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RDC:La Renaissance d'une Démocratie sur le pas de l'Oncle Sam:La Revision constitutionnelle optée!

La Renaissance d'une Démocratie sur le pas de parcours de l'Oncle Sam...@ammafrica

KINGAKATI CE LUNDI 25 AOUT 2014:

La Majorité avec deux blocs opposés pour la Révision Constitutionnelle !

Kabila-Joseph

Hier, à Kingakati, Joseph Kabila Kabange, l’Autorité Morale de la Majorité Présidentielle a conduit,  personnellement, la réunion de clarification sollicitée par le MSR au sujet de la problématique de la révision constitutionnelle. Une source bien introduite indique que deux blocs se sont dessinés, à l’issue des interventions de quelques personnalités   triées sur des pincettes. Le premier, mené par le PPRD, soutient mordicus la révision constitutionnelle  pour conserver le pouvoir au-delà de 2016. Le second, chapeauté par le MSR, y est farouchement opposé, estimant qu’il est possible de conserver le pouvoir,  en respectant le cadre institutionnel  actuel. Devant trancher, le Raïs, renseigne notre source, se serait montré proche des révisionnistes. Alors que tout le monde attendait qu’il s’exprime pour mettre fin à la polémique, le Chef de l’Etat aurait clairement affirmé qu’il avait déjà levé l’option,  lors de la dernière réunion de Kingakati, le 20  mars 2014.

 L’opinion se souviendra, en effet,  qu’au cours de cette rencontre-là,  l’Autorité Morale de la MP avait  clairement déclaré qu’il n’y aurait  pas de Dauphin,  en 2016. Comme pour dire que la voie  serait ainsi balisée   pour la mise en œuvre de  la révision constitutionnelle, y compris pour des   dispositions verrouillées dont celles de   l’article 220, soit par le Congrès, soit par le référendum. Concrètement, l’on retiendra également  qu’à ce stade,  les regards demeurent croisés sur cette affaire. Si bien qu’il n’y aurait  pas eu un vrai   consensus à Kingakati, chaque bloc campant, presque naturellement,   sur sa position. Les jours à venir seront donc  révélateurs. Des déclarations vont certainement pleuvoir, dans tous les sens.  A moins que  les sémiologues réussissent   à trouver une autre formule, pour convaincre et  ramener tous les esprits au calme ainsi qu’à la même lecture des signes de temps. 

C’est sans débat !

Les sociétaires de la Majorité Présidentielle se sont retrouvés hier, lundi 25 août 2014, à la ferme présidentielle de Kingakati, autour de leur Autorité Morale, pour plancher sur la problématique de la révision constitutionnelle, comme l’avait si bien  demandé le Mouvement Social pour le Renouveau, MSR.

Alors que d’aucuns s’attendaient à un vrai débat de fond à l’interne, c’est plutôt des interventions des  personnalités triées, apparemment, à l’avance qui ont sanctionné cette réunion qui n’aurait pas eu  d’ordre du jour précis, contrairement aux habitudes.  

 

Curieusement, c’est aux révisionnistes à qui la parole a été donnée, en premier et dernier ressort. Une méthode que les antirévisionnistes n’ont pas du tout appréciée, se sentant ainsi piégés.

Face au zèle débordant des révisionnistes, le MSR, tête de peloton des antirévisionnistes, aurait été le seul à prendre son courage à bras-le-corps pour défendre sa position, au moment où nombreux pensaient qu’il allait peut-être se rebiffer en présence du Raïs. Les autres, également contre, ne se seraient pas exprimés. Et cela pour deux raisons. Soit que la parole ne leur a pas été accordée. Soit qu’ils se sont tout simplement réservés, par peur de froisser l’Autorité Morale.

 

Le MSR ferait-il cavalier solitaire ?

Au regard de ce qui s’est passé hier à Kingakati, on croirait que le parti cher à Yves Mobando Yogo serait la seule  formation politique de la Majorité à s’opposer ouvertement  contre  la révision constitutionnelle. Loin de là. Il y a peu, répondant à une question de la presse Burkinabée au sujet de la révisionniste constitutionnelle en RDC et au Burkina-Faso,  l’Autorité Morale de l’ARC, Olivier Kamitatu Etsu, avait soutenu qu’au pays de blaise Compaoré, l’article 37 qui limite le nombre et la durée de mandat présidentiel n’était pas verrouillé, alors qu’en RDC, l’article 220 de la Constitution l’était. Comme pour dire que l’ARC était opposé au dynamitage de cet article, qui limite à deux,  le nombre de mandat présidentiel. S’était-il exprimé à Kingakati ou pas ? S’est-il rebiffer oui ou non ? A l’ARC de se positionner après la rencontre  de la ferme présidentielle de ce  lundi 25 août 2014.

 

Pour sa part, le Palu d’Antoine Gizenga ne s’est pas encore clairement prononcé, même si le patriarche promet de prendre ses responsabilités dans le débat.

Encore faut-il souligner que le débat a suffisamment évolué, au regard de l’option levée  hier par le Raïs. 

Toutefois, à lire de près le discours de ‘‘Yandi Ve’’, le Palu se positionnerait du côté des antirévisionnistes, pour peu que le pouvoir des nationalistes soit sauvegardé.   En effet, exhortant l’ensemble du Peuple congolais à sceller le contrat politique et social, Gizenga Antoine l’a invité  au ‘‘refus de retomber dans la dictature, afin de barrer la route à quiconque chercherait à confisquer le pouvoir du Peuple et à nous remettre 50 ans en arrière. Ainsi, par rapport au vrai-faux débat sur la révision constitutionnelle ou l’élaboration d’une nouvelle Constitution, le PALU prendra ses responsabilités dans le débat, en tenant compte de sa vision politique d’un Parti des masses, de la coalition des forces de la gauche nationaliste, et de l’agenda politique du moment’’.

 

Ne s’arrêtant pas là, Antoine Gizenga ajoute : ‘‘le Parti Lumumbiste Unifié (PALU) rappelle qu’il a combattu au prix du sacrifice pendant 32 ans,  le régime dictatorial pour rétablir la légalité et la légitimité en vue d’acquérir les droits du Peuple congolais. La logique voudrait que nous allions de l’avant, pas le contraire’’.

Willy Makiashi qui, renseigne-t-on, avait représenté le Palu hier à Kingakati,  avait-il réitéré cette position du Secrétaire général Chef du parti ? C’est la question. 

Vers l’implosion

L’option étant levée pour la révision constitutionnelle, il va falloir que les révisionnistes affrontent  le souverain primaire, à travers le référendum populaire, pour lui faire avaler cette pullule. Mais, avec quel ordre de bataille. Si, d’un côté, dans la même famille politique, les uns vont battre campagne pour le oui et, de l’autre, le non. Un royaume divisé contre lui-même, dit un vieil adage, est appelé à disparaître. Et c’est manifestement à cela que l’on va certainement assister dans les jours qui suivent.  Car, apprend-on, des déclarations vont pleuvoir.

La RDC va bientôt entrer  dans une zone de turbulence dans sa classe politique où les alliances vont se faire et se défaire.

Et  si jamais le Gouvernement de cohésion s’invitait dans cette fameuse zone, les mécontents n’auront pas du mal à se positionner dans un camp comme dans l’autre.

 

@LA PROSPERITE

Extrait de la Constitution Américaine du 17 Septembre 1787 publié par "Hérodote"

La Constitution des États-Unis d'Amérique est publiée le 17 septembre 1787, soit plus de dix ans après la proclamation unilatérale d'Indépendance et quatre ans après l'indépendance du pays (voir le texte).

C'est le temps qu'il a fallu aux treize États issus des anciennes colonies anglaises pour sentir le besoin de liens fédéraux solides.

Un compromis durable

Les délégués des États se réunissent en Congrès (en anglais «Convention») à Philadelphie le 25 mai 1787.

Leurs débats aboutissent à un compromis assez souple pour avoir donné satisfaction jusqu'à nos jours. La Constitution américaine est la plus ancienne de toutes celles qui existent aujourd'hui.

Elle s'inspire des thèses du philosophe français Montesquieu sur la séparation des trois pouvoirs (pouvoir judiciaire, pouvoir législatif, pouvoir exécutif).

– La justice est supervisée par une Cour Suprême.

– La rédaction des lois est confiée à un Congrès composé de deux Chambres : le Sénat, qui représente les États, et la Chambre des Représentants, qui représente les citoyens.

– Enfin, pour la première fois au monde est institué un Président de la République, en charge d'exécuter les lois.

Invention d'un Président

George WashingtonDésireux de garder la mainmise sur le choix du futur Président, les Conventionnels imaginent une élection à deux niveaux : les citoyens élisent dans chaque État des Grands Électeurs et c'est à ces derniers que revient l'élection du Président.

Si aucune majorité absolue ne se dessine autour d'un candidat, il est prévu que la Chambre des Représentants choisira le Président parmi les cinq candidats les mieux placés...

Les Conventionnels espèrent protéger ainsi la Présidence des aléas du suffrage universel ! Dans les faits, ce cas de figure ne se produira qu'une fois, en 1824.

Très vite, en effet, l'élection présidentielle va aboutir à l'invention d'un animal jusque-là inconnu, le parti politique. Les candidats en appelleront directement aux électeurs de base par le biais d'un cercle de partisans dévoués et... généreux.

La Déclaration des Droits

Peu après l'entrée en fonction du premier président de la République, Georges Washington, élu le 4 mars 1789, décision est prise d'ajouter à la Constitution dix amendements relatifs aux droits individuels. C'est la Déclaration des Droits (en anglaisBill of Rights), publiée le 17 décembre 1791. Elle comporte dix articles très courts, inspirés d'assez loin par les 17 articles de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen.

Parmi ces dix articles, le deuxième et le quatrième posent d'une part le droit pour chacun d'être armé en vue de pouvoir s'associer à une milice de défense, d'autre part le droit pour chacun d'assurer sa sécurité et celle de ses biens. En vertu de ces deux amendements, les Américains peuvent librement acheter des armes et s'en servir sous le motif de légitime défense.

 

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Reaction Ammafrica world:

La Renaissance d'une Démocratie sur le pas de parcours de l'Oncle Sam

La naissance d'un enfant exige de la croissance jusqu'à la maturité dont le dévéloppement ne semble chose facile pour atteindre l'âge mûr!

Pour le cas de la République Démocratique du Congo, on peut penser à sa "renaissance" pour ne pas oublier la date de sa naissance et du pourquoi de sa chute pour rébondir encore dans l'histoire de ce grand et si vaste pays qui se trouve être le "coeur de l'afrique"!

Il est pour nous dans l'obligation d'analyser le pourquoi de prise en "otage" de la naissance de la vraie démocratie lors du premier gouvernement élu du peuple,donc légal pour arriver à ce stade où l'on semble encore voir en cette démocratie certaines anomalies basées par divers conflits "internes" qui ont toujours empechés à ce pays de décoller comme il se doit!

Oui, prise en "otage" , car, autrement l'on n'appellera pas une "renaissance" si elle n'a existée ou demeurée en vie!

Il est désormais dans l'obligation de toutes les élites de la grande république de prôner au vrai dialogue-franc et d'envisager tous à consolider la "renaissance" de cette démocratie dont l'aboutissement n'a pas été facile si l'on considère le renversement du premier gouvernement et la naissance du "multipartisme" sous le militantisme de "L'UDPS" contre le regime dictatorial du feu Mobutu en date du 24 Avril 1990 qu'aucun n'oublie d'ailleurs, et que nul n'était leur fameuse longue transition, l'entrée de "L'AFDL" n'allait pas tous les surprendre!

Ainsi finira la Récréation....

Une nouvelle ère est donc néé sous l'entrée de l'Afdl avec des guerres incessantes n'ayant aucune vision et sans aucune logique et raison de leurs "rebellions" pour aboutir enfin à ce stade, nous disons:

"Donnons la chance à la Démocratie et combattons autour de la constitution et ne point s'en écarter"!

Les élites doivent donner la chance à cette renaissance de grandir et de mûrir sur le pas et le modèle des Etats-Unis d'amérique. Le choix tomba sur ce grand et immense pays à cause de sa grandeur et des regroupements des "états fédérés" (système fédéral) car, ne l'oublions jamais que de l'Est à L'Ouest , des mesententes perdurent encore; Et du Nord au Sud, le regionalisme sans le vouloir, demeure dans les veines de tout un chacun de nous, chers africains, que cela soit dit entre nous!

Nous invitons à la Nation rd congolaise d'avoir de retenu et que ceux qui prônent le contraire, le fassent selon les normes et principes démocratiques et qu'ils ne pensent pas que leur "volonté" ne devienne donc pas comme une parole de l'évangile où tous sommes appelés de dire:Alléluah, Amen!

Ainsi, comme le veut la loi constitutionnelle, seul, le REFERENDUM peut clore le tout!

La Nation rd congolaise a des devoirs à remplir pour l'Afrique toute entière, que tous s'appuient sur la "constitution", comme dirait le président Barack Obama:

"l'Afrique n'a pas besoin d'un homme fort mais d'une Institution très forte"!

Consolidez pendant que vous y êtes, les institutions de ce pays sans oublier la part de la diaspora qui , elle, se trouve encore en "otage" à cause de certaines accusations portées sur l'actuel président mais dont nous espérons qu'elle comprendra l'appel et s'organisera en conséquence très bientôt!

 

Bonne chance à la grande république!

L'avenir s'annonce meilleur et prometteur....

Que Vive la RDC!

et Que Vive L'Afrique!

"Mama Feza"

Amour-Conscience-Réparation

AMMAFRICA WORLD

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27/08/2014
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