Ce mouvement du 23 mars qui écume l’Est de la République Démocratique veut aller loin. Il aurait annoncé son intention de marcher sur la ville de Goma la semaine dernière. Cette nouvelle a circulé comme une traînée de poudre, principalement dans les médias de Kinshasa. Interrogé à ce sujet, le porte parole militaire de la Mission onusienne, le Colonel Félix Basse, a estimé que cette menace « n’est qu’une propagande bien précise pour le M23 ».

Car, a-t-il ajouté, la ville de Goma est extrêmement sécurisée par les casques bleus de la Force onusienne. Cette déclaration a été faite hier mercredi, 3 octobre 2012, au cours de la conférence de presse hebdomadaire, tenue au Quartier Général de la Monusco, à Kinshasa. Plusieurs points ont été abordés en marge des procès verbaux lus respectivement par le porte parole civil, M. Touré Penangnini ainsi que par le porte parole militaire de la Monusco, le Colonel Félix Prosper Basse.

Dans le volet politique, la question de l’échec du mini sommet de New York est revenue sur les lèvres de plusieurs journalistes congolais. Pour M. Touré, le mini sommet de New York n’est pas complètement un échec parce que d’après lui, le comportement affiché par le Président rwandais, Paul Kagamé, n’a surtout pas offusqué le Secrétaire Général des Nations Unies, Ban Ki-moon. Car, a-t-il estimé, des négociations se poursuivent toujours pour amener les parties à une solution. A cet effet, il a annoncé à la presse qu’un autre sommet est prévu le 8 octobre 2012, à Kampala.

Cette fois, c’est dans le cas de la Conférence Internationale sur la région des Grands Lacs. Toujours, en évoquant la question du M23, les deux portes parole ont chacun minimisé la menace de ce mouvement rebelle. « Pensez que le M23 va prendre cette ville ne relève que d’une simple déclaration », l’un, a-t-il paraphrasé l’autre. Rumeur sur la prise de Goma… Dans la partie Est de la République Démocratique du Congo l’insécurité est encore loin de tourner sa page.

Au Nord Kivu en général, la situation sécuritaire continue à être délétère. Cela, en dépit d’une accalmie observée entre les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et le Mouvement du 23 mars (M23). En effet, la semaine dernière, le M23 avait exprimé cette intention de prendre la ville de Goma. Cette nouvelle ou rumeur a suscité de l’émoi au sein de la population du Nord Kivu en général et singulièrement chez les gomatraciens.

Ce, aussi au regard du climat tendu qui a caractérisé certains coins dans cette partie du territoire congolais. Notamment, l’attaque du véhicule du Vice-gouverneur du Nord Kivu par un homme armé non autrement identifié. L’homme a, à cet effet, lancé la grenade contre le convoi de cette autorité provinciale. Cela, après avoir ouvert le feu, sans faire des victimes, sur son chauffeur. Cet incident a eu lieu dans la ville de Goma. Plusieurs autres violences ont eu lieu la semaine dernière dans cette province. A savoir, des violations des Droits de l’Homme commises par les éléments de ce mouvement, notamment des enlèvements, des viols, détentions et taxations illégales et autres taxes de banditisme.

Goma, une ville hautement sécurisée…

A moins que la Force Onusienne baisse volontairement le bras. Sinon, les dispositifs militaires qui y sont déployés n’offrent aucun cadeau à ce M23 de marcher sur cette belle ville de Goma. Chef-lieu du Nord Kivu, la ville est sous protection des FARDC mais surtout des casques bleus qui mènent des patrouilles tant diurnes que nocturnes. A en croire les explications fournies sur terrain, la ville de Goma ne compte que trois grands axes pour y accéder. Il s’agit donc de l’axe Rutshuru, l’axe de la grande de Sake ainsi que celui qui se trouve au Nord-Est de la ville. Ces trois font l’objet d’une surveillance tous azimuts des casques bleus.

Et, pour renforcer la boucle, un bataillon uruguayen fait des patrouilles lacustres sur le lac Kivu. Objectif, surveiller et stopper toute velléité d’attaque de la ville via la voie lacustre. Dans la ville, chacune des équipes de casques bleus postés dans des véhicules blindés, se substituent après chaque demi heure pour mieux assurer la surveillance de Goma. Donc, devant des tels dispositifs, tout calcul du M23 visant à prendre Goma ne se résumerait qu’à une pure élucubration.

Dido Nsapu    

LA PROSPERITE

Il y a un adage qui dit:"L'eau ne se secoue pour rien"(Mayi eninganaka pamba te..),Ouvrons l'oeil,Monusco depuis bien plus de 10 ans Congo, il y -a-t-il eu du progrès? Est-elle sincère? je ne le sais, mais peut-on croire à la veracité de ce qu'il dit? Je ne dis pas tout ce qu'il fait, mais sur ce dossier RDC, la RDC doit vraiment se léver comme un SEUL HOMME , signe d'Unité lorsque la souffrance devient commune....

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