N’en déplaise aux analystes politiques fantaisistes et stipendiés, et aux laudateurs abjects du pouvoir qui ne trouvent rien à redire au vol de la ration et de la solde des militaires envoyés au front à l’Est, et dont les auteurs pour tant notoires ne sont jamais défoncés et punis, mais qui trouvent du plaisir à monter en épingle la sanction de certains cadres de l’UDPS auteurs d’actes répréhensibles et de procédés indélicats contraires à la ligne de leur parti qui lutte pour la démocratie, la bonne gouvernance et l’Etat de droit, et en voient des indices de dictature, de désordre et confusion au sein de l’UDPS.

N’en déplaise aux analystes politiques fantaisistes et corrompus, et aux thuriféraires vénaux qui ne sont jamais scandalisés par la signature des accords secrets et immoraux avec le CNDP-M23 cheval de Troie rwandais en avant- poste au Nord-Kivu, et traitent, leurs auteurs de ”patriotes-nationalistes“ et non de traîtres dignes de potence, mais qui font ridiculement tout un plan, avec une délégation diabolique, des galéjades montées de toutes pièces contre les députés de l’opposition, Eugène Diomi Ndongala, Roger Lumbala, Adolphe Onusumba.

Tout cela pour détourner l’attention de l’opinion nationale des charges lourdes de complicité, de compromission et de haute trahison qui pèsent sur le pouvoir.

En sanctionnant avec détermination ses collaborateurs mouillés dans des indélicatesses, en l’occurrence à cause de la gestion malhonnête et cupide du fonds destiné à l’impression des cartes de membres de l’UDPS, le Président Tshisekedi donne ainsi des leçons de bonne gouvernance, de démocratie et d’Etat de droit dans l’exercice du pouvoir au sommet de l’Etat, à ceux de l’autre camp qui dirigent le pays vaille que vaille par défi, au mépris de ces concepts symboliques de l’existence d’un Etat.

Les portails carcéraux restent toujours largement ouverts depuis des années qu’on avait décrété la fin de la récréation et la tolérance zéro, n’accueillant que le menu fretin des auteurs de larcins, tandis que tous les grands fossoyeurs de l’Etat auteurs de graves crimes économiques et politiques, sont libres comme l’air et bombent le torse dans les institutions civiles, militaires et policières.

C’est cette impunité des crimes aussi graves qui montre que J’Etat n’existe plus dans ce pays dont le qualificatif de “démocratique “est tout simplement un slogan ironique répugnant.

A l’opposé des despotes déguisés en démocrates, le Président Tshisekedi prend soin de balayer d’abord devant sa porte, et montre qu’il est un grand homme d’Etat, ayant des facultés éprouvées et des aptitudes particulières pour gérer les grandes affaires de ce pays qui paraissent complexes et insolubles pour les novices et les apprentis sorciers. 

Il y a des gens devenus ridicules et ignobles, que l’obscurantisme entretenu par le système anachronique amène à se vautrer dans l’inversion des valeurs morales. Ils prennent des vices pour des vertus, et inversement.

Des actes de haute trahison sont des .exploits de patriotisme et de nationalisme.

Ils sont intellectuellement aveugles, moralement malhonnêtes, spirituellement pauvres.

C’est la preuve que le pays a atteint l’extrême degré de déchéance et d’humiliation.

Au lieu de se sentir gêné et confus par les qualités d’homme d’Etat et l’illustration de la bonne gestion que le président Tshisekedi révèle spontanément au sein de son propre parti pour servir de leçons aux autres, on se livre bêtement et cyniquement à des critiques mesquines, haineuses et absurdes.

L’UDPS est au bord de l’éclatement.

Tshisekedi est un dictateur.

On oublie qu’en dépit des apparences trompeuses sur lesquelles on fonde son jugement subjectif, l’UDPS est un vieux parti de lutte non violente pour la restauration de la démocratie et de l’Etat de droit, bien structuré et bien coiffé.

Il y a un comité de discipline et d’éthique qui connaît en premier et dernier degré de toutes les questions et soumet ses propositions au Président qui, après avoir tout pesé, prend la décision finale de sanction ou de réhabilitation.

Pas de valeurs négatives à l’UDPS

Il ne faut pas confondre la rue des Pétunias avec la ferme de Kingakati personnifiée par une autorité morale rigide et arbitraire, ni projeter sur Pétunias ce qui se fait à Kingakati.

Y-a-t-il un comité de discipline et d’éthique dans l’autre camp ? Y trouve-t-on des contradictions de nature quelconque ? Là tout le monde dit amen au bon vouloir de l’autorité morale.

Quelle est cette structure connue habilitée à s’occuper préalablement de toutes les questions et à les soumettre à l’autorité morale pour décision finale? Il n’y en a pas.

Tout se fait à la petite semaine, et des décisions prises sont des expédiant sans portée, répondant seulement à des caprices et à la consolidation de la volonté de puissance par défi.

Le Président Tshisekedi qui, pour son combat politique de plus de 30 ans, met en avant la démocratie, la bonne gouvernance et l’Etat de droit, ne doit pas fermer les yeux sur les indélicatesses de ses collaborateurs et laisser s’installer dans son parti les valeurs négatives, lesquelles ont conduit dans l’autre camp qui les assimile, les digère et les infuse dans la société, à l’affaiblissement et à l’anéantissement de l’Etat dans ce pays.

L’UDPS est un Etat en miniature, personnification de l’Etat congolais de demain si le président Etienne Tshisekedi, démocratiquement élu par la majorité des électeurs congolais le 28 novembre 2011 et dont la victoire a été honteusement camouflée et usurpée, parvient à recouvrer son impérium dont la lueur est en train de poindre à l’horizon.

Les diplomates occidentaux basés à Kinshasa, les intellectuels congolais engagés, et les analystes politiques honnêtes et objectifs ont une appréciation autre de la sanction des cadres de l’UDPS.

Cette sanction force leur admiration à l’égard du Président Tshisekedi qui leur montre à tous qu’il est aujourd’hui le seul leader politique congolais digne d’homme d’Etat capable de sortir ce pays de l’abîme où il s’enfonce et de le diriger convenablement à la surprise et à la satisfaction générale de tous ses compatriotes et des étrangers qui se sentent désormais complètement déboussolés et méfiants de la RDC L’obscurantisme et la perversité d’un système dictatorial des jouisseurs encouragent la pensée unique qui influe sur la psychologie des gens et les prive de l’usage de leur faculté de réfléchir librement et raisonnablement, d’où ils deviennent incapables d’exercer leur libre arbitre pour discerner les vices des vertus, les défauts des qualités dans la société.

Des collaborateurs contaminés par la gangrène 

C’est ainsi que même au sein de l’UDPS, tous les cadres ne sont pas que des petits saints. Il y en a qui ne résistent pas à se laisser contaminer par les moeurs politiques pourries qui sont les méthodes de gestions du pays. Lorsque le Président Tshisekedi sanctionne ceux de ses collaborateurs qui manifestent des symptômes de cette gangrène de l’autre camp, des critiques absurdes et haineuses proviennent justement des flatteurs de ce camp-là, et l’on s’acharne à faire accroire à l’opinion des naïfs que l’UDSP baigne dans la dictature, et le modèle de démocratie se trouverait à la majorité présidentielle du PPRD et ses alliés De fameux accords secrets signés par Kinshasa et Kigali d’une part, par Kinshasa et le CNDP-M23 d’autre, ont-ils été entérinés par le parlement congolais pour illustrer l’attachement de l’autre camp à la démocratie?

Le limogeage de Vital Kamerhe du perchoir de l’Assemblée nationale était il l’illustration de la démocratie dans l’autre camp?

Il y a beaucoup de cas qu’on peut évoquer à l’infini, notamment la persécution organisée des opposants politiques.

Le Président Tshisekedi demeure l’incarnation de la démocratie et le seul bien placé pour en donner des leçons aux autres du bord des prévaricateurs.

Jean N’SAKA wa N’SAKA

Journaliste indépendant 

LA TEMPÊTE DES TROPIQUES