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ARRÊTONS DE SNOBER LE MANIOC

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Racines de manioc, Nigeria / AFP
Racines de manioc, Nigeria / AFP

Arrêtons de snober le manioc

Souvent considéré comme l'aliment du pauvre, ce tubercule a pourtant des vertus insoupçonnées.

 

L’un des aliments constitutifs de la cuisine africaine est le manioc. Ce tubercule est consommé sous diverses formes presque partout sur le continent.

 

Pourtant, s’il est populaire, il souffre d’une bien peu glorieuse réputation, surtout en Europe, où il est perçu comme l’aliment du pauvre, un truc insipide s’il n’accompagne pas une bonne sauce ou un délicieux ragoût. Ce qui n’est pas totalement faux.

 

Mais, le manioc a des vertus que l’on ne soupçonne pas. Un peu comme pour réhabiliter cet aliment de base non négligeable dans nombreux pays africains,L’Express de Maurice publie un joli billet où il dit tout le bien que nous apporte la consommation du manioc. «Un concentré de saveur et de nutriments» fait savoir le site du quotidien mauricien. En effet, il contient des vitamines B et C, des protéines, des hydrates de carbone et très peu de matière grasse (seulement, 0,4 g pour 100g de manioc).

 

Une nutritionniste interrogée par L’Express de Maurice estime même que l’amidon contenu dans le manioc peut aider les personnes souffrant d’inflammation du côlon ou de problèmes gastriques. Par ailleurs, si vous êtes allergique au gluten, le manioc est votre ami: il n’en contient pas.

 

Cette ode au manioc de L’Express de Maurice tombe à un moment où le tubercule est fortement menacé en Afrique. Il est de plus en plus attaqué par lastriure brune, un virus qui s’attaque aux plants et rend les racines de manioc impropres à la consommation. Le phénomène avait disparu depuis 1925. Mais il fait sa réapparition en Afrique de l’Est et s’étend, comme l’explique le site de RFI, à l’Angola, la République démocratique du Congo, le Rwanda, le Burundi et l’Ouganda. D’où l’urgence à trouver des solutions, comme le souligne le Dr Claude Fauquet, chercheur au Centre international de l’agriculture tropicale (CIAT), afin de sauver cette plante originaire d’Amazonie.

 

L’Express de Maurice

RFI

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02/10/2013
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