette problématique conduise à la radicalisation de la position de la jeunesse congolaise pour se lancer dans le combat des styles kamikaze dont les conséquences seraient incalculables. Ce serait l’ouverture de la branche d’Al qaida dans la région des Grands Lacs. De toutes les façons, les Patriotes congolais ne souhaitent plus voir les réfugiés hutu rwandais circuler sur le territoire de la RDC, car le Peuple congolais n’est pas la facture à payer aux Tutsi Rwandais par l’ONU pour ne les avoir pas protégé au moment du génocide perpétré par les extrémistes hutu rwandais sur le territoire rwandais. 

IV.Alternatives des solutions à la crise rwando-congolaise pour une paix durable dans la Région Africaine des Grands Lacs.

Après des échanges avec les populations des Provinces de l’Est ainsi qu’avec les forces vives de la Société Civiles de la RDC partout dans notre pays, l’exigence de voir les Réfugiés Hutu Rwandais quitter la RDC est salutaire. Face à cette situation, notre organisation suggère:

•Une résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies demandant l’ouverture des négociations politiques inter-rwandaises. Ce serait un début des solution au calvaire des Congolais. En effet, il serait illusoire de prétendre désarmer les Réfugiés Hutu Rwandais dans la forêt qu’ils maîtrisent mieux que quiconque sans aucune assurance pour leur sécurité. Ainsi, si le dialogue inter-congolais a eu lieu tout comme les négociations politiques inter-burundaises, pourquoi ne pas faire de même pour le Rwanda , puisque les Réfugiés Hutu Rwandais ne seraient pas tous des génocidaires et moins encore des Interhamwe. Et pour combien de temps l’APR pense-t-il régner par la terreur au Rwanda et sur la RDC ? 

•La création d’un couloir humanitaire sous la protection des Nations-Unies pour accueillir les réfugiés hutu rwandais qui veulent rentrer chez eux en attendant les négociations avec le pouvoir de Kigali pour leur insertion dans la vie socio-économico-politique. Mais cette proposition aurait très peu de chasse d’être acceptée par les Réfugiés Hutu en se rappelant comment ils étaient massacrés dans les Camps des réfugiés en RDC en 1996 par l’Armée Patriotique Rwandaise, alors que ces camps étaient gardés par des contingents des Nations-Unies.

•La possibilité de transférer partout ailleurs dans le Monde ces réfugiés hutu rwandais pour ceux qui l’exprimeraient, sauf les génocidaires attendus à Arusha pour leur jugement.

V.Conclusion

La population congolaise voudrait que l’ONU lui évite le pire, car. Il ne ferait plus longtemps sans que l’Al qaida ne s’installe dans la Région Africaine des Grands Lacs . Le terrorisme est, à notre avis, l’arme des personnes désespérées, devant l’injustice humaine. Ce qui veut dire que le monde étant devenu un village, il n’est pas impossible qu’après l’Europe et l’Amérique, le terrorisme ne s’africanise. Vaut mieux prévoir que guérir, dit-on. Pour le Peuple Congolais, le Hutu Rwandais serait le prétexte de son malheur. D’où la nécessité d’enlever à ce prétexte sa raison d’être. Car, l’agression rwando-ougandaise a occasionnée la mort de plus de quatre millions de s Congolais jusqu’à ce jour, sans compter les ressources naturelles et autres richesses pillées évaluées à plus de 50 milliards de dollars USA , des millions des femmes violées avec tous les risques de propagation du SIDA. 
 
VIDEO ARCHIVE:MOBUTU DONNAIT LA NATIONALITE AUX HUTUS?:
(Nous signalons que cette vidéo pousse à la refléxion car, Habyarimana étant un président HUTU,comment les refugiés Hutus puissent demeurer encore au Zaire? Ne parlons nous pas des refugiés TUTSIS? puisque ce derniers en 1959 envahirent le Zaire et ce sont eux , qui reclamaient la nationalité..même si les HUTUS pouvaient aussi en reclamer..). Refléxion faite par Ammafrika.

CAPBG
Directeur Général 
Kinshasa, le 10 Septembre 2005.

SOURCE:Cooperation.net
Amour-conscience-Réparation
AMMAFRICA WORLD



08/07/2013
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Ces blogs de Politique & Société pourraient vous intéresser

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 1507 autres membres