Soudan:Soulagement pour La chrétienne Soudanaise qui n'a pas été ré-arrêtée!
VIDEO Soudan :
la chrétienne libérée n'a pas été ré-arrêtée, assure Washington
Delphine Perez | 24 juin 2014Les Etats-Unis ont assuré mardi que la Soudanaise chrétienne, dont la condamnation à mort pour apostasie avait été annulée lundi, n'était pas en état d'arrestation, contrairement à ce qui avait été annoncé dans la matinée.
Les Etats-Unis ont également fait savoir qu'ils tentaient de la faire sortir du Soudan avec son mari, un Américain, et leurs deux enfants.
«Le département d'Etat a été informé par le soudanais que la famille avait été temporairement retenue pendant plusieurs heures à l'aéroport pour des questions relatives à leur voyage (...) Ils n'ont pas été arrêtés», a déclaré la porte-parole de la diplomatie américaine, Marie Harf.
L'horreur à l'aéroport
Son Maître Elshareef Ali Mohammed avait pourtant déclaré dans la matinée qu'un groupe d'une cinquantaine de policiers avait arrêté Mme Ibrahim et sa famille lors d'une confrontation brutale à l'aéroport. «Les policiers n'ont communiqué aucune raison à cette nouvelle arrestation. Mme Ibrahim, son époux et ses deux enfants ont été conduits dans un camp de détention» confiait l'avocat, avant d'ajouter : «Je n'ai aucune autre information».
Emprisonnée avec ses deux enfants, Meriam Yahia était «très heureuse» à l'annonce de sa libération par la cour d'appel, a confié son avocat à la chaîne américaine NBC.
Meriam Yahia Ibrahim Ishag a été libérée lundi vers 21 heures. Craignant pour sa vie, la jeune maman traumatisée s'était immédiatement réfugiée dans un endroit secret. Son mari Daniel Wani, un ressortissant américain originaire du Soudan du Sud, avait signalé leur intention de quitter le territoire pour les Etats-unis.
Emprisonnée avec ses enfants
Née d'un père musulman, Meriam Yahia Ibrahim Ishag a été condamnée à mort en vertu de la loi islamique en vigueur qui interdit les conversions. Mariée à un chrétien, la jeune femme a également été condamnée à 100 coups de fouet pour «adultère», car selon l'interprétation soudanaise de la charia, toute union entre une musulmane et un non-musulman est considérée comme un «adultère».
Selon Amnesty International, Mme Ishag a été élevée en tant que chrétienne orthodoxe, la religion de sa mère, car son père était absent pendant son enfance. Déjà mère d'un garçon de 20 mois, elle avait été emprisonnée avec son enfant.
Enceinte au moment de sa condamnation, elle a accouché d'une petite fille en prison douze jours après le verdict. Elle avait ensuite quitté la cellule qu'elle partageait avec d'autres femmes et a été transférée à la clinique de la prison. Son mari avait pu lui rendre visite à la prison pour femmes d'Oumdurman, la ville jumelle de Khartoum.
M. Ibrahim avait pu brièvement rendre visite à sa femme après l'accouchement
VIDEO. Soudan: une chrétienne condamnée à mort libérée
Mobilisation internationale contre ce verdict «inhumain»
Me Moustafa et quatre autres avocats spécialisés dans les droits de l'Homme s'étaient chargés de la défense de la jeune femme gratuitement. Ils avaient fait appel de la condamnation, appel qui était examiné par un comité de trois juges depuis début juin.
Des leaders politiques et religieux européens avaient appelé à révoquer le «verdict inhumain» prononcé contre la jeune femme. Le Premier ministre britannique David Cameron avait appelé le gouvernement soudanais à annuler la condamnation à mort de Meriam, fustigeant une peine «barbare». Il y a quelques heures, il se félicitait de la libération de la jeune mère.
La France et les Etats-Unis avaient aussi condamné le jugement, alors que l'ONG de défense des droits de l'homme Amnesty International s'est déclarée «horrifiée» en exigeant la libération immédiate.
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry avait lui pressé Khartoum et la justice soudanaise de «respecter le droit fondamental de Mme Ishag à la liberté et à exercer sa religion».
Le sénateur de Floride Marco Rubio s'indigne de cette nouvelle arrestation.
Les Etats-Unis ont également fait savoir qu'ils tentaient de la faire sortir du Soudan avec son mari, un Américain, et leurs deux enfants.
«Le département d'Etat a été informé par le soudanais que la famille avait été temporairement retenue pendant plusieurs heures à l'aéroport pour des questions relatives à leur voyage (...) Ils n'ont pas été arrêtés», a déclaré la porte-parole de la diplomatie américaine, Marie Harf.
L'horreur à l'aéroport
Son Maître Elshareef Ali Mohammed avait pourtant déclaré dans la matinée qu'un groupe d'une cinquantaine de policiers avait arrêté Mme Ibrahim et sa famille lors d'une confrontation brutale à l'aéroport. «Les policiers n'ont communiqué aucune raison à cette nouvelle arrestation. Mme Ibrahim, son époux et ses deux enfants ont été conduits dans un camp de détention» confiait l'avocat, avant d'ajouter : «Je n'ai aucune autre information».
Emprisonnée avec ses deux enfants, Meriam Yahia était «très heureuse» à l'annonce de sa libération par la cour d'appel, a confié son avocat à la chaîne américaine NBC.
Meriam Yahia Ibrahim Ishag a été libérée lundi vers 21 heures. Craignant pour sa vie, la jeune maman traumatisée s'était immédiatement réfugiée dans un endroit secret. Son mari Daniel Wani, un ressortissant américain originaire du Soudan du Sud, avait signalé leur intention de quitter le territoire pour les Etats-unis.
Emprisonnée avec ses enfants
Née d'un père musulman, Meriam Yahia Ibrahim Ishag a été condamnée à mort en vertu de la loi islamique en vigueur qui interdit les conversions. Mariée à un chrétien, la jeune femme a également été condamnée à 100 coups de fouet pour «adultère», car selon l'interprétation soudanaise de la charia, toute union entre une musulmane et un non-musulman est considérée comme un «adultère».
Selon Amnesty International, Mme Ishag a été élevée en tant que chrétienne orthodoxe, la religion de sa mère, car son père était absent pendant son enfance. Déjà mère d'un garçon de 20 mois, elle avait été emprisonnée avec son enfant.
Enceinte au moment de sa condamnation, elle a accouché d'une petite fille en prison douze jours après le verdict. Elle avait ensuite quitté la cellule qu'elle partageait avec d'autres femmes et a été transférée à la clinique de la prison. Son mari avait pu lui rendre visite à la prison pour femmes d'Oumdurman, la ville jumelle de Khartoum.
M. Ibrahim avait pu brièvement rendre visite à sa femme après l'accouchement
VIDEO. Soudan: une chrétienne condamnée à mort libérée
Mobilisation internationale contre ce verdict «inhumain»
Me Moustafa et quatre autres avocats spécialisés dans les droits de l'Homme s'étaient chargés de la défense de la jeune femme gratuitement. Ils avaient fait appel de la condamnation, appel qui était examiné par un comité de trois juges depuis début juin.
Des leaders politiques et religieux européens avaient appelé à révoquer le «verdict inhumain» prononcé contre la jeune femme. Le Premier ministre britannique David Cameron avait appelé le gouvernement soudanais à annuler la condamnation à mort de Meriam, fustigeant une peine «barbare». Il y a quelques heures, il se félicitait de la libération de la jeune mère.
La France et les Etats-Unis avaient aussi condamné le jugement, alors que l'ONG de défense des droits de l'homme Amnesty International s'est déclarée «horrifiée» en exigeant la libération immédiate.
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry avait lui pressé Khartoum et la justice soudanaise de «respecter le droit fondamental de Mme Ishag à la liberté et à exercer sa religion».
Le sénateur de Floride Marco Rubio s'indigne de cette nouvelle arrestation.
Le parisien.fr
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