Depuis la réunification de l’Etat - major de l’Armée et la désignation de commandants des régions militaires, le RCD n’avait pas salué favorablement la désignation du Général Prospère Nabyolwa en tant que Commandant de la 10ième région militaire au Sud-Kivu, Province dont il est originaire. Des tentatives de corruption ont été entreprises mais n’ont eu aucun effet. Le général Nabyolwa avait rejeté toutes les offres allant dans le sens de le conduire à la traîtrise.
La goutte d’eau qui va déverser le vase, c’est lorsque le Général, informé de l’existence d’une cache d’armes dans une des parcelles de Monsieur Xavier Chiribanya , alors Gouverneur du Sud –Kivu et le numéro 17 sur la liste des condamnés à mort dans le procès d’assassinat de Mzee Laurent-Désiré Kabila, parcelle habitée par un Abbé, membre de sa famille, envoya un détachement militaire pour perquisitionner la maison où une importante quantité d’armes avait été découverte. Cette situation plongea la Ville dans une crise ouverte entre le Gouverneur et le Commandant région. Une délégation gouvernementale fut dépêchée par Kinshasa comprenant les Ministres de l’Intérieur, de la Défense et de la Justice. A l’issu de cette mission, le Gouvernement avait suspendu le Gouverneur, sans une autre forme de sanction. Peu de temps après, ce dernier s’en ira à Goma d’où il opère jusqu’à ce jour aux cotés de ses coéquipiers tels que le Général Nkundabantu et consort.
En date du 21 Février 2004, arrestation du Colonel Bahati et du Major Kasongo à Bukavu par le Général Nabyolwa pour détention illégale d’armes. Le Major est acheminé à Kinshasa, acte qui déchaîna tout le RCD depuis sa direction politique jusqu’à ses troupes, sous le commandement du Colonel Jules Mutebutsi, pourtant commandant second de la 10è région militaire. Un ultimatum fut donné par le RCD de quitter les Institutions de la Transition si le Major Kasongo n’était pas retourné à Bukavu. Conseillé par la MONUC de relâcher ledit Major et de le réacheminer à Bukavu, le Chef de l’Etat, engagé pour la paix et l’unité de la RDC, fut cette concession en date du 25 février à la déception de toute la population du Kivu. Mais, pour le CEAPACGL, la décision du Chef de l’Etat était salutaire pour le processus de paix en cours. Quant au Général Nabyolwa, il se sentit fort humilié.
Un plan d’éliminer physiquement le Général Nabyolwa fut mis en action. Le Colonel Mutebutsi va lui rendre une visite le soir. C’était dans le but de se rassurer qu’il était présent dans son domicile. Peu après la sortie du Colonel, l’attaque de la résidence du Général fut déclenchée. Il appela Monsieur Sharuf, responsable de la MONUC à Bukavu pour lui venir au secours. Celui-ci répliqua en lui demandant pourquoi ne pouvait-il pas faire appel à ses militaires en sa qualité de Commandant de la 10ième région militaire? Par la grâce de Dieu, le Général Nabyolwa était parvenu à s’échapper miraculeusement, perdant deux de ses gardes de corps qui avaient trouvé la mort sur place. Les autres gardes rescapés furent acheminées au Rwanda où ils subirent toutes sortes des sévices et traitements inhumains. Ils seront relâchés sur pression de la MONUC et de la population.
Une délégation militaire conduite par le Chef d’Etat-major des Forces Terrestres, le Général Sylvain Mbuki, de la Composante RCD, fut dépêchée à Bukavu pour investiguer sur cette situation et faire rapport à la Haute hiérarchie militaire pour des sanctions appropriées. Comme pour le Major Kasongo, le Colonel Jules Mutebutsi fut suspendu, sans aucune autre forme de sanction. Dans l’entre-temps, le Général Nabyolwa dans sa cachette avait, craignant pour sa sécurité, refusé de rejoindre le Général Mbuki. Il préféra s’en aller à Kinshasa pour voir la Haute hiérarchie.
Dans l’entre-temps, le Général Budza Mabe fut nommé pour faire l’intérim du Général Nabyolwa. Déjà, le 23 Mars , il échappa à une tentative d’assassinat par un groupe de filles Banyamulenge munies de grenades pour l’abattre au niveau de l ‘Hôtel Métropole. C’est ainsi qu’il décida de désarmer les militaires se trouvant à l’aéroport de Kavumu, sous le commandement du Colonel Jules Mutebutsi et située à 30 km de la Ville de Bukavu.
En date du 12 Mai, une réunion présidée par le Général James Kabarebe fut tenue à Kamembe à la quelle était conviées toutes les autorités politico-militaires du RCD de la Province du Sud-Kivu. C’est à cette occasion que le coup de sifflet fut donné pour l’occupation du Sud-Kivu, processus qui devrait s’étendre sur l’ensemble de tout le territoire anciennement sous-contrôle du RCD. Parmi les stratégies, il était question de pousser la population de la Ville de Bukavu ainsi que les militaires loyalistes sous le commandement du Général Budza Mabe dans le piège du génocide de la Communauté « banyamulenge » pour justifier leur coup diabolique. Malheureusement pour le Rwanda et le RCD, la population congolaise et surtout celle du Kivu fortement christianisée et respectueuse des Droits de l’Homme n’a pas la culture de la mort, propre au Rwandais et au Burundais, deux Pays aux ethnies semblables et à la même culture.
Il faudrait que les « Banyamulenge » innocents et utiles sachent que la RDC et le Kivu auront besoin d’eux. Le Rwandais Rumenera a remplacé le Congolais Namufakage Kiburanyi vers les années 70 au sein de la Paroisse Protestante de Kaziba en qualité de Pasteur responsable. Celui-ci est malheureusement mort, ensemble avec Monsieur Tabazi Rugama, le premier à avoir utilisé le terme « munyamulenge » dans un travail scientifique, dans l’avion qui avait fait un crash dans les hauts plateaux de Minembwe en 1998. Pourquoi les chrétiens en majorité congolais ne pourraient-ils pas porter leur choix sur un compatriote, en lieu et place d’un Rwandais ? Y-aurait-t il un Ciel pour les Congolais et un autre pour les Banyamulenge ? Monsieur Muhoza, le Secrétaire Particulier de Ruberwa a vécu dans l’une de familles congolaises à Bukavu. Monsieur Sebitereko, son père, est un grand pasteur dans la Communauté des Eglises des Pentecotes en Afrique Centrale ( CEPAC). Monsieur Enock Ruberangabo a étudié à Kaziba où il résidait dans une famille congolaise.
TROISIEME GUERRE D'AGRESSION DE LA RDC PAR LE RWANDA:MOTIVATIONS ET CONSEQUENCES
TROISIEME GUERRE D’AGRESSION DE LA RDC PAR LE RWANDA: MOTIVATIONS ET CONSEQUENCES
Monsieur le Vice-Président Ruberwa est né à Rugezi dans la Collectivité de Kaziba. Mais, il ne peut pas dire qu’à un moment de sa vie son père lui aurait montré un seul document attestant qu’il serait Muzibaziba. La collectivité de Kaziba dont le Mwami est paradoxalement membre du RCD contrairement à la volonté de toute sa population, fut l’un de sept Etats précoloniaux Shi, devenu collectivité - chefferie sous la colonisation belge dont l’autorité traditionnelle était reconnue aux seuls Bazibaziba. Les familles Shi, Fulero, Vira ont toujours fait garder leurs vaches par les immigrés Banyamulenge ». Et la vache dans notre Société est un symbole de la richesse. Dans notre Société, si quelqu’un vous donne une vache ou s’il vous marie sa fille, ce qu’il vous aime. Qu’est ce qui expliquerait le comportement des « Banya,ulenge » de vouloir placer les épaules au dessus de leur tête.
Autrement dit, pourquoi les « Banyamulenge « cherchent-ils à se suicider dans l’espace Kivu. En quoi leur servirait une nationalité en cours de bricolage au sein du Parlement de la Transition, bien que non reconnue par le Kivu avec lesquels ils sont appelés à vivre? Pour combien de temps les « Banyamulenge » maintiendront-ils leur suprématie sur la population du Kivu ? Il n’y a que l’infirme qui ne peut pas apprendre à nager ? Le Kivu salue la bravoure du Commandant Patrick Masunzu, Enock Ruberangabo et Ruhimbika Muller, des « Banyamulenge » militants pour la cause de leur Pays d’accueil. Leur nationalité sera, une fois sollicitée, soutenue par le Sud-Kivu. Bien d’autres « Banyamulenge » comme ces derniers seront récompensés pour n’avoir pas trahi le pays d’accueil.
Monsieur Bisengimana Rwema, ancien Directeur de Cabinet du Feu Président Mobutu, avait avant sa mort et pendant qu’il n’était même plus en poste, sollicité et obtenu sa petite nationalité. Je connais d’autres « Banyamulenge » qui ont sollicité individuellement la nationalité congolaise. Qu’est ce qui empêcherait aux autres de solliciter cette nationalité. Je sais que beaucoup par la jeunesse ont peur d’en être écarté aujourd’hui pour avoir pris les armes contre la RDC, leur Pays d’asile.
Parmi les autorités présentes à la réunion de Kamembe ci-haut citée, nos sources nous ont communiqué les noms suivants : le Gouverneur a.i. Monsieur Mazambi, le Procureur de la République, Monsieur Erick Rurimbere, le Colonel Jules Mutebutsi, Le Commandant Erick Tshondo, les Majors Georges Mirindi, Bahati et Kasongo, etc
En date du 26 Mai, le Ministre Rwandais de l’Intérieur était en réunion avec les « Banyamulenge » à Cyangugu. A la même date, vers 17 heures, le CEAPACGL fut alerté par ses sources d’information du déclenchement des affrontements à partir de 16h30 entre les Forces Armées de la RDC et les troupes du Colonel Jules Mutebutsi dans la Ville de Bukavu.
Mais, déjà depuis le mois de Mars, le CEAPACGL avait fait un rapport faisant état de la traversée massive par voie lacustre des troupes rwandaises à partir de Kamanyola jusqu’à Birava. Il était aussi indiqué que chaque fois un groupe de dix hommes traversaient la frontière accompagnant une vache à vendre sur le marché pour ne plus rentrer au Rwanda. Avant le déclenchement de la guerre, la population congolaise se souviendra du fait que le Général Mbudza Mabe avait fait interviewé un infiltré de l’Armée Rwandaise disposant sur lui d’un plan de guerre reprenant les points stratégiques des Provinces du Sud et du Nord-Kivu hachurés en couleur.
Il convient de noter que le déclenchement de la troisième guerre d’agression rwandaise avec l’occupation de la Ville de Bukavu est la suite du coup d’Etat qui a manqué à Kinshasa dans la nuit du 27 au 28 Mars par un commando dont l’affaire a été vite banalisée. De plus, il convient de souligner que le déclenchement de la guerre à Bukavu le 26 Mars devrait se poursuivre selon nos sources d’information à l’Est du pays par la reprise effective de la Province du Maniema où d’ailleurs les troupes loyalistes seraient déjà désarmées, et le contrôle de la Province Orientale, pour consolider leurs positions avant de lancer un assaut final sur la Ville de Kinshasa, lequel devrait commencer par un soulèvement au sein de l’armée. Le CEAPACGL avait pris les soins de porter toutes ces informations à la connaissance des services compétents en vue de doubler la vigilance pour sécuriser la Capitale.
Selon nos sources sur terrain à Bukavu et à Goma, le déclenchement de la troisième guerre poursuit deux objectifs majeurs :
Monsieur Bisengimana Rwema, ancien Directeur de Cabinet du Feu Président Mobutu, avait avant sa mort et pendant qu’il n’était même plus en poste, sollicité et obtenu sa petite nationalité. Je connais d’autres « Banyamulenge » qui ont sollicité individuellement la nationalité congolaise. Qu’est ce qui empêcherait aux autres de solliciter cette nationalité. Je sais que beaucoup par la jeunesse ont peur d’en être écarté aujourd’hui pour avoir pris les armes contre la RDC, leur Pays d’asile.
Parmi les autorités présentes à la réunion de Kamembe ci-haut citée, nos sources nous ont communiqué les noms suivants : le Gouverneur a.i. Monsieur Mazambi, le Procureur de la République, Monsieur Erick Rurimbere, le Colonel Jules Mutebutsi, Le Commandant Erick Tshondo, les Majors Georges Mirindi, Bahati et Kasongo, etc
En date du 26 Mai, le Ministre Rwandais de l’Intérieur était en réunion avec les « Banyamulenge » à Cyangugu. A la même date, vers 17 heures, le CEAPACGL fut alerté par ses sources d’information du déclenchement des affrontements à partir de 16h30 entre les Forces Armées de la RDC et les troupes du Colonel Jules Mutebutsi dans la Ville de Bukavu.
Mais, déjà depuis le mois de Mars, le CEAPACGL avait fait un rapport faisant état de la traversée massive par voie lacustre des troupes rwandaises à partir de Kamanyola jusqu’à Birava. Il était aussi indiqué que chaque fois un groupe de dix hommes traversaient la frontière accompagnant une vache à vendre sur le marché pour ne plus rentrer au Rwanda. Avant le déclenchement de la guerre, la population congolaise se souviendra du fait que le Général Mbudza Mabe avait fait interviewé un infiltré de l’Armée Rwandaise disposant sur lui d’un plan de guerre reprenant les points stratégiques des Provinces du Sud et du Nord-Kivu hachurés en couleur.
Il convient de noter que le déclenchement de la troisième guerre d’agression rwandaise avec l’occupation de la Ville de Bukavu est la suite du coup d’Etat qui a manqué à Kinshasa dans la nuit du 27 au 28 Mars par un commando dont l’affaire a été vite banalisée. De plus, il convient de souligner que le déclenchement de la guerre à Bukavu le 26 Mars devrait se poursuivre selon nos sources d’information à l’Est du pays par la reprise effective de la Province du Maniema où d’ailleurs les troupes loyalistes seraient déjà désarmées, et le contrôle de la Province Orientale, pour consolider leurs positions avant de lancer un assaut final sur la Ville de Kinshasa, lequel devrait commencer par un soulèvement au sein de l’armée. Le CEAPACGL avait pris les soins de porter toutes ces informations à la connaissance des services compétents en vue de doubler la vigilance pour sécuriser la Capitale.
Selon nos sources sur terrain à Bukavu et à Goma, le déclenchement de la troisième guerre poursuit deux objectifs majeurs :
- Déstabiliser du Chef de l’Etat de manière à ramener sa popularité à zéro et L’obliger à ne plus faire foi aux élections. Et pour y arriver, le premier test est de voir s’il serait à mesure de récupérer la Ville de Bukavu ainsi que les autres villes dont l’occupation vont suivre de si tôt si rien n’est entrepris rapidement.
- Perturber le processus de paix, donc, les Institutions de la Transition, pour empêcher d’organiser les élections dans deux ans en ramenant le processus au point de départ pour de nouvelles négociations entre les Banyamulenge, donc le Rwandais, et les congolais, dans l’espoir pour Monsieur Ruberwa de postuler à la primature, à défaut de conquérir le poste de Président de la République. Ce n’est pas pour rien que Monsieur Ruberwa a déclaré détenir un paquet des propositions à soumettre au Gouvernement à son retour de Goma.
En effet, l’incident qui a fait sauter le fusible dans la Ville de Bukavu, c’est le fait qu’un groupe de soldats Banyamulenge, sous le commandement du Colonel Mutebutsi fut interdit, à la frontière, d’aller au Rwanda, mais l’un d’entre eux fut arrêté, puis acheminé au cachot du camp Saio, pour refus de se soumettre aux ordres donnés par le Général Budza Mabe. Un contingent fut dépêché par le Colonel Mutebutsi pour libérer le soldat arrêté. Ce fut alors le début de la confrontation entre les Forces Armées de la RDC et les troupes dissidentes fidèles au Colonel Mutebutsi.
Les tirs vont se poursuivre jusqu’à 22h30 pour reprendre le lendemain très tôt le matin du 27 Mai vers 5 heures. Ce jour là, le CEAPACGL a été informé du départ d’un convoi de plus de deux mille militaires en provenance de Goma depuis le 26 Mai sous la conduite du Général Nkundabantu. En effet, ce dernier fait partie des officiers du RCD et de l’APR qui avaient refusé de regagner leurs Provinces d’affectation dans le cadre de la réunification des Etat-majors et des commandements régions de la Nouvelle Armée en voie de restructuration et d’intégration. Nous avions pris le soin d’alerter les services de sécurité pour des dispositions utiles.
Vers 16 h : retournement de la situation. Les soldats loyalistes de la 10ème région militaire ramènent le front vers le quartier Nyawera face à la débandade des hommes de Mutebutsi qui évacuent leurs blessés et leurs familles vers Nguba , situé à moins d’un km du quartier Nyawera, ainsi que vers le Rwanda, relié à Nguba par le pont sur la rivière Ruzizi.
Au cours des combats, le Colonel Simba Hussein des Forces loyalistes vit des familles civiles Banyamulenge en train d’être précipitées dans la route comme boucliers humains par des soldats de Mutebutsi pour les faire massacrer et montrer ainsi à la face du Monde qu’il y a un génocide perpétré contre la communauté « Banyamulenge ». Le Colonel Hussein se refera au Général Mbudza Mabe qui lui demanda de préserver la vie des populations civiles sans distinction de leurs origines. La MONUC a vécu cette situation, mais n’en a pas fait allusion dans ses déclarations.
Curieusement, depuis le début de la guerre, c’est seulement à ce moment là que la MONUC est venue s’interposer pour proposer une trêve et des négociations. Les notables « Banyamulenge » composés principalement du Dr Runyambo, Pasteur Ruganza, le bourgmestre adjoint de la commune de Kadutu et le commandant Elias sont aperçus dans les rues de Nguba au front pour encourager leurs troupes.
Le 28 mai à 8h00, les ratissages par les groupes armés des Banyamulenge se généralisent dans le secteur qu’ils contrôlent à Nguba. Plusieurs maisons sont systématiquement visitées et pillées et les occupants menacés à l’arme à feu. Au quartier des professeurs du Collège Alfajiri, les familles Wanduma, Azanga, Isango et Mubole Lambert sont menacées, terrorisées et pillées. Mr Lambert Mubole, un des notable de la Ville, s’en sort blessé avec une balle dans le genou lorsqu’il s’opposa contre la tentative de violer ses filles. Evacué au Quartier Général de la Monuc pour les premiers soins et ensuite transféré à l’hôpital de Panzi où il succomba le 03 juin.
A 9h00, le chef du Sous-Bureau de la MONUC Bukavu fit un meeting à l’intention des personnes se trouvant dans les installations de la MONUC à Muhumba : - Le Colonel Mutebusi est reconnu comme étant le responsable de ces événements malheureux de part ses actes de mutineries caractérisé par une indiscipline hors du commun;
- Mais il est regrettable que le Gouvernement à Kinshasa ait laissé pourrir la situation du dossier Mutebusi depuis son attentat contre la personne du Nyabyolwa ;
- Il est clair que ces événements n’ont rien à voir avec les conflits interethniques et nous sommes là pour protéger toutes les communautés ;
- Mr Alpha Sow promet de régler au plus vite la question du présent conflit étant donné que le Général Budza Mabe a accepté d’arrêter les combats et de mettre ses positions sous la protection de la MONUC. Il promet qu’il va négocier que Mutebusi fasse de même en désarmant ses troupes sinon il lui sera donné un ultimatum après lequel il sera désarmé de force.
Toute la journée, on entend des crépitements des balles des armes automatiques entrecoupés de coups de canon surtout dans le quartier Nguba contrôlé par les troupes de Mutebutsi.
A 16h00, un hélicoptère de la MONUC qui venait d’essuyer les tirs des hommes de Mutebutsi crache le feu sur leurs positions vers l’avenue Cimetière à Nguba détruisant une arme lourde.
A noter entre-temps que la MONUC a tout de même donné un ultimatum jusqu’à 6h00 le matin du 29 mai pour que le Colonel Mutebutsi et ses hommes désarment.
Se sentant trahi par les officiers du RCD qui ont intégré le commandement de la 10ième région militaire et faute de munitions, le Général Mbudza Mabe avait déplacé son quartier général de la Place du 24 Novembre pour Mumosho, sur la route Bukavu- Uvira, à environ 10 km de la Ville. Il retourna à Bukavu le lundi 31 Mai. Dans l’entre-temps, les troupes de Nkundabantu se trouvaient à Miti à 20 km de la Ville de Bukavu, pendant que celles du Général Mbudza Mabe se trouvaient à 13 km et celle de la MONUC à Mudaka à 15 km sur l’axe Bukavu – Aéroport de Kavunu.
Le 29 Mai, vers 16h00, les notables « Banyamulenge » de Bukavu sont à la MONUC pour présenter un mémorandum faisant état d’un massacre dont ont été victimes les membres de leur communauté par des inconnus pendant les récents affrontements. Mais avant cela, le Général Budza Mabe avait remis à la disposition de la MONUC des prisonniers Banyamulenge capturés pendant les affrontements et coupables d’avoir participé aux combats alors que ce sont des civils. Parmi eux un certain Mathias de la DSR/Bukavu.
A partir du lundi 30 Mai vers 8 heures , l’Aéroport de Kavumu était déjà sous contrôle des troupes du Général Nkundabantu. Pourtant la MONUC continuait à rassurer la population de son contrôle. En effet, les troupes de Nkundabantu se trouvaient à cinq cent mètres de l’Aéroport de Kavumu et deux de ses colonels dont Monsieur Munyakazi était joint aux troupes de la MONUC pour la sécurité de l’Aéroport et l’autre était chargé des relations entre la MONUC Aéro et le Général Nkunda dont les troupes encerclaient l’Aéroport.
Le dimanche 30 Mai, une forte délégation de 200 membres issus de toutes les Institutions de la Transition conduite par le Vice-Président de la République Monsieur Azarias Ruberwa, chargé des questions sécuritaires, défenses et politiques s’est rendue à Bukavu via Goma. Sur place à Goma, la délégation a eu des entretiens avec les responsables de la MONUC. Après un échange d’informations, au lieu de continuer sur Bukavu, le Vice- Président de la République et Président du RCD et donc Commandant Suprême de l’armée du RCD, fit temporiser la délégation à Goma juste pour donner au Général Nkunda, avec lequel Il était en contact, le temps nécessaire pour conquérir la Ville de Bukavu.
Qui peut comprendre comment le Général Nkundabantu ait pu partir de Goma avec plus de deux mille soldats sans la bénédiction du Commandant 7 ème Région militaire du Nord-Kivu ainsi que du Gouverneur de la même Province. Car, le déplacement de deux mille militaires impliquerait également des moyens financiers, logistiques et des munitions. Il convient de souligner que la Ville de Goma se trouve à trois cents km de celle de Bukavu et la route n’est ni asphaltée ni en très bon état. Dans ce cas, il y a eu non seulement la complicité du RCD, mais aussi celle du Rwanda.
Il vous souviendra qu’au cours du mois de Mai, un convoi de véhicules transportant des munitions en provenance du Rwanda avait fait l’objet d’un soulèvement des étudiants à Goma, lesquels avaient exigé de le décharger pour en vérifier le contenu. En effet, la MONUC avait , après un semblant de vérification, soutenu que ces camions transportaient des produits phytosanitaires pour les plantations des pyrites, mais en réalité c’étaient des munitions. pour la troisième guerre.
Et le Vice-Président de la République dont il est question ne peut pas justifier pourquoi il a eu peur de se rendre à Bukavu là où le Ministre Ghonda des Affaires Etrangères, membre du MLC, était arrivé bien avant lui, sans savoir que l’aéroport était à ce moment là déjà sous contrôle stratégique de troupes de Laurent Nkundabantu, d’une part, et, d’autre part, sous contrôle politique de la MONUC. Il est bien entendu que la mission de la délégation Ruberwa n’était pas de rester plusieurs jours à Goma.
Monsieur Swing, Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en RDC, conscient du pouvoir de Monsieur Ruberwa sur ses troupes, lui demanda de donner des instructions à Nkundabantu pour arrêter son avancée sur Bukavu. En effet, Monsieur William Swing était convaincu que rien ne pouvait se faire jusqu’à ce point là sans l’accord du RCD. Et c’est vrai, car La MONUC détient « l’écographie » de la situation sécuritaire de la sous - région des Grands Lacs. Cependant, comme le Général Nkundabantu ne pouvait pas déclencher la guerre sans une décision ferme prise par Monsieur Paul Kagame de connivence avec le RCD en sa qualité de représentant plénipotentiaire du Rwanda en RDC, il était hors question pour Monsieur Ruberwa de contrecarrer un plan dont il est parmi les concepteurs.
Voilà pourquoi pour récupérer la situation, le Ministre des Affaires Etrangères, Monsieur Antoine Ghonda fut dépêché par le Chef de l’Etat à Bukavu accompagné de Monsieur Katumba Mwanke, Ambassadeur Itinérant ainsi que des Ambassadeurs Kabanga et Kikaya respectivement Conseiller Diplomatique et Secrétaire Particulier du Chef de l’Etat. C’est aussi parce que tous les autres Ministres compétents pour traiter de cette question notamment ceux de l’Intérieur, de la Défense, de l’Information et des Droits Humains étaient bloqués à Goma par Monsieur Ruberwa, le Chef de leur délégation.
Le mardi 1er juin, de 9h00 à 13h00 : l’on signale des combats violents entre la localité de MITI et le village de MURHESA : les troupes du Général NKUNDABANTU repoussent celles du Général BUDZA Mabe jusqu’à MITI et cela vraisemblablement avec l’appui logistique de la MONUC dont les villageois ont vu les véhicules déposer des matériels aux troupes du Général NKUNDABANTU non loin de l’étang de Murhesa.
Le Mercredi matin 2 juin, la Ville de Bukavu était tombée sans résistance. L’on se rappellera que le Colonel Mutebutsi avait déjà déclaré bien avant qu’il ne faisait qu’exécuter les ordres de Kinshasa. A ce titre, il faisait allusion au RCD. A noter que dans la matinée malgré les fausses déclarations rassurantes de la MONUC, le Général NKUNDABANTU s’est exprimée à la Voix de l’Amérique en confirmant qu’il contrôlait totalement l’aéroport de Kavumu et en collaboration avec le Colonel MUTEBUSI qui contrôle aussi la Ville de Bukavu. Ce Général a prétexté combattre pour protéger la Communauté Banyamulenge et s’il a rompu la trêve qu’avait proposée la MONUC, c’est parce que son chef, le Vice-Président RUBERWA s’est désengagé de poursuivre avec sa mission jusqu’à Bukavu.
Tout le monde comprendra que le Vice-Président avait déjà instruit le Général Nkundabantu à assiéger la Ville de Bukavu, avant d’informer les membres de sa délégation de la nécessité de retourner à Kinshasa, après la chute de Bukavu. Dans son interview diffusée sur Antenne A, le Vice-Président de la République, Monsieur Ruberwa, avait déclaré avoir insisté sur le respect des Droits de l’Homme. Et la question , c’est de savoir à qui donnait-il cette instruction ?
Vers 12h00 : Piètre conférence de Presse de la MONUC à Kinshasa au sujet de la crise de Bukavu où les intervenants de la MONUC pèchent par leur ignorance dans leurs réponses sur ce qui se passe sur le terrain à Bukavu. Ils continuent même à dire qu’il ne peuvent pas confirmer que les insurgés contrôlent la ville de Bukavu tombée pourtant depuis tôt le matin grâce aux éléments de l’APR qui avaient traversé la Rivière Ruzizi au su et au vu des militaires uruguayens qui font semblant de contrôler la frontière.
Vers 18h30 : Panique dans le Quartier Nyofu où les jeunes banyamulenge reprennent leur salle besogne en ratissant et en menaçant les familles dans leurs maisons. C’est dans ce contexte que nous apprendrons que Monsieur CIZUNGU Alexis alias Soleil, propriétaire des Etablissements scolaires Lumière, va succomber à ses blessures un jour après avoir été mortellement blessé au cours d’une fusillade chez lui à la maison.
A ce jour, l’on signale la progression des troupes de Laurent Nkundabantu sur l’axe Walungu vers Kindu, sur l’axe Uvira, sur l’axe Walikale à destination de Kisangani. Des avions en provenance du Rwanda et de Goma acheminent des troupes à Lubutu pour attaquer la Ville de Kisangani. L’on se rappellera que la présence des troupes rwandaises avait été signalée à Kikwiti à la fin du mois de Mai. Il est fait état du ralliement d’une faction de Mudundu 40, un groupe dissident mai-mai de Walungu dirigé par Monsieur Odilo, aux forces de Nkundabantu.
De même, certaines sources au Kivu signalent que des soldats rwandais du RCD seraient acheminés à Kisangani par les avions de la MONUC en tenues des casques bleus. Devant tous ces griefs formulés à l’endroit de la MONUC, le CEAPACGL espère voir le Secrétaire Général des Nations Unies réaménager le Staff dirigeant de la MONUC pour inspirer confiance à la population congolaise.
En date du 7 juin, le Général Nkundabantu décida, après avoir prétexté de s’être trompé qu’il y aurait un génocide des Banyamulenge, de retourner à Goma avec ses troupes. Mais pendant ce temps là, le Président du RCD et Vice-président de la République par l’Accord global et inclusif de gestion de la transition continuait à soutenir qu’il y a eu 15 « Banyamulenge » sauvagement massacrés par des machettes, sans citer les autres morts congolais alors qu’il y avait cent vingt selon le chiffre avancé par OCHA dont les 15 Banyamulenge cités ci-haut. Dans l’entre-temps, le Gouvernement instruisit le Commandant de la 7ème Région militaire du Nord-Kivu d’arrêter tous les soldats dissidents y compris le Général Nkundabantu qui seraient entrain de se diriger vers la dite Province. Quant au Colonel Mutebutsi, il décida, après avoir évacué vers le Rwanda tout son armément vers le Rwanda, de quitter Bukavu le 09 juin pour se rendre vers Uvira, mais devant la résistance en cours de route, il décida de traverser au Rwanda en traversant la rivière ruzizi par le village de Mumosho. C’est ainsi que les troupes du Général Budza Mabe ont reconquis la Ville sans éventuelle résistance. Devant les critiques de la presse tant nationale qu’internationale contre le Rwanda qui affirmait avoir fermé ses frontières avec la RDC, le Colonel Mutebutsi s’est réfugié au Rwanda où il fut renforcé en hommes et armement dont trois blindés avant de repartir sur Kamanyola à destination d’Uvira, dans le Sud de la Province du Sud-Kivu. Après de légers combats à Kamanyola devant la résistance du Commandant Mai-mai Nyakabaka, les troupes du Colonel Mutebutsi seraient déjà à Luvungi.
Dans l’entre-temps, le Vice-Premier Ministre et Ministre Belge des Affaires Etrangères, Monsieur Louis Michel propose, en lieu et place de l’envoi d’une force européenne sollicitée par le Président de la RDC à la France, la voie diplomatique, laquelle a fait ses preuves par des pressions exercées sur Kigali et le RCD en faisant semblant de lâcher leurs troupes envoyées pour conquérir la Ville de Bukavu. Cette approche diplomatique bien que souhaitable tend à couvrir les actes barbares du Rwanda en tant que pays agresseur de la RDC. L’on se demanderait quelle serait la réaction de la Belgique si un mauvais matin, la communauté congolaise de Matonge à Bruxelles autoproclamerait la République de Matonge - Ixelles tout en demandant son adhésion à l’Union Européenne, au nom du principe d’autodétermination d’un peuple à disposer de lui-même surtout avec l’avantage que les Congolais avaient la nationalité belge avant 1960 ?
Monsieur Louis Michel propose la relance de la Communauté Economique des pays de la Région des Grands lacs, mais pour le CEAPACGL, la solution ne se trouverait pas là. Pour le CEAPACGL, s’il aurait fallu une Communauté économique pour résoudre la crise en RDC, la COMESA est déjà là dans laquelle tous les quatre pays c’est-à-dire le Rwanda, le Burundi, l’Ouganda et la RDC sont membres. La solution doit être recherchée ailleurs. La voie diplomatique ne doit pas empêcher la protection des frontières de la RDC par une force internationale, qu’elle soit européenne du type Artemis ou onusienne. Et le mieux c’est de mêler cette force avec un contingent de Forces Armées de la RDC. Pourquoi le Rwanda s’oppose à l’envoi de la force européenne commandée par la France ? Dans le cas contraire, les congolais devraient se mobiliser pour retourner la guerre au Rwanda. Il n’ y aura jamais de paix en RDC sans démanteler l’arrière base militaire du RCD qu’est le régime de Paul Kagame.
Monsieur Louis Michel propose la relance de la Communauté Economique des pays de la Région des Grands lacs connue sous son sigle CEEPGL, mais pour le CEAPACGL, la solution ne se trouverait pas là. La CEEPGL existait lorsque le Rwanda avait attaqué la RDC. La RDC n’aurait pas assez de moyen pour recréer une Communauté Economique des belligérants, alors que faisant partie de la COMESA dont le Rwanda, le Burundi et l’Ouganda sont aussi membres. La solution doit être alors recherchée ailleurs.
En addition, il faut souligner le fait que le Général Nkunda se promène librement entre Goma et Kigali. En effet, les événements survenus dans la nuit du 27 au 28 Mars ayant comme principal objectif la déstabilisation des Institutions de la Transition par un commando de quarante membres, la troisième guerre d’agression du Rwanda contre la RDC à partir de Bukavu ainsi que le coup d’Etat manqué mené par le Major Eric Lenge, au matin du 11 juin, ne sont nullement pas de cas isolés. Il s’agirait peut-être de la phase finale d’un plan pour parachever le pouvoir issu de la révolution du 17 mai 1997 dont le soi-disant accord global et inclusif pour la gestion de la Transition en RDC n’est rien d’autre que l’avant dernière étape.
Depuis Kigali où il est parti présenté son rapport d’expédition militaire à Bukavu, le Général Nkundabantu a lancé, date du 13 juin un ultimatum au Gouvernement de la RDC de reprendre avec la guerre à Bukavu si aucune enquête sur le massacre de Banyamulenge à Bukavu ne serait pas réalisée. Par le fait même, le Général Nkunda se contredit, car un semaine avant au moment où il se retirait de Bukavu, il avait lui-même déclaré s’être trompé sur les raisons de son intervention. En effet, cette nouvelle position est celle de Kigali d’où il se trouve en consultation, après que le Rwanda ait annoncé la fermeture officielle de ses frontière avec la RDC. De plus, le Général Nkunda déclare attendre jusque le lundi matin pour connaître le dernier mot du Vice-Président Ruberwa, comme cela fut fait le 2 juin avant la prise de la Ville de Bukavu, sinon il recommencerait la mobilisation pour en découdre avec Kinshasa. Cette prise de position du Général Nkunda confirme la conviction du Monsieur Swing sur la capacité de Monsieur Ruberwa d’arrêter la prise de Bukavu par son Général Nkundabantu.
Il faudra souligner que face aux prétextes de la guerre avancés par le Général Nkundabantu, la section de la MONUC pour les Droits de l’Hommes ainsi que Human Right Watch les ont rejetés en bloc en soutenant qu’il n’ y a jamais eu un plan de génocide contre le banyamulenge dans la Ville de Bukavu. Pour eux, il s’agissait d’un conflit purement militaire.
En date du 15 juin , le MONUC et le Commandant 10 ème Région militaire, le Général Budza Mabe ont survolé la plaine de la Ruzizi à bord d’un hélicoptère pour vérifier la présence des chars de combats en provenance du Rwanda. Le même jour, les Forces gouvernementales auraient endommagé deux chars de combats. Le CEAPACGL voudrait demander au Conseil de sécurité des Nations Unies d’en tirer les conséquences.
Le CEAPACGL voudrait alerter l’opinion tant nationale qu’internationale sur le fait que la Province du Sud-Kivu s’approvisionne en produits de première nécessité notamment en médicament, carburant, produits alimentaires importés via le port Kenyan de Mombasa en passant soit par l’Ouganda via la Province du Nord-Kivu, soit par le Rwanda, ou via les ports Tanzaniens de Dar- es - Salaam et de Kigoma en passant soit par le Rwanda ou le lac Tanganyika, ou aussi via la Zambie en passant par le même lac. Il faudra donc souligner à l’ attention de ces deux Communautés qu’en fermant ses frontières avec la RDC, sauf aux étrangères dont ses ressortissants « Banyamulenge» et en armant le Général et le Colonel Mutebutsi dans le but d’occuper la plaine de la Ruzizi et la Ville d’Uvira, frontalières avec le Burundi, la Tanzanie et la Zambie, le Rwanda planifie de placer le Sud-Kivu dans un embargo économique total, pour obliger la population de cette Province à se soumettre à son autorité pour une annexion facile de l’Est de la RDC dont les intentions ont été dévoilées à travers la récente déclaration du Général Nkundabantu de libérer cette partie du Pays dans le cadre d’un fédéralisme à la rwandaise.
Le CEAPACGL demande à la Communauté Internationale de mettre fin aux mésaventures rwandaises au risque de conduire à un autre génocide dont le Rwanda et ladite Communauté Internationale en seraient des co - responsables. La MONUC étant présente sur le terrain et d’ailleurs accusée de complicité avec le Rwanda, aucune excuse ne sera acceptée.
En effet, le peuple congolais est victime d’un complot international dont les ethnies tusti du Rwanda, de l’Ouganda et du Burundi en sont des agents catalyseurs. Pour contrecarrer ce complot aux fins de conduire la Transition avec succès ainsi que la période post-Transition et pour le développement de la RDC, le CEAPACGL conseille aux Autorités Congolaises de s’exercer à bien conjuguer le verbe manger au présent avec la Communauté Internationale en ces termes: Je mange , la Communauté Internationale mange ; Tu manges, Elle mange ; Nous mangeons, Elle mange ; Vous mangez, Elle mange ; Ils mangent, Elle mange. En d’autres termes, bien négocier la sauvegarde des intérêts de la RDC dans le cadre d’une coopération mutuellement avantageuse avec la communauté internationale. Car, ce n’est ni le Rwanda, ni la RDC qui comptent aux yeux des Grandes Puissances, mais plutôt, ce sont leurs intérêts.
III.Conséquences de la troisième guerre d’agression
Il est très difficile pour le moment de faire un bilan exhaustif de la troisième guerre d’agression rwandaise dans la Ville de Bukavu. Cependant, en attendant, le CEAPACGL s’efforcerait de donner un bilan partiel.
3.1.Sur le plan des Droits de l’homme.
•Il se dégage de violations massives et graves des Droits de l’Homme dont le Rwanda et la Direction du RCD en partagent pleinement la responsabilité avec leurs troupes sur le terrain. Alors qu’au début de la guerre, leurs seigneurs avançaient jusque-là que les massacres étaient perpétrés sur des personnes à morphologie tutsi, il convient de souligner qu’à ce moment là les sources hospitalières faisaient état de 27 morts dont 6 civils parmi lesquels figurait le Président de la Cour d’Appel, Monsieur Kabamba abattu froidement à bout portant dans sa résidence par deux militaires « Banyamulenge ».
•Il faut signaler qu’à partir de la prise de Bukavu par les troupes de Laurent Nkundabantu, la population congolaise a traversé un calvaire caractérisé par des viols des adolescentes et des femmes mêmes enceintes et par les massacres sélectifs des personnes visées.
•Crimes d’agression de la RDC par le Rwanda ;
•La RDC vit sous la malédiction depuis l’époque de l’Etat Indépendant du Congo. Sa délivrance exige la réconciliation avec Son Dieu Créateur par la repentance Nationale.
3.2.Sur le plan économique
•La Ville de Bukavu a été l’objet d’un pillage systématique dont les butins ont été acheminés au Rwanda.
•Appauvrissement totale de la population de Bukavu par suite des pillages systématiques des entrepôts du Grand Marché dont certains compartiments ont été incendiés alors que cette population ne vit essentiellement que du commerce ;
•Pillage et transfert au Rwanda des marchandises sous douane se trouvant dans l’entrepôt de l’OFIDA ;
•Des maisons d’habitations ont été pillées les unes après les autres ;
•le pillage du dépôt de PAM vers la Pharmakina ;
•la destruction de la Radio Maria ;
•le pillage de l’ONG-IRC et APIDE à Nguba ;
•la destruction des installations de la Paroisse de Kabare à 17 km à l’ouest de la ville de Bukavu ;
•Pillage des véhicules à destination du Rwanda où ils sont vendus à vil prix ;
3.3.Sur le plan Social,
•Le courant électrique et l’eau ont été coupés ;
•Le Risque d’autodestruction et de marginalisation des Banyamulenge par eux mêmes ne fait que se renforcer, bien qu’une opportunité de réconciliation existe avec la population Banyamulenge non impliquée dans les crimes de guerre, des crimes contre l’humanité, des crimes d’agression, des crimes économiques et des crimes de génocide;
•Les Manifestations généralisées dans toutes les Provinces du Pays en solidarité avec les compatriotes de la Ville de Bukavu, victimes de la barbarie du Rwanda ;
3.4.Sur le plan politique et sécuritaire
•Interpellation des Autorités Politiques Congolaises par la population exprimée à travers les manifestations populaires dans toutes les Villes du pays contre leur façon de gérer les Institutions de la Transition ;
•Désapprobation du rôle de la MONUC par la population congolaise pour non assistance des Congolais en danger dans la Ville de Bukavu contrairement à son mandat de maintien de la paix et de la sécurisation de la population et de leurs biens. En effet la MONUC est perçue comme étant le 12è joueur du Rwanda contre la RDC sur le terrain de combat;
•Carton rouge à l’endroit du RCD par la population congolaise en tant que Composante dans la gestion de la Transition ;
•Dénonciation des Etrangers notamment les Banyamulenge et les Congolais jouissant d’une nationalité étrangère contrairement à la loi en vigueur en RDC ;
•Rejet et perte de légitimité du schéma 1 + 4 aux yeux de la population congolaise et nécessité de réviser l’Accord global et inclusif ainsi que la Constitution de la Transition ;
•Tendance à la récupération politicienne des manifestations de la population congolaise initiées par les Etudiants de Kinshasa au point de conduire à la neutralisation des Institutions de la Transition.
IV.Recommandations
Considérant le fait que les décisions prises par le Conseil extra-ordinaire du Gouvernement en date du 03 juin 2004 étaient importantes, bien que non suffisantes, le CEAPACGL suggère :
4.1.Sur le plan économique
•Une action urgente à caractère humanitaire et économique en faveur de la population sinistrée de la Ville de Bukavu par la création d’un fond de relance économique ;
•Le CEAPACGL serait capable de proposer le mécanisme institutionnel de gestion professionnelle de ce fond pour le développement durable de la Province ;
•Décréter pour l’Est et le Nord-Ouest du Congo, depuis le territoire sous contrôle du MLC en passant par la Province orientale jusqu’à Kalemie, la réduction de toutes les taxes y comprises celles douanières à 10% pour une période d’une année.
•Faire signer aux Entreprises Publiques des contrats de performance afin de réduire le taux de corruption et de malversation financière.
4.2.Sur le plan des Droits de l’Homme
•Exiger urgemment une enquête internationale par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Droits de l’Homme sur les violations graves des Droits de l’Homme perpétrés dans la Ville de Bukavu à l’instar de ce qui s’est passé à Abidjan, en Côte-d’Ivoire et un Tribunal Spécial Pénal ou International pour la RDC;
•Exiger aux Banyamulenge de se conformer aux lois de la RDC sur la nationalité, sachant bien que tous les « Banyamulenge » sont des Rwandais, à l’exception de ceux qui ont sollicité et obtenu la nationalité congolaise. Le Gouvernement et Parlement Congolais devraient-ils attendre le génocide de plus de quatre millions des congolais pour décider par la suite d’accorder la nationalité collective aux Banyamulenge ? De même, si les Banyamulenge acceptent qu’une loi sur leur nationalité soit votée par le Parlement, cela veut dire qu’ils reconnaissent a priori leur non appartenance jadis à la Nation Congolaise. Voilà pourquoi il faudrait une loi impersonnelle. Il est aussi très important de souligner que l’actuel Parlement n’a pas la notoriété de traiter des questions sensibles comme celles de nationalité, faute de légitimité populaire.
•Demander à la Communauté Internationale de vérifier auprès de la Belgique si elle aurait pu enregistrer tout au long de la colonisation une ethnie congolaise des « Banyamulenge » en RDC ;
•De même, que le HCR à Genève nous prouve s’il aurait rapatrié un seul réfugié rwandais dans son pays d’origine de 1960 à 1994, avant la chute d’Habyarimana. Sinon, où seraient-ils partis les réfugiés et les transplantés rwandais accueillis en RDC puisqu’ inexistants à ce jour ?
•Organiser rapidement sous le leadership du Chef de l’Etat une journée de repentance nationale devant Dieu pour la délivrance et sortir la RDC et tout son peuple de la malédiction dans laquelle ils ont été précipités par les adeptes de l’occultisme.
4.3.Sur le plan politique
•Disqualifier le RCD, connu comme un mouvement politico-militaire rwandais, dans la gestion de la Transition en RDC, à moins de ne garder que ses seuls membres congolais tout en ramenant cette composante au rang d’une Entité, à défaut de la dissoudre définitivement;
•Réviser l’Accord global et inclusif pour la gestion de la Transition ainsi que la Constitution conformément aux vœux de la population congolaise en revenant au schéma classique de 1+1+2 c’est-à-dire un Président de la République, un Premier Ministre ou Coordonnateur du Gouvernement selon le cas dans le cadre d’un régime semi-présidentiel ou présidentiel.
Le CEAPACGL suggère d’accorder la Coordination du Gouvernement au MLC, la Présidence de l’Assemblée Nationale à l’Opposition politique et la Présidence du Sénat à la Société Civile ;
•Dépolitiser les Entreprises Publiques et la diplomatie tout en nommant à leur tête des cadres compétents et crédibles pour la défense des intérêts du pays ;
•Demander à chaque composante de proposer au Chef de l’Etat des candidats Ministres à nommer en concertation avec le Coordonnateur du Gouvernement en évitant des stagiaires et des magouilleurs dans la gestion des Affaires de l’Etat ;
•Exiger le dialogue entre Rwandais avant la conférence internationale sur la paix , la sécurité et le développement dans la région des Grands Lacs, d’une part, et d’autre part, après les élections en RDC pour éviter la trahison considérant que les Institutions de Transition en RDC sont infiltrées par des Etrangers ;
•Dépolitiser la Société Civile et lui réserver un quota au sein des Institutions Citoyennes et dans le Sénat tout en mettant un accent particulier sur la qualité de ses animateurs ;
•Donner au Parlement la possibilité de contrôler effectivement le Gouvernement et de lui faire une motion de méfiance si nécessaire.
•Placer le Sénat en préséance par rapport à l’Assemblée Nationale ;
•Déterminer exactement les attributions spécifiques de Vice-ministres pour éviter des figurants au sein du Gouvernement et permettre aux Membres du Gouvernement oeuvrant dans un même Ministère de se surveiller et coopérer mutuellement pour une bonne gouvernance.
•Créer un Commissariat Général au Plan en lieu et place du Ministère du Plan en le rattachant à la Primature en tant que tableau de bord pour un meilleur suivi de l’action gouvernementale ;
4.4.Sur le plan sécuritaire
•Enrôler tous les jeunes de l’Est du Congo pour une formation militaire d’une année dans l’armée;
•Constituer une Force spéciale pour la libération de l’Est du Congo et la doter des moyens logistiques et financiers nécessaires gérés collégialement avec certains civils à la crédibilité éprouvée en cette matière pour éviter des disparitions de fonds dans diverses commissions;
•Renouveler la confiance à la MONUC, pour éviter la somalisation de la RDC, tout en demandant au Conseil de Sécurité des Nations Unies de penser à un réaménagement de son mandat en intégrant un contingent des soldats de la RDC pour la sécurisation conjointe des frontières de l’Est de la RDC ainsi que pour les opérations de désarmement des groupes armés rwandais et autres. Il a été fait état du fait que la MONUC favorisait également le maintien des Nterahamwe en RDC. En effet, il semblerait que dans le camp de transit de la MONUC à ADI-KIVU vers Kavumu, sur un nombre des combattants rwandais démobilisés, la MONUC rapatrierait la moitié vers le Rwanda et l’autre moitié serait relâchée pour retourner dans la forêt. Car, les agents de la MONUC ont besoin de rester longtemps en RDC dont la présence est lucrative. De même, la MONUC est accusée par la population de Bukavu d’avoir favorisé le pillage de la Ville par les Rwandais ;
•Demander à la MONUC de prendre en charge l’initiative de relance économique de la population sinistrée de Bukavu par le pillage faute de sa protection par elle dont le mécanisme serait proposé par le CEAPACGL et l’ONG PLD-KIVU en collaboration avec les ONG de la Ville de Bukavu du secteur économique ;
•Renforcer la Sécurité de la Ville de Kinshasa et prendre des précautions pour la protection de la Ville de Kisangani, de Kindu et de Kalemie au risque de les voir passer sous le contrôle effectif du Rwanda;
•Décréter un SOS pour la libération de l’Est du Congo, puisque la Ville de Goma est par le fait même occupée, en demandant aux soldats volontaires de s’enrôler pour une action patriotique de grande envergure en montrant à la face du Monde, à l’instar du peuple irakien, que la puissance de la volonté, l’attachement à la patrie et le droit à la dignité de l’Homme Congolais viennent avant toute chose.
•La population du Sud-Kivu exige, pour la crédibilité de l’ONU, d’opérer un réaménagement au sein du Staff dirigeant de cette structure à commencer par Bukavu et Goma jusqu’à Kinshasa.
Conclusion
Le CEAPACGL lance un appel solennel à tous les soldats ressortissants de l’Est du Congo auxquels il invite tous les autres soldats compatriotes à se joindre au Chef de l’Etat, Commandant Suprême des Forces Armées de la RDC et au Gouvernement de la Transition, pour libérer le Pays. Pour honorer la mémoire de Mzee Laurent Désiré Kabila, il semblerait que ce ne serait que lorsque la RDC aura occupé au moins un centimètre carré du territoire rwandais que la guerre se terminerait, car les Parrains de la guerre d’agression contre la RDC, membres du Conseil de Sécurité des Nations Unies, se mobiliseraient pour protéger le Rwanda. C’est alors que le Monde entier saura qui actionnait le génocide, les crimes contre l’humanité et les pillages des ressources naturelles et autres richesses de la RDC.
Le CEAPACGL invite tous les résistants congolais à observer scrupuleusement les valeurs positives en rapport avec les Droits de l’Homme, de n’attaquer que des cibles militaires en veillant à la stricte protection des populations civiles y compris les Banyamulenge.
Le CEAPACGL invite l’ONU à prouver au peuple Congolais qu’elle est effectivement venue en RDC pour restaurer la paix et non pour consolider la guerre par l’accompagnement des agresseurs à la conquête du pouvoir établi, pourtant ayant la légitimité de la population.
Le CEAPACGL tient à témoin les déclarations respectives de Monsieur Jean-Marie Guéheno, Secrétaire Général Adjoint de l’ONU ainsi que de Monsieur Louis Michel pour avoir reconnu les failles de la MONUC et la nécessité de la renforcer en vue de réaliser pleinement son mandat, que nous espérons honnêtement.
Pas plus loin que le 09 Mai 2004, dans une analyse faite au Secrétaire Général des Nations Unies sur la Gestion du pouvoir, du savoir, des avoirs et du vouloir: un défi aux animateurs et autres acteurs de la Transition en RDC (Version enrichie), le CEAPACGL avait prévenu la Communauté Internationale sur une éventuelle réaction de la population congolaise à l’irakienne en cas de la reprise de la guerre d’agression.
S’agissant du projet, ourdi à Sun City , pour l’octroi de la nationalité collective aux Banyamulenge, le CEAPACGL prévient l’Etat Congolais ainsi que la Communauté Internationale sur le haut risque pour le Sud-Kivu de se désolidariser du reste du Pays. D’après nos sources d’investigation, le Sud Kivu demande au Gouvernement de la Transition de respecter son identité et sa dignité en tant que Province, capable de se prononcer sur la question en rapport avec la nationalité des « Banyamulenge » avant de concevoir une quelconque loi en cette matière. En effet, la loi doit respecter requérir le caractère impersonnel et ne peut jamais faire allusion à une quelconque communauté. Toute personne est libre, à l’age de maturité, de solliciter individuellement la Nationalité congolaise conformément à la loi en vigueur en RDC.
Le Sud-Kivu compte beaucoup d’amis parmi les « Banyamulenge » et s’engagerait à les accompagner administrativement pour l’acquisition de la nationalité congolaise. Le Sud-Kivu demande à tous les Parlementaires originaires de cette Province de ne pas participer au vote d’une loi jugée impersonnelle et de s’opposer à ce que le terme de Banyamulenge, patrimoine culturel des Bafulero et porté abusivement par les immigrés rwandais au Sud-Kivu, puisse être utilisé, à tort et à travers, par le Parlement de la Transition. Le Sud-Kivu, qui a la culture de l’hospitalité légendaire, ne peut plus, cependant, se tromper sur la question de la nationalité des « Banyamulenge », du reste, d’ordres vital et sécuritaire pour les Provinces du Nord et Sud-Kivu. C’est dans ce cadre que la véritable réconciliation et la cohabitation, entre les « Banyamulenge », du reste brisée par eux-mêmes, et les Ethnies congolaises du Kivu seront durables et profitables. Il ne sert à rien de voter des lois pleines d’hypocrisies pour chercher à plaire la Communauté Internationale.
Pour des raisons de sécurité des populations congolaises du Nord et du Sud-Kivu et éviter toutes tentatives d’annexion de l’Axe du triangle Bunia (Province Orientale)-Shabunda (Sud-Kivu) et District de Haut-Lomami ( Katanga), le Sud-Kivu demanderait à toute autre Province de la RDC qui soutiendrait l’octroi de la nationalité collective aux Banyarwanda dits « Banyamulenge » de s’apprêter à les accueillir sur son territoire.
Faudrait-il pour le Gouvernement de la Transition envisage également d’accorder la nationalité congolaise aux Nterahamwe après dix de vie en RDC, puisque les Criminels Banyamulenge du RCD sont aux yeux des Congolais ce que sont les Nterahamwe aux yeux des Tutsi Rwandais.
Dans l’entre-temps, pour résoudre durablement cette question, le CEAPACGL suggère au Gouvernement et au Parlement d’envisager une loi reconnaissant le principe de la double nationalité aux Congolais tout comme à des étrangers qui décident d’acquérir la nationalité congolaise.
Le CEAPACGL remercie les étudiants de Kinshasa ainsi que tous les Congolais pour avoir montrer à la face du Monde que la Volonté est une force inébranlable qui peut, comme la foi, déplacer les montagnes.
Le CEAPACGL remercie les chaînes de radio et de Télévision de la Capitale congolaise notamment l’Antenne A à travers l’émission du journaliste Zacharie Bababaswe, la RTNC 2 à travers le Forum des médias, la RAGA TV. Le CEAPACGL remercie également des compatriotes comme le Pasteur Théodore Ngoy, l’Abbé Mugaruka, le Dr Sondji, les ONG des Droits de l’Homme notamment COJESKI et autres pour leur volonté d’informer l’opinion tant nationale qu’internationale.
Le CEAPACGL exclut toute possibilité d’organisation des élections en RDC dans le cadre du schéma 1+4, à l’exception d’un miracle. En effet, le Rwanda ainsi que les Puissances occidentales commanditaires de la guerre d’agression, conscients du fait que le RCD connaîtrait une défaite catastrophique, il n’est donc pas question de penser aux élections dans un avenir proche. Il est vrai que l’Occident est en train d’examiner tel que le CEAPACGL l’avait déjà compris et révélé dans son article du 12 décembre 2002 intitulé : De la mise en minorité du Chef de l’Etat lors des négociations politiques inter-congolaises de Pretoria III, vers la crucifixion de la RDC.
De toutes les façons, le Rwanda ne fait qu’exécuter le mot d’ordre pour le déclenchement de la troisième guerre d’agression contre la RDC. Pour ma part, il aurait fallu identifier les vrais agresseurs de la RDC et négocier avec eux la fin de la guerre. Mais, le CEAPACGL prévient la Communauté Internationale sur le risque d’africanisation du terrorisme ou d’institutionnalisation de la violence pour accéder au pouvoir en Afrique pourvue que les dictateurs servent mieux les intérêts des Grandes puissances.
Le CEAPACGL réitère tout son appui au Chef de l’Etat, le Général - Major Joseph Kabila. Cependant, Il invite le Chef de l’Etat à faire la volonté du Peuple Congolais en organisant des consultations pour la révision de l’Accord dit global et inclusif aujourd’hui sans légitimité populaire. Les inquiétudes et les attentes du Sud-Kivu sont exprimées par le CEAPACGL à travers les points traitant des conséquences et des recommandations. Le CEAPACGL compte, avec l’appui des bailleurs des fonds de bonne volonté pour effectuer une campagne de sensibilisation et d’information de la Communauté Internationale y Compris le Secrétaire Général des Nations Unies sur les attentes de la population de l’Est du Congo pour la restauration de la paix, la cohabitation intercommunautaire, d’une part, et d’autre part, entre les Etats de la Sous-Région.
Il revient au Chef de l’Etat de la RDC de mettre en pratique la stratégie du prix des risques calculés, tout en comptant avec la grâce de Dieu, Le Tout-Puissant, pour la délivrance de Notre Pays.
Cet article fait partie intégrante de notre ouvrage à publier sous le titre « Le Congo-Kinshasa sur une balance fausse : de l’Accord de Lusaka à l’Accord de Pretoria ».
Version du 05 juin révisée le 07 et enrichie le 15 juin 2004.
CAPBG
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