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SANTE:Comprendre l'Asthme, symptômes et diagnostics

L'ASTHME.Symptômes et diagnostics

Asthme éducation thérapeutique

Des symptômes au diagnostic

 
La maladie se manifeste par une toux, des sifflements dans la poitrine, une gêne respiratoire, une oppression thoracique... Comment distinguer ces symptômes d'une infection respiratoire ou d'une maladie cardiovasculaire chez les seniors ? Comment savoir si mon enfant est asthmatique ?... Les réponses à vos questions.Depuis 20 ans, le nombre d'asthmatiques augmente régulièrement. On estime qu'un futur asthmatique naît en France toutes les dix minutes. Actuellement, on compte en France plus de 3 millions de malades. 
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asthme est extrêmement fréquent chez l'enfant, notamment chez les nourrissons. Un diagnostic précoce permet d'éviter une aggravation de la maladie et la persistance des symptômes. Les armes : un traitement adapté et quelques aménagements qui lui permettront de vivre normalement.
En une dizaine d'années, la fréquence de l'asthme a doublé dans la plupart des pays industrialisés. Les enfants sont les premières victimes de cette recrudescence, puisque l'on admet que dans la moitié des cas, la maladie débute avant l'âge de cinq ans. Cela fait de l'asthme la plus fréquente des maladies chroniques de l'enfant. 

Un enfant sur dix est concerné

Asthme enfant
De plus, il est fort probable qu'un grand nombre de formes légères restent méconnues. Une étude menée dans des écoles parisiennes en 1994, indiquaient que 6,1 % des élèves de CE2 avaient un asthme connu et que 10,9 % avaient régulièrement des symptômes respiratoires depuis au moins un an, bien que le diagnostic d'asthme n'ait jamais été posé. Par ailleurs, la mesure du débit expiratoire de pointe (reflet de l'obstruction bronchique, caractéristique de l'asthme) avait révélé des résultats anormalement bas pour 13,4 % des enfants. Une enquête menée en 1998 par la Fédération française des sociétés d'assurance indiquait que 12,9 % avaient été ou étaient asthmatiques et que 9,8 % des enfants avaient un asthme actuel. On peut retenir de l'ensemble des données qu'environ un enfant sur dix a un asthme, les garçons étant deux fois plus souvent atteints que les filles. En 1997, 1992 décès par asthme ont été recensés en France : 13 chez des enfants de moins de 15 ans et 39 dans la tranche d'âge de 15 à 24 ans. 

Pensez à l'asthme !

Quand évoquer la présence d'un asthme chez votre enfant ? Il faut y penser : 
  • S'il a parfois une respiration sifflante ; 
  • S'il éprouve une gêne respiratoire après un effort ; 
  • S'il a des accès de toux sèche, surtout nocturnes ; 
  • Si ces rhumes, une fois guéris, ont tendance à se prolonger de longs épisodes de toux ; 
  • Et a fortiori s'il a déjà eu une crise typique. 
A partir de 3-4 ans, il est possible de confirmer le diagnostic par des épreuves fonctionnelles respiratoires, afin de rechercher une hyperréactivité bronchique. Un bilan allergologique permettra de repérer un terrain allergique, presque toujours présent chez les enfants asthmatiques. Chez le nourrisson, le diagnostic est plus délicat, car les épreuves fonctionnelles respiratoires sont difficiles. Le bilan allergologique permet d'identifier le terrain allergique, très évocateur. L'évolution permettra de confirmer le diagnostic, lorsque les épisodes de sifflements respiratoires se répètent, souvent à l'occasion d'une infection, bronchiolite notamment. On parle d'asthme à partir de trois épisodes de difficultés respiratoires avec sifflements, avant l'âge de deux ans. Un diagnostic précoce de ces asthmes du nourrisson est essentiel pour pouvoir mettre en route un traitement efficace. Une telle prise en charge évitera une détérioration des alvéoles pulmonaires, dont le capital est fixé définitivement à l'âge de trois ans. 

Une évolution le plus souvent favorable

La plupart des asthmes de l'enfant vont se résoudre spontanément ou sous traitement. On considère que seul un tiers environ des petits enfants asthmatiques auront encore des symptômes asthmatiques à 30 ans. Dans 5 % environ des cas, l'asthme a persisté tout au long de l'enfance, jusqu'à l'âge adulte. Il s'agit généralement de formes d'emblée sévères, entraînant un absentéisme scolaire et, parfois, un ralentissement de la croissance. Plus souvent l'asthme est modéré, disparaît avant la puberté, pour réapparaître éventuellement ultérieurement. Ces récidives sont favorisées par les infections respiratoires et par le tabagisme, qu'il soit actif ou passif. A l'adolescence, l'asthme est plus rare que dans la petite enfance. Il faut signaler à cet âge l'influence néfaste que peut avoir le tabagisme et la difficulté qu'éprouvent souvent les adolescents à suivre régulièrement un traitement de fond. Pour éviter un rejet trop brutal des contraintes liées à la maladie, il est important d'habituer les enfants dès la pré-adolescence à gérer leur traitement tout en leur laissant une certaine autonomie dans leur relation avec le médecin. 

Traiter précocement

Le traitement doit être le plus précoce possible pour éviter l'aggravation. Un facteur allergique étant présent chez 90 à 95 % des enfants, il est indispensable de diminuer le plus possible la présence d'allergènes. Pour ce faire, évitez les moquettes et les animaux de compagnie (en tout cas dans la chambre de l'enfant), utilisez des housses anti-acariens, faites la chasse à la poussière, aérez bien le domicile... De la cave au grenier, quelques mesures de prévention vous permettront de limiter les manifestations allergiques et les crises. Découvrez notre application interactive. Parfois une désensibilisation est possible lorsqu'un allergène précis a pu être identifié. Il est indispensable aussi de lutter contre les facteurs aggravants que sont le tabagisme passif et les infections virales. Le traitement de la crise fait appel aux bêta 2-mimétiques inhalés, à raison de deux à quatre bouffées. Pour les petits enfants, l'utilisation d'une chambre d'inhalation est nécessaire pour permettre des inhalations efficaces. Si la crise ne cède pas rapidement ou s'il y a des signes de gravité, notamment si l'enfant n'arrive pas à parler, un médecin doit être appelé sans délai. Contrairement à ce que l'on observe à un âge plus avancé, l'asthme est le plus souvent intermittent chez l'enfant, surtout chez le petit enfant. Mais un traitement de fond est, malgré tout, souvent nécessaire. Il fait d'abord appel aux antihistaminiques et aux cromones plus efficaces à cet âge que chez l'adulte. Les corticoïdes inhalés sont réservés aux formes plus intenses, résistants à ce traitement. Ils ont l'immense avantage de ne pas entraîner les effets secondaires des corticoïdes par voie générale, sur la croissance notamment. Lorsque les enfants sont en âge de maîtriser leur respiration, les parents doivent apprendre à utiliser le débitmètre de pointe pour pouvoir surveiller l'état respiratoire et repérer rapidement une aggravation de la maladie nécessitant une adaptation du traitement. 

Prévenir l'allergie

Le risque d'allergie et, par voie de conséquence, d'asthme, peut être en partie réduit par quelques mesures préventives : 
  • En diminuant la quantité d'allergènes dans les habitations ; 
  • En évitant une diversification trop précoce de l'alimentation (pas d'aliments solides avant six mois, pas d'oeuf avant 12 mois) ; 
  • En essayant de prévenir ou en traitant rapidement les infections respiratoires virales précoces, bronchiolites notamment. 
Ces précautions sont d'autant plus importantes que les parents sont eux-mêmes allergiques et risquent d'avoir transmis leur terrain allergique à leur enfant. 

Encourager le sport

Enfin, chez le grand enfant et l'adolescent asthmatique, il est important de ne pas réduire les activités physiques. Au contraire la pratique d'un sport permet de développer la capacité respiratoire. En cas d'asthme lié à l'effort, il suffit que l'enfant prenne son traitement avant l'exercice. Il est important de souligner que, dans la grande majorité des cas, l'asthme n'empêche pas les enfants de mener une vie tout à fait normale, sous réserve de quelques précautions. 
Dr Chantal Guéniot

L'appareil respiratoire:Le Poumon

L'appareil respiratoire a pour rôle de fournir de l'oxygène au sang et d'expulser du corps des déchets gazeux, constitués principalement par le dioxyde de carbone. Les structures supérieures de l'appareil respiratoire sont associées aux organes sensoriels de l'odorat et du goût (dans la cavité nasale et dans la bouche) et à l'appareil digestif (de la cavité buccale au pharynx).Les organes respiratoires se séparent des autres au niveau du pharynx et deviennent les voies respiratoires, composées du larynx, de la trachée et des bronches.
 L'appareil respiratoire
 
 L'appareil respiratoireLes bronches souches sont au nombre de deux et partent de l'extrémité inférieure de la trachée, au niveau de la bifurcation trachéale, pour pénétrer ensuite dans le hile des poumons gauche et droit. Les poumons contiennent des conduits plus fins, ou bronchioles, chargés de transporter l'air à l'unité fonctionnelle des poumons : l'alvéole.                       
  Là, dans les milliers de minuscules chambres alvéolaires que contiennent les poumons, l'oxygène apporté par l'inspiration traverse la membrane de la paroi alvéolaire pour être transféré vers les globules rouges contenus dans les capillaires. Inversement, les déchets gazeux passent des globules rouges à l'air des alvéoles, afin d'être éliminés par l'expiration. Le diaphragme , muscle large et fin, situé sous les poumons, assure avec les muscles intercostaux et abdominaux, la contraction et l'expansion de la cage thoracique permettant la respiration. Les côtes servent de support structural à l'ensemble des éléments thoraciques, et les membranes de la plèvre assurent la lubrification des organes respiratoires, évitant les frottements pendant la respiration.
 Les poumons:Ces organes spongieux, volumineux, coniques, sont vos poumons. Ils jouent un rôle vital puisqu'ils sont chargés de l'apport en oxygène de votre organisme. L'oxygène permet au corps de brûler son carburant, c'est-à-dire les nutriments contenus dans l'alimentation. Les poumons sont divisés en deux moitiés, droite et gauche. Le poumon droit a trois lobes, tandis que le gauche en a deux et dispose d'un emplacement pour le coeur. Les poumons d'un adulte peuvent contenir environ trois litres d'air. Puisque les poumons n'ont pas de muscles eux-mêmes, ce sont les muscles thoraciques qui sont chargés du travail de la respiration. La majorité de ce travail est assurée par un muscle fin situé à la base des poumons et appelé le diaphragme. La respiration est un phénomène automatique, présent même lorsque l'on est inconscient. Au repos, le rythme respiratoire d'un adulte moyen est de 16 respirations par minute. L'air que l'on inspire descend dans la trachée, jusqu'aux bronches, qui se ramifient pour pénétrer dans le poumon droit ou gauche. Les bronches elles-mêmes se ramifient en plusieurs bronchioles, qui se divisent en une demi douzaine de canaux alvéolaires, qui sont d'étroits conduits s'ouvrant dans les sacs alvéolaires. Cette structure ramifiée unissant la trachée, les bronches, les bronchioles, les canaux alvéolaires et les sacs alvéolaires est souvent appelée "arbre bronchique", du fait de sa ressemblance aux branches et aux feuilles d'un arbre à feuilles caduques.
 
@Doctissimo
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29/06/2015
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