AMMAFRICA WORLD

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Devoir de Memoire:Afrique

DEVOIR DE MEMOIRE:AFRIQUE!

CONSCIENCE:

Connaissance plus ou claire de notre existence et du Monde.

Avoir la connaissance de son histoire; c'est comprendre le monde d'alors; pour prendre  

conscience sur le présent afin de remédier au futur...

Ici, nous archivons certains documents historiques pour notre memoire! Le Monde étant un tout, l'histoire nous aide à comprendre notre passé, présent et le sens à notre futur après avoir retenu instruction sur le passé. Devoir de Memoire, parle de l'histoire de l'Afrique dans cette Rubrique...

Eveil de la conscience incite à ce que l'on prenne connaissance de notre passé,présent et le Monde extérieur qui nous entoure.Ainsi,sondons notre passé historique et trouvons au travers ces histoires,ce que fût notre Monde d'Atan.

 

Ammafrica world ,la passion de l'histoire fait notre style  de comprendre le Monde d'alors...Le monde d'autrefois!


CONGO-BELGE:Il était une fois les Emeûtes du 4 Janvier 1959 qui accélérèrent son indépendance!

Devoir de Memoire:Congo-Belge prêt pôur son Indépendance..

RDC: les émeutes du 04/01/1959 à Léopoldville.......



Le 4 janvier 1959 à Léopoldville, il fait une chaleur étouffante. La saison des pluies est encore loin d'être terminée, l'air est visqueux, oppressant. Dans la résidence du gouverneur général, des préparatifs sont en cours pour la réception annuelle du Nouvel An dans le jardin. [...]

Le 4 janvier 1959, quelques kilomètres plus loin dans la ville, à Bandalungwa, un quartier moderne pour évolués*, Patrice Lumumba est invité à déjeuner dans la maison d'un nouvel ami. Pendant qu'il purgeait sa peine de prison, il a lu régulièrement dans le journal Actualités africaines des articles de Joseph Mobutu, le militaire devenu journaliste [...]. Après sa libération, Lumumba s'est lié d'amitié avec lui. Régulièrement, il lui rend visite et savoure les plats délicieux que sa femme leur prépare. Ce dimanche, pendant le repas, ils font des projets pour l'après-midi. Ils savent qu'à deux heures au centre de la cité*, dans un local de YMCA, l'auberge de jeunesse chrétienne, un meeting de l'Abako est prévu. Une semaine plus tôt, Lumumba a parlé devant une foule de sept mille auditeurs de son voyage à Accra. Ce sera sa meilleure intervention. La foule a réagi par des acclamations enthousiastes. « Dipenda, dipenda ! » scandait l'assemblée à la fin de son discours, une déformation en lingala du mot français indépendance*. Peut-être est-ce pour cette raison que le bourgmestre principal de la ville, le Belge Jean Tordeur, a décidé à onze heures ce jour-là qu'il valait mieux que le meeting prévu dans la journée n'ait pas lieu. Une mesure de sécurité : il n'a pas envie de fauteurs de troubles. Lumumba et Mobutu décident tout de même d'aller y faire un tour. Ils n'ont pas de voiture, mais Mobutu a un ­scooter. Attardons-nous un instant sur cette image : Mobutu et Lumumba ensemble sur le scooter, deux nouveaux amis, le journaliste et le vendeur de bière, l'un a 28 ans, l'autre 33. Lumumba est assis à l'arrière. Ils pourfendent l'air chaud et parlent fort pour couvrir le bruit du tuyau d'échappement qui pétarade. Deux ans plus tard, l'un allait contribuer à l'assassinat de l'autre.

Le 4 janvier 1959, le stade Roi-Baudouin se remplit pour un match important du championnat de football congolais. Le grand stade n'est qu'à quelques centaines de mètres du YMCA. Vingt mille supporters viennent de toutes parts. Ils portent des chemises et des pagnes colorés. Certains ont des plumes sur la tête et des traits sur le visage, comme autrefois, de larges bandes d'argile d'un blanc éclatant sur le front et les joues. Ils dansent avec des gestes ensorcelants et les yeux écarquillés. C'est un spectacle inquiétant. La tribune en béton en pente raide autour du terrain se remplit de monde et de roulements de tambours. On joue du tam-tam et d'autres percussions, on fait du tapage, on crie. Il règne une atmosphère de guerre. Elle rappelle les rives du fleuve Congo dans les années 1870, quand Stanley passa pour la première fois dans son bateau. Les battements du tambour de guerre, les milliers de gorges furieuses, la danse de plus en plus effrénée, les yeux du guerrier. Dans les catacombes du stade, les joueurs serrent leurs lacets et glissent leurs protège-tibias dans leurs chaussettes. Ailleurs dans la ville, à la résidence du gouverneur, on a sorti les bouteilles de champagne du réfrigérateur et elles pétillent au soleil.

Toujours le 4 janvier 1959, sur l'avenue Prince-Baudouin, près du YMCA, Kasavubu dit à la foule mobilisée que le meeting ne peut malheureusement pas avoir lieu. Cela provoque des grommellements démonstratifs et des protestations, une bousculade et des tiraillements. En tant que pacifiste et admirateur de Gandhi, il enjoint à ses partisans de garder leur calme. Il semble y arriver, même s'il n'a pas de micro. C'est lui le leader, c'est lui le chef, c'est lui le bourgmestre. Soulagé et rassuré, il rentre chez lui.

Mais c'est le 4 janvier 1959, que tout va changer, bien qu'on ne s'en aperçoive pas encore. Le Congo vit avec son temps, semble-t-il. Léopoldville est la deuxième ville au monde où circule un gyrobus, un bus électrique qui se recharge aux différents arrêts à l'aide d'antennes installées sur son toit. La première ville du monde qui s'était dotée de ce moyen de transport en commun futuriste était en Suisse, et voilà à présent que ces bus filaient aussi à travers la cité*. Plusieurs milliers de partisans de l'Abako restent bouder près de l'endroit où leur meeting aurait dû se dérouler. Un chauffeur blanc du gyrobus a une altercation avec l'un d'eux et lève le bras. Le futurisme rencontre le racisme. Il se fait aussitôt rouer de coups. L'affaire tourne mal. On se bat, on s'agrippe. La police intervient, des agents noirs, des commissaires blancs. Cela vient du Nouvel An, pense-t-on, ils sont encore ivres ou bien n'ont une fois encore plus un sou, l'un des deux. Deux commissaires assènent des coups de poing. Ce n'est pas une bonne idée. « Dipenda ! » entend-on. « Attaquons les Blancs* ! » Un mouvement de panique s'ensuit. La police tire en l'air. Plus loin, une de leurs Jeep est renversée et on y met le feu. À ce moment-là le stade de football se vide - cohue, extase, frustration, sueur - et les supporters se joignent aux partisans qui auraient voulu assister au meeting de l'Abako. C'est le football qui tiendra lieu de poudre à canon. La Belgique est devenue indépendante en 1830 après un opéra. Le Congo exige en 1959 l'indépendance à l'issue d'un match de foot. Deux jeunes hommes déboulent sur un vélomoteur. Ils n'en croient pas leurs yeux. Les années précédentes, ils se sont hissés vers le haut en se formant eux-mêmes, mais à présent ils constatent la colère de la foule dont ils se sont extraits. Ils ne la regardent plus de haut comme il sied aux évolués*, mais se sentent solidaires. L'élite et la masse se sont enfin trouvées. [...] La police essaie de venir à bout de la tâche mais, en quelques heures, toute la cité* est sens dessus dessous. Des pierres sont lancées en pluie contre les voitures des Blancs. Des fenêtres sont brisées. Partout des incendies se déclarent.

La police tire à balles sur les manifestants. Sur l'asphalte s'étendent des flaques de sang foncé où se reflète la lueur des flammes. Des milliers et des milliers de jeunes se mettent à piller. Tout ce qui est belge doit y passer. [...] L'armée aura besoin de trois à quatre jours pour reprendre le contrôle de la ville. Le bilan est insupportable : 47 morts et 241 blessés du côté congolais, du moins d'après les chiffres officiels. Les témoins oculaires parlent de deux cents, peut-être même trois cents morts.

C'était le 4 janvier 1959 et la situation n'allait jamais se rétablir.
Extrait publié sur "Jeuneafrique"
*************

Emêutes du 4 Janvier 1959 Vu par Ammafrica world:

Il est donc incotestablement vrai qu'en cette journée significative que les rd congolais se la commémorent un peu de partout pour la dénommer "journée des martyrs de l'indépendance", les emeûtes du 4 Janvier 1959 étaient donc selon l'histoire, un mouvement "spontanné" que d'aucuns n'imaginaient que cela allait accélérer les choses pour aboutir finalement à son independance!

 

Tout était chaud, voir la chaleur de la journée, et l'ambiance à la veille du "match de foot", la foule bien préparée comme pour se lancer à un moment décisif de leur histoire, sans le savoir, un incident s'est passé pour que tout bascule pour els "Belges" qui régnaient encore en maitre!

 

On peut donc dire que le "soulèvement populaire" a été selon cette histoire du Congo-Belge, aujourd'hui, la République Démocratique du Congo, a été surtout le produit d'un temps de "conscientisation" sur la condition misérable que se retrouvaient des familles  belgo-congolaises d'Atan. Car, il est donc aussi normal de constater qu'avant tout changement, le misérable est sensé reconnaitre sa condition "d'esclave" et de le refuser psychologiquement, afin de vouloir la matérialiser dans els actes!

 

Tout vrai changement commence par l'intérieur! On ne peut vouloir le changement si au préalable, la conscience sur sa condition n'est pas intérioriser! Le peuple n'en pouvait plus supporter sa condition d'esclave! Ailleurs, les rumeurs se propageaient autour d'une possibilité des indépendances africaines, Lumumba provenait du GHANA, où il entendra des choses et des choses, pour revenir en faire un discours gigantesque qui marquera la conscience congolaise d'atan!

 

Ce qui s'était passé le jour du 4 Janvier 1959, nul n'était donc le foot pour préparer une masse populaire derrière cet événément qui mobilise la masse, et surtout l'incident provoqué des altercations entre le chauffeur Belge de gyrobus et les policiers contre quelques citoyens congolais, rien n'allait se passer  par la suite.. Mais là, nous comprenons ce que Lumumba voudrait dire dans son temps par cette citation ci-dessous:

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Ainsi donc, nous pouvons dire, si la masse "consciente" de sa condition d'esclave et respirant un grand besoin de sa liberté avait compris l'importane de la foule, et sa force, elle a donc su saisir sa bonne occasion pour provoquer donc un soulèvement dont le résultat a donné l'indépendance "brutale et brusque du "Congo-Belge"! Brutale et brusque car, la classe dirigeante de la première heure confondait beaucoup de choses, et bien entendu, plutard, Mobutu trahira son ami du "scooter"!

 

Ammafrica world interpelle le peuple rd congolais de bien analyser par "devoir e memoire" chaque événément de leur histoire, comprendre son sens, et surtout son importance! Les martyrs de l'indépendance lors du soulèvement ^populaire ne savaient donc pas qu'ils allaient mourir; mais ce qui était sûr, ils ont été préparé moralement! Les élites se solidarisèrent ce jour-là, une bonne chose pour l'unité nationale, et enfin, l'indépendance du Congo-Belge était donc Inévitable!

 

Analysez donc votre situation actuelle, et comparez-en le temps que nous sommes avec le temps du Congo-Belge. La république Démocraitque du Congo vit-elle l'occupation ou autre chose?; En cette date commémorative pour les martyrs de l'indépendance, nous rendons donc hommage aux combattants de la liberté:

  • Le peuple conscient lors du soulèvement du 4 Janvier 1959
  • Patrice Emery Lumumba,
  • Une pensée pour tous ceux qui sont tombés sous l'épée de colonialisme et néocolonialisme; 
  • Les martyrs des agressions étrangères, à l'image de Mbunza Mabe, Mamadou Ndala et autres,
  • Sans oublier Laurent Desiré Kabila, le soldat du peuple pour sa lutte pour l'émergence économique et sociale; ect..

 

Paix à leurs âmes!

 

 

La Redaction

AMMAFRICA WORLD


04/01/2015
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L'Impôt Colonial Français pour l'Afrique Française emboite le pas vers l'émergence du continent!

L'Homme Africain, Riche dans son Héritage Mais Pauvre dans la Vie!

Les raisons sont donc variantes de cette Pauvreté "circonstacielle"!

Examinons-en!

En parcourant l'histoire de l'Afrique, nous constatons avec stupéfaction comment un tel continent si "riche" en ressources minières regorgeant de son sol et sous-sol des richesses incommensurables et surtout "inépuisables" (dont la Chine s'en rendra compte plus tard après sa conquête économique actuelle en afrique), nous sommes arrivés au point où nous ne devons que conscientiser la masse pour comprendre certaines des réalités qui nous échappent lorsque nous ignorons certaines "sources" et aussi certaines "causes" des souffrances perdurant en Afrique , le "continent-mère" de par son "Berceau de l'humanité" dont la science en confirme avec certitude!

 

Ammafrica world qui milite aussi pour une Afrique émergente en tenant compte de son passé historique pour tirer instruction  des ses erreurs du passé dont nous en payons les "conséquences" de nos jours...

Le point actuellement débattu au sein de notre réseau des refléxions sur le continent, c'est surtout la "pauvreté" qui frappe le continent et dont les "populations" demeurent pauvres au profit de ses "dirigeants" qui s'enrichissent de façon "égoiste" n'en tenant pas compte de ce pauvre malheureux qui vit sans ressource ni ne disposant d'aucune "aide-sociale" alors que sur la loi "universelle de droits de l'homme" dans son "article 22" stipule:

"Toute personne, en tant que membre de la société, a droit à la sécurité sociale ; elle est fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité, grâce à l'effort national et à la coopération internationale, compte tenu de l'organisation et des ressources de chaque pays".

Ce qui n'est donc pas le cas en Afrique!!!

Des raisons sont donc diverses:Le pillage des ressources minières sans esprit de partage équitable, et la "mauvaise gouvernance" de ses dirigeants politique sans un projet d'avenir, accentué par la CORRUPTION (faute des revenus équitables) et Bonjour les dégâts!

Avec une telle vie, l'africain a toujours vu l'occident comme une sorte "D'eldorado" dont il faudrait à tout prix se battre pour l'atteindre; Et pourtant il a tout pour vivre heureux chez lui et surtout Mieux!

 

"L'ignorance et l'immaturité politique causeront toujours du tort aux africains"!

Il est donc temps de changer des mentalités et de raisonnement par la manière de gouverner, et par la manière de coopérer avec l'occident!C'est d'ailleurs le changement promu pour ce continent après le "Vent prédit"!

Le PILLAGE est un mot qui doit disparaitre à l'avenir si l'on envisagerait un  Monde vivant dans l'harmonie. Car, de par sa définition, le mot n'est pas très "catholique"! Voyons donc ce que ça dit...

 

Pillage:Action de piller...

PILLER:Voler, Dépouiller ou prendre par la force..

Est-ce là ce que l'occident enseignerait à l'africain? Le "Vol"? n'est-il pas donc un délit que de "voler"?.Qui sont donc les "voleurs" du Monde?...

 

Vidéo Version Ammafrica:Jacques Chirac en Témoigne...


 

Voyons l'Afrique autrement tout en changeant notre Monde...

Nous vous transmettons l'article publié par "Alterinfo" qui vous servira d'instruction!

 

@Ammafrica world


 

Le saviez-vous ? 14 pays africains contraints par la France à payer l’impôt colonial pour les “avantages” de l’esclavage et de la colonisation?.

Mercredi 19 Novembre 2014 

Le saviez-vous ? 14 pays africains contraints par la France à payer l’impôt colonial pour les “avantages” de l’esclavage et de la colonisation

Photo : Foccart & Houphouet-Boigny, les pères fondateurs de la françafrique.

Le saviez-vous ? Aujourd’hui encore, beaucoup de pays africains continuent de payer un impôt colonial en France, et ce malgré l’indépendance !

Lorsque Sékou Touré de Guinée décida en 1958 de sortir de l’empire colonial français, et opta alors pour l’indépendance du pays, l’élite coloniale française à Paris était s’est indignée, et dans un acte de fureur historique, demanda à son administration alors en place en Guinée de détruire, dans tout le pays, ce qui représentait, à leur yeux, les avantages de la colonisation française.

Trois mille Français quittèrent le pays, en prenant tous leurs biens et détruisant tout ce qui ne pouvait être déplacé : les écoles, les crèches, les bâtiments de l’administration publique furent détruits, les voitures, les livres, les médicaments, les instruments de l’institut de recherche, les tracteurs ont été écrasés et sabotés ; les chevaux, les vaches dans les fermes ont été tués, et les nourritures entreposées furent brûlées ou empoisonnées.

Le but de cet acte scandaleux était bien évidemment, d’envoyer un message clair à tous les autres colonies sur les conséquences du rejet de la France.

Le fait est que peu à peu, la peur s’empara des Élites Africaines, et après ces événements aucun autre pays ne trouva jamais le courage de suivre l’exemple de Sékou Touré, dont le slogan était :

“Nous préférons la liberté dans la pauvreté à l’opulence dans l’esclavage”.

Pour les pays nouvellement indépendants il fallut trouver des compromis avec la France. Sylvanus Olympio, le premier président de la République du Togo, un petit pays d’ Afrique de l’Ouest, trouva une solution susceptible de calmer les Français :

Ne voulant pas continuer à subir une domination française, il refusa de signer le pacte colonisation proposé par De Gaule, mais accepta en contrepartie de payer une dette annuelle à la France pour les soi-disant avantages obtenus lors de la colonisation française.

Ce furent les seules conditions de la France pour ne pas détruire le pays avant de partir.

 Toutefois, le montant estimé par la France était si grand que le remboursement de la soi-disant « dette coloniale » était proche de 40% du budget du pays en 1963.

Dès lors, la situation financière du Togo tout juste indépendant fut très instable, et afin de se sortir de cette situation, Olympio décida de sortir du système monétaire mis en place par la France coloniale le FCFA ( franc des colonies françaises d’Afrique ), et créa la monnaie du pays.

Le 13 Janvier 1963, trois jours après , qu’il ai commencé à imprimer les nouveaux billets, une escouade de soldats (soutenus par la France) s’empara et tua le premier président élu de l’Afrique indépendante : Olympio fut exécuté par un ex Légionnaire français, le sergent de l’armée Etienne Gnassingbé qui, au passage, reçu à ce moment une prime de 612 dollars de l’ambassade française locale pour le succès de sa mission.

Le rêve de Olympio était de construire un pays indépendant et autonome. Mais l’idée ne correspondait pas aux volontés françaises.

Le 30 Juin 1962, Modibo Keita, le premier président de la République du Mali, décida également de se retirer du système monétaire FCFA (imposé à 12 pays africains nouvellement indépendants).

En effet, pour le président malien, qui se penchait plus vers une économie socialiste, il était clair que la colonisation qui perdurait avec ce pacte avec la France, devenait un piège, un fardeau pour le développement du pays.

Le 19 Novembre 1968, comme, Olympio, Keita sera victime d’un coup d’état mené par un autre ex légionnaire français des Affaires étrangères, le lieutenant Moussa Traoré.

De fait, durant cette période turbulente où l’Afrique combattait à se libérer du joug de la colonisation européenne, la France usera à nombreuse reprises de mercenaire anciennement affiliés à la légion étrangère pour réaliser des opérations coup de poings contre les présidents nouvellement élus :

 

  • - Au 1er Janvier 1966:Jean- Bedel Bokassa, ex légionnaire français, portait un coup d’état contre David Dacko, le premier président de la République centrafricaine.
  • - Le 3 Janvier 1966:Maurice Yaméogo:le premier président de la République de Haute-Volta, aujourd’hui appelé Burkina Faso, a été victime d’un coup porté par Aboubacar Sangoulé Lamizana, un ex légionnaire français qui a combattu avec les troupes françaises en Indonésie et en Algérie contre ces pays l’indépendance
  • - Le 26 Octobre 1972 Mathieu Kérékou qui était un garde de sécurité au président Hubert Maga, le premier président de la République du Bénin, a porté un coup d’état contre le président, après avoir fréquenté les écoles militaires françaises de 1968 à 1970.

 

 

En fait, au cours des 50 dernières années, un total de 67 coups état qui se sont passés dans 26 pays en Afrique, 16 de ces pays sont des ex-colonies françaises, ce qui signifie que 61% des coups d’états en Afrique ont été initiés dans d’anciennes colonies françaises.

 

Comme ces chiffres le démontrent, la France est tout à fait désespérée, mais active à conserver une forte emprise sur ses colonies peu importe comment, peu importe le prix.

En Mars 2008, l’ancien président français Jacques Chirac a déclaré :

 

« Sans l’Afrique, la France va glisser vers le bas dans le rang de troisième puissance [ du monde ] »

Le prédécesseur de Jacques Chirac François Mitterrand déjà prophétisé en 1957 que :

 

« Sans l’Afrique, la France n’aura pas d’ histoire au 21e siècle »

En ce moment même où j’écris cet article , 14 pays africains sont obligés par la France , à travers le pacte colonial , de mettre 85% de leurs réserves à la banque centrale de France sous le contrôle du ministère des finances français. Jusqu’à maintenant , en 2014, le Togo et environ 13 autres pays africains doivent encore payer la dette coloniale en France.

 

 Les dirigeants africains qui refusent sont tués ou victimes de coup d’état . Ceux qui obéissent sont soutenus et récompensés par la France grâce à style de vie somptueux, tandis que leurs populations endurent la misère et le désespoir.

 

Un tel système maléfique, est dénoncé par l’Union européenne, mais la France n’est pas prête à se passer de ce système colonial qui lui offre une trésorerie d’environ 500 milliards de dollars en provenance de l’Afrique, et ce par année.

Nous accusons souvent les dirigeants africains de corruption et de servir les intérêts des nations occidentales, mais il y a une explication claire de ce comportement . Ils se comportent ainsi parce qu’ils ont peur d’être tués ou d’être la victime d’un coup d’état. Ils veulent s’allier à une nation puissante pour se sauvegarder en cas d’agression ou de difficultés. Mais, contrairement à une protection amicale, la protection de l’Ouest est souvent offert en échange du renoncement à servir leur propre peuple ou les intérêts des nations.

 

***Les dirigeants africains travailleraient dans l’intérêt de leur peuple s’ils n’étaient pas constamment harcelés et intimidés par les pays coloniaux!!!***.

En 1958 , effrayé des conséquences de son choix d’indépendance face à la France , Léopold Sédar Senghor a déclaré : « Le choix du peuple sénégalais, c’est l’indépendance, ils veulent qu’elle ait lieu seulement dans l’amitié avec la France , pas en litige. »

Dès lors la France a accepté qu’une « indépendance sur le papier » pour ses colonies , mais a signé en parallèle des ” accords de coopération “, précisant la nature de leurs relations avec la France, en particulier les attaches envers la monnaie ( le Franc ), le système éducatif français, les ententes militaires et les préférences commerciales.

Voici les 11 principales composantes de la poursuite du pacte de colonisation depuis les années 1950 :

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1 . La dette coloniale pour les avantages de la France colonisation

Les pays nouvellement « indépendants » doivent payer pour l’infrastructure construite par la France dans le pays pendant la colonisation.

Je dois encore trouver les détails sur les montants, l’évaluation des avantages coloniaux et les conditions de paiement imposées aux pays africains, mais nous y travaillons ( nous aider avec des informations ).

 

2 . Confiscation automatique des réserves nationales

Les pays africains doivent déposer leurs réserves monétaires nationales en France à la banque centrale.

La France a tenu des réserves nationales de quatorze pays africains depuis 1961 : Bénin, Burkina Faso, Guinée- Bissau, Côte-d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal, Togo, Cameroun, République centrafricaine, Tchad, Congo -Brazzaville, la Guinée équatoriale et le Gabon.

La politique monétaire régissant un tel regroupement diversifié de pays est simple car il est, géré par le Trésor français , sans en référer aux autorités fiscales centrales comme l’UEMOA ou de la CEMAC. Selon les termes de l’accord qui a été mis en place par la banque centrale du CFA, chaque Banque centrale de chaque pays africain est obligée de garder au moins 65% de ses réserves de change dans un « compte d’opérations » tenu au Trésor français, ainsi qu’un autre 20 % pour couvrir les passifs financiers.

Les banques centrales CFA imposent aussi un plafond sur le crédit accordé à chaque pays membre à l’équivalent de 20 % des recettes publiques de ce pays sur l’année précédente. Même si la BEAC et la BCEAO ont une facilité de découvert auprès du Trésor français, les traites sur les facilités de découvert sont sous réserve du consentement du Trésor français. Le dernier mot est celui de la Trésorerie française qui a investi les réserves étrangères des pays africains en son propre nom à la Bourse de Paris.

En bref , plus de 80% des réserves de change de ces pays africains sont déposées dans les « comptes d’opérations » contrôlés par le Trésor français. Les deux banques CFA sont africaines de nom, mais n’ont pas de politiques monétaires propres. Les pays eux-mêmes ne savent pas, ne sont pas informés, à hauteur de combien la réserve de change détenues par le Trésor français leur appartient en tant que groupe ou individuellement.

Les gains de l’investissement de ces fonds du Trésor français sont censés être ajouté à la réserve de change, mais il n’y a pas de comptabilité transmise aux banques ou aux pays, ni les détails de ces modifications.

« Seul un groupe restreint de hauts fonctionnaires du Trésor français connaissent les montants figurant dans les « comptes d’opérations » où ces fonds sont investis ; si il y a un bénéfice sur ces investissements ; ils ont interdiction de divulguer ces informations aux banques CFA ou aux banques centrales des états africains. »

écrit le Dr Gary K. Busch

Il est estimé que la France gère près de 500 milliards d’argent africain dans sa trésorerie, et ne fait rien pour mettre un peu de lumière sur ce côté sombre de l’ancien empire.

La finalité reste : Les pays africains n’ont pas accès à cet argent.

La France leur permet d’accéder à seulement 15% de leur argent par an. S’ils ont besoin de plus, les pays africains doivent emprunter, à des taux commerciaux, sur les 65% de leur argents détenu au Trésor français.

Pour rendre les choses plus tragiques, la France impose un plafond sur le montant de l’argent que les pays peuvent emprunter à la réserve. Le plafond est fixé à 20 % de leurs recettes publiques de l’année précédente. Si les pays ont besoin d’emprunter plus de 20% de leur propre argent, la France a un droit de veto.

L’ancien président français Jacques Chirac a récemment parlé de l’argent des pays africains dans les banques en France.

Voici une vidéo qui parle du système d’exploitation français. Voici une courte transcription de l’extrait :

vidéo version originale:


 

Nous devons être honnêtes et reconnaître qu’une grande partie de l’argent dans nos banques viennent précisément de l’exploitation du continent africain.

 

3 . Droit de priorité sur toute ressource brute ou naturel découvert dans le pays

La France a la priorité en matière d’achats de toutes les ressources naturelles de la terre de ses ex-colonies. C’est seulement un refus de celle-ci que les pays africains sont autorisés à chercher d’autres partenaires.

4 . Priorité aux intérêts et aux entreprises françaises dans les marchés publics et constructions publiques

Dans l’attribution des marchés publics , les entreprises françaises doivent être considérées en premier lieu, et seulement après les marché étrangers sont considérés. Le fait que les pays africains pourraient obtenir une meilleure offres financière ailleurs n’est pas prit en compte.

En conséquence, dans la plupart des ex-colonies françaises, toutes les plus grosses compagnies et acteurs économiques sont dans la main des expatriés français. En Côte d’Ivoire, par exemple, les entreprises françaises possèdent et contrôlent tous les grands services publics – eau, électricité, téléphone, transports, ports et les grandes banques. Idem dans le commerce, la construction et l’agriculture.

En fin de compte, comme je l’ai écrit dans un précédent article, les Africains vivent maintenant sur un continent possédé par les Européens .

 

5 . Droit exclusif de fournir des équipements militaires et de former les officiers militaires des pays

Grâce à un système sophistiqué de bourses, de subventions, et les « accords de défense » attachés au pacte colonial, les africains doivent envoyer leurs officiers supérieurs de formation en France ou dans des infrastructures militaires françaises.

La situation sur le continent est telle que la France a formé et nourri des centaines, voire des milliers de traîtres. Ils sont en sommeil tant qu’ils ne sont pas nécessaires, et activés en cas de besoin pour un coup d’état ou à d’autres fins .

6 . Droit pour la France de pré-déployer des troupes et intervenir militairement dans le pays pour défendre ses intérêts.

Sous la dénomination « Accords de défense » attachés au pacte colonial. La France a le droit d’intervenir militairement dans les pays africains, et aussi de stationner des troupes en permanence dans des bases et installations militaires, entièrement géré par les Français.

 

Les bases militaires françaises en Afrique

Lorsque le président Laurent Gbagbo de Côte d’Ivoire a tenté de mettre fin à l’exploitation française du pays, la France a organisé un coup d’état. Durant le long processus pour chasser Gbagbo du pouvoir, les tanks français, les hélicoptères de combat et les forces spéciales sont intervenues directement dans le conflit, ont tiré sur des civils et tué beaucoup d’entre eux.

Pour ajouter l’injure à l’insulte, la France estime que la communauté d’affaires française a perdu alors plusieurs millions de dollars lors de la ruée pour quitter Abidjan en 2006 (où l’armée française a massacré 65 civils non armés et blessé 1200 autres.)

Après la réussite du Coup d’État par la France, et le transfert de pouvoir à Alassane Ouattara, la France a demandé au gouvernement Ouattara de verser une indemnité à la communauté d’affaires française pour les pertes pendant la guerre civile.

Du fait, le gouvernement Ouattara leur a payé le double de ce qu’ils ont dit qu’ils avaient perdu en quittant.

7 . Obligation de faire du français la langue officielle du pays et de la langue pour l’éducation

Oui, monsieur. Vous Devez parler français, la langue de Molière ! La langue française et une organisation de la diffusion de la culture a été créé. Appelé « Francophonie » qui regroupe avec plusieurs branches et organisations affiliées toutes contrôlées par le ministre français des Affaires étrangères.

Comme démontré dans cet article, si le français est la seule langue que vous parlez, vous auriez accès à moins de 4% de la connaissance de l’humanité et des idées. C’est très limitant.

 

8 . Obligation d’utiliser l’argent de la France coloniale le FCFA

C’est la véritable vache à lait pour la France, un tel système maléfique, est dénoncé par l’Union européenne, mais la France n’est pas prête à se passer de ce système colonial qui lui offre une trésorerie d’environ 500 milliards de dollars en provenance de l’Afrique, et ce par année.

Lors de l’introduction de la monnaie euro en Europe, d’autres pays européens ont découvert le système d’exploitation français . Beaucoup, en particulier les pays nordiques, ont été consternés et ont suggéré à la France se débarrasser du système, mais sans succès.

9 . Obligation d’envoyer le rapport annuel France du solde et de réserve

Sans le rapport, pas d’argent. Quoi qu’il en soit le secrétaire des banques centrales des ex- colonies, et le secrétaire de la réunion bi-annuelle des ministres des Finances des ex- colonies est effectué par la France banque centrale / du Trésor.

10 . Renonciation à entrer en alliance militaire avec tout autre pays , sauf autorisation par la France

Les Pays africains en général sont ceux avec le moins d’alliance militaires inter-etat. La plupart des pays ne disposent que d’alliances militaires avec leurs ex-colonisateurs ! ( drôle, mais vous ne pouvez pas faire mieux ! ).

Dans les cas où ils souhaiteraient une autre alliance, la France les gardent bien de le faire.

 

11 . Obligation de s’allier avec la France en situation de guerre ou de crise mondiale

Plus d’un million de soldats africains se sont battus pour la défaite du nazisme et du fascisme pendant la seconde guerre mondiale.

Leur contribution est souvent ignorée ou minimisée, mais quand vous pensez que cela a pris seulement 6 semaines pour l’Allemagne pour vaincre la France en 1940, la France sait que les Africains pourraient être utiles pour conserver la « Grandeur de la France » à l’avenir.

Il y a quelque chose de quasiment psychopathe dans la relation de la France avec l’Afrique.

 

Tout d’abord, la France est gravement accro au pillage et à l’exploitation de l’Afrique depuis l’époque de l’esclavage. Ensuite, il y a ce manque complet de la créativité et de l’imagination de l’élite française à penser au-delà du passé et de la tradition.

Enfin, la France dispose de 2 institutions qui sont complètement gelées dans le passé , habitées par des paranoïaques et psychopathes ”:

  • les hauts fonctionnaires”:qui répandent la crainte l’apocalypse si la France devait être amenée à changer, et dont la référence idéologique vient toujours du romantisme du 19ème siècle. Ils sont :le ministre de la Finances et du Budget de la France et le ministre des affaires étrangères de la France.

Ces deux institutions ne sont pas seulement une menace pour l’Afrique, mais pour les Français eux-mêmes.

C’est à nous que revient de libérer l’Afrique, sans demander la permission, parce que je ne peux toujours pas comprendre par exemple comment 450 soldats français en Côte d’Ivoire pourraient contrôler une population de 20 millions de personnes ?

La première réaction des personnes lorsqu’ils apprennent l’existence de l’impôt colonial français est souvent une question :

 

« Jusqu’à quand ? »

 

A titre de comparaison historique, la France a fait payer à Haïti l’équivalent moderne de 21 milliards de dollars de 1804 à 1947 (près d’un siècle et demi) pour les pertes causées aux marchands d’esclaves français suite à l’ abolition de l’esclavage et à la libération des esclaves haïtiens.

Les Pays africains paient la taxe coloniale depuis les 50 dernières années, donc je pense un siècle de paiement pourrait être de trop.

 

 

Mawuna Remarque Koutonin

@Alterinfo

(réflexion et titre)

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19/11/2014
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Devoir de Memoire:Matriarcat Azandé dans Rd Congo,Soudan et Centrafrique

Matriarcat Azandé (Congo, Soudan, Centrafrique) :

Des sorcières et des guerriers pédérastes

Les Zandés, ou Zande (Zande et Azande au pluriel en zande), sont un peuple d’Afrique centrale. Leur population est estimée entre 1 et 4 millions de personnes. Ils vivent en République démocratique du Congo, dans l’Ouest du Soudan du Sud et en République centrafricaine. Les Zandés congolais vivent sur le Haut Congo et les Zandés Soudanais vivent autour les rives de l’Uele. Ils parlent la langue zande, une des langues Adamawa-Ubangi, et sont pour la plupart animistes.

Leurs croyances tournent la plupart du temps autour de la magie, des oracles et de la sorcellerie. On pense que la sorcellerie est une substance héritée dans le ventre, qui vit une vie assez autonome exécutant la mauvaise magie sur les ennemis de personnes. Une sorcière peut parfois être ignorante de ses pouvoirs, et peut accidentellement frapper les personnes à qui la sorcière ne souhaite aucun mal. Puisqu’il est toujours présent, il y a plusieurs rituels reliés à la protection et à l’annulation de la sorcellerie, effectués presque quotidiennement. Les oracles sont une manière de déterminer d’où la sorcellerie suspectée vient, et ils étaient pendant longtemps l’autorité légale, celle disant comment répondre aux menaces.

Les travaux d’Evans-Pritchard publiés dans les années 1970 montrent que dans la société matrilinéaire des Azande, les hommes, même mariés par ailleurs à des femmes, avaient coutume de prendre pour époux de jeunes garçons (contre versement d’une dot aux parents) pour les accompagner et les servir en tout dans leurs expéditions de guerre.

 

@Matricien.org

AMMAFRICA WORLD


17/11/2014
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Angola:Histoire de son indépendance et conflits armés!

Rappel de l'histoire : Indépendance de l'Angola:11 novembre 1975 - 11 novembre 2014 : 39 ans déjà !

Bonne fête de l'indépendance au peuple angolais...

Rappel de l'histoire : Indépendance de l'Angola... MBD
11 novembre 1975 - 11 novembre 2014 : 39 ans déjà !

Bonne fête de l'indépendance au peuple angolais...

L'Angola, une ancienne colonie portugaise, proclame son indépendance au beau milieu d'une guerre civile. Ce n'est qu'en 1976 que le gouvernement d'Agotinho Neto, chef du Mouvement populaire de libération de l'Angola (MPLA), sera officiellement reconnu par la plupart des pays du monde et l'Organisation des Nations unies (ONU)...

La Révolution des Œillets, qui survient au Portugal en 1974, provoque une redéfinition des relations avec les mouvements de libération de l'Angola, une province portugaise d'outre-mer. À ce moment, un demi million de Portugais vivent en Angola qui compte 5,7 millions d'habitants. Un cessez-le-feu est conclu avec les trois principaux groupes d'opposition et une Constitution provisoire adoptée en janvier 1975, en attendant l'indépendance fixée pour le 11 novembre 1975. 
Des divisions entre le MPLA et un mouvement rival, le Front national de libération de l'Angola (FNLA), mènent à un conflit sanglant qui se prolonge et s'intensifie. Le 11 novembre, le MPLA et FNLA proclament chacun de leur côté l'indépendance de l'Angola. Cette situation chaotique est accentuée par l'appui de l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) et de soldats cubains au MPLA, et celui des Américains et de troupes sud-africaines au FNLA. Le MPLA et son chef, Agotinho Neto, prendront le contrôle du pays en 1976. Son gouvernement sera reconnu officiellement au cours de l'année...

Chronologie des événements...

- XIII°s-XVII°s : Le royaume Kongo a pour capitale Mbanza-Congo (actuelle province angolaise du Zaïre).
- Au XVème siècle, le Cabinda est constitué de trois principautés.
- XVI°-XIX° : Royaumes Matamba, Ovimbundu, Lunda, Solongo. Vers 1500, la province congolaise de Ndongo devient indépendante : ses rois portent le titre de Ngola, d’où dérive le futur nom de l’Angola.
- XVIIème siècle : Rivalités entre les puissances européennes (France, Portugal, Pays-Bas) pour le contrôle de la zone.
- 1786 : Les droits du Portugal sur le Cabinda sont reconnus en échange de la liberté de commerce et de trafic des esclaves des autres puissances européennes.

Colonisation portugaise 1885-1975

- 1885 : Conférence de Berlin : le Cabinda devient protectorat portugais. Le Traité de Simulambuco signé entre le Portugal et le roi du Cabinda place le territoire sous protectorat portugais.
- Années 1950  : Fondation des groupes indépendantistes : le Mouvement populaire de Libération de l’Angola (MPLA), mouvement politico-militaire soutenu par l’URSS et présidé par Mario de Andrade, et le Front national de libération de l’Angola (FNLA), fondé en 1957 par Holden Roberto et soutenu par le camp occidental.
- 1956 : Début de l’exploitation pétrolière à Cabinda (concessions de recherche délivrées par le Portugal à la compagnie nord-américaine Gulf Oil).
- 1957 : L’Angola et le Cabinda sont placés sous l’autorité d’un administrateur unique.
- 1961 : Février-mars : Déclenchement de l’insurrection, le MLIC (Mouvement de Lutte pour l’Indépendance de Cabinda) entre en conflit avec l’armée portugaise à Cabinda.
- 1963 : Naissance du FLEC (Front de Libération de l’Enclave de Cabinda) issu de la fusion du MLEC (Mouvement de libération de l’enclave de Cabinda) avec d’autres tendances, avec à sa tête Ranque Franque.
- 1964 : L’Organisation de l’Unité Africaine (UA) publie une liste de pays à décoloniser qui distingue le Cabinda de l’Angola.
- 1966 : Scission du FNLA, dont est issue l’Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola (UNITA), présidée par Jonas Malheiro Savimbi, qui établit son maquis au sud-est du pays.
- 1967 : Formation en République démocratique du Congo d’un gouvernement cabindais en exil.
- Années 70-80  : Les compagnies occidentales (Elf-Aquitaine, Chevron-Texaco qui remplace Gulf Oil) soutiennent les mouvements indépendantistes et veulent contrôler la zone.

Année 1974...
 
- Avril  : Le régime de Salazar est renversé au Portugal. La Révolution des œillets marque la fin de la dictature de Salazar au Portugal et ouvre la voie à l’indépendance.
- Septembre  : Le MPLA (Mouvement Populaire de Libération de l’Angola) annonce l’annexion du Cabinda par l’Angola. 
- Novembre  : Avec l’accord du nouveau gouvernement portugais, les troupes du MPLA envahissent le Cabinda et écartent tout mouvement indépendantiste.

Année 1975...

- Janvier  : L’accord d’Alvor marque le rattachement du Cabinda à l’Angola. Divisé, le FLEC échoue militairement et politiquement et se scinde en plusieurs factions.
- Novembre  : Proclamation de l’indépendance de l’Angola.

L’Angola indépendant et les guerres civiles...

- 1975  : 11 novembre  : Le MPLA proclame l’indépendance, Agostinho Neto chef du MPLA devient président de la République populaire d’Angola. 
- Octobre  : Guerre civile entre le MPLA, soutenu par les Cubains, l’UNITA et le FNLA (soutenus par l’Afrique du Sud).
- 1977  : Le MPLA devient Parti du Travail. Répression d’une tentative de coup d’Etat.
- Mars : l’Angola appuie la tentative de renversement de Mobutu par les gendarmes katangais.
- 1979 : José Eduardo dos Santos est désigné par le MPLA pour succéder à Agostinho Neto à la mort de ce dernier.
- Années 80 : Quatre groupes armés indépendantistes s’opposent et affrontent les troupes angolaises.
- Début années 90 : Les négociations entre gouvernement et indépendantistes cabindais n’aboutissent pas.
- 1991  : Instauration du multipartisme. Accords de Bicesse (Portugal) : fin (théorique) de la guerre civile.
- 1992  : La République populaire de l’Angola devient République de l’Angola. L’UNITA perd les élections législatives et reprend les armes jusqu’en 1994.
- 1994  : Protocole de paix signé à Lusaka (Zambie).
- 1995  : Savimbi accepte le résultat des élections de 1992.
- 1997  : Premier gouvernement d’unité nationale. L’ONU crée la Mission des Nations Unies en Angola (MONUA) et sanctionne l’Unita pour non-respect des accords de paix.
- 1998  : Violents affrontements entre l’UNITA et l’armée gouvernementale dans la province de Lunda Norte. Appui de l’Angola et du Zimbabwe au régime de Kinshasa attaqué par le Rwanda et l’Ouganda.
- 1999  : Fin de la mission de maintien de la paix de l’ONU.
- Fin des années 90 : Les défaites de Mobutu (Zaïre) et Lissouba (Congo-Brazzaville) privent le mouvement cabindais de ses alliances. Les indépendantistes enlèvent des expatriés pour s’assurer une couverture médiatique. La pression de l’armée angolaise est forte, les violations des droits de l’Homme sont fréquentes et la presse est censurée.
- Début des années 2000 : Les organisations indépendantistes restent actives mais désunies. Après la mort de Savimbi (UNITA) en février 2002, l’armée angolaise est plus que jamais déterminée à résoudre la situation par les armes.
- 2000 : Vastes offensives de l’UNITA. 
- Novembre  : Amnistie. 
- Mai 2000, puis mars 2001 : Deux factions du Front de libération de l’enclave de Cabinda (FLEC) prennent des Portugais en otage. 
- 2001 : Les élections générales sont reportées.

L’après-Savimbi ou la prise en main de José Eduardo Dos Santos...

- 2002-2003  : Grandes offensives de l’armée gouvernementale contre le FLEC, entrainant de lourdes pertes et des déplacements massifs de population.

Année 2002... 

- Février : Savimbi est tué par les Forces Armées Angolaises (FAA). 
- Avril  : Un mémorandum d’accord entre l’armée gouvernementale et l’UNITA met fin au conflit. Mandat de 6 mois de la MINUA pour consolider la paix. 
- Décembre  : Fernando da Piedade, dit "Nando", est nommé 1er ministre. Gouvernement d’unité et de réconciliation, accord sur une nouvelle Constitution. L’ONU lève les dernières sanctions contre l’UNITA... MBD

L'Angola, une ancienne colonie portugaise, proclame son indépendance au beau milieu d'une guerre civile. Ce n'est qu'en 1976 que le gouvernement d'Agotinho Neto, chef du Mouvement populaire de libération de l'Angola (MPLA), sera officiellement reconnu par la plupart des pays du monde et l'Organisation des Nations unies (ONU)...

La Révolution des Œillets, qui survient au Portugal en 1974, provoque une redéfinition des relations avec les mouvements de libération de l'Angola, une province portugaise d'outre-mer. À ce moment, un demi million de Portugais vivent en Angola qui compte 5,7 millions d'habitants. Un cessez-le-feu est conclu avec les trois principaux groupes d'opposition et une Constitution provisoire adoptée en janvier 1975, en attendant l'indépendance fixée pour le 11 novembre 1975. 
Des divisions entre le MPLA et un mouvement rival, le Front national de libération de l'Angola (FNLA), mènent à un conflit sanglant qui se prolonge et s'intensifie. Le 11 novembre, le MPLA et FNLA proclament chacun de leur côté l'indépendance de l'Angola. Cette situation chaotique est accentuée par l'appui de l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) et de soldats cubains au MPLA, et celui des Américains et de troupes sud-africaines au FNLA. Le MPLA et son chef, Agotinho Neto, prendront le contrôle du pays en 1976. Son gouvernement sera reconnu officiellement au cours de l'année...

 

Chronologie des événements...

- XIII°s-XVII°s : Le royaume Kongo a pour capitale Mbanza-Congo (actuelle province angolaise du Zaïre).
- Au XVème siècle, le Cabinda est constitué de trois principautés.
- XVI°-XIX° : Royaumes Matamba, Ovimbundu, Lunda, Solongo. Vers 1500, la province congolaise de Ndongo devient indépendante : ses rois portent le titre de Ngola, d’où dérive le futur nom de l’Angola.


- XVIIème siècle : Rivalités entre les puissances européennes (France, Portugal, Pays-Bas) pour le contrôle de la zone.
- 1786 : Les droits du Portugal sur le Cabinda sont reconnus en échange de la liberté de commerce et de trafic des esclaves des autres puissances européennes.

 

Colonisation portugaise 1885-1975

 

- 1885 : Conférence de Berlin : le Cabinda devient protectorat portugais. Le Traité de Simulambuco signé entre le Portugal et le roi du Cabinda place le territoire sous protectorat portugais.


- Années 1950 : Fondation des groupes indépendantistes : le Mouvement populaire de Libération de l’Angola (MPLA), mouvement politico-militaire soutenu par l’URSS et présidé par Mario de Andrade, et le Front national de libération de l’Angola (FNLA), fondé en 1957 par Holden Roberto et soutenu par le camp occidental.


- 1956 : Début de l’exploitation pétrolière à Cabinda (concessions de recherche délivrées par le Portugal à la compagnie nord-américaine Gulf Oil).
- 1957 : L’Angola et le Cabinda sont placés sous l’autorité d’un administrateur unique.
- 1961 : Février-mars : Déclenchement de l’insurrection, le MLIC (Mouvement de Lutte pour l’Indépendance de Cabinda) entre en conflit avec l’armée portugaise à Cabinda.


- 1963 : Naissance du FLEC (Front de Libération de l’Enclave de Cabinda) issu de la fusion du MLEC (Mouvement de libération de l’enclave de Cabinda) avec d’autres tendances, avec à sa tête Ranque Franque.


- 1964 : L’Organisation de l’Unité Africaine (UA) publie une liste de pays à décoloniser qui distingue le Cabinda de l’Angola.
- 1966 : Scission du FNLA, dont est issue l’Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola (UNITA), présidée par Jonas Malheiro Savimbi, qui établit son maquis au sud-est du pays.


- 1967 : Formation en République démocratique du Congo d’un gouvernement cabindais en exil.
- Années 70-80 : Les compagnies occidentales (Elf-Aquitaine, Chevron-Texaco qui remplace Gulf Oil) soutiennent les mouvements indépendantistes et veulent contrôler la zone.

 

Année 1974...

 

- Avril : Le régime de Salazar est renversé au Portugal. La Révolution des œillets marque la fin de la dictature de Salazar au Portugal et ouvre la voie à l’indépendance.
- Septembre : Le MPLA (Mouvement Populaire de Libération de l’Angola) annonce l’annexion du Cabinda par l’Angola. 
- Novembre : Avec l’accord du nouveau gouvernement portugais, les troupes du MPLA envahissent le Cabinda et écartent tout mouvement indépendantiste.

 

Année 1975...

 

- Janvier : L’accord d’Alvor marque le rattachement du Cabinda à l’Angola. Divisé, le FLEC échoue militairement et politiquement et se scinde en plusieurs factions.


- Novembre : Proclamation de l’indépendance de l’Angola.

 

L’Angola indépendant et les guerres civiles...

 

  • - 1975 : 11 novembre : Le MPLA proclame l’indépendance, Agostinho Neto chef du MPLA devient président de la République populaire d’Angola. 
  • - Octobre : Guerre civile entre le MPLA, soutenu par les Cubains, l’UNITA et le FNLA (soutenus par l’Afrique du Sud).
  • - 1977 : Le MPLA devient Parti du Travail. Répression d’une tentative de coup d’Etat.
  • - Mars : l’Angola appuie la tentative de renversement de Mobutu par les gendarmes katangais.
  • - 1979 : José Eduardo dos Santos est désigné par le MPLA pour succéder à Agostinho Neto à la mort de ce dernier.
  • - Années 80 : Quatre groupes armés indépendantistes s’opposent et affrontent les troupes angolaises.
  • - Début années 90 : Les négociations entre gouvernement et indépendantistes cabindais n’aboutissent pas.
  • - 1991 : Instauration du multipartisme. Accords de Bicesse (Portugal) : fin (théorique) de la guerre civile.
  • - 1992 : La République populaire de l’Angola devient République de l’Angola. L’UNITA perd les élections législatives et reprend les armes jusqu’en 1994.
  • - 1994 : Protocole de paix signé à Lusaka (Zambie).
  • - 1995 : Savimbi accepte le résultat des élections de 1992.
  • - 1997 : Premier gouvernement d’unité nationale. L’ONU crée la Mission des Nations Unies en Angola (MONUA) et sanctionne l’Unita pour non-respect des accords de paix.
  • - 1998 : Violents affrontements entre l’UNITA et l’armée gouvernementale dans la province de Lunda Norte. Appui de l’Angola et du Zimbabwe au régime de Kinshasa attaqué par le Rwanda et l’Ouganda.
  • - 1999 : Fin de la mission de maintien de la paix de l’ONU.
  • - Fin des années 90 : Les défaites de Mobutu (Zaïre) et Lissouba (Congo-Brazzaville) privent le mouvement cabindais de ses alliances. Les indépendantistes enlèvent des expatriés pour s’assurer une couverture médiatique. La pression de l’armée angolaise est forte, les violations des droits de l’Homme sont fréquentes et la presse est censurée.
  • - Début des années 2000 : Les organisations indépendantistes restent actives mais désunies. Après la mort de Savimbi (UNITA) en février 2002, l’armée angolaise est plus que jamais déterminée à résoudre la situation par les armes.
  • - 2000 : Vastes offensives de l’UNITA. 

- Novembre : Amnistie. 

 

  • - Mai 2000, puis mars 2001 : Deux factions du Front de libération de l’enclave de Cabinda (FLEC) prennent des Portugais en otage. 
  • - 2001 : Les élections générales sont reportées.

L’après-Savimbi ou la prise en main de José Eduardo Dos Santos...

 

  • - 2002-2003 : Grandes offensives de l’armée gouvernementale contre le FLEC, entrainant de lourdes pertes et des déplacements massifs de population.

Année 2002...

 

  • - Février : Savimbi est tué par les Forces Armées Angolaises (FAA). 

 

  • - Avril : Un mémorandum d’accord entre l’armée gouvernementale et l’UNITA met fin au conflit. Mandat de 6 mois de la MINUA pour consolider la paix. 
  • - Décembre : Fernando da Piedade, dit "Nando", est nommé 1er ministre. Gouvernement d’unité et de réconciliation, accord sur une nouvelle Constitution. L’ONU lève les dernières sanctions contre l’UNITA... 

 

 

 

 

Michel Mara Basaula Divididi

AMMAFRICA WORLD

 

14/11/2014
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La Memoire d'un Homme Politique hors du commun: Jean Pierre FINANT

 

Rappelons l'histoire:

L'un des membres et principaux lieutenants de Patrice Emery Lumumba assassiné à Bakwanga: Jean Pierre FINANT!

Jean-Pierre Finant... MBD

Jean-Pierre Finant, homme politique congolais né à Bondo le 22 avril 1922 et mort assassiné à Bakwanga au mois de février 1961...

 

Il est né d'une mère Zande du territoire de Bondo dans le district du Bas-Uélé et d'un père belge. Finant fit six années d'études primaires et quatre années d'études moyennes à l'École des Frères Maristes à Buta. Il compléta sa formation pendant un an à l'École officielle des Télécommunications à Kinshasa. Il fut engagé au service des télécommunications à Kisangani, et demeura en fonction jusqu'en 1960.

Il était président de l'Association du personnel des Télécommunications...
Finant était marié et père de cinq enfants dont les plus connus sont la célèbre chanteuse Élisabeth Finant (Abeti Masikini) et le guitariste chanteur auteur-compositeur Jeannot Finant (Abumba Masikini)...

Il commença sa carrière politique en tant que conseiller communal de la commune de Mangobo en 1959. Il adhéra au M.N.C de Lumumba et devint premier vice-président provincial du parti dont Joseph Kasongo était le président.

En janvier-février 1960, il siégea à la Table Ronde politique de Bruxelles dans la délégation du M.N.C/Lumumba. En mars 1960, il devint un des trois membres congolais du Collège exécutif provincial, présidé par le gouverneur de province P. Leroy...
 
Aux élections de mai 1960, il fut élu conseiller provincial pour le territoire de Bondo dont il était originaire et député national avec plus de 20.000 voix de préférence. A la demande de Lumumba, il renonça à son mandat national...

Le 11 juin 1960, JP. Finant fut élu président du gouvernement provincial de la Province orientale par 69 voix sur 72 votants. Son gouvernement était composé de neuf ministres du M.N.C/Lumumba et d'un seul P.N.P. qui fit d'ailleurs allégeance au M.N.C...Pendant le période troublée de la mutinerie de la Force publique (juillet-octobre 1960), Jean-Pierre Finant adopte une attitude de fidélité inconditionnelle au M.N.C. et à la personne de Lumumba après que celui-ci eut perdu le pouvoir à Kinshasa...
 
Il fut arrêté le 4 octobre sur l'ordre du colonel Mobutu et mis en résidence surveillée. Il parvint à s'enfuir mais fut à nouveau arrêté le 11 octobre et transféré à la prison de Luzumu dans le Bas-Congo (Kongo Central) en même temps que d'autres ministres et dirigeants du M.N.C. dont parmi eux Benoit Loucouyard Lukunku Lwa Somwe... Le ministre de l'Agriculture, Charles Badjoko, le remplacera à la tête du gouvernement provincial...
 
En février 1961, il fut remis entre les mains des autorités de l'État dissident du Sud-Kasaï à Bakwanga (actuel Mbuji-Mayi) où il fut exécuté aussitôt dans des conditions particulièrement pénibles avec ses camarades dont Pierre Elengesa, Chrsitophe Muzungu, Emmanuel Nzuzi, Camille Yangala et Joseph Mbuyi qui aura les yeux arrachés et le corps percé par des coup de baïonnettes...
 
 
Michel Mara Basaula Divididi
 
AMMAFRICA WORLD
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05/10/2014
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Devoir de Memoire: La Morphologie des Provinces Congolaises de 1914 à nos Jour

 

La morphologie des provinces congolaises de 1914 à nos jours

 

Les divisions administratives de la territoriale au Congo se sont beaucoup inspirées des subdivisions léguées par la colonisation. Depuis, la morphologie des provinces a connu plusieurs mutations. En 1888, à l’époque léopoldienne, l’Etat Indépendant du Congo est divisé en 11 districts qui rapidement passent à 15 en 1895. En 1914, les provinces deviennent les premières entités administratives du Congo Belge en lieu et place des districts. Quatre méga provinces sont alors constituées : le Congo-Kasaï (englobe les actuelles provinces du Bas-Congo, de Bandundu, des deux Kasaï et la ville de Kinshasa), l’Equateur (englobe l’actuelle province de l’Equateur et la région du lac Maï-Ndombe), laProvince Orientale (englobe les actuelles provinces Orientale, le Maniema, le Nord et le Sud-Kivu) et le Katanga. Les 22 districts existant depuis 1914 sont à leur tour divisés en territoires, eux-mêmes subdivisés en secteurs qui à leur tour englobent plusieurs chefferies. En 1933, le nombre des provinces passe à 6 et celui des districts à 25 en 1947.

 

Au lendemain de l´indépendance, la carte politique est administrative telle que léguée par le colonisateur est maintenue et acceptée à la fois par le fédéraliste Kasa-Vubu et l’unitariste Lumumba. Devenue autonome à partir du 30 juin 1960, chaque province a un gouvernement  dirigé par un président provincial. Mettant en pratique une des résolutions du conclave de Lovanium, le Parlement vote des lois du 9 mars et du 27 avril 1962qui multiplient le nombre des provinces de 6 à 22, y compris la ville de Kinshasa. Elles  sont tellement petites qu’elles sont surnommées "provincettes".

 

Ce découpage s’inspire des anciens districts et respecte les rapports entre les différents  groupements ethniques et tribaux. Mais avec la prise du pouvoir par l´armée, Mobutu redessine la carte administrative du pays. Le Congo revient en avril 1966 presque à l´organigramme colonial mais avec 9 provinces. Sous la pression ethnique, le Kivu est démembré en trois entités territoriales distinctes en 1988, ce qui porte leur nombre à 11 régions.

 gouverneurs-21-provinces.jpg

Cinq des six présidents des gouvernements  provinciaux au lendemain de l’indépendance. De g à d: Barthélémy Mukenge (Kasaï), Jean Mihuro (Kivu), Cléophas Kamitatu (Léopoldville), Jean-Pierre Finant (Province Orientale) et Laurent Eketebi (Equateur). Absent sur la photo : Moïse Tshombe, président du gouvernement provincial du Katanga.

 

Provinces

1914-1933

 

Provinces         1933-1962

 

 

Provinces

1962-1966

 

Provinces           1966-1987

 

Provinces             de 1987 à nos jours

 

 

1. Congo-Kasaï

 

1.  Léopoldville

    

 

  1.  Léopoldville

  2.  Kongo  

       Central

  3.  Kwango

  4.  Kwilu

  5.  Lac Léopold II

       (Maï Ndombe)

 

 

1.  Kinshasa

2.  Kongo

     Central

    (Bas-Zaïre)

3.  Bandundu

 

 1.  Kinshasa

2.  Bas-Zaïre   

     (Bas-Congo)

3.  Bandundu

 

2.  Kasaï

 

 

 

  6.  Unité

       Kasaïenne

  7.  Luluabourg

  8.  Sankuru

  9.  Sud-Kasaï

10.  Lomami

 

 

4. Kasaï

    Oriental

5. Kasaï

    Occidental

 

4.  Kasaï 

      Oriental

5.  Kasaï 

      Occidental

 

2.  Equateur

 

 

3.  Equateur

    

  

11.  Cuvette

       Centrale

12.  Ubangi

13.  Moyen-

       Congo

 

 

6.  Equateur

 

 

 

 6. Equateur

 

3.  Province 

     Orientale

 

 

 

4.  Province 

     Orientale

 

14.  Haut-Congo

15.  Uélé

16.  Kibali-Ituri

 

 

7.  Province

     Orientale

  (Haut-Zaïre)

 

 7.  Haut-Zaïre     

     (Province

      Orientale)

 

5.  Kivu

    

 

17.  Nord-Kivu

18.  Kivu Central

19.  Maniema

 

 

8.  Kivu

 

 

 

 

  8.  Nord-Kivu

  9.  Sud-Kivu

10.  Maniema

 

4.  Katanga

 

 

6.  Katanga

    

 

20.  Katanga

       Oriental

21.  Lualaba

22.  Nord-Katanga

 

 

9.  Katanga

     (Shaba)

 

 

 

11.  Shaba

     (Katanga)

 

Si l’on se  réfère à la Constitution de 2005, la RDC devrait en principe compter 25 provinces qui pour beaucoup ressemblent aux provincettes de 1962. Mais ce projet attend encore son application et continue à dormir dans les tiroirs du ministère de l’Intérieur.

 

 

Samuel Malonga

Source: MbokaMosika

AMMAFRICA WORLD


03/08/2014
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Les Vieillards africains sont des Bibliothèques:Le voyage de Chaa Baba au village Togolais!

C'est en allant à la Mer que le Fleuve est fidèle à sa Source!Dixit Jean Jaurès...

Aller à la Source pour comprendre le passé et l'héritage spirituel de l'Afrique que nous comprendrons le monde d'alors et d'aujourd'hui!

Le témoignage sur Le voyage de Chaa Baba dans un Village Togolais

Photo : Parti á la recherche de mon patrimoine culturel oral , il m´´etait si nécessaire de m ý rendre dans ce village au pied de la montagne mgbah- mgbah. ce village de mes oncles fondé par un chasseur Tchatakpamilidja avant la colonisation. Au temps oú les paysans togolais payaient les impôts et en même temps le moment oú on capturait les jeunes pour les travaux forés ce chasseur fondateur du village Kemeni eu l´idée de vivre au pied de la montagne. En cas de l arrivée des agents d´impôt ou d´arrestation, les jeunes et enfants ce cachaient dans les grottes de la montagne. Ma visite était de rencontrer Mr. Bouraima qui a aujoudhui 103 ans le plus vieux du village pour apprendre les secrets de la nature de l Afrique sub- saharienne . Mon oncle Bouraima s beaucoup voyagé á pied . En bref c´est un philosophe traditionnel. En tout cas il me disait qu il est un mort vivant et le secret traditionnel de vivre etant mort ressemblait au coma des hôpitaux .Je remercie Hampaté Ba de m´avoir signalé qu´en Afrique si un vieux meurt c´est tout un bibliotheque qui brûle.

Parti à la recherche de mon patrimoine culturel oral , il m'était si nécessaire de m 'ý rendre dans ce village au pied de la montagne mgbah- mgbah,ce village de mes oncles fondé par un chasseur Tchatakpamilidja avant la colonisation.

 

Au temps où les paysans togolais payaient les impôts et en même temps le moment où on capturait les jeunes pour les travaux forcés,ce chasseur fondateur du village Kemeni eu l´idée de vivre au pied de la montagne.

 

En cas de l arrivée des agents d´impôt ou d´arrestation, les jeunes et enfants se cachaient dans les grottes de la montagne. Ma visite était de rencontrer Mr. Bouraima qui a aujoudhui 103 ans le plus vieux du village pour apprendre les secrets de la nature de l Afrique sub- saharienne .

 

Mon oncle Bouraima a beaucoup voyagé à pied .

En bref c´est un philosophe traditionnel. En tout cas il me disait qu il est un mort vivant et le secret traditionnel de vivre etant mort ressemblait au coma des hôpitaux .

Je remercie Hampaté Ba de m´avoir signalé qu´en Afrique si un vieux meurt c´est tout un bibliotheque qui brûle.

 

 NB: Mr. Bouraima est un guerisseur de certaines maladies . Le secret a été legué à l'une de ses filles qu'íl a fait venir du Gabon.

 

 

Oui, c'est en allant à Mer que le fleuve est resté fidèle à sa source! La Nature peut aussi nous enseigner sur certaines valeurs de la vie chers africains, aimer et chercher à visiter "Vos villages" et informez vous sur  vos origines même si tout ne peut être bon, l'histoire merite d'être connu et enseigner à la jeunesse actuelle!!!

 

Amour-Conscience-Réparation

 

 

 

Chaa BABA

AMMAFRICA WORLD

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27/07/2014
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Devoir de Memoire:Les Enfants Métis durant la Colonisation

Ni noirs, ni blancs, les enfants métis durant la colonisation belge

C'est un chapitre de l'Histoire de la colonisation assez méconnu. Celui des enfants métis nés pendant la colonisation. Des enfants nés d'une relation entre un père belge et une mère congolaise, rwandaise ou encore burundaise. Assumani Budagwa les raconte dans un livre qui vient de paraître: Noirs, blancs, métis: La Belgique et la ségrégation des Métis du Congo belge et du Ruanda-Urundi (1908-1960).

  • "J'ai 62 ans. Et ce n'est qu'en 2009 que j'ai découvert qui j'étais vraiment. Je suis retourné sur la colline où je suis né, au Rwanda. Et là, des vieux m'ont raconté mon histoire. Mon père était un entrepreneur belge. Il vivait au Rwanda avec son épouse, une Française, avec qui il avait déjà un enfant. Puis mon père a rencontré ma mère, une Rwandaise. Je pense qu'elle travaillait pour lui. Ensemble, ils ont eu trois enfants. Je suis le cadet. Mon père est mort, peu de temps après ma naissance, et du coup, sa première épouse a repris le pouvoir dans la maison et nous a mis maman et moi dehors". Jeannot Cardinal, les cheveux bouclés, poivre et sel, a donc dû attendre plus de 50 ans pour savoir quelles étaient ses racines. Plus de 50 ans pour comprendre pour quelles raisons, sa peau était plus foncée que celle des autres, en Belgique. Plus claire que ceux qui l'entouraient, en Afrique. Son histoire, aussi singulière soit-elle, a la même trame que plusieurs milliers de métis, nés pendant la colonisation dans la région des Grands Lacs.

     

    Les enfants métis comme un danger

    Il n'y a pas de chiffres précis. Mais le chiffre de 20.000 enfants a été évoqué. Le phénomène prenait incontestablement de l'ampleur, à tel point que les autorités coloniales puis le gouvernement belge ont commencé à se pencher sur la question. On appelait alors ces enfants, des enfants mulâtres. Le terme vient de mulet, un croisement entre un âne et une jument. Cela donne une idée de la manière dont on les considérait. Ces enfants attisent la curiosité des puissances coloniales, comme a pu le constater Assumani Budagwa. Il enquête sur le sujet depuis plus de 20 ans. Et vient de consacrer un livre à ce sujet:"Dès la fin du 19ème siècle, plusieurs puissances coloniales prennent conscience du phénomène de métissage. Et elles s’organisent en congrès pour essayer de comprendre l’ampleur du phénomène et aussi pour commencer à étudier l’enfant né de l’union ou de ces mélanges de races. On les étudie presque comme on étudie les insectes : l’habitat, les types de maladies, le type d’alimentation qui leur convient etc… Et donc très vite, la plupart des puissances coloniales considèrent le métissage comme étant une menace aux intérêts coloniaux. Plus particulièrement, les métis sont considérés comme des dangers parce qu’il y a une ascendance européenne et une goutte de sang blanc. Cumulant disait-on, les tares des deux races, ils pouvaient être les ferments de révolte. Cette obsession qui considère les métis comme un danger provient essentiellement du Canada, notamment de Manutauba où un métis appelé David Riel a été un leader de mouvements de contestation des métis. Et depuis lors, on a commencé à considérer que tout enfant métis était porteur de ces germes de révolte".

    La ségrégation des enfants métis

    Il y avait donc cette méfiance. Les Belges décident alors de trouver une place à ces enfants pour qu’ils ne nuisent pas en quelque sorte à l’intérêt de la colonie ni au "prestige racial". Ils décident donc de séparer ces enfants de leurs familles d’origine, la plupart vivaient avec leurs mères africaines, et de les rassembler dans des colonies scolaires créées spécialement pour les métis. Assumani Budagwa raconte : "des archives et des témoignages que j’ai consultés, il apparaît plusieurs manières de procéder. Il y a des endroits où ça a été brutal, où l’administration a envoyé des policiers dire : vous ramassez tous les métis que vous retrouvez et vous les ramenez au premier poste de mission. Il y a aussi des parents, des pères le plus souvent, qui, sentant que leur mission se terminait, ne souhaitant pas ramener leurs enfants en Europe, ont conduit eux-mêmes leurs enfants dans des centres d’accueil. On pense même parfois que leurs employeurs les y encourageaient. Il y a aussi de manière très sournoise des délégations qui étaient envoyées auprès des mamans pour leur dire : l’état voudrait récupérer les enfants des Bazungus, les enfants des Européens, pour leur donner une éducation et donc ne vous opposez pas à ce que votre enfant soit acheminé à tel ou tel endroit. Il y a aussi des cas où ce sont les missionnaires, avec la crédibilité qu’ils avaient, qui sont allés trouver notamment les mamans pour leur dire : on peut s’occuper de votre enfant, lui donner une bonne éducation dans un internat. Et les mamans ont cru de bonne foi que leurs enfants étaient pris en charge par le clan européen, le clan blanc de leur papa".

    L'institut des enfants métis de Save

    Jeannot Cardinal a donc grandi au milieu de centaines d’autres enfants métis, à l’institut de Save, près de Butare, au Rwanda. Ce sont les Sœurs Blanches d’Afrique qui faisaient fonctionner le lieu." Dans les documents que j’ai retrouvés il y a 5 ans, il y a deux documents que maman a signé de son pouce, parce qu’elle ne savait ni lire ni écrire. Le premier disait qu’elle était d’accord que je fasse des études en Belgique. Le deuxième, que je pouvais être adopté en Belgique. J’imagine qu’elle ne savait pas ce qu’elle signait". L’institut de Save a en fait une histoire particulière. A la veille de l’indépendance, les enfants qui y résidaient ont été expulsés vers la Belgique, souvent sans que leurs mères ne soient prévenues. " Je me rappelle que les Sœurs Blanches nous ont dit : maintenant, vous allez partir au pays des pommes et des poires. Moi, je ne savais pas ce que ça voulait dire ".

    En Belgique, certains de ces enfants ont été adoptés ou ont grandi dans différents centres et orphelinats. Jeannot dit avoir eu de la chance, il a été adopté par une famille et a vécu du côté d’Ypres. Même si sa différence était parfois difficile à porter : "J’étais une attraction touristique, il n’y avait pas encore beaucoup d’étrangers en Belgique. J’étais le seul qui avait une couleur".

    Pour ces enfants métis, aujourd’hui adultes, cette histoire est encore douloureuse. Pour Jeannot aussi : " Ce manque d’identité, ce manque de maman, c’est quelque chose que tu as pour ta vie. Si tu n’as pas d’identité, c’est difficile. Qui suis-je ? Qui est ton père ? Tu te sens seul au monde. Maintenant j’en sais un peu plus et ça m’a apaisé ".

    A.W.

    "Noirs, Blancs, Métis, La Belgique et la ségrégation des Métis du Congo belge et du Ruanda-Urundi (1908-1960)", BUDAGWA ASSUMANI, éd. 2014.

     

    Infos sur www.congometis.be

    Source:Rtbf.be


28/06/2014
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Une histoire étonnante:Qui sont les vrais ennemis de l'Afrique?

« Tant que les Lions n'auront pas leurs propres Historiens, les récits de chasse tourneront toujours à la gloire des Chasseurs » - Sagesse Africaine 
Faire des Africains leurs propres Historiens et surtout leur rappeler quels Lions ils étaient avant l'arrivée des Chasseurs, telle est la mission de cette page !
Alors, soyez la Bienvenue et surtout n'hésitez pas à prendre part à la réécriture de l'Histoire de notre Afrique chérie. Cette page est avant tout la vôtre !

DECRYPTAGE

 

Avec une superficie de 30 millions de kilomètres carrés, soit 25% des terres émergées, l'Afrique a toujours intéressé la planète entière. Et qui dit intérêt, dit envie, et aussi désir de conquête.

C'est en cela que depuis bientôt plus de 5000 ans l'Afrique se bat contre le reste du monde et fait l'objet de nombreuses tentatives de conquêtes. Que ce soit les Arabes, les Assyriens, les Perses, les Romains, les Ottomans, ou plus récemment lesEuropéens, ils ont tous rêver un jour d'occuper ce vaste territoire riche en ressources naturelles et en hommes, mais sans jamais pouvoir y arriver réellement. Depuis plus de 5000 ans les Africains se battent tous seuls contre le monde entier, sans l'aide de personne !

Qui pour nous aider si ce n'est nous-même ?

Il est primordial que les Noirs du monde entier doivent comprennent et réalisent qu'il y aune véritable guerre silencieuse qui est menée contre eux et contre l'Afrique. Et en cela nous devons nous unir pour combattre ces envahisseurs. Quand l'Occident veut attaquer l'Afrique, ils se réunissent comme un seul homme et oublient leurs divergences. Pareille pour le Monde Arabo-musulman.

La Taille cachée de l'Afrique

Pour commencer, il est important de savoir de quoi on parle exactement quand on parle d'Afrique. Voici, une carte qui présente en détail la superficie réelle et comparée de notre continent par rapport aux autres ensembles géographiques du monde.

Je vous invite donc à prendre un peu de temps pour analyser la carte ci-dessous...elle est édifiante d'informations ! Vous y découvrirez à quel point notre Afrique, ce continent méprisé, est en fait d'une immensité insoupçonnée. (cliquez sur la carte pour l'agrandir)

Qui sont donc les ennemis de l'Afrique ?

L'Afrique souffre de beaucoup de maux, en général, les dirigeants africains sont les premiers à être incriminés quand à la question des auteurs de ces mots. D'autres vous diront que les Africains sont les premiers ennemis de l'Afrique. Est-ce vrai ? En partie oui, car comme dit le proverbe africain, "Il faut deux mains pour applaudir". Oui, les Africains sont en partie responsables de ce qui leur arrive, mais quid de l'autre partie ? Qui sont les autres coupables du drame africain ?

C'est dans cet optique d'identification des ennemis de l'Afrique, que cet article a été écrit. Nous allons particulièrement nous intéresser à deux envahisseurs historiques qui nous ont sérieusement mené la vie dure depuis plus de 1500 ans, puisque nous sommes toujours en train de nous battre contre eux : les Européens et les Arabes. Pourquoi eux seulement vous me direz ?

Parce que pendant plus de 1500 ans les Arabes ont pratiqué la vente d'Africains et les Européen pendant plus de 400 ans. Et ces deux peuples, sont les deux seuls à nous avoir laissé un héritage lourd: notre façon de nous vêtir, les langues que nous parlons, et les religions que nous pratiquons, en sont des exemples patents. Alors, sans plus tarder, commençons notre long voyage !

I - Les Européens 

Les Européens sont les peuples habitant l'Europe. En Afrique, ils sont  plus simplement désignés par leur couleur de peau, c'est-à-dire « les Blancs ». Du fait de la colonisation et de l'émigration européennes durant les siècles passés, de nombreux Européens ont quitté l'Europe, et le monde d'aujourd'hui se caractérise par une « diaspora » européenne dans de nombreux pays (Amérique du Nord, Australie, Nouvelle-Zélande, pays du Sud de l'Amérique latine, etc.), qui forment le monde Occidental.

Notons que cette gentilé peut aussi désigner, selon une conception strictement géographique, les habitants du continent européen ; on peut plus rarement désigner comme Européens les citoyens de l'Union européenne (même si tout Européen n'est pas nécessairement citoyen de l'Union Européenne).

Qu'est-ce qui fait de ces Européens nos ennemis ?

L'idéal de guerre est une conception, un mode de vie purement indo-européen. En effet les multiples guerres dont il est fait étalage dans les livres d'histoire nous démontrent que la violencele mépris de l'étranger et de toutes formes de morales propices à la paixsont des principes que ces peuples ont toujours véhiculé depuis la nuit des temps. Par indo-européen on entend l'ensemble des peuples d'Eurasie (Albanais, Arméniens, Baltes, Celtes, Germains, Grecs, Indiens, Iraniens, Latins, Scythes, Slaves) qui parlent des langues issues d’une ancienne langue appelée indo-européen commun partiellement reconstituée.

 

Ils vivaient dans les plaines de la Mongolie actuelle, occupée de nos jours par des tribus chinoises venues de l'intérieur de la Chine. Ces deux Ethnies étaient constamment en guerre pendant des siècles et des siècles. Ils quittèrent la Mongolie pour des terres plus habitables. Les Vikings, eux, occupèrent les pays appelés aujourd'hui pays d'Europe de l'Est, scandinaves et Anglo-saxons: La Russie, la Suède, la Polognel'Allemagne, leDanemark, l’Angleterrel’Autriche, la Hongrie, etc. Et les Celtes quant à eux, envahirent le Portugall’Espagnel’Italie, la France, etc. (voir carte ci-dessous)

Selon l'anthropologue Georges Dumézil, l'idéologie sociale de ces peuples était originellement structurée autour de trois fonctions :

  1. la fonction sacrée qui regroupe ceux qui prient, qui détiennent la connaissance (les prêtres, le clergé) ;
  2. la fonction militaire qui regroupe ceux qui combattent, qui dominent militairement (les guerriers, la noblesse) ;
  3. la fonction productive qui regroupe ceux qui travaillent, qui produisent les richesses (agriculteurs, artisans, commerçants, etc.).

Enluminure médiévale, British Library : le clerc, le chevalier et le travailleur

Les religions des peuples descendants des Indo-Européens sont également structurées autour de ces trois fonctions.

Leur histoire est jonchée de cadavres, de destructions de toutes sortes. Quand ils arrivèrent en Grèce et en Italie, il trouvèrent des populations qui y vivaient déjà avant eux. La Grèce et l'île de Crète étaient occupées par des populations Noires venues d'Égypte, qui se métissèrent pendant des siècles avec d'autres Indo-européens venus d'Iran.

De ce métissage est née une classe de population à l'origine de la création de la ville de Rome. Quand on observe les plus fidèles arts antiques romains, les cheveux frisés étaient très présents. Les Celtes à leur arrivée encerclèrent toute la région de Rome et exterminèrent tous les Romains de souche puis s'autoproclamèrent romains: l'Italie actuelle. Ils reproduisirent la même chose en Grèce où vivait une autre important population Noire venue d'Égypte.

Portrait incarnant la rencontre des cultures égyptiennes et romaines. Remarquez les cheveux frisés et boucles. Wikipedia.

Black Athena Tome 1 - L'invention De La Grèce Antique, 1785-1985

Scènes de la vie quotidienne dans la Grèce antique. Remarquez les cheveux crépus des habitants

Quelle religions pratiquaient ces Européens ?

Une analyse des faits historique nous permet de dénoter chez ces peuples adeptes du patriarcat une conception individualiste où la pensée universelle ne trouve sa place, seuls comptent les intérêts primaires et la violence exercée sur les peuples asservis. Leurs vues du bien et du mal se retrouvent réduites à les laisser penser qu'ils sont supérieurs à tous les autres peuples et doivent de ce fait les asservir, et ce, sans risque de se voir punir par les Dieux qu'ils vénèrent.

D'après la Torah, la Bible et le Coran, qui sont en fait le même livre écrit dans plusieurs versions, la Femme est à l'origine des malheurs de l'humanité, car c'est elle qui mangea le fruit défendu.

Dans l'art Chrétien, l'infériorité de la femme par rapport à l'homme est très présente. Voici Jésus en compagnie de sa mère qui s'agenouille à ses pieds. En peinture, quand on veut représenter deux entités qui ont la même valeur symbolique, on les dessine soit à lamême taille, soit à la même hauteur. Or ici on voit que Jésus est non seulement plus grand en taille que sa Maman, mais en plus il est au dessus d'elle. Sans compter le fait qu'elle soit à ses pieds. D'après cette peinture, la femme joue donc un rôle secondaire dans le Christianisme, pourtant ils disent que c'est Marie qui donna la vie à Jésus. 

Dans la spiritualité Africaine, la Femme est vénérée et respectée, puisque la Mâât est représentée par une Femme. Les Égyptiens vénéraient Isis, une femme car selon eux c'est c'est elle qui donna la vie à leur Dieu Horus. Ce concept de Femme, mère de Dieu fut repris par l'église catholique plus tard, avec leur vierge Marie. Et comme on peut le voir ci-bas, la Femme était au même niveau que Homme.

La Trinité Egyptienne (Osiris, Horus, Isis). C'est d,ic que les Sumériens, puis les Juifs copièrent le concept de Trinité  avant de le passer aux Chrétiens: "Au nom du Père, du Fils, et du Saint-Esprit, Je vous salue Marie, mère de Dieu"

La Déesse Isis, symbole de la Mâât Egyptienne. Vénérée à travers toute l'Égypte

Isis, la mère du petit Horus, vénérée par les Egyptiens et repris par l'Eglise catholique médiévale

Quand vous allez au Vatican, vous ne verrez nul part une image de Marie Blanche. Ils vénèrent tous une vierge noire, mais en Afrique on nous envoie sa copie blanche. Pourquoi ? Allez y comprendre.  (Voir vidéo ci-dessous)

 

Le christianisme se caractérise par son culte marial de la maternité, dont il y a tout lieu de penser qu'il s'agit d'une survivance du culte d'Artémis à Éphèse, lui-même succédant à un culte très ancien de la Déesse Mère Isis.  Les grandes cathédrales étaient les temples de cette déesse.

Cette religion vénère un Dieu pour qui ils sont prêts à faire couler le sang, à rabaisser leurs femmes, à imposer un éternel sentiment de culpabilité aux peuples qu'ils ont asservis, tout en ne leur offrant aucune place dans leur paradis.Ils vivent constamment dans l'hypocrisie, l'appât du gain et le complot, n'ayant qu'une vue négative du monde, passant ainsi à côté de tout ce que le créateur aura mis de merveilleux sur terre.

II- Les Arabes 

Les Arabes sont des individus anthropologiquement différents les uns des autres, qui s’identifient par des liens entre autres linguistiques ou culturels, répartis sur une vaste zone qui s’étend d’Oman à la Mauritanie. Ce groupe englobe les descendants de tribus d’Arabie et d'autres groupes arabisés au long des siècles, au Moyen-Orient et enAfrique du Nord.

Ils parlent l"Arabe, une langue sémitique, qui est un sous groupe de l'Euro-Asiatique au même titre que l' Hebreu des Juifs, le Maltais, et l'Aramaique. La salutation arabe “Assalaamu Alaikum – que la paix soit avec toi” est très similaire à celle qu'on rencontre dans les langues du même groupe:

  • Hebreu – “Shalom aleikhem” la langue des Juifs Jewish people
  • Maltais – “Sliem halikhom”, la langue des catholique de Malte.
  • Aramaique – “Shlama alekhun” la langue parlée par des petites communautés en Syrie, Iraque, Turqui, et Iran.


Donc ont voit clairement que ces peuple qui se détestent et se font la guerre sont issue de la même famille. Les locuteurs de cette langue disent qu'ils déscende de Sem, un des fils de Noé (Nuh en arabe).

Souvent les Africains du Sud du Sahara font l'amalgame entre ceux qui pratiquent l'Islam et ceux qui sont Arabes. On peut être arabe sans être musulman (chrétiens libanais, coptes égyptiens) et plus de 90% des musulmans ne sont pas arabes. Les peuple qu'on appelle communément "arabes"en Afrique du Nord sont en fait des Berbères. Ce sont les descendants directs des Phéniciens qui envahir la cote Nord de l'Afrique en -800 avant JC au moment ou l'Empire Egyptien commençait à connaître une décadence. 
 Il ne faut confondre car parmi eux ils y aussi les Touareg, Berbères (les premiers occupants de l'Afrique du Nord à avoir été en contact avec l'Islam), les Turques et Kurdes (en Turquie),  Afghanistan, les Perses (Iran, Irak), les Phéniciens et les Assyriens (Liban, Syrie).

L’identité arabe peut reposer sur un ou plusieurs critères.

  • Généalogie: Est arabe celui qui situe ses ancêtres dans l’une des tribus d’Arabie. C’était la définition utilisée à l’époque médiévale, par exemple par Ibn Khaldoun
  • Nationalité: Est arabe un citoyen d’un des 22 pays membres de la Ligue arabe. Cette définition recouvre environ 350 millions de personnes5, mais exclut la diaspora. Elle englobe des minorités linguistiques (Coptes, Syriaques, Berbères) dont les langues sont enseignées dans la langue officielle (arabe standard moderne) de l’État.
  • LangueEst arabe une personne dont la langue maternelle est l’arabe. Les parlers locaux, appelés arabe dialectal, ne se comprennent pas entièrement entre eux. Cette définition réduit considérablement le nombre d’arabophones. Selon le linguiste Mohammed Benrabah, certaines personnes arabophones ne se reconnaissent pas dans ces définitions. Ce qui signifie bien qu'il existait bel et bien d'autres langues totalement différentes de l'arabe dans ces pays respectifs.

Il pratiquent tous plus ou moins l'Islam, mais il y a des gens qui ne pratiquent pas l'Islam dans les pays Arabes. Ils sont souvent des minorités persécutées comme les Coptesd'Egypte. 

Islam,Sida,Excision, L'Afrique avance - L'excision et le voile sont les héritages les plus triste que l'Islam a laissé en Afrique. L'excision est une pratique apparue en Afrique avec l'Islamisation, mais aujourd'hui on l'associe volontiers cette pratique à l'Afrique noire des sauvages et barbares, oubliant qui sont les démons qui ont introduit cette pratique en Afrique. Pour ce qui est du Sida, regarder la vidéo qui traite de la dipaprition des Noirs. Et vous comprendrez comment cette maladie a été introduite en Afrique

Carte de l'expansion de l'Islam dans le monde de 630 à 1700 (cliquez pour l'agrandir)

Les conséquences fâcheuses de l’islamisation de l'Afrique.

LE MALHEUR DE L'AFRICAIN C'EST SA PROPRE IGNORANCE !

L'Islam fut la première religion à envahir l'Afrique au 7e siècle, soit précisément en 632, 2 ans après que Mahomet est fini d’évangéliser et d'égorger tous ceux qui n'étaient pas d'accord avec lui dans la péninsule Arabique. L'Islam arrive en Afrique grâce à la proximité géographique de ce continent. Les premier Africains à se convertir sont les Berbères, ce sont ceux qu'on appelle communuément les Arabes de l'Afrique du Nord. Ce sont les descendants des Phéniciens qui s'étaient installé sur la côte nord de l'Afrique en -800 avant JC au moment ou l'Empire Egyptiens arrivait à sa fin. Ils y fondèrent de grandes villes comme Carthage et Sphax.

Au moment ou Mahomet reçoit sa révélation, l'Afrique du Nord est sous contrôle de l'Empire Romain, mais celui-ci est aussi en décadence à cause des nombreuses défaites qu'ils subissent sur le plan militaire contre les Perses, les Turcs qui veulent leur part du gâteau Africain. L'Islam profite de la désorganisation des différents empires présents sur le terrain pour s'infiltrer en Afrique.

Quand on regarde l'Histoire de cette religion qui s'est répandue par le sang et la terreur en Afrique, tout comme le Christianisme beaucoup plus tard, on comprend aisément que ces deux religions ont les même fondements : Dieu, est un dieu unique qui doit être imposé aux autres peuples par la force et la violence, comme il est écrit dans le Coran (je fournirai en commentaire les Hadiths qui me permettent d'affirmer ça)

Quand les Arabes arrivèrent en Afrique au 7e siècle, les premiers Noirs à se convertir à cette religion sont les Touareg et tous les peuples qui vivaient dans le désert et servaient de guides aux Arabes et aux Berbères dans le désert du Sahara. En Afrique Noire, l'Islam poursuivit sa pénétration en violant les femmes et en capturant les hommes qui seront automatiquement mis en esclavage dans la péninsule Arabique ou ils seront castrés afin d'éviter qu'ils ne se reproduisent. C'est pour cela qu'on retrouve très peu de descendants noirs en Arabie.

Les femmes violées donnèrent naissances au premiers Noirs musulmans: Les Peuls, c'est la raison pour laquelle ils sont "un peuple africain de race blanche" comme on nous l'apprend à l'école. Ils sont issus d'un viol. Evidemment tous les Peul ne sont pas clairs de peau, mais les enfants des femmes qui furent violées, deviendront les futures princes et rois des des empires Peul comme l'empire Mandingue.

Dès la fin du 10e siècle les Touareg, préalablement islamisés participèrent, avec l’aide des Arabes, à la diffusion de l’islam en Afrique noire. En 1054, les almoravides mirent à feu et à sang Aoudaghost, cité mauritanienne située à la lisière du premier empire africain de l’or, le Ghana. Ils lancèrent ensuite des raids destructeurs sur la capitale de cet empire animiste, en 1076, et en quelques jours, détruisirent définitivement une grande partie de son riche et séculaire patrimoine culturel et artistique, qu’ils remplacèrent par un système esclavagiste. Cette action permettra d’enraciner l’islam dans cette zone et de le diffuser dans toutes les vallées du Niger et du Sénégal, par l’islamisation des Peuls (Foulbés) et des Toucouleurs.

Les Peuls et les Toucouleurs sont des peuples constituant deux vastes ensembles de populations noires originaires et présentes dans la majeure partie de l’Afrique de l’Ouest. Majoritairement sunnites de rite malékite, ils ont par la suite largement œuvré en pratiquant le djihad à l’expansion de l’islam en Afrique subsaharienne.

Les Haoussas, autre peuple d’Afrique noire vivant à l’ouest et au centre de ce continent, connurent une très forte islamisation arabe et berbère au XIVe siècle. Mais c’est la domination peule, à laquelle ils furent soumis plus tard, qui acheva cette islamisation.

Voici à quoi ressemblait une capture d'Africains par les Arabes. Alors quand on entend un Noir musulman dire qu'il est fier d'être musulman, c'est à se demander si il connait même le passif de cette religions en Afrique. Comme je le dis souvent:

"Un Noir musulman, c'est comme un Juif qui aurait un poster de Hitler dans sa chambre"

Pauvres abrutis que vous êtes !!!

King Shabaka

Au moment ou Mahomet reçoit sa révélation, l'Afrique du Nord est sous contrôle de l'Empire Romain, mais celui-ci est aussi en décadence à cause des nombreuses défaites qu'ils subissent sur le plan militaire contre les Perses, les Turcs qui veulent leur part du gâteau Africain. L'Islam profite de la désorganisation des différents empires présents sur le terrain pour s'infiltrer en Afrique.

Quand on regarde l'Histoire de cette religion qui s'est répandue par le sang et la terreur en Afrique, tout comme le Christianisme beaucoup plus tard, on comprend aisément que ces deux religions ont les même fondements : Dieu, est un dieu unique qui doit être imposé aux autres peuples par la force et la violence, comme il est écrit dans le Coran (je fournirai en commentaire les Hadiths qui me permettent d'affirmer ça)

Quand les Arabes arrivèrent en Afrique au 7e siècle, les premiers Noirs à se convertir à cette religion sont les Touareg et tous les peuples qui vivaient dans le désert et servaient de guides aux Arabes et aux Berbères dans le désert du Sahara. En Afrique Noire, l'Islam poursuivit sa pénétration en violant les femmes et en capturant les hommes qui seront automatiquement mis en esclavage dans la péninsule Arabique ou ils seront castrés afin d'éviter qu'ils ne se reproduisent. C'est pour cela qu'on retrouve très peu de descendants noirs en Arabie.

Les femmes violées donnèrent naissances au premiers Noirs musulmans: Les Peuls, c'est la raison pour laquelle ils sont "un peuple africain de race blanche" comme on nous l'apprend à l'école. Ils sont issus d'un viol. Evidemment tous les Peul ne sont pas clairs de peau, mais les enfants des femmes qui furent violées, deviendront les futures princes et rois des des empires Peul comme l'empire Mandingue.

Dès la fin du Xe siècle les Touareg, préalablement islamisés participèrent, avec l’aide des Arabes, à la diffusion de l’islam en Afrique noire. En 1054, les almoravides mirent à feu et à sang Aoudaghost, cité mauritanienne située à la lisière du premier empire africain de l’orle Ghana. Ils lancèrent ensuite des raids destructeurs sur la capitale de cet empire animiste, en 1076, et en quelques jours, détruisirent définitivement une grande partie de son riche et séculaire patrimoine culturel et artistique, qu’ils remplacèrent par un système esclavagiste. Cette action permettra d’enraciner l’islam dans cette zone et de le diffuser dans toutes les vallées du Niger et du Sénégal, par l’islamisation des Peuls (Foulbés) et desToucouleurs.

Les Peuls et les Toucouleurs sont des peuples constituant deux vastes ensembles de populations noires originaires et présentes dans la majeure partie de l’Afrique de l’Ouest. Majoritairement sunnites de rite malékite, ils ont par la suite largement œuvré en pratiquant le djihad à l’expansion de l’islam en Afrique subsaharienne.

Les Haoussas, autre peuple d’Afrique noire vivant à l’ouest et au centre de ce continent, connurent une très forte islamisation arabe et berbère au XIVe siècle. Mais c’est la domination peule, à laquelle ils furent soumis plus tard, qui acheva cette islamisation.

Voici à quoi ressemblait une capture d'Africains par les Arabes. Alors quand on entend un Noir musulman dire qu'il est fier d'être musulman, c'est à se demander si il connait même le passif de cette religions en Afrique.

Et c'est de cette manière que l'Islam, cette religion de "paix" fut introduite en Afrique au 7e siècle.

Abraham s'apprêtant à trancher la tête de son fils au nom de Dieu. C'est toujours au nom de Dieu que ces religions sont prêtent à tuer leur semblables. "Allah Awakbar !" 

Pour comprendre d'ou vient véritablement l'Islam et pourquoi c'est une religion si satanique, il faut aller regarder dans ses origines. Je vous invite à regarder cette vidéo pour bien saisir la porté de ce danger qui nous guette en Afrique.

 

III- Et la résistance Africaine dans tout ça ?

Le problème fondamentale de l'Africain, depuis l'Égypte ancienne jusqu'à nos jours, est qu'il n'a jamais vraiment été un conquérant. Nous n'avons pas réussi à fonder une morale ou une métaphysique durable basée sur la haine de l'autre comme les Arabes et les Européens l'ont fait avec nous. De même, notre morale n'est pas guerrière. L'Africain, le Nubien comme l'Égyptien, se sentait bien chez lui et n'avait aucune raison économique d'en sortir pour envahir les pays voisins. Or on dit qui veut la paix doit préparer la guerre. Notre bonté légendaire nous a perdu et nous perdra encore si nous ne nous redressons pas.

Je dirais même "les Africains doivent arrêter d'être Africains, si il veut avoir une chance de relever la tête un jour"  - King Shabaka

 

L'Europe et le Moyen Orient sont des régions déshéritées, par rapport à l'Afrique en général. En hiver, rien n'y pousse, et même pendant l'été, leur terre n'est pas assez fertile pour produire des denrées en abondances comme en Afrique subsaharienne. D’où le fait que leur agriculture repose essentiellement sur la culture du blé, pommes de terres, pastèques, courgettes, figues, dates et tomates.

 

C'est cette pauvreté qui a provoqué les invasions arabes et européennes qui avaient pour but de disputer aux Africains leurs terres si fertile et si accueillante. Depuis les Achéens, Peuples de la mer jusqu'à l'époque contemporaine, ces invasions restent ininterrompues. L'Africain n'est pas un conquérant, c'est seulement dans la défensive qu'il se révèle un bon guerrier par adaptation vitale : c.f. Thoutmosis III, les CandacesSamoryBéhanzinles Zulu etc.

Resistance Zulu à l'invasion Européenne de l'Afrique du Sud par les Boers (colons Français, Britaniques et Hollandais)

Au Dahomey (actuel Bénin et Togo), la défense du térritoire était confiée à des guerrières, les Amazones de Béhanzin. Pour vous dire à quel point les femmes n'avaient pas une place de second rang comment chez ces Barbares.

"Moi, Béhanzin, Roi d'Abomey, Je n'accepterai jamais de signer aucun traité susceptible d'aliéner l'indépendance de la terre de mes aïeux"  Phrase prononcée par BEHANZIN aux colons français qui lui demandaient d'abdiquer son royaume alors que celui-ci était encerclé par eux. Il refusa d'abdiquer et fut capturé pour être envoyé en Algérie française.

IV - Historique des invasions Européenne et Arabes dans le monde et en Afrique

A- Amérique du Nord

Comme vous pourrez le constater dans les images qui suivent, la Guerre, la haine de l'autre, la destruction et tout ce qui s'y rattache sont le ciment des Civilisations Occidentales et Arabes. Si le monde actuel est ainsi fait c'est parce que des hommes avides de pouvoir, de sang et d'intérêts morbides ont préféré tuer d'autres êtres humains au nom de leur Dieu et au nom de leur prophètes Jesus et Mahomet.

Au 15e siècle. Christophe Colomb qui cherchait la route des Indes, était perdu avec son équipe. Il n'avaient plus de vivres à bord de leur navire. C'est alors qu'il échoua en Amérique. Il pensait avoir trouvé l'Inde qu'il cherchait. Non content d'avoir été sauvé par les populations autochtones qu'ils trouva là, car si ces derniers ne l'avaient pas  accueilli en tant que être humain perdu qui cherche son chemin. L'Europe n'aurait jamais su ou se trouve l'Amérique. Il auraient  dû les manger, et on n'aurait jamais su ou ils ont disparu.

Comme quoi, c'est la gentillesse des Indiens qui les a perdu. Entre le 15e et le 17e siècle, l'Europe décima pas moins de 100 millions d'Indiens d'Amérique. Avant d'occuper leur terre et de la proclamer comme étant la leur. Aujourd''hui si vous voulez aller en Amérique du Nord, ces voleurs de terre d'autrui vont vous demander un visa !

Avant l'arrivée des Européen, il exiait plus de 3000 tribus aborigène en Amérique, en 100 ans ils les décimèrent toute. Aujourd'hui ce peuple compte à peine 6 millions d'individus sur une population toatale de l'Amérique du Nord de 350 millions. 


Jeune Aborigèrne atteinte de la variole, une maladie que les autorités Canadiennes inoculaient volontairement aux Aborigènes afin de mieux les exterminer. Jusqu'à dans les années 80 le gouvernenent Canadien injectait tous les  nouveaux-nés aborigènes afin de leur inoculer des maladies pour que ces derniers ne forment jamais un groupe assez solide et conscient qui revendiquera ses droits à la terre. Si vous avez l'occasion d'aller visiter le Canada, vous vous rendrez compte qu'il n'y a pas plus malheureux que ces "Indiens". Ils ont été décimés et exterminés. Aujourd'hui ils sont pour la plus part des alcooliques  et des drogués, chose voulue par le gouvernement Canadien, et qui prend le soin de les parquer dans des réserves (pour animaux !).

B- Europe

Changeons d'échelle et d'époque et retournons chez ces démons. Même entre eux, ils se font la guerre. Ils ne s'aiment pas et se détestent ! En 1939-45, voici ce qu'ils ont fait à leurs semblables Juifs. Mais sachez que c'était encore une fois par pur calcul politique puisque Hitler était financé par le grand père de Bush. Et sachez aussi que la Shoah était le prétexte qui alliais justifier l'occupation de la Palestine et la création de l'État d’Israël en 1947.

Voici le décompte total de ce qu'on a appelé la Seconde Guerre "Mondiale". Qu'avait-elle de "mondiale" quand on sait que les 3 quart de l'Humanité n'était pas concernée ?  L'Afrique n'était pas concernée par cette guerre, mais elle en a payé un lourd tribu puisque ce sont les tirailleurs africains qu'on a appelé Sénégalais, qui étaient en première ligne. Qu'aurait été le destin de l'Europe si elle n'avait pas reçu le soutient de ces africains qu'elle méprise aujourd'hui ?

C - Afrique

Comment ne pas parler de l'Histoire de l'Afrique, sans parle de la malencontreuse rencontre qu'elle fut avec les explorateurs Blancs. Le premier d'entre eux, Bartolomeu Dias. En 1486, il fut chargé par le roi Jean II de Portugal de poursuivre les explorations de Diogo Cão le long des côtes africaines. Dias cherchait une autre voie vers l'Inde pour y trouver des épices et les ramener en Europe.

Observez comment son portrait est indissociable de la croix Chrétienne, car ces derniers se sentaient revêtue d'une mission divine: libérer les Noirs de la malédiction de Cham.

La route terrestre de la soie, par laquelle venaient ces épices, n'était plus accessible depuis la prise de Constantinople par les Turcs. Jean II donna à Bartolomeu le commandement de deux caravelles et d'une navette de vivres. Le but officiel de l'expédition était de découvrir le royaume du Prêtre Jean, mais il s'agissait en fait d'étudier la possibilité d'une route maritime vers les Indes.

L'expédition partit de Lisbonne en août 1487, ayant à bord deux noirs et quatre noires capturés par Diogo Cão sur la côte occidentale de l'Afrique. Bien alimentés et habillés, ils seront débarqués sur la côte orientale pour montrer aux populations de ces régions la « bonté » et la « grandeur » des Portugais et en même temps recueillir des informations sur le royaume du Prêtre Jean.

En décembre, il atteignit la côte actuelle de la Namibie, le point le plus méridional sur les cartes de l'expédition de Diogo Cão. Continuant vers le sud, il découvrit d'abord Angra dos Ilhéus avant d'être surpris par une violente tempête. Après avoir erré durant treize jours, il utilisa les vents de l'Antarctique qui soufflaient fortement dans l'Atlantique Sud et navigua vers le Nord-Est redécouvrant la côte qui avait la même orientation (à l'est du Cap de Bonne Espérance).

Route de voyage de Bartolomeu Dias (1487-88)

Bartolomeu Dias continua vers l'est, dressant la carte des diverses baies de la côte de l'actuelle Afrique du Sud et arrivant à la baie d'Algoa à 800 km à l'est du Cap de Bonne-Espérance. Cependant, l'équipage révolté l'obligea à rentrer au Portugal par la côte vers l'ouest. Au retour, restant toujours en vue de la côte, il découvrit le Cap des Aiguilles, le point le plus au Sud du continent, et le Cap de Bonne-Espérance qu'il avait contourné en haute mer à l'aller. Il arriva à Lisbonne en décembre 1488.

Il fut ainsi le premier occidental à doubler le Cap de Bonne-Espérance. Il le nomma « cap des Tempêtes » à cause de celles qu'il y avait essuyées, mais le roi Jean II préféra l'appeler cap de Bonne-Espérance, parce qu'il espérait, à juste titre, que cette découverte ouvrirait la route des Indes.  Par la suite, il accompagna Vasco de Gama lors de son voyage en Inde en 1497 et passa à São Jorge da Mina (au Ghana actuel).

Comment était l'Afrique à l'Arrivée de ces Explorateurs ?

Il est coutume d'entendre les nègres et tous ceux qui ne connaissent pas l'Histoire de ce contient, dire que l'Afrique ne serait rien sans les Blancs. Et que l'Histoire de l'Afrique commence avec la découverte de ce continent en 1488. Pour clore cette polémique, une fois pour toute, je vous invite à lire ce que l'un deux avait à dire à ce sujet : 

« Lorsque les premiers navigateurs européens à la fin du Moyen Age arrivèrent dans la baie de Guinée et abordèrent à Vaïda, les capitaines furent fort étonnés de trouver des rues bien aménagées, bordées sur une longueur de plusieurs lieues par deux rangées d’arbres, ils traversèrent pendant de longs jours une campagne couverte de champs magnifiques, habitée par des hommes vêtus de costumes éclatants dont ils avaient tissé l’étoffe eux-mêmes.

Plus au Sud, dans le Royaume du Congo, une foule grouillante de « soie » et de « velours », de grands Etats bien ordonnés, et cela dans les moindres détails, des souverains puissants, des industries opulentes, civilisées jusqu’à la moelle des os. Et toute semblable était la condition des pays de la côte orientale, le Mozambique par exemple ». 

Texte écrit par Léo Frobenius, historien et chercheur contemporain de cette époque (1873-1938). A travers sa fresque impressionnante il nous donne une idée de ce qu’était la société africaine avant et lors du premier contact colonial, dans sa fameuse « Histoire de la Civilisation africaine »

Les révélations des navigateurs du XVe au XVIIIe siècles fournissent la preuve certaine que l’Afrique nègre, qui s’étend au sud de la zone désertique du Sahara, était encore en plein épanouissement dans tout l’éclat de civilisations harmonieuses et bien formées. Cette floraison, les conquistadores européens l’anéantissaient à mesure qu’ils progressaient. Car le nouveau pays d’Amérique avait besoin d’esclaves et l’Afrique en offrait des centaines de milliers de pleines cargaisons.

Ce premier contact bassement mercantile, puisqu’il s’agissait de la traite des Nègres que les historiens ont pu évaluer entre 300 millions (hypothèse forte) et 150 millions (hypothèse faible), ce premier contact a eu de très graves répercussions sur l’équilibre et les conditions de survie des sociétés africaines.

Cette traite qui a sévi en Afrique de 1441 à 1865 environ, s’est traduite en effet par une ponction démographique extraordinaire qui explique la stagnation économique et sociale de l’Afrique pendant toute la période qu’a duré la traite.
Alors que la population mondiale passe de 1650 à 1950 du simple au quintuple (de 550 millions à 2.400), celle de l’Afrique réussit à peine à doubler (de 110 à 200) après avoir stagné pendant toute la période de la traite. C’est ce que révèle la statistique suivante établie par l’Institut Français de la Statistique et des Etudes Economiques (Populations en millions d’habitants) :

Les conséquences de cette traite ne sont pas seulement démographiques, puisqu’elles ont affecté également le processus même de croissance des sociétés africaines et de leurs économies à un degré difficilement chiffrable. C’est de ce contact mercantile fondamentalement conflictuel qu’est résultée la dislocation des sociétés africaines traditionnelles aussi bien dans leur aspect économique que dans leurs aspects politiques, sociaux et culturels.

Je voudrais d’une manière plus systématique tenter de démonter les mécanismes essentiels qui ont contribué le plus à créer le dualisme qui habite l’Afrique contemporaine. Ce sera la première partie de notre exposé où après avoir campé l’Afrique nous examinerons comment progressivement d’une part la création des centres de salariat promus plus tard en villes et d’autre par l’introduction du système de valeurs économiques et sociales de l’Occident, comment progressivement tout cela a contribué à la dislocation de la société traditionnelle et s’est durci actuellement en dualisme tragique entre la tradition et la modernité.

Dans une deuxième partie, nous tenterons de dégager l’enjeu véritable de la tension actuelle entre la tradition et la modernité en montrant d’une part le caractère fallacieux de la modernité conçue comme négation de la tradition et en ouvrant en conclusion les perspectives de la solution de cette tension féconde entre la tradition et la modernité.

La dislocation de la société africaine traditionnelle

Deux phénomènes particulièrement déterminants, l’urbanisation et le système de valeurs économiques et sociales importé, ont contribué à disloquer les sociétés africaines traditionnelles et leurs économies. Pour mieux apprécier les effets de ces deux phénomènes majeurs, il n’est pas inutile de dire un mot, si bref soit-il, sur les structures de ces économies traditionnelles auxquelles d’ailleurs très peu d’études systématiques ont été consacrées.

Évolutions de la carte de l'Afrique

Comme je l'ai souvent affirmé, l'une des tares de l'Afrique c'est notre non-maitrise de notre histoire et de notre géographie. Les autres maîtrisent mieux notre environnement que nous-même. L'Afrique a toujours passionné l'Occident plus que les Africains eux-même. On dit même d'ailleurs que l'Occident adore l'Afrique sans Africains à l’intérieur. Ils rêvent toujours d'occuper ce territoire. La preuve, voici la toute première carte de l'Afrique conçue par ces Européens, elle datent de 1554

Ensuite suivirent des dizaines de cartes, 45 au total, dont voici quelques unes. Vous pouvez consulter ci-dessous (cliquez sur elles pour les agrandir)


Carte des Royaumes Africains avant l'invasion Africaine,1644.

Première carte de l'Afrique conçu par les Français en 1852 par Levasseur. Elle est très pauvre en terme d'information cartographique, mais très très intéressante quand on s’intéresse au symboles qui la compose. Voyez-vous l’empreinte de la Franc-maçonnerie dans cette carte ?

Comment se déroulait l'Esclavage Européen en Afrique ?

Pendant plus de mille ans, 7e au 17e siècle, l'esclavagisme de masse fut localisé en terre musulmane. En tenant compte des travaux des l'historiens ivoiriens et négérians, on peut retracer les mécanismes de cette traite et le rôle des esclaves dans les sociétés Arabes. Mais pour l'objet de cette article nous allons nous concentrer sur l'esclavage made in Europe en Afrique, car plus qu'un accident de l'Histoire, l'esclavage était une pratique codifiée, institutionnalisée et protégée par les États Européens esclavagistes (Espagne, Portugal, France, Italie, Hollande, Angleterre, etc.), avec des lois, des spécifications quand à la taille des esclaves etc. L'Esclavage européen avait ses penseurs, ses chercheurs et ses agents qui travaillaient à perfectionner le "système" afin de le rendre plus optimal et plus rentable. Prenons l'exemple d'une expédition française:

a.  La préparation d'une expédition négrière française au xviiie siècle

Pour qu'une expédition négrière se déroule avec "succès" il fallait une certaine organisation. Et les éléments suivants étaient plus que nécéssaires

  • Les armateur

L'armement négrier était en France une activité très concentrée  : Robert Stein a recensé 500 familles qui avaient armé, à NantesBordeauxLa RochelleLe Havre et Saint-Malo, 2800 navires pour l'Afrique. Parmi elles, 11 familles (soit 2 %) avaient armé 453 navires (soit 16 %).

Les armateurs négriers ne se livraient pas uniquement à la traite. En France, ils avaient d'autres activités, moins spéculatives, comme l'assurance, la droiture vers les îles ou la pêche à la morue. Ils occupaient souvent une place très importante dans les sociétés portuaires et ils étaient très influents. Entre 1815 et 1830, presque tous les maires de Nantes avaient été des négriers.
  • Les capitaux

La mise hors nécessaire à l'armement d'un négrier typique du xviiie siècle exigeait une somme importante : quelque 250 000 livres en France, la valeur d'un hôtel particulier dans une rue élégante de Paris, comme la rue Saint-Honoré Tho 1. Elle était trois fois supérieure à celle d'un bâtiment de même tonnage filant en droiture vers les îles. Pour financer leur expédition, les armateurs partageaient les risques financiers. Ils faisaient appel à un certain nombre de personnes pour prendre des parts dans l'entreprise. Appelés actionnaires ou associés, ces derniers pouvaient être très nombreux. En France, les armateurs trouvaient souvent les capitaux auprès de leurs amis, de leur connaissances et de leurs pare

  • Le navire

Le choix du navire dépendait de la stratégie de l'armateur. Si celui-ci optait pour un voyage rapide alors le voilier devait être fin et rapide. S'il voulait se montrer économe, un navire en fin de carrière pouvait convenir. Le tonnage moyen du négrier était souvent supérieur à celui des navires destinés à la droiture vers les îles. Le navire négrier devait également répondre à des impératifs :



Coupe d'un bateau transportant des esclaves. Il fallait "rentabiliser" au maximum chaque voyage alors il fallait ranger soigneusement la marchandise qu'on transportait.
(cliquer sur l'image pour agrandir)
  1. Il devait être polyvalent, c'est-à-dire, être capable de contenir des marchandises comme des captifs.
  2. Le volume de la cale devait être très important pour l'eau et les vivres : en supposant qu'il faille 2,8 litres d'eau par personne et par jour, pour 45 marins et 600 captifs, sur un voyage de deux mois et demi, les besoins en eau se montaient à 140 000 litres d'eau ; il fallait compter 40 kilos de vivres par personne.
  3. La hauteur de l'entrepont devait être comprise entre 1,40 et 1,70 mètre. L'entrepont servait de parcs à esclaves et avec cette hauteur, les négriers augmentaient la surface disponible en installant des plates-formes à mi-hauteur sur les côtés, sur une largeur de 1,90 mètre.

Entre 1749 et 1754, le tonnage moyen des négriers nantais (187 observations) était compris entre 140 et 200 tonneaux.

Transport des esclaves sur  un bateaux une fois capturés. La plus part des bateaux négriers appartenaient à des Juifs (voir vidéo)

 

  • Les marchandises

Les marchandises transportées devaient être suffisamment nombreuses et diversifiées. Les navires européens emportaient dans leur cale des textiles bruts, des textiles finis, des armes blanches, des armes à feu, des vins et spiritueux, des matières premières brutes, des produits semi-finis ou finis, des articles de fantaisie et parure, du consommable volatil, des instruments monétaires, des articles de cadeaux et de paiement des coutumes.

La cargaison d'un négrier en partance pour les côtes d'Afrique représentait 60 à 70 % du montant de la mise-hors nécessaire à l'armement du navire. En effet, de nombreux produits de traite étaient relativement chers. C'étaient le cas des « indiennes », des textiles qui représentaient entre 60 et 80 % de la valeur de la cargaison.

Afin de maximiser les profits, voici comment étaient parqués nos ancêtres

La composition standard de l'assortiment, décrite ci-dessus, s'est construite petit à petit. Elle n'est devenue effective qu'à partir du dernier tiers du xviie siècle, soit plus d'un siècle après le début de la traite. Auparavant, les négriers européens avaient proposé différents produits. Mais s'ils ne satisfaisaient pas la demande, ces derniers étaient retirés des négociations. Ce fut le cas, par exemple, de la nourriture, des animaux et des agrumes, présents dans les premières cargaisons portugaises.

  • L'équipage

Le nombre d'hommes d'équipage sur un navire négrier était deux fois plus important que celui des autres navires marchands de même tonnage. En France, on comptait 20 à 25 hommes par 100 tonneaux, ou encore un marin pour 10 captifs. L'équipage était composé de jeunes, de novices, parfois de fils d'armateur, de déracinés et d'aventuriers en tout genre.

  • Les marins indispensables

Pour la réussite d'une expédition négrière, quatre hommes étaient particulièrement importants :

  1. le charpentier qui devait construire le faux-pont une fois que le navire se rapprochait des sites de traite africains ;
  2. Le tonnelier qui devait s'assurer de la bonne conservation de l'eau et des vivres, en quantité très importante dans la cale ;
  3. Le cuisinier qui devait nourrir des centaines de captifs et l'équipage.
  4. Le chirurgien qui devait s'assurer de la bonne santé des captifs à l'achat. Il était également chargé du marquage au fer rouge des captifs. Mais il ne pouvait rien contre les maladies qui se déclaraient à bord (J.-C. Nardin en dénombre 45 différentes).
  • Le capitaine

Afin de mener à bien une expédition négrière, l'armateur nommait un capitaine. Il n'hésitait pas à intéresser le capitaine dans les profits de l'expédition en plus des primes. Celui-ci devait réunir plusieurs compétences :

  1. des compétences nautiques. Le capitaine devait savoir naviguer mais il devait également surmonter les nombreux obstacles naturels qu'il allait rencontrer sur sa route.
  2. des compétences commerciales. Le capitaine devait savoir marchander avec les traitants africains. Certains capitaines (surtout français) marchandaient également avec les colons
  3. des compétences de manieur d'hommes et de garde-chiourme.
  • L'équipe de production d'esclave en Afrique

Les lançados, métis de Portugais, jouèrent les intermédiaires entre les négriers occidentaux et les africains à partir du dernier tiers du xvie siècle en Gambie et au Libéria. D'autres lançados s'étaient établis dans le royaume du Dahomey. Au xixe siècle, leur rôle en tant qu'intermédiaires et producteurs d'esclaves y était très important, surtout lorsque Francisco Felix da Souza obtint du roi Ghézo, en 1818, la charge de "Chacha" (responsable du commerce pour le royaume du Dahomey)

Au Congo, à partir du xviie siècle, des caravanes de pombeiros (marchands indigènes acculturés et commandités par les Portugais) s'enfonçaient à l'intérieur du continent pour aller produire ou acheter des esclaves

Voici comment ils venaient nous chercher. Les  Noirs qui vendaient leurs frères étaient contraint de le faire puisque le Blanc avaient des armes à feu. Il a été prouvé que le mythe selon lequel les Africains se sont vendu entre eux eux est faux sinon qu'on nous explique pourquoi ils avaient besoin d'avoir des fusils si c'était une pratique courante comme on nous le dis. Et qu'on nous explique qui leur donnaient ces armes. Cette excuse est une invention de l'homme Blanc pour se dédouaner et dire qu'il n'a fait qu'industrialiser une pratique qui se faisait déjà à l'échelle traditionnelle
(Voir vidéo ci-dessous)

 

Là nos ancêtres étaient parqué comme des animaux dans des cales d'un bateau ou ils ne recevaient ni eau, ni nourriture pour un voyage qui durait 2 mois. Regardez comment ils sont tous maigres

Et après vous allez me dire qu'on doit pardonner aux Blancs parce qu'ils ont changé ? Nous ont-ils demandé pardon pour le mal qu'il nous on fait ou même ont-ils un jour reconnu leurs crimes ?

Quand un esclave était malade ou trop récalcitrant, on le balançait par dessus le bateau pour l'aléger

En 2010, un artiste a réalisé cette sculpture en mémoire des millions qui périrent dans les eaux de l'Atlantique. Paix à leur âme !

Conclusion finale

Après avoir vu que la Guerre et la Haine de l'autre étaient une religion pour ces gens, nous comprenons mieux l'expression que reflètent les tragédies jouées dans les théâtres. Ces tragédies diffusent une image identique à celle de la guerre; les principaux éléments qui la composent sont l'effroi, la craintel'horreurl'épouvante, et la terreur. Il n'y jamais d'épilogue heureux, tout tourne autour du drame. La "gloire" de la tragédie grecque hante encore toute l'Europe. La tragédie grecque exerce encore de nos jours une influence réelle sur le genre littéraire tragique.

La tragédie, le drame sont le reflet d'un mode vie indo-européen, une constante que l'on retrouve dans toutes formes d'expressions (art, littérature, etc.) propres aux peuples nordiques. Ces derniers expriment leur véhémence pour la guerre, la violence, ce que Cheikh Anta Diop appelle les "Invariants culturels" de l'esthétique, de la littérature, de la vision du monde indo-européen.

Question de réflexion : Quel avenir pour l'Afrique au 21e siècle ?


Dans la partie 2, je parlerais de la Franc-maçonnerie, des loges et de la Chine et j'expliquerai le choix de cette image. Que vous inspire t-elle ? J'aimerais lire vos commentaires dessus.

 

 

 

Diaspora-africaine.ning.com

(c) Sources: Wikipedia, www.shenoc.com, Princeton Review "Evolution of the Map of Africa" et divers sites web.

 


27/04/2014
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Une Memoire appelée "Cheikh Anta Diop" avec ses Découvertes!

Cheikh Anta Diop naît en 1923 dans un petit village du Sénégal, Caytou. L'Afrique est sous la domination coloniale européenne qui a pris le relai de la traite négrière atlantique commencée au 16ème siècle. La violence dont l'Afrique est l'objet, n'est pas de nature exclusivement militaire, politique et économique. Théoriciens (Voltaire, Hume, Hegel, Gobineau, Lévy Bruhl, etc.) et institutions d'Europe (l'institut d'ethnologie de France créé en 1925 par L. Lévy Bruhl, par exemple), s'appliquent à légitimer au plan moral et philosophique l'infériorité intellectuelle décrétée du Nègre. La vision d'une Afrique anhistorique et atemporelle, dont les habitants, les Nègres, n'ont jamais été responsables, par définition, d'un seul fait de civilisation, s'impose désormais dans les écrits et s'ancre dans les consciences. L'Égypte est ainsi arbitrairement rattachée à l'Orient et au monde méditerranéen géographiquement, anthropologiquement, culturellement.

C'est donc dans un contexte singulièrement hostile et obscurantiste que Cheikh Anta Diop est conduit à remettre en cause, par une investigation scientifique méthodique, les fondements mêmes de la culture occidentale relatifs à la genèse de l'humanité et de la civilisation. La renaissance de l'Afrique, qui implique la restauration de la conscience historique, lui apparaît comme une tâche incontournable à laquelle il consacrera sa vie.

C’est ainsi qu’il s'attache, dès ses études secondaires à Dakar et St Louis du Sénégal, à se doter d'une formation pluridisciplinaire en sciences humaines et en sciences exactes, nourrie par des lectures extrêmement nombreuses et variées. S'il acquiert une remarquable maîtrise de la culture européenne, il n'en est pas moins profondément enraciné dans sa propre culture. Sa parfaite connaissance du wolof, sa langue maternelle, se révèlera être l'une des principales clés qui lui ouvrira les portes de la civilisation pharaonique. Par ailleurs, l'enseignement coranique le familiarise avec le monde arabo-musulman.

A partir des connaissances accumulées et assimilées sur les cultures africaine, arabo-musulmane et européenne, Cheikh Anta Diop élabore des contributions majeures dans différents domaines esquissées ci-après.

 

L'œuvre de Cheikh Anta Diop

 La reconstitution scientifique du passé de l'Afrique et la restauration de la conscience historique

Au moment où Cheikh Anta Diop entreprend ses premières recherches historiques (années 40) l'Afrique noire ne constitue pas "un champ historique intelligible" pour reprendre une expression de l'historien britannique Arnold Toynbee. Il est symptomatique qu'encore au seuil des années 60, dans le numéro d'octobre 1959 du Courrier de l'UNESCO, l'historien anglo-saxon Basile Davidson introduise son propos sur la "Découverte de l'Afrique" par la question : "Le Noir est-t-il un homme sans passé ?"

Dans son ouvrage Cheikh Anta Diop, Volney et le SphinxThéophile Obenga montre en quoi consiste l'originalité et la nouveauté de la problématique historique africaine ouverte et développée par Cheikh Anta Diop :

 

"En refusant le schéma hégélien de la lecture de l'histoire humaine, Cheikh Anta Diop s'est par conséquent attelé à élaborer, pour la première fois en Afrique noire une intelligibilité capable de rendre compte de l'évolution des peuples noirs africains, dans le temps et dans l'espace [...] Un ordre nouveau est né dans la compréhension du fait culturel et historique africain. Les différents peuples africains sont des peuples "historiques" avec leur État : l'Égypte, la Nubie, Ghana, Mali, Zimbabwe, Kongo, Bénin, etc. leur esprit, leur art, leur science. " (pp. 27-28).

 

Nations nègres et Culture – De l'Antiquité nègre égyptienne aux problèmes culturels de l'Afrique d'aujourd'hui– que publie en 1954 Cheikh Anta Diop aux Éditions Présence Africaine créées par Alioune Diop est le livre fondateur d'une écriture scientifique de l’histoire africaine.

 

Les principales thématiques développées par Cheikh Anta Diop

Les thématiques présentes dans l'œuvre de Cheikh Anta Diop peuvent être regroupées en six grandes catégories :

 

a. L'origine de l'homme et ses migrations.

 

 Parmi les questions traitées : l'ancienneté de l'homme en Afrique, le processus de différentiation biologique de l’humanité, le processus de sémitisation, l’émergence des Berbères dans l’histoire, l'identification des grands courants migratoires et la formation des ethnies africaines.

b. La parenté Égypte ancienne/Afrique noire.

 Elle est étudiée selon les aspects suivants : le peuplement de la vallée du Nil, la genèse de la civilisation égypto-nubienne, la parenté linguistique, la parenté culturelle, les structures socio-politiques, etc.

 

c. La recherche sur l'évolution des sociétés. 

 

Plusieurs développements importants sont consacrés à la genèse des formes anciennes d'organisation sociale rencontrées dans les aires géographiques méridionale (Afrique) et septentrionale (Europe), à la naissance de l'État, à la formation et l'organisation des États africains après le déclin de l'Égypte, à la caractérisation des structures politiques et sociales africaines et européennes avant la période coloniale ainsi qu'à leur évolution respective, aux modes de production, aux conditions socio-historiques et culturelles qui ont présidé à la Renaissance européenne.

 

d. L'apport de l'Afrique à la civilisation.

 Cet apport est restitué dans de nombreux domaines : la métallurgie, l'écriture, les sciences (mathématiques, astronomie, médecine, ...), les arts et l'architecture, les lettres, la philosophie, les religions révélées (judaïsme, christianisme, islam), etc.

 

e. Le développement économique, technique, industriel, scientifique, institutionnel, culturel de l'Afrique

Toutes les questions majeures que pose l'édification d'une Afrique moderne sont abordées : maîtrise des systèmes éducatif, civique et politique avec l'introduction et l'utilisation des langues nationales à tous les niveaux de la vie publique ; l'équipement énergétique du continent ; le développement de la recherche fondamentale ; la représentation des femmes dans les institutions politiques ; la sécurité ; la construction d'un État fédéral démocratique, etc. La création par Cheikh Anta Diop du laboratoire de datation par le radiocarbone qu'il dirige jusqu'à sa disparition est significative de toute l'importance accordée à "l'enracinement des sciences en Afrique".

 

f. L'édification d'une civilisation planétaire.

 

L'humanité doit rompre définitivement avec le racisme, les génocides et les différentes formes d’esclavage. La finalité est le triomphe de la civilisation sur la barbarie. Cheikh Anta Diop appelle de ses vœux l'avènement de l'ère qui verrait toutes les nations du monde se donner la main "pour bâtir la civilisation planétaire au lieu de sombrer dans la barbarie" (Civilisation ou Barbarie, 1981). L’aboutissement d’un tel projet suppose :

- la dénonciation de la falsification moderne de l'histoire : "La conscience de l'homme moderne ne peut progresser réellement que si elle est résolue à reconnaître explicitement les erreurs d'interprétations scientifiques, même dans le domaine très délicat de l'Histoire, à revenir sur les falsifications, à dénoncer les frustrations de patrimoines. Elle s'illusionne, en voulant asseoir ses constructions morales sur la plus monstrueuse falsification dont l'humanité ait jamais été coupable tout en demandant aux victimes d'oublier pour mieux aller de l'avant" (Cheikh Anta Diop, Antériorité des civilisations nègres – mythe ou vérité historique ?, Paris, Présence Africaine, p. 12).

- la réaffirmation de l'unité biologique de l'espèce humaine fondement d’une nouvelle éducation qui récuse toute inégalité et hiérarchisation raciales : "... Donc, le problème est de rééduquer notre perception de l'être humain, pour qu'elle se détache de l'apparence raciale et se polarise sur l'humain débarrassé de toutes coordonnées ethniques." (Cheikh Anta Diop, "L'unité d'origine de l'espèce humaine", in Actes du colloque d'Athènes : Racisme science et pseudo-science, Paris, UNESCO, coll. Actuel, 1982, pp. 137-141).

 

L'actualité de Cheikh Anta Diop

 

Comment élaborer une véritable stratégie de développement de l'Afrique : éducation, santé, défense, énergie, recherche, industrie, institutions politiques, sport, culture, etc. ? Quelles sont les conditions du progrès de la conscience humaine et de l'émergence d’une civilisation planétaire ayant définitivement rompu avec la barbarie ?

Cheikh Anta Diop montre que des réponses pertinentes à ces interrogations capitales exigent une connaissance la plus objective possible de son histoire, aussi loin que l'on puisse remonter dans le temps. 

C'est à cette première grande tâche que Cheikh Anta Diop s'est attelé, celle de la restitution de l'histoire du continent africain depuis la préhistoire, par une recherche scientifique pluridisciplinaire. Il est ainsi le refondateur de l'histoire de l'Afrique.

Outre la connaissance du passé réel de l'Afrique et de l'humanité en général, Cheikh Anta Diop assigne quatre buts à ses travaux :

1. La restauration de la conscience historique africainec'est-à-dire la conscience d'avoir une histoire. La restauration de cette conscience historique implique que l'égyptologie soit développée en Afrique noire et que la civilisation nubio-égyptienne soit revisitée dans tous les domaines par les Africains eux-mêmes :

Seul l'enracinement d'une pareille discipline scientifique [l'égyptologie] en Afrique Noire amènera à saisir, un jour, la nouveauté et la richesse de la conscience culturelle que nous voulons susciter, sa qualité, son ampleur, sa puissance créatrice. 

Dans la mesure où l'Égypte est la mère lointaine de la science et de la culture occidentales, comme cela ressortira de la lecture de ce livre, la plupart des idées que nous baptisons étrangères ne sont souvent que les images, brouillées, renversées, modifiées, perfectionnées, des créations de nos ancêtres : judaïsme, christianisme, islam, dialectique, théorie de l'être, sciences exactes, arithmétique, géométrie, mécanique, astronomie, médecine, littérature (roman, poésie, drame), architecture, arts, etc. [...] Autant la technologie et la science moderne viennent d'Europe, autant dans l'Antiquité, le savoir universel coulait de la vallée du Nil vers le reste du monde, et en particulier vers la Grèce, qui servira de maillon intermédiaire. Par conséquent aucune pensée, n'est, par essence, étrangère à l'Afrique, qui fut la terre de leur enfantement. C'est donc en toute liberté que les Africains doivent puiser dans l'héritage intellectuel commun de l'humanité, en ne se laissant guider que par les notions d'utilité et d'efficience.

"L'Africain qui nous a compris est celui-là qui, après la lecture de nos ouvrages, aura senti naître en lui un autre homme, animé d'une conscience historique, un vrai créateur, un Prométhée porteur d'une nouvelle civilisation et parfaitement conscient de ce que la terre entière doit à son génie ancestral dans tous les domaines de la science, de la culture et de la religion." (C. A. Diop, Civilisation ou Barbarie)

2. Le rétablissement de la continuité historique, c'est-à-dire restituer dans l’espace et dans le temps l'évolution des sociétés et États africains, notamment de la préhistoire au XVIème siècle, période la plus méconnue. Cheikh Anta Diop insiste dans ses écrits sur le fait que la recherche socio-historique est loin d'être conçue comme un repli sur soi ou une simple délectation du passé :

Le rôle de la sociologie africaine est de faire le bilan du passé pour aider l'Afrique à mieux affronter le présent et l'avenir.” (C. A. Diop, Antériorité des civilisations nègres – Mythe ou vérité historique ?)

La relativité de nos structures, ainsi mises en évidence, pourrait nous aider à dégager les bases théoriques d’un dépassement de nos sociétés à castes, dépassement qui ne sera irréversible que s’il est fondé sur la connaissance du pourquoi des choses. N’est-ce pas cela, la révolution sociale, ou en tout cas un de ses aspects les plus importants dans nos pays ?” (C. A. Diop, Civilisation ou Barbarie)

L'étude socio-historique des civilisations africaines permet d'identifier les valeurs qui ont fait leur grandeur et les facteurs ayant engendré leur déclin, d'élaborer les stratégies pour le développement du continent.

3. La construction d'une civilisation planétaire. Cheikh Anta Diop entend contribuer “[…] au progrès général de l'humanité et à l'éclosion d'une ère d'entente universelle […] et “Nous aspirons tous au triomphe de la notion d'espèce humaine dans les esprits et dans les consciences, de sorte que l'histoire particulière de telle ou telle race s'efface devant celle de l'homme tout court. On n'aura plus alors qu'à décrire, en termes généraux qui ne tiendront plus compte des singularités accidentelles devenues sans intérêt, les étapes significatives de la conquête de la civilisation par l'homme, par l'espèce humaine tout entière.  L'âge de la pierre taillée et la conquête du feu, le néolithique et la découverte de l'agriculture, l'âge des métaux, la découverte de l'écriture etc., etc. ne seront plus décrits que comme les instants émouvants des rapports dialectiques de l'homme et de la Nature, la série des “défis” de la Nature sans cesse relevés victorieusement par l'homme”.  (C. A. Diop, Antériorité des civilisations nègres – Mythe ou vérité historique ?)

"Le climat, par la création de l'apparence physique des races, a tracé des frontières ethniques qui tombent sous le sens, frappent l'imagination et déterminent les comportements instinctifs qui ont fait tant de mal dans l'histoire. Tous les peuples qui ont disparu dans l'histoire, de l'Antiquité à nos jours, ont été condamnés, non par une quelconque infériorité originelle, mais par leurs apparences physiques, leurs différences culturelles. […]Donc, le problème est de rééduquer notre perception de l'être humain, pour qu'elle se détache de l'apparence raciale et se polarise sur l'humain débarrassé de toutes coordonnées ethniques.” (C. A. Diop, “L'unité d'origine de l'espèce humaine”, Colloque "Racisme, Science et Pseudo-Science",  organisé à Athènes par l'UNESCO en 1982)

L'accès à ce futur souhaité exige par conséquent de rompre avec le racisme. De rompre avec le “mensonge culturel” qui a consisté à nier l'humanité des Nègres, à nier l'histoire de l'Afrique. Ce “mensonge culturel” encore aujourd'hui réside dans la négation de l'appartenance de l'Égypte pharaonique au monde négro-africain ainsi que dans la minimisation du rôle civilisateur de cette Égypte dans l'Antiquité. Il exige de vaincre les obstacles qui empêchent le développement de l'Afrique, menacent sa sécurité et hypothèquent sa survie. Il faut “veiller à ce que l'Afrique ne fasse pas les frais du progrès humain”, “froidement écrasée par la roue de l'histoire”, et  donc : “On ne saurait échapper aux nécessités du moment historique auquel on appartient”. (C. A. Diop, Antériorité des civilisations nègres – Mythe ou vérité historique ?)

Aujourd'hui, ce moment historique est celui de la renaissance africaine.

 4. La renaissance africaineCheikh Anta Diop avait 25 ans lorsque, étudiant à Paris, en 1948, il définissait le contenu et les conditions de la renaissance africaine dans un article intitulé “Quand pourra –t-on parler d’une renaissance africaine ?”. 

Dans cette perspective, l'acheminement vers un État fédéral devient une urgence continentale car un tel ensemble géo-politique serait à même de sécuriser, de structurer et d'optimiser le développement du continent africain : “Il faut faire basculer définitivement l’Afrique Noire sur la pente de son destin fédéral [...] seul un État fédéral continental ou sub-continental offre un espace politique et économique, en sécurité, suffisamment stabilisé pour qu’une formule rationnelle de développement économique de nos pays aux potentialités diverses puisse être mise en œuvre.” ((C. A. Diop, préface du livre de Mahtar Diouf, Intégration économique, perspectives africaines, 1984).

Cheikh Anta Diop termine son ouvrage Les fondements économiques et culturels d'un État fédéral d'Afrique noire par quatorze propositions d'actions concrètes allant du domaine de l'éducation à celui de l'industrialisation. Entre autres, il relève une double nécessité vitale :

celle de la définition d’une politique de recherche scientifique efficiente : “L’Afrique doit opter pour une politique de développement scientifique et intellectuel et y mettre le prix ; sa vulnérabilité excessive des cinq derniers siècles est la conséquence d’une déficience technique. Le développement intellectuel est le moyen le plus sûr de faire cesser le chantage, les brimades, les humiliations. L’Afrique peut redevenir un centre d’initiatives et de décisions scientifiques, au lieu de croire qu’elle est condamnée à rester l’appendice, le champ d’expansion économique des pays développés ”.

- celle de la définition d’une doctrine énergétique africaine et d’industrialisation véritable : “Il s’agit de proposer un schéma de développement énergétique continental qui tienne compte à la fois des sources d’énergie renouvelables et non renouvelables, de l’écologie et des progrès techniques des prochaines décennies … L’Afrique Noire devra trouver une formule de pluralisme énergétique associant harmonieusement les sources d’énergies suivantes : 1. Énergie hydroélectrique (barrages), 2. Énergie solaire, 3. Énergie géothermique, 4. Énergie nucléaire, 5. Les hydrocarbures (pétrole), 6. Énergie thermonucléaire” auxquelles il ajoute le vecteur énergétique hydrogène.

 

 

SOURCE:cheikhantadiop.net

Continuation de la recherche en égyptologie :

http://www.ankhonline.com


10/03/2014
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Rendre à Cléopatre Ce qui appartient à Cléopatre:Son Identité!

Rendre à Cléopatre ce qui appartient à Cleopatre:

son identité!

Le vrai visage de Cleopatre selon les scientifiques.

Pourquoi évoquer la reine Cléopâtre? La disparition de la sublime actrice Liz Taylor, qui s'est éteinte le 23mars 2011 à l'âge de 79ans, et l'hommage qui lui a été rendu, nous a remis au goût du jour l'un des plus beaux personnages qu'il lui ait été donné d'incarner : Cléopâtre.


A l'époque qui mieux qu'elle pouvait camper le rôle de cette reine avec autant de grâce et de conviction? Il n'y a aucun doute que les producteurs avaient eu du flair en la choisissant...surtout en considérant les recettes du film. Mais ce film a été tourné en 1963, et nous savons qu'Hollywood a toujours eu une vision subjective du monde et de l'histoire en particulier. En effet, pourquoi,  mis à part le talent et la beauté incontestable et incontestée de Liz Taylor, choisir une actrice blanche comme neige pour incarner une reine d'Egypte.

 
C'est là toute la polémique sur la couleur de peau,  les caractéristiques physiques et l'identité culturelle propre à Cléopâtre. Aujourd'hui, et même hier, grâce à de grands chercheurs, scientifiques, historiens et anthropologues tels que Cheikh Anta Diop, il a été prouvé - même si certains s'obstinent toujours à 'blanchir' l'histoire d'Egypte et à ignorer le travail approfondi de ce dernier et celui de ses confrères- que la civilisation de l'Egypte ancienne était principalement négro-africaine (de quoi iriser le poil des amis occidentaux et des cousins arabes) et il(s) explique(nt) preuves scientifiques à l'appui comment l'histoire a été falsifiée et l'Egypte ancienne "arrachée de son univers naturel négro-africaine" - voire http://www.cheikhantadiop.net/et également la bibliographie très riche de Cheikh Anta Diop égyptologue aguerri.

Et plus récemment en 2008, des études de chercheurs autrichiens menées par Hilke Thuer ont démontré que cette thèse était plus que crédible et vérifiable puisqu'ils ont découvert un squelette qui appartiendrait à la soeur cadette de Cleopatre, Arsinoé (assassinée par Marc Antoine à la demande de...Cleopatre), présentant les caractéristiques physiques, les phénotypes, d'une femme noire et non caucasienne. Il faut rappeler que Cleopatre était née de mère inconnue et était surnommée "la grecque", du fait de son appartenance à la dynastie Plotémée d'origine macédonienne. 


Il ne s'agit pas ici de s'approprier l'histoire à tout prix, mais de la réhabiliter, de la respecter, de la retransmettre telle qu'elle est, et non telle qu'on voudrait qu'elle soit. Et il semblerait que l'Egypte et son histoire fasse l'objet de mensonges, de mystères, de vols, de non-dits...Il s'agit ici non pas d'une question raciale, mais d'affirmation culturelle africaine, un métissage n'étant pas à exclure. 


L'Egypte d'aujourd'hui et ses habitants actuels n'est pas celle d'avant. L'Egypte appartient certes aux égyptiens mais l'histoire de l'Egypte tout comme l'histoire de toute autre terre se construit d'abord à partir des populations autochtones et ensuite des phénomènes migratoires qui participent à l'évolution culturelle du pays. Pourtant, les invasions et colonisations (nubiennes, grecques...) qui ont entraîné un brassage de culture et un métissage dans les populations égyptiennes  resteraient vraisemblablement un moyen obscur pour des chercheurs au but obscur de colorier l'histoire à leurs goût puisque jusqu'à maintenant, certains soutiennent fermement que Cléopâtre serait purement grecque et aurait même les cheveux clairs.
 
Cela semble dérangeant quand de nombreuses thèses soutiennent le contraire, dont la reconstitution actuelle avec des moyens de recherches plus performants de ce qui pourrait être le (vrai?) visage de Cleopatre, avec des traits plus négro-africains. Et ceci n'est évidemment pas du goût de tout le monde. Une noire? Reine d'Egypte! Quelle horreur! Ce n'est pas possible! Et puis un noir ça a des grosses lèvres, un nez large, des cheveux crépus, rien à voir avec la reine Cleopatre dont Blaise Pascal avait magnifié les traits en une phrase en parlant de son  nez "s'il eût été plus court, toute la face de la terre aurait changé".
 
Il est justement temps que la face de la terre change et que l'on respecte l'histoire de chacun, en oubliant les intérêts et enjeux politico-sociaux mystérieux qui pousseraient une partie de la communauté scientifique a vouloir modifier l'histoire à l'image de la plupart des pharaons qui faisaient modifier leurs apparences dans leurs sculptures et fresques. Il faudrait combattre les préjugés ou prédispositions historiques qui ne prendraient pas en compte certaines vérités importantes et la réalité des choses. Pourquoi est-il inacceptable dans un certain milieu occidental qu'une femme noire ou métissée puisse marquer l'histoire de son empreinte et avoir autant de pouvoir?


Pour en revenir à Hollywood, vitrine mondiale du cinéma, ayant un grand impact sur ses milliards de spectateurs à travers le monde- culture de masse oblige- son cinéma  ne doit pas sous-estimer sa capacité à influencer, de par ses prises de positions cinématographiques, une vision du monde bourrée de clichés et erronée : les extra-terrestres s'ils existent sont forcément des petits hommes verts, l'Afrique totalement archaïque ou sauvage sans l'ombre d'un développement, les égyptiens tout blanc et tous blancs, et j'en passe des clichés sérieux ou comiques induits par ce cinéma et qui marquent les esprits. Et malheureusement tout le monde n'a pas l'esprit critique nécessaire pour prendre du recul et comprendre les inexactitudes du cinéma. Alors bien sur, le cinéma n'est pas censé être le reflet exact de la réalité, il est aussi là pour divertir, faire rêver et faire des entrées. Ce qui pousse à des ajustements comme dans le choix des acteurs, et la prise de position des scénaristes. Et il y a  évidemment d'autres moyens plus enrichissants et véridiques que le cinéma pour se cultiver et apprendre. Seulement, le dit cinéma reste l'un des instruments les plus divertissants et démocratiques pour contempler l'histoire. Partant de là, il faudrait que les scénaristes, réalisateurs et autres producteurs puissent pour une fois penser à être objectifs et revoir leurs positions.
 

Qu'est ce que l'objectivité? Marilyn Monroe ne sera jamais incarnée par une actrice camérounaise ou japonaise (même à grands renforts de perruques blondes et de poudre blanche), James Brown ne revivra jamais au cinéma sous les traits d'un suédois de souche même en ayant la même dégaine et en abusant des rayons UV etc. Pourquoi alors s'éloigner de l'image réelle de Cléopâtre en effaçant toute trace d'africanité en elle? Liz Taylor et son incarnation mémorable de Cléopâtre, dans le film éponyme est grandiose, et ce film reste un classique. Mais pour le remake qui est en pour parler depuis un long moment à Hollywood, auront nous le plaisir et la surprise d'admirer une Cleopatre noire ou métisse?

 

Le nom d'Halle Berry avait été associé au projet. Pas mal, non? On a ensuite cité...Angelina Jolie qui a d'ailleurs déjà incarnée une femme noire dans un film (il avait fallu beaucoup des litres de peinture marron, une perruque frisottante, et pour le reste elle avait la bouche de l'emploi) et ce n'était pas dérangeant même si cela a été source de polémique à l'exemple d'un Gérard Dépardieu pour jouer le rôle d'Alexandre Dumas...

 

Les Cleopatre du cinéma: à gauche Angelina Jolie, pressentie pour ce rôle et à droite la défunte Liz Taylor qui reste dans l'inconscient de nombreux spectateurs l'incarnation physique de Cleopatre.

 

Yaurait-il une erreur de casting? Rien n'est encore signé, mais déjà aucun signe de ressemblance.

Une prise de position en faveur d'une Cléopâtre africaine au cinéma serait une merveilleuse avancée dans la vision de l'histoire ou d'une partie de l'histoire égyptienne inconnue ou dénigrée...Le cinéma est là pour nous faire rêver. Liz Taylor nous a fait rêver en Cléopâtre. Et si la réalité prenait le pas sur le rêve? 

Affaire à suivre...

L'actrice oscarisée Halle Berry ne serait-elle pas majestueuse en Cleopatre?

Afrikaneuse.blogspot.de


10/03/2014
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Mois de la Femme:La dernière Reine D'Egypte Cléopatra était Noire!!!

 

L'origine africaine de Cléopâtre :

la preuve par le squelette(Crâne de la princesse ARSINOE IV,la soeur de Cléopatre)!

 

Mentez, Mentez, il en restera toujours quelque chose.....

Eh oui; en mentant; ils ont oublié que quelque part, la tombe de la soeur de la reine Cléopatra révélerait donc de quelle racine en réalité Cléopatra provenait-elle?.

Tout cela , la reponse se trouve dans la conquête d'une "suprêmatie raciale" que l'homme Blanc a voulu atteindre, et ne pouvant supporté les exploits de la "race Noire", il fallait donc à tout prix; leur nier toute existence de "gloire du passé"!!!!!

Alors que toutes les races du Monde ont eu de par l'histoire a faire des exploits...

 

Mentez, Mentez, il en restera toujours quelque chose...

 

Cléopatra était donc scientifiquement prouvé, NOIRE!!!

 

Relfléxion

Ammafrica world

(Photo imaginaire de Cléopatre publié sur le site "dominicarpin.ca")

LES FEMMES QUI ONT JOUE LE RÔLE DE LA REINE CLEOPATRE:
Faut dire qu'elles ont juste essayées d'entrer dans la peau de cette dernière...

(Photo staragora.com de Katy Perry bluffante en rôle de Cléopatra)

L'incarnation de Cléopâtre par Liz Taylor dans le film de Joseph Mankiewicz vient d'en prendre un coup. La reine d'Egypte Cléopâtre VII, souvent surnommée "la Grecque" du fait de son appartenance à la dynastie ptolémaïque d'origine macédonienne, avait en réalité du sang africain, affirme la BBC dans un documentaire intitulé Cléopâtre : portrait d'une meurtrière, qui sera diffusé le 23 mars.

Photo publié par "wikimedia.org" de la reine Cléopatra

 

Cléopâtre, née vers 69 avant notre ère, appartenait à la dynastie macédonienne des Lagides, issue du général Ptolémée, devenu, lors du partage de l'empire d'Alexandre le Grand, roi de l'Egypte qui a vu s'épanouir la civilisation hellénistique sur les bords du Nil.

 

La reine, au pouvoir en Egypte de 51 à 30, était donc jusque-là considérée comme ayant des origines européennes.

Selon la BBC, des analyses ont prouvé que des restes humains retrouvés dans une tombe en Turquie étaient ceux d'une sœur de Cléopâtre, la princesse Arsinoé IV, assassinée sur les ordres de la reine d'Egypte.

 

Une étude de son crâne a montré qu'Arsinoé possédait des caractéristiques africaines, ce qui tendrait àdémontrer que Cléopâtre avait également des origines africaines.

 

 "Le fait qu'Arsinoé avait une mère africaine est réellement sensationnel et jette une nouvelle lumière sur la famille de Cléopâtre",

 

s'est félicité Hilke Thuer, de l'Académie des sciences autrichienne, qui a conduit l'équipe de chercheurs.

 
LES FEMMES QUI ONT JOUE LE RÔLE DE LA REINE CLEOPATRE:
Faut dire qu'elles ont juste essayées d'entrer dans la peau de cette dernière...
 
Film tourné en memoire à la Reine Cléopatra;Les femmes qui ont fait leur histoire....
Documentaire:
 
Documentaire:La dernière reine d'Egypte
 
 

 

 Source(article)
Le MONDE
 
APRES LA DECOUVERTE, UNE PETITION A ETE LANCEE POUR REVENDIQUER L'HISTOIRE DE LA RACE NOIRE DANS SES EXPLOITS AUSSI!!!
 

Lien pour lire la pétition copier et coller ou cliquez par ici:

https://www.lapetition.be/en-ligne/Contre-une-Cleopatre-blanche-ou-Arabe-elle-etait-noire-et-c-est-notre-histoire-7183.html
 
SITES QUI ONT RELAYES LE DOSSIER CLEOPATRA:
 
Site 1:Rendre à Cléopatra ce qui est à Cléopatra:Son IDENTITE!
(copier-coller ou cliquez par ici)
http://afrikraneuse.blogspot.de/2011/03/rendre-cleopatre-ce-qui-appartient.html
 
Site 2:Cléopatra était Africaine et on a retrouvé sa soeur!
http://www.futura-sciences.com/magazines/sciences/infos/actu/d/homme-cleopatre-etait-africaine-on-retrouve-soeur-18601/
 
Site 3:Angelina Jolie boudée par les afros américains de représenter la denrière reine d'Egypte!
http://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Angelina-Jolie-trop-blanche-pour-incarner-Cleopatre-2354104
 
 
Refléxion
AMMAFRICA WORLD
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Amour-Conscience-Réparation

10/03/2014
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Les Enfants De Mobutu Par Jeune Afrique

LES Enfants de Mobutu

Avec Marie-Antoinette 

Décédée en 1997 

1. Niwa 


Aîné de la famille, né en 1955, mort en 1994. Fils préféré de Mobutu, semble-t-il, il est le seul de ses enfants à avoir été membre du gouvernement, en qualité de secrétaire d'État aux Affaires étrangères, puis à la Coopération internationale. Il a également été ambassadeur itinérant. 


2. Ngombo 


L'aînée des filles avait convolé en justes noces avec le fils du maire de Limete (une commune de Kinshasa), un ami de son père. D'abord conseiller à la présidence, le gendre sera ensuite promu secrétaire d'État. Mais l'union ne fut pas heureuse. Après avoir tenté de mettre fin à ses jours du vivant même de son père, Ngombo, mère de deux enfants, vit actuellement en Belgique. 


3. Manda 


Après des études en Belgique, en Grande-Bretagne et aux États-Unis, il entre à l'École de formation des officiers de Kananga (Kasaï occidental), d'où il sort avec le grade de sous-lieutenant en 1986. Il entreprend une brève carrière militaire avant de se tourner vers les affaires, puis de créer un parti politique en 1999. Il entretenait des rapports difficiles avec son père. Meurt en 2004. 

4. Konga 


C'est le moins connu des enfants Mobutu. Lieutenant sorti de l'École de formation des officiers de Kananga, il était très discret et sans réseaux. Il est décédé en 1995. 

5. Ngawali 


Fille préférée de son père, selon un membre de la famille, cette diplômée en relations internationales d'une université américaine a été sa conseillère diplomatique entre 1990 et 1997. Mariée à un Ivoirien, elle a fini par divorcer. Elle vit actuellement dans le 16e arrondissement de Paris et a un bon train de vie. 

6. Yango 


Divorcée, elle vit en Belgique. 

7. Yakpwa 


Elle s'était mariée avec un Belge qui avait réussi à s'introduire dans le premier cercle des proches du maréchal. Mais le gendre n'hésitera pas à traîner la famille dans la boue après la chute du beau-père. Divorcée, Yakpwa réside en Belgique. 

8. Kongolu 


Capitaine des Forces armées zaïroises, il traînait une réputation sulfureuse qui lui avait valu le surnom de Saddam Hussein. Resté jusqu'au bout aux côtés de son père pendant les moments difficiles, il meurt en 1998. 


9. Ndagbia 

La cadette du premier mariage de Mobutu est mariée et vit en Belgique. 


Avec Bobi Ladawa 


Vit à Faro (Portugal) 

Nzanga 


Porte-parole de son père au moment de sa chute, il est ministre d'État chargé de l'Agriculture du gouvernement congolais depuis février dernier. Son alliance avec Joseph Kabila n'avait pas été appréciée par ses sœurs issues du premier lit, qui ne soutiennent pas le protocole d'accord entre le parti de Nzanga (Udemo) et la majorité présidentielle (AMP). 

Gala


Député national, il est le président du groupe parlementaire de l'Udemo, le parti fondé par son frère. 

Toku 


Ayant fait des études de communication, elle travaille actuellement en France, où elle s'est installée. 

Ndokula 
Elle vivrait entre l'Espagne et le Maroc. 


Avec Kosia 
Vit au Maroc 

Ya-Litho 
Elle vit à Kinshasa. 

Tende 
Elle vivrait au Maroc avec sa mère. 

Sengboni 
Elle vivrait au Maroc avec sa mère. 


Avec « Mama 41 » 

Senghor 
Né dans un avion survolant le Sénégal. 

Dongo 
Elle a vécu avec ses deux frères à Pau (France) et y vivrait encore. 

Nzanga 
Il vivrait à Pau. 


Avec Mbangula 

Un garçon 
Il était considéré comme un « vrai » Mobutu et participait aux réunions de famille. 


Avec une inconnuebrazzavilloise 

Robert 
Vit en Suisse.

 

 

Jeune Afrique

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15/02/2014
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Devoir de Memoire:Gérard Soete, le belge qui a coupé P.E. Lumumba en morceaux

Un peuple qui oublie son passé, se condamne à le revivre avait dit Winston Churchill. Cette citation vaut son pesant d'or pour le peuple congolais et sa jeunesse en particulier. Aujourd'hui où nous nous souvenons des martyrs de notre "indépendance" et nous regrettons le Colonel Mamadou Ndala, un vaillant défenseur de notre pays assassiné atrocement, il nous vient à l'esprit de rappeler qu'avant lui, de braves congolais, civils ou militaires, ont payé de leur sang, la lutte de la libération totale du pays des forces obscures tapies à l'intérieur et à l'extérieur du territoire national.


Gérard Soete, le belge qui a coupé P.E. Lumumba en morceaux
Gérard Soete, le belge qui a coupé P.E. Lumumba en morceaux
Le plus emblématique de ces Congolais valeureux reste sans doute Patrice E. Lumumba, ayant connu une mort dont le cynisme tel que relaté ci-dessous n'a d'égal que la cruauté animale. Pour que les Congolais n'oublient jamais, et en cette date du souvenir de nos martyrs, nous vous proposons un article de l'AFP de 2002, dans lequel le blege Gérard Soete se vante d'avoir coupé Lumumba en morceaux avant de faire disparaitre son corps dans de l'acide sulfurique. Aussi révoltant que cela puisse paraitre, l'assassin, pourtant connu, n'a jamais été poursuivi. 

BRUGES (Belgique), 15 mai 2002 (AFP) – Près de quarante ans après l’assassinat de Patrice Lumumba, le Belge Gérard Soete vient enfin de se défaire d’un lourd secret : une nuit de janvier 1961, dans une puanteur d’acide sulfurique et de cadavres écartelés, il fit disparaître le corps du martyr congolais. 

« Est-ce que la législation me le permettait ? », se demande-t-il aujourd’hui, à 80 ans et en bonne santé, dans son pavillon d’un faubourg résidentiel de Bruges (nord-ouest) où l’AFP l’a rencontré. « Pour sauver des milliers de personnes et maintenir le calme dans une situation explosive, je pense que nous avons bien fait », ajoute-t-il, en dépit de « la crise morale » qu’il doit avoir traversée après cette nuit « atroce ». 

Le 17 janvier1961, sept mois après l’accession du Congo à l’indépendance, Patrice Lumumba, le premier chef de gouvernement du pays, était assassiné près d’Elisabethville (actuellement Lubumbashi, sud), capitale de la province alors sécessionniste du Katanga. Criblé de balles, son corps n’a jamais été retrouvé, pas plus que ceux de deux proches tués avec lui, Joseph Okito et Maurice Mpolo. 

Selon l’auteur, le but de l’élimination était, en pleine guerre froide, de maintenir le Congo dans la sphère d’influence occidentale. La thèse a connu un tel écho qu’une commission d’enquête parlementaire belge, chargée d’éclaircir « l’implication éventuelle des responsables politiques belges » dans l’assassinat, a entamé ses travaux le 2 mai. Une commission qui auditionnera Gérard Soete, commissaire de police chargé à l’époque de mettre en place une « police nationale katangaise ». 

Le Brugeois dut d’abord transporter les trois corps à 220 kilomètres du lieu d’exécution, pour les enfouir derrière une termitière, en pleine savane boisée. De retour à Elisabethville, il reçut cependant « l’ordre » du ministre de l’intérieur Katangais Godefroi Munongo de faire littéralement disparaître les cadavres. La popularité de Lumumba était telle que son cadavre restait en effet gênant. Le « pèlerinage » sur sa tombe pouvait raviver la lutte de ses partisans. 

« Petit Gérard Soete de Bruges, je devais me débrouiller tout seul avec trois corps internationalement connus », résume-t-il aujourd’hui. « Toutes les autorités belges étaient sur place, et elles ne m’ont pas dit de ne rien faire », ajoute-t-il, avec un fort accent flamand. Accompagné d’ »un autre blanc » et de quelques congolais, épuisés « d’une scie à métaux, de deux grandes dames-jeannes et d’un fut d’acide sulfurique », il leur fallut toute la nuit, du 22 au 23 janvier, pour accomplir leur besogne. 

« En pleine nuit africaine, nous avons commencé par nous saouler pour avoir du courage. On a écarté les corps. Le plus dur fut de les découper avant de verser l’acide », explique l’octogénaire. « Il n’en restait presque plus rien, seules quelques dents. Et l’odeur ! Je me suis lavé trois fois et je me sentais toujours sale comme un barbare », ajouté-t-il. De retour en Belgique après 1973, Gérard Soete qui conserve toujours un doigt, une dent (empaillés) et l’Alliance de P. Lumumba, contera cette terrible nuit dans un roman, « pour (se) soulager », mais sans livrer son nom. 
Emmanuel Delouloy 

Les frères Soete
Les frères Soete
Quelques semaines avant cet aveu de G. Soete, le pasteur Pandy était condamné à perpétuité pour avoir tué et coupé en morceaux des membres de sa famille. 

BRUXELLES (AFP), le 06-03-2002 

Les assises de Bruxelles ont condamné mercredi à perpétuité, la peine maximale, le pasteur belgo-hongrois Andras Pandy, reconnu coupable de l'assassinat de six membres de sa famille, mais ont infligé une peine moindre à sa fille, sa complice, lui reconnaissant des circonstances atténuantes. 

Suivant le réquisitoire de l'avocat général Alain Winants, la Cour d'assises de Bruxelles a condamné à la perpétuité l'ancien professeur de religion protestante, âgé de 75 ans, qui avait assassiné à la fin des années 1980 ses deux femmes, deux de ses fils et les deux filles de sa seconde épouse avant de faire disparaître les corps dans de l'acide ménager. 

Sa fille Agnès, 44 ans, qui avait dénoncé en 1997 les crimes perpétrés à Bruxelles par son père mais qui avait simultanément avoué avoir participé à cinq de ces six assassinats, a pour sa part bénéficié d'une certaine clémence de la Cour. Alors que l'avocat général avait réclamé une peine de 25 ans de détention, les jurés, le président du tribunal et ses deux assesseurs l'ont finalement condamnée à 21 ans d'emprisonnement. 

Le président de la Cour, Karel Demyttenaere, a relevé dans son arrêt qu'Agnès Pandy avait subi durant pratiquement toute son existence les "pressions psychologiques" de son père, soulignant que, comme deux autres filles du pasteur, elle avait été violée durant plusieurs années par un père qui n'avait "aucun respect" pour la vie d'autrui. 

Durant les 20 minutes de la lecture de l'arrêt, rendu après deux heures et demie de délibération, Andras et Agnès Pandy sont restés impassibles. 

Les avocats d'Agnès Pandy avaient demandé qu'"un petit peu d'avenir, d'espoir et, peut-être, un petit peu de bonheur" soient accordés à leur cliente, qui avait exprimé ses regrets et son sentiment de culpabilité. 

Les corps de leurs victimes ayant été dissous dans de l'acide, le pasteur Pandy avait pour sa part pu clamer jusqu'au bout son innocence en affirmant qu'il n'y avait pas de preuves matérielles des meurtres qui lui étaient imputés. 

Pandy, arrogant tout au long de son procès, n'avait pas hésité à interrompre à plusieurs reprises le président de la Cour, affirmant que ses proches étaient toujours bien vivants et qu'il "communiquait avec eux via les anges". 

Agnès, qui a maintenu tout au long des audiences la version des faits qu'elle avait présentée aux enquêteurs dès 1997, a vu ses principales affirmations confirmées par les temoins, dont son demi-frère Andras Aaron et sa demi-soeur Marianna Reka, ainsi qu'une vingtaine d'enquêteurs belges et hongrois venus témoigner. 

Plusieurs personnes ont notamment affirmé que le pasteur avait engagé des acteurs pour jouer le rôle de ses proches disparus. Selon Agnès, Andras Pandy, décrit par les psychiatre comme un "paranoïaque asocial" contrôlant tous les faits et gestes des membres de sa famille, avait décidé d'élimer ses proches qui "osaient" s'affranchir de sa mainmise implacable. 

C'est parce que sa fille adoptive Timea, avec laquelle il avait conçu un enfant en 1984, avait fui la maison et parce qu'elle refusait que son père adopte l'enfant, qu'Andras Pandy avait poussé Agnès à l'assassiner. 

Cette tentative a échoué, mais le pasteur et sa fille "favorite" ont bel et bien réussi à "éliminer" les autres membres de la famille qui avaient pris parti pour Timea, selon la Cour. 

D'ici deux ans et demi, Agnès Pandy en préventive depuis quatre ans et demi aura purgé le tiers de sa peine et pourra demander sa remise en liberté. 

Le pasteur, qui a juré mercredi que la "deuxième phase de son procès allait maintenant pouvoir commencer", risque pour sa part de finir ses jours derrière les barreaux. 
 
Télétshangu

 

 

05/01/2014
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Un Livre à Lire:Histoire Germano-Congolaise de Clément Mutombo

Mardi 24 décembre 2013

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Clément Mutombo, Congolais, Professeur à l’université de Vienne a publié aux éditions « pistes africaines » le livre « Histoire Germano-congolaise » avec comme sous-titre : « La genèse des états Congolais. »

 

Le hasard des lectures lui a fait découvrir que ce qui est connu sous le nom de « conférence de Berlin » de 1885, était en réalité dénommé « Conférence du Congo » en Allemagne.

Pourquoi cette anomalie, pourquoi cette appelation différente en allemand par rapport à l’appellation en français?

 

L’auteur nous révèle cela à travers cette interview:

 

Bruxelles, le 24 décembre 2013

Cheik FITA

 

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25/12/2013
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