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RDC-DIALOGUE:Les Caprices des politiciens Congolais ne font que leur jouer de tours,Joseph Kabila ne glissera pas

Aux Anti-dialogueurs et aux pro-dialogueurs reconvertis aux "anti-dialogueurs":Joseph Kabila ne glissera pas, la course électorale se poursuit!

A présent que tout est plus que claire, les déclarations des uns pour annuler le fameux dialogue dont ils se réclamaient avec des mots dignes des "évêques catholiques" comme si ils étaient visité par le Saint Esprit pour chanter le dialogue sous "l'arbre à palabre", méthode dont ils se le vantaient être un modèle ancestral, n'a servi qu'à démontrer le degré très avancé de leur démagogie!

Et que les autres anti-dialogue crient à la victoire , ne changera rien à l'actuelle constitution, le dialogue peut donc être oublié!

On aura toujours raison sur certaines de nos répliques...

Que Muanda Nsemi alias Mukulu wa Moyo l'homme aux discours séparatistes n'ayant plus obtenu gain de cause, retourne à ses prières incantatoires pour retrouver les ancêtres étant leur représentant "légal" sur le Congo central après avoir  rejeté le fameux dialogue dont il défendait mordicus,rien ne changera dans le fait que l'homme Kabila dont le silence devient plus qu'une force contre ses détracteurs ne puisse servir à leurs caprices allant à l'encontre de l'actuelle constitution!

Et que dire aussi de l'autre, le parti meneur de l'opposition , UDPS, qui, après avoir joué au Saint Pierre, il finit par déchanter sur le fameux dialogue et revenir dans son ancien combat (si combat il y en a encore), ne changera rien du fait que les combattants l'ont encore enterré, et pour le déterrer, il faudrait donc le miracle de doux Jésus pour le remettre à la vie!

 

Ceci pour dire, en République Démocratique du Congo, nous n'avons pas vraiment des hommes politique digne de ce nom, mais bien des "aigris" qui, une fois n'Ayant pas obtenu gain de cause, ils reviennent sur leurs anciennes habitudes de la politique de la chaise vide!

 

Ainsi, pour clore le brouhaha autour du fameux dialogue, Joseph Kabila ne glissera pas et appelle tout le monde de veiller à l'observation de l'actuelle constitution si du moins, on se tend à vouloir "consolider" la Démocratie dans ce pays qui n'a que tant souffert!

L'histoire retiendra donc qui sont de ceux qui combattent la démocratie et y mettent fin à son écoulement, et qui sont de ceux qui, veillent vraiment à sa maintenance et consolidation de l'actuelle démocratie.

L'avenir seul nous l'apprendre!

 

Wait and see...

 

@ammafrica

Joseph Kabila ne glissera pas!

La classe politique congolaise est tombée dans le piège du mauvais usage des mots. Depuis peu, les termes « glisser » et « glissements » sont entrés dans le vocabulaire actif des politiques sans qu’ils ne songent trop aux implications et allusions de ces mots. A s’en tenir à l’approche ou à la logique des opposants congolais, ces termes se réfèrent au prolongement du mandat actuel de Joseph Kabila ou à sa présence au pouvoir par-delà la fin de son mandat en cours.

Les commérages développés autour des connotations de ces mots font fi de la globalité des dispositions constitutionnelles. Quand bien même, la plénitude de la vérité à ce sujet ne pourrait être obtenue que si l’on considère toutes les dispositions constitutionnelles qui abordent cette question.

 

Article 73 de la Constitution

« Le scrutin pour l’élection du Président de la République est convoqué par la Commission Electorale Nationale Indépendante quatre-vingt dix jours avant l’expiration du mandat du Président en exercice. »

Cet article suppose que tous les moyens concourant à cette convocation sont réunis. Tout comme aussi qu’un cas de force majeure ou une quelconque contingence négative, comme la survenue d’une guerre, peut intervenir et influer sur sa matérialisation. Si donc toutes les conditions sont réunies et que le temps le permet, c’est d’après l’article 73 que le scrutin pour l’élection du Président de la République peut être convoqué.

Il se trouve, cependant, que l’article 73 n’est pas le seul à aborder la question de succession à la magistrature suprême. Une autre disposition constitutionnelle, non moins négligeable, apporte une exigence additionnelle. Il s’agit du deuxième alinéa de l’article 70 de la Constitution.

 

Article 70 

« …

A la fin de son mandat, le Président de la République reste en fonction jusqu’à l’installation effective du nouveau Président élu. »

La compréhension du deuxième alinéa ne requiert pas des connaissances particulières en droit constitutionnel ni l’appartenance à la Cour Constitutionnelle. Le mandat va toucher à sa fin le moment venu. Mais à la fin de son mandat, tant que le successeur ne sera pas élu ou trouvé, le Président sortant reste en fonction jusqu’à l’installation effective du nouveau Président élu. Si l’on clame et que l’on s’en tient au respect de la Constitution, l’on doit appliquer le deuxième alinéa du soixante-dixième article de la Constitution. La présence de cet alinéa dans l’article 70 de la Constitution n’est l’œuvre ni de Joseph Kabila, ni de sa majorité. Ce qui est rassurant sur le point de procès en inconstitutionnalité que préparent les opposants contre Joseph Kabila au cas où, après la fin de 2016, il serait encore à la tête de la RDC.

 

Evocations sémantiques

Glisser ou glissement suppose une entrée par effraction dans un endroit où l’on est empêché d’entrer. La réalité est pourtant telle qu’on ne peut, dans le cas présent, utiliser ce terme. Glisser ou glissement supposerait aussi un allongement. Il n’est pas question pour le cas d’espèce car la Constitution est claire et formelle là-dessus. En effet, le mandat est fini mais puisque le successeur n’est pas encore élu, le président sortant reste encore en fonction. Il n’est pas non plus question de rendre le mandat élastique, car la Constitution ne consacre pas ce terme. Elle dit : « A la fin de son mandat, le Président de la République reste en fonction jusqu’à l’installation effective du nouveau Président élu. »

Ainsi donc, si la présence de Joseph Kabila à la magistrature suprême se proroge du fait que son successeur ne sera pas encore élu, on ne sera pas en présence d’un exercice illégitime ou anticonstitutionnel du pouvoir. Ceux qui ne jurent que par le départ de Joseph Kabila de la présidence de la RDC devraient considérer cet aspect de l’analyse de la question. Mais aussi, au sens plein de la démocratie et œuvrer dans la direction de la tenue effective de toutes les élections afin que rien ne bouscule l’échéance constitutionnelle tracée par la Constitution. Il n’est ni démocratique, ni constitutionnelle de ne privilégier que la présidentielle et les législatives. Du reste, la démocratie s’exerçant par le peuple et au profit du peuple, l’on devrait privilégier les élections des dirigeants à la base. 

 

La Constitution légalise toutes les élections prévues dans le vécu effectif  de la démocratie et pour la bonne gérance du Congo. On ne parlerait pas d’autres élections dans la loi électorale si la Constitution n’en a pas parlé même si expressément leur chronogramme n’y a pas été déterminé. Ce qui n’est pas non plus une raison de les postposer suivant les intérêts des acteurs politiques aux risques d’ouvrir le débat sur les vraies intentions des gens qui ne s’en tiennent qu’aux législatives et à la présidentielle. 

C’est un secret de polichinelle que ceux qui s’activent à contrôler la RDC ne s’intéressent qu’aux institutions grâce au contrôle desquelles ils ont la facilité de la soumettre à leurs visées.  De là, à nous interroger sur les liens entre les opposants congolais et les étrangers qui imposent des diktats à la RDC sur cette question précise. S’empressent-ils de mettre à la tête de la RDC quelqu’un qu’ils vont bien contrôler pour leurs intérêts et non ceux du peuple congolais ? C’est déjà connu que l’indépendance d’esprit de Joseph Kabila importune des capitales occidentales. Celles-ci lui en veulent d’avoir adopté les Brics et de s’être tourné vers les Chinois. Alors que les Chinois accordent des crédits à des taux préférentiels et n’imposent pas de conditionnalité pour l’octroi de ces crédits. 

 

Un exemple classique est celui du cas du barrage Inga III pour lequel les lobbies américains s’étaient mis en branle pour empêcher Washington de financer la construction d’un tel barrage en RDC. Alors qu’à la dernière visite de Joseph Kabila en Chine, après la visite du plus puissant barrage hydroélectique du monde, le barrage de Trois Gorges, les Chinois ont manifesté leur désir d’aider la RDC à construire Inga III voire le Grand Inga qui produirait une puissance deux fois plus que celle de leur centrale. Assurant à la RDC disposer aussi bien de la technologie que du financement.

Ce qui relance la question de qui veut réellement aider la RDC à arriver à l’émergence et qui de façon subtile s’active à bloquer cette émergence, s’employant à maintenir la RDC dans une situation de dépendance pathologique à l’endroit des bailleurs de fonds classiques.

 

S’il arrive donc que la présence de Joseph Kabila à la magistrature suprême se proroge un tant soit peu, çe ne sera pas un glissement, mais ça le sera en vertu de l’application pure et simple du deuxième alinéa de l’article 70 de la Constitution. Une telle présence au pouvoir ne sera pas « prendre le pouvoir par la force », ni « l’exercer en violation des dispositions de la présente (actuelle) Constitution ». 

 

Ce qui prive ceux qui tordent le sens de l’article 64 de tout prétexte pour amener quelque chaos dans le pays de Lumumba.

 

 

Yvon RAMAZANI

@Congovirtuel

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14/09/2015
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