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RDC:*République Démocratique du Congo*:Crise et Remèdes

RUBRIQUE:LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

Se trouvant au centre de L'Afrique centrale avec ses immenses richesses, la République Democratique du Congo,est donc, le pays qui occupe la plus grande attention dans les refléxions des analystes politiques et penseurs au sein de Ammafrica world surtout pour cause du grand genocide et les pires exactions endurées durant ces dernières années. Elle répresente donc, l'avenir de l'Afrique pour ce qu'elle est, pour ce qu'elle possède mais pour ce dont elle est destinée.

Nous partageront la "RDC" en 5 phases:

1-HISTOIRE:Quelques articles,dans le cadre de notre devoir de memoire y sont publiés.

2-CRISE:Quelques articles rappelant la genèse de la crise et l'actualité de la crise.

3-REMEDES ET EVOLUTION:Quelques solutions,accords,actions et evolution de sa crise.

4-La RDC face à l'opinion nationale,et internationale face à sa crise.

5-La RDC face à Diaspora divisée en quatres catégories:(Diaspora dite combattante,Diaspora dite résistante,Diaspora dite Neutre,et celle qui se dit consciente et participante proche de l'actuel gouvernement..).

BIENVENU(ES) DANS L'ESPACE CONGOLAIS!

 

Ammafrica world vision:Amour-Conscience-Réparation

 

 

 

 

 

 


RDC:Inauguration du bateau ITB Kokolo une oeuvre à féliciter!

Les Bonnes choses sont faites pour les féliciter et les mauvaises pour les condamner: La RDC  inaugure le bateau ITB Kokolo après deux ans de réhabilitation

 

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Le bateau ITB Kokolo réhabilité et inauguré officiellement samedi 7 février à Kinshasa.

Photo Jean-Pierre Bowule, ministère des Transports.

Le bateau ITB Kokolo a été officiellement inauguré samedi 7 février à Kinshasa après deux ans des travaux de réhabilitation. Le chef de l’Etat a inauguré ce grand bateau de la Société congolaise des transports et port (SCTP) qui avait arrêté le trafic depuis avril 1996. Le bâtiment réhabilité est destiné à assurer le transport des passagers et du cargo sur le fleuve Congo, sur l’axe Kinshasa-Kisangani en passant par Mbandaka, Lisala, Bumba et Basoko.

 

Lancement de travaux de réhabilitation du bateau courrier « colonel Kokolo » de la Société commerciale des transports et des ports (SCTP, ex-Onatra) le 8/01/2013 par le ministre de transports au Chantier Naval à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
Pour le ministre des Transports et Voies de communication, Justin Kalumba, l’inauguration de l’ITB Kokolo démontre la volonté du gouvernement d’améliorer la navigation intérieure.


« Outre les 422 passagers qu’il peut transporter, sans compter les équipages, les deux suites familiales, ainsi que les 9 chambres froides, ce convoi, avec ses 1 586 tonnes de capacité totale de charges/marchandises, équivaut à environ 40 wagons de chemin de fer de 40 tonnes, soit près de 4 rames de train, ou encore à 53 camions semi-remorques de 30 tonnes chacun », a expliqué le ministre.
La réhabilitation de ce bateau a coûté 2,5 millions de dollars américains. Les travaux ont entièrement été financés par le gouvernement congolais.


Selon les responsables de la SCTP, la reprise du trafic de l’ITB Kokolo sur le fleuve Congo devrait permettre :
le désenclavement des populations riveraines le ravitaillement des populations urbaines en produits agro-pastoraux frais
la relance du tourisme la transformation des potentialités de la biodiversité du fleuve Congo en opportunités économiques.


Le patron de la SCTP a assuré que le prix du billet « tiendra compte du social de la population ».

 

 

@Radiookapi

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08/02/2015
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Discours émouvant d'une femme activiste à propos des massacres à l'Est de la République Démocratique du Congo!

  • L'activiste Elsa Vumi parle avec son coeur sur les massacres en RDC:L'impunité fut glorifiée!

  • Résultat de recherche d'images pour "photo d'Elsa Vumi"
  • Les gouvernants en effet, ne parlent pas souvent de ces choses, car leur "pouvoir" est mis en jeu! Et pourtant ils devraient en parler et surtout en dénoncer! Ainsi, les femmes se décident d'en parler là où les hommes préfèrent se taire!

Le Discours d'Elsa Vumi à Paris lors du rassemblement "Je suis Nigérian" contre le phénomène BOKO HARAM à Paris, ce 15.01.2015 semble enfin démontrer à la face du Monde, que les femmes se lèvent de partout! Et quand les femmes se lèvent avec détermination, quelque chose arrive, et arrivera!

 

Suivez ce discours et levez vous, femmes et toute personne de bonne volonté, épris de paix et de justice soutienne ce combat que mènent partout les femmes activistes!

 

Discours gigantesque et émouvant d'une femme consciente des enjeux sur terrain:

 

 

La redaction

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07/02/2015
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Pensée du Jour:La Haine de l'autre ronge la communauté rd congolaise et sa classe politique

Ne dit-on pas celui qui hait son semblable est un "meurtrier"?!

La Haine de l'autre:

Ce sentiment ou cette maladie qui ronge les Congolais et sa classe politique

« Ayons la hardiesse d'affirmer que si tout visage de haine est laid, en revanche tout visage en sa bonté est beau. » (Victor Hugo)… 

La <b>Haine</b> Blu-ray Vincent

Qu'est-ce que la haine ?

 

Aversion profonde et violente pour quelqu'un ou quelque chose... Animosité, dégoût, inimitié, intolérance, jalousie, phobie, racisme, répulsion...

La <b>Haine</b> should be watched

Le philosophe espagnol José Ortega y Gasset définit la nature de la haine en ces termes :

« Haïr, c'est tuer virtuellement, détruire en intention, supprimer le droit de vivre. Haïr quelqu'un, c'est ressentir de l'irritation du seul fait de son existence, c'est vouloir sa disparition radicale. » … Ensuite, il précise ses modalités : « La haine sécrète un suc virulent et corrosif... La haine est annulation et assassinat virtuel, non pas un assassinat qui se fait d'un coup ; « haïr », c'est assassiner sans relâche, effacer l'être haï de l'existence ».

La psychanalyste Marie-Claude Defores considère la « haine » comme une force délibérément déstructurante et déshumanisante, arme principale de la perversion : « Il est important de distinguer l'« agressivité », qui est une pulsion de vie, de la « haine », qui est une force de dépersonnalisation... La haine peut prendre les formes les plus socialisées ; elle refuse le nouveau, tourne vers le passé, produit la répétition et dépersonnalise »...

 

Allant dans le même sens, Heitor de Macedo affirme : « La haine n'attrape pas la vérité, elle l'enserre à l'intérieur d'une pensée immobile où plus rien n'est transformable, où tout est pour toujours immuable : le haineux navigue dans un univers de certitudes »…

Pour le psychanalyste Pierre Delaunay, « Celui qui hait dénie toute existence à l'objet de sa haine ; au point de la supprimer si elle se manifeste moindrement. Il pétrifie l'autre en sorte qu'il n'existe que très peu et, si ce n'est pas suffisant, il le tue. L'existence de l'autre, il n'en veut rien savoir »...


Il est possible de définir la « haine » comme la négation radicale d'une personne. Elle correspond à l'intention de détruire l'autre, en l'attaquant dans son être et son humanité.
Un prétexte fréquent donné à la haine est d'accuser la partie adverse d'en être elle-même animée. En tant qu'accusation, elle est en ce sens un outil de manipulation des masses.

 

Ma conclusion : la « haine » qui ronge les Congolais devient une épidémie, il faut l'éradiquer si vite car le Congo est entrain de perdre de plus en plus tous ses référents et toutes ses valeurs...

De nombreux jeunes manipulés adoptent des comportements apathiques et violents, et notre pays risque de sombrer éternellement. L'intellectuel congolais (docteur, professeur, journaliste, pasteur ou prêtre etc...) se perd dans la phobie et l'antipathie...

ça devient dangereux !

 

 

 

Michel Mara Basaula Divididi

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05/02/2015
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RDC-Equateur:Des anciens combattants se soulèvent par mécontentement et négligence du Gouvernement!

Équateur :La négligence envers des militaires créent l'insécurité, apparemment la leçon du passé n'est pas maitrisée!

N'est ce pas du "déjà vu"?. Le pouvoir de Mobutu l'avait connu, devrait-on le connaitre encore?. Que le bon Dieu protège ce pays du pire après le malheur grave qui l'avait atteint et qui risque encore de l'atteindre!

panique à Kotakoli après un soulèvement des anciens combattants

Des ex-combattants le 11/09/2014 dans la localité de Kotakoli qui abrite l’un des plus grands centres d’entrainement commando dans la province de l’Equateur, lords de la visite du représentant spécial du secrétaire général de l’Onu pour la RDC, Martin Köbler,. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
Des ex-combattants le 11/09/2014 dans la localité de Kotakoli qui abrite l’un des plus grands centres d’entrainement commando dans la province de l’Equateur, lords de la visite du représentant spécial du secrétaire général de l’Onu pour la RDC, Martin Köbler,. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Les activités économiques ont été paralysées mardi 3 février à Kotakoli, localité située à 100 km de Gbadolite (Equateur), suite à un soulèvement des ex-combattants cantonnés depuis cinq mois dans ce centre d’instruction militaire. Ces anciens militaires se plaignent de leurs conditions de vie. Après s’en être plaint lundi auprès du commandant du centre, les ex-combattants ont menacé, le lendemain, de se rendre à Gbadolite pour faire entendre leurs voix auprès des autorités. Ce qui a créé une panique générale dans la localité.

 

Un habitant de Kotakoli témoigne :

«Les ex-combattants se sont soulevés [disant] qu’ils en ont assez des promesses du gouvernement qui étaient données pour trois semaines. Ça fait maintenant 5 mois, ils en ont assez et ils sont allés voir le commandant second pour lui demander ouvertement d’aller vers Gbadolite, à la Monusco, pour poser leur problème parce qu’ils n’ont pas été intégrés mais ils n’ont pas non plus été démobilisés. Ils ne connaissent pas leur sort et restent dans la brousse comme ça. C’est pour ça qu’ils veulent quitter le centre pour aller ailleurs, soit à la Monusco, ou bien ailleurs».

Suite à ce soulèvement des anciens combattants, la population en panique à vidé le marché et s’est dispersée.

Selon cet habitant de Kotakolili, la colère des manifestants n’avait pas baissé jusque mardi soir.

La tension était également visible parmi les ex-combattants de différents groupes armés.

830 ex-combattants désarmés sont actuellement casernés au centre d’instruction militaire de Kotakoli, avec leur dépendants.

Issus de sept groupes armés de l’Est du pays, dont les Maï-Maï Nyatura, le MCC, le M23 et des membres du groupe Alléluia, ils attendent, pour certains, une démobilisation, et pour d’autres, une intégration au sein des forces armées de la RDC.

 

 

@Radiookapi

 

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04/02/2015
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RDC:Manifestation ou la Puissance de la médiocrité et Gangstérisme politique?

La liberté de manifestation : liberté de réunion pacifique...

La volonté de destruction : puissance de la médiocrité et gangstérisme politique ...

manifestation 27 septembre 2014

 

La liberté de manifestation représente la forme démocratique et moderne du combat politique dans notre pays. Elle est garantie par la Constitution en son article 26. Elle est à la fois à la portée des partisans du pouvoir qui chantent leurs victoires et soutiennent l'action de la Majorité et sert en même temps la cause des opposants qui protestent contre les orientations politiques prises par le gouvernement. C'est aussi un moyen d'expression des acteurs sociaux autres que les partis politiques, les groupes de pression telles les organisations non gouvernementales, les syndicats, et les églises qui peuvent faire valoir leurs opinions qu'en organisant des manifestations. Manifester est l'arme politique la plus efficace du moment où le recours à la force n'est plus un mode normal d'expression mais bien une violation du droit...

 

Mais cette liberté de manifestation ne peut en aucun cas toucher à l'ordre public et à la sécurité. Les autorités doivent intervenir pour encadrer les manifestants et assurer la protection des droits et libertés des autres particuliers comme le droit à la propriété privée, la sauvegarde de l'intégrité physique, le droit à la paix et à la sécurité publique. 

Lorsque qu'un rassemblement non encadré, organisé sur la place publique, peut dégénérer en un mouvement de destruction des biens privés, de commission des actes de vandalisme, l'imminence du maintien de l'ordre s'impose et les organisateurs ou les leaders qui se livrent à la subversion, à la manipulation et qui ne respectent pas la loi relative à des manifestations publiques doivent être interpellés et poursuivis...

  • Résultat de recherche d'images pour "photo manifestation de l'opposition congolaise"

Quand nous regardons de près ce qui s'est passé ou se passe encore à Kinshasa, pas de doute aucun, que certains leaders de l'Opposition qui d'ailleurs sont les anciens amis du Président Kabila, furent ses collaborateurs qui l'ont longtemps soutenu et ne juraient que par son nom, se rebellent et devenus aigris, oscillent entre critique du pouvoir et intoxications pour des raisons obscures, ont manipulé les manifestants en les incitant à s’attaquer aux biens publics et aux symboles de l’État.

Lorsque nos politiciens, reverront ces images terribles des destructions et des jeunes tués ou blessés, ils doivent se dire, ceux de la Majorité, de l'Opposition, de la Société civile et associations religieuses, qu'ils n’avaient pas su faire collectivement en amont ce qu’il fallait faire pour que cela n’arrive pas. Ils en portent une grande responsabilité ! Ils ont laissé la place à la montée des tensions, des rancœurs, des haines. Ils ont oublié, pour des raisons égoïstes où ces désordres peuvent conduire la nation. Les conséquences ne sont que néfastes, rarement heureuses. Plutôt que de choisir ensemble un destin commun en avançant sur ce qui rassemble les Congolais, ils ont préféré manifestement prendre le chemin de l’autodestruction, et c'est depuis les années 1990 que ces pulsions de destruction rongent les Congolais. Il faut les enrayer une fois pour toute...

 

Je me demande si ces violences urbaines ou ces manifestations voulues par l'opposition ne peuvent pas être qualifiées d’émeutes... Les leaders de l'opposition doivent mettre en garde contre des réactions improvisées qui mettent en cause les règles de droit et condamner fermement les attaques contre les biens et contre les personnes. Il appert ici leur sagesse est inaudible dans ce fracas, ils ont abandonné le terrain et laissé la place aux « organisations armées et inconscientes » (kulunas) de faire la loi et paralyser de nombreux quartiers populaires de la Ville de Kinshasa, l’activité économique et perturber fortement les transports. Pas de doute à cela, l'infiltration par des jeunes kulunas et autres désœuvrés est la cause principale de l'éclatement de violences lors de ces manifestations.

Ainsi, afin de contrer ces jeunes émeutiers et pillards facilement manipulables qui profitent des manifestations voulues pacifiques et revendicatrices (dans le respect de la loi) pour commettre des délits en vue de déstabiliser l'ordre établi ou tout simplement pour mal faire, les autorités congolaises, persuadées que les réseaux sociaux (Twitter, Facebook et les BBM messages, SMS) aident largement les émeutiers à coordonner leurs méfaits, ont décidé de bloquer tout accès à l'internet. Cette décision bien que préventive et sécuritaire, paralyse l'activité économique dans son ensemble. Les banques, les compagnies aériennes et les agences de transport ne peuvent se mettre au travail...

 

Qui alors aurait intérêt à déstabiliser le pays ? Il faut se l'avouer, qu'au-delà d’une crise sur la loi électorale et la volonté non avérée de modifier l'article 220 de la Constitution, la RDC notre pays fait face aujourd’hui à une crise des bases de fonctionnement de sa jeune démocratie. Nous ne pouvons qu’arriver à la conclusion que nous Congolais, dansons sur un volcan et ce volcan va exploser si ces actes d'« animosité », de « fureur » et de « brutalité » que nous constatons ces derniers jours mais qui règnent depuis la II ème République ne sont pas combattus avec force et détermination.. L’archaïsme de ce type de protestation est inimaginable à notre ère. Ici, chacun voit sa propre promotion en politique car être politicien en RDC, est un métier lucratif, recevant des salaires élevés par rapport au reste de la population et pratiquant le clientélisme à tout va. C'est dangereux !...

 

MBD

 

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22/01/2015
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RDC:L'Opposition RD Congolaise est à reformer à l'Avenir!

Ne Pas avoir une culture Politique Pour l'émergence du pays et de sa jeunesse, devient un mal à remédier prioritairement!

L'Opposition RD Congolaise est à réformer à l'Avenir pour sauver la renaissance de cette démocratie jugée un peu "mongole" pour sa brassage et mixage par la bénédiction de la communauté internationale!

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Source Photo:Coralie Kienge show

 

D'un côté, la RDC a connu des guerres incessantes qui ont coûté la vie à des millions des gens, sans compter les désastres causés suite à ce fléau de "viol massif" des femmes rd congolaises hors du commun par ses mutilations des organes génitaux, les coeurs de certaines femmes épris de paix et de justice ne s'en remettent encore pas de ces horribles massacres et viol à grande échelle qui ont sévit à l'Est de la République Démocratique du Congo.

Le temps de réclamer justice n'est pas encore là, que d'autre part, une classe opposante qui ne milite nullement pour l'intérêt général mais pour leurs ventres au profit des capitalistes dégradants dénoncés déjà dans le temps de Patrice Emery Lumumba. C'est un peu comme si, les mêmes causes, ne produisent que les mêmes effets...Hélas!

 

Faute d'une bonne prise de conscience sur le passé, malheureusement ce pays va encore revivre les mêmes causes avec ses mêmes effets!

En effet, si plusieurs tentatives n'ont pas parvenu à renverser  ce jeune président qui a accepté tout pour chercher la paix dans ce pays, la seule chose à faire, est donc de pousser ses opposants de malheurs de déchanter!!!

 

Cette publication qui accuse la cause cachée des motivations profondes de ces opposants nous amène à une seule conclusion:

 

"Vouloir le changement et ne pas être le changement en soi-même, n'est qu'une autre forme de la sorcellerie tout simplement"!!!!

 

Un oeil sur la RDC:

Un internaute dénonce une conversation signalant les intentions des opposants rd congolais:

"J'appelle un homme politique de votre pays pour qu'il me donne le rapport sur ce qui se passe. Dans l'échange, il me dit: ''Ils nous avaient dit que si vous mobilisez les gens et qu'il y a des morts, nous allons intervenir. Or, il y a déjà 28 morts. Combien de morts attendent-ils pour intervenir''. Vois-tu [moi] comment fonctionne ''la sorcellerie capitaliste'' et combien tu [moi] as souvent raison dans nos échanges? Ils ont donc reçu des instructions pour envoyer leurs propres populations à la mort sur la demande de leurs maîtres. […]Tu [moi] l'as dit l'avant-midi: Lumumba avait bien et mieux vu avant tout le monde. Il avait de l'avance sur la génération des moutons ».

Fin du fax"

Source Facebook Par M.Tshiyoyo

 

Nous dénonçons  avec la dernière énergie une telle machination du mauvais goût, car le sang qui tombe innocemment et naïvement ne saurait être vengé que sur les fossoyeurs eux-mêmes!!!

La République Démocratique du Congo a besoin de survivre et de la PAIX! Elle mérite le Meilleur de ses récoltes pour mieux vivre pleinement son héritage plutôt que de promettre à ce peuple ce qu'il ne verra jamais arriver en prenant de tels chemins détournés!

 

 

La Redaction

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22/01/2015
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L'Horreur en Afrique du Sud:Des corps des bébés violés,torturés et tués!!!

La police belge découvre l'horreur en Afrique du Sud: des bébés violés, torturés et tués

La police belge découvre l'horreur en Afrique du Sud: des bébés violés, torturés et tués

L’arrestation d’un pédophile présumé belge a mené la police anversoise à la découverte de l’horreur en Afrique du Sud. Des bébés violés torturés et tués.

Différents médias internationaux rapportent depuis le 14 janvier qu’un habitant de la ville de Plattenberg Bay en Afrique du Sud a été arrêté pour pédophilie. L’homme de 37 ans, un informaticien, a été repéré et appréhendé grâce à l’arrestation l’année dernière d’un pédophile belge présumé.


Un fichier appelé "Violer et tuer"

La police anversoise s’est servie du profil internet du pédophile présumé après son arrestation pour tenter de débusquer d’autres pédophiles. Sur un site d’échange de fichiers de pédophiles, les policiers ont découvert un fichier appelé "Violer et tuer" et ont noté l’adresse internet de l’informaticien.


334 pédophiles présumés

Ils ont ensuite pris contact avec leurs homologues sud-africains et un enquêteur belge s’est rendu en Afrique du Sud pour les aider. Après avoir à nouveau traqué l’informaticien, ils se sont rendus chez lui avec un mandat de perquisition. Dans son ordinateur, ils ont découvert des traces de vidéos et de photos montrant des agressions violentes, mais aussi, les adresses de 334 pédophiles présumés.


"Ces enfants sont en train d’être maltraités et peut-être tués"

Les policiers en charge de l’affaire ont expliqué avoir découvert l’horreur, des images de bébés et de nourrissons en couche-culotte violés, torturés et tués. "Les images avaient été prises il y a peu, certaines durant la semaine dernière. Ce qui veut dire que ces enfants sont en train d’être maltraités et peut-être tués. L’homme a confirmé qu’il partageait des images avec d’autres habitants du pays. Notre crainte est que partout dans le pays, ces bébés sont agressés sexuellement pour l’instant", a indiqué le lieutenant-colonel Heila Niemand au journal Times Live. Elle a également expliqué qu’ils devaient encore réussir à découvrir l’identité des présumés pédophiles du site d’échange dont ils n’ont pour l’instant que les noms d’utilisateur.


3000 images en dix minutes

Le policier anversois, Tim Van Eester a révélé qu’en à peine 10 minutes passées sur le profil de l’informaticien sud-africain, ils avaient pu télécharger plus de 3000 images. "Ce que j’ai vu relevait de la méchanceté gratuite". Les enquêteurs des deux pays espèrent pouvoir vite identifier les présumés pédophiles et ainsi être capables de sauver beaucoup d’enfants.

 

RTL.BE

 

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19/01/2015
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L'Afrique Terre d'Avenir:La Chine s'accroche et poursuit sa coopération économique avec la RDC

L'Afrique Terre d'Avenir...

La Chine veut poursuivre sa coopération économique avec la RDC

Le ministre congolais des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda, à côté de son homologue chinois, Wang Yi, à Kinshasa le 15 janvier 2015. (Photo Jean-Paul Baziyaka)
Le ministre congolais des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda, à côté de son homologue chinois, Wang Yi, à Kinshasa le 15 janvier 2015. (Photo Jean-Paul Baziyaka)
 

En visite à Kinshasa, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a déclaré jeudi 15 janvier que son pays voulait continuer sa coopération économique avec la RDC. « La Chine va continuer à développer la coopération mutuellement avantageuse dans le domaine économique en vue de réaliser la coopération gagnant-gagnant et contribuer à la prospérité partagée de deux pays », a affirmé le chef de la diplomatie chinoise au sortir de son entretien avec son homologue congolais, Raymond Tshibanda.

 

Le ministre chinois a indiqué que la RDC était un partenaire important pour son pays sur le continent africain.

« La Chine reste toujours très attachée à ses relations avec la RDC. Et pour nous, la RDC est un partenaire important sur le continent africain. La RDC est le cœur de l’Afrique, et en tant que bonne amie de la RDC, nous espérons que ce cœur se battra d’une manière plus stable, plus forte et plus durable », a déclaré Wang Yi.

Le ministre des Affaires étrangères chinois a également évoqué la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, souhaitant voir cette partie du pays vivre en paix.

« En tant que partenaire stratégique de la RDC, nous appuyons les efforts congolais visant à défendre la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance du pays. Et nous souhaitons voir l’apaisement de la situation dans l’Est de la RDC », a fait savoir Wang Yi.

Le ministre chinois a aussi évoqué les questions de développement, proposant le soutien de son pays.

« Aujourd’hui, la RDC veut réaliser la modernisation de son agriculture, le développement de l’industrie minière ainsi que le développement des infrastructures avec la construction notamment des centrales hydrauliques. Je pense que dans ce domaine, nous pouvons tout à fait devenir le meilleur partenaire », a souligné le chef de la diplomatie chinois.

En 2007, le gouvernement congolais avait signé une convention de collaboration avec plusieurs entreprises chinoises. La RDC s’était engagée à offrir ses mines à la Chine contre un projet ambitieux de construction d’infrastructures.

 

@RadioOkapi

 

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15/01/2015
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Uvira:Un Hotel Pour l'exploitation sexuelle parfois des mineures!

Exploitation Sexuelle à Uvira:Monusco indexé!

Exploitation sexuelles: Des maisons de passe (prostitution) établies par les soldats de la MONUSCO à Uvira. Ce n'est demain que la MONUSCO va quitter le Congo!

Welcome to the Hotel Uvira:

Such a Lovely Place…
Victoria Fontan


Back from her most recent trip to the Congo, researcher Victoria Fontan shares her observations about the darker side of the peace industry in Kivu province. In a region where sexual violence is a prominent and ongoing issue, she provides a glimpse of how the UN Peacekeeping forces fuel a thriving underground sex industry. 


Hotel Uvira. Photo by Victoria Fontan.

On a dark desert “highway”, nested between the Burundian border and a Pakistani MONUSO compound; Hotel Uvira is a magnificent beach resort. Its rooms are facing the beautiful Tanganika Lake, refreshed by a soft breeze cooling a radiant sun. At first, the spot appears to be the perfect place for a relaxing vacation, the only catch being that it is located in the Kivu Province of Congo, one of the most unstable regions of the country. Built only four months ago, Hotel Uvira was an immediate success among UN Peacekeepers. Its owner, Maître Ferdinand, a lawyer trained in Brussels, was amazed at the speed at which reservations came. After a few days, the grim reality dawned on him. The resort of his dreams, which he had saved for years to build, transformed itself overnight into a nightmare. The hotel became a prostitution hotspot, often involving teenage and underage girls.

Maître Ferdinand particularly despises his best clients, the Russian pilots of the UN fleet, whose airport is located only a few kilometers away from the hotel. At the weekends, he says, they come in the evenings, drink a lot of vodka, and receive their first “girls” late into the night. Maître Ferdinand says that they can hardly contain themselves when the girls arrive, often leaving their rooms half naked to receive them in the lobby. When he is there, and the young age of the “girls” is obvious, Maître Ferdinand knocks at the rooms’ doors, reminding the pilots that underage prostitution is illegal in Congo, and asking them to release the girls on the spot.

This grim scenario puts Maître Ferdinand in a very difficult situation. A Congolese himself, he resents how the UN comes into his country, supposedly to bring peace, but according to him, only to abuse its local population. After having witnessed four months of constant, systematic abuse, he is convinced that the UN is only in Congo to “serve its own sick needs.” Yet business is business, and when girls are over 18, there is nothing he can or wants to do.

How do the children make it to the hotel late at night?

Gerard, a doorman who speaks on condition of anonymity, asserts that they either come in bulk, by minibus, or are sent in one-by-one by Congolese intermediaries. After a few times, the girls become regulars, and the mobile phones that the peacekeepers give them allow for their company to be requested at any time, bypassing intermediaries.

Alice is also a regular sex worker at the Hotel Uvira, although she is 29. She has been doing this more than three years, and regularly meets MONUSCO staff, from all nationalities. Last year, she fell in love with a Pakistani soldier, but it all ended after he was sent home, unable to contain a drug addiction. Then there was another regular, from Japan, who refused to pay her several times. She tried to sue him through a local court, only for the prosecutor to take this as an opportunity to blackmail him into buying his case out for a few hundred dollars. Now Alice knows that there is no use trying to sue bad customers. The regular price for an encounter is between $20 and $30, yet she asserts that girls under 18 are regularly exploited for less than $3 per intercourse.

When I ask her what her children say about her activities, she tells me that she has a day job, and that they are not aware of what she really does for a living. Every morning, she works for a prominent US-based NGO, one for which my institution regularly works. I chuckle to myself when I hear their name being mentioned, and then I feel disgust. She is so badly paid as a cleaner, earning less than $100 per month, that she has to work as a prostitute to feed her children, all while white expatriates earn enormous salaries on the back of her suffering. The peace industry strikes again: does the only difference between it and the Russian pilots lay in the fact that Alice is over 18?

After visiting the nightclub where Alice picks her customers up, I return to my beloved Hotel Uvira, late at night. The parking lot is filled with UN SUVs. The Russians are there, watching porn in the hotel lobby to prepare themselves, waiting for their flesh to turn up. As I wake up early the next day, all the cars are gone, as if it had only been a sordid nightmare. Then Gerard comes back with disturbing tales of the former night, which according to him was very “busy.” He then says that there are two kinds of UN customers, the night owls, and the ones who use the hotel as their “home.” He gives the example of two Uruguayan UN officials who have resorted to pay for a room monthly, to be able to use it as a bachelor pad. I remember how former IMF boss Dominic Strauss-Khan had such a pad in Paris. How organized, refined, almost normal…

Photo by Victoria Fontan

As I leave Uvira, I pass by villages that harbor a plethora of “peace building signs.” So many NGOs compete for a visible spot in villages on the main road, to ostensibly show the benefit of their presence in the region. Most of the signs address sexual violence in the region, a very lucrative business to be engaged in for international NGOs. In a way, it is much easier to “address” the sexual abuses committed by “savage” Congolese, than to acknowledge the sexual violence brought in with peacekeeping contingents. I dream that one day, I will return to Hotel Uvira and find a sign there, acknowledging how our peace industry is also part of the sexual violence “issue” in Uvira.

 

Victoria Fontan is the Director for Academic Development and Head of Department of Peace and Conflict Studies at the University for Peace, Costa Rica.

 

 

Source:Monitor.upeace.org

(titre)

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15/01/2015
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RDC-Hopital Panzi: Des ONG demandent aux autorités de rouvrir l'hôpital du Dr Mukwege!

RDC: des ONG en appellent aux autorités pour rouvrir l'hôpital du Dr Mukwege!

Des ONG du Sud-Kivu,selon les propos reccueillis par "AFP" dans l'est de la République démocratique du Congo, ont demandé vendredi aux autorités congolaises de débloquer les comptes de l'hôpital de Panzi afin que les soins reprennent normalement dans cet établissement célèbre pour son aide aux femmes violées.

"Nous demandons aux autorités de trouver une mesure transitoire pour permettre à l'hôpital de fonctionner", a déclaré vendredi à l'AFP Descartes Malasi, président de la Société civile locale et qui s'exprimait au nom de plusieurs association, syndicats, organisations du Sud-Kivu.

"Il faut privilégier la santé de la population. Les impôts pourront être payés même avec un retard d'un moisa, a plaidé M. Malasi.

"Il y a une urgence à agir, dans l'intérêt des malades", a souligné de son côté dans un communiqué le Dr Denis Mukwege, médecin directeur de l'hôpital. La veille, le Dr Mukwege avait déjà qualifié d'"harcèlement" fiscal et d'"injustice" la saisie des comptes de son hôpital par les autorités.

Mercredi à Bukavu, capitale de la province du Sud-Kivu, le personnel de l'hôpital de Panzi, qui n'a pas reçu son salaire de décembre, avait manifesté devant les installations de la Direction générale des impôts (DGI) pour protester contre la saisie des comptes de leur établissement le 31 octobre.

L'hôpital devait passer en justice le 18 novembre, mais est restée pendante depuis lors suite à une grève des magistrats.

Pour l'établissement, la décision de la DGI est une violation de "droit à la santé pour les malades, dont le droit à la vie est mis en péril à défaut d'approvisionnement en médicaments et autres fournitures nécessaires pour prodiguer des soins".

Implanté à Bukavu, l'hôpital de Panzi compte quelque 500 employés et est spécialisé dans la prise en charge des femmes victimes de violences sexuelles. 

Son fondateur,le Dr Mukwege a reçu en novembre dernier le prix Sakharov du Parlement européen pour son engagement en faveur des victimes de viols dans l'est de la RDC, en proie à une instabilité chronique depuis vingt ans.

 

@Slateafrique

AFP

 

AMMAFRICA WORLD


05/01/2015
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RDC-Province Orientale:L'insécurité Persiste à Bunia!

L'insécurité persiste à la province Orientale

Province Orientale : des militaires accusés de plusieurs exactions à Bunia!

 
Armes à main, les militaires de Fardc concentrés lors du défilé du 30 juin 2010. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo


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<strong>Armes à main, les militaires de Fardc concentrés lors du défilé du 30 juin 2010. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo</strong>
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La population accuse les militaires congolais d’être à la base de l’insécurité dans certains quartiers de Bunia en Province Orientale. Les habitants de cette cité ont dénoncé cette situation, samedi 3 janvier, au cours d’un meeting populaire sur la situation sécuritaire au quartier Ngezi qui abrite un camp des Forces armées de la RDC. Ils ont notamment évoqué des caols, d’extorsios d’assassinat, de vins et de vols armés.

 

Selon les habitants du quartier Ngezi, environ 30 cas de vols armés ont été enregistrés en 2014 dans leur entité, sans citer des cas déplorés dans 11 autres quartiers de cette cité.

Dans son discours, le chef de quartier Ngezi a également déploré le meurtre d’un jeune homme et deux cas de viols de femmes.

Pour la population, les militaires des FARDC qui habitent dans ce quartier notamment à l’ex état-major de l’armée à Bunia et dans certaines maisons de particuliers sont à la base de ces cas d’insécurité.

Elle a aussi dénoncé l’extorsion des biens des passants surtout des chauffeurs des taxis pendant la nuit sur la route aux alentours du camp. Elle fustige a également fustigé la promiscuité des militaires avec les civils qui contribue au regain d’insécurité dans la cité de Bunia.

Pour la population de cette cité, les autorités militaires devraient déloger les soldats de ce milieu et les relocaliser au camp situé à la périphérie de Bunia.

Les jeunes ont sollicité de s’impliquer dans les patrouilles pour assurer la sécurité de personnes et de leurs biens à Bunia. Une requête qui a été aussitôt rejetée par le chef du quartier.

Ce dernier a recommandé aux jeunes de dénoncer plutôt les suspects auprès des autorités compétentes et de collaborer efficacement avec les forces de l’ordre pour mettre fin à l’insécurité à Bunia.

De son côté, le commandant adjoint du secteur opérationnel des FARDC en Ituri ne confirme pas les accusations contre ses hommes et promet de prendre des mesures nécessaires.

 

 

Source:RadioOkapi

AMAMFRICA WORLD


05/01/2015
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RDC-Kasai Oriental: Trafic des Diamands fait des malheurs au lieu que l'état s'en charge de ses biens communs!

L'état rd congolais devrait s'en charger pour mieux extraire ces biens communs:La Loi Bakadjika Oblige!

Mbuji-Mayi : 2 morts dans un éboulement de mine de diamant à Bipemba

Des creuseurs dans une mine artisanale de cassitérites, Sud Kivu, 2006


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<strong>Des creuseurs dans une mine artisanale de cassitérites, Sud Kivu, 2006.</strong>
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.Deux personnes sont mortes, samedi 3 janvier, ensevelies par la terre dans la commune de Bipemba à Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental). Des témoins ont indiqué qu’il s’agirait des creuseurs de diamant dans les parcelles résidentielles, qui seraient coincés dans les galeries souterraines, après l’effondrement de la mine. Le drame est survenu au quartier Tshitandayi, l’un de trois où des jeunes creuseurs sont de plus en plus à la recherche du diamant dans les parcelles résidentielles, ont poursuivi ces témoins.

 

 

Ils ont expliqué qu’un groupe de jeunes creuseurs, dont le nombre n’a été révélé, se trouvaient au fonds des galeries souterraines à la recherche des diamants. Un effondrement a eu lieu quelques minutes après. Deux personnes ont été englouties.

Leurs cadavres ont été retirés des terres et rendus aux familles, ont ajouté les mêmes sources.

Selon elles, quelques-uns parmi eux ont réussi à s’extraire des décombres. Mais la terre en a retenu d’autres.

D’autres sources ont soutenu que le bilan pourrait aller jusqu’à trois décès, voire plus.

En attendant, les recherches se poursuivent pour s’assurer qu’il ne reste aucun autre corps sous terre.

Pour sa part, le ministre provincial de l’Intérieur et de la Sécurité dit attendre un rapport complet des services de la commune de Bipemba, pour être fixé, et sur le bilan, et sur l’endroit exact où s’est produit l’accident.

La veille de nouvel an il y a eu intensification de l’exploitation de diamant dans les parcelles résidentielles dans la commune de Bipemba, particulièrement dans les quartiers Diovo, Tshitandayi et Tambwa Kasanzu.

Des groupes de personnes communément appelées « Trafiquants » seraient en train de racheter les parcelles, pour les transformer en carrière de recherche de diamant.

Le ministre de l’Intérieur au Kasaï-Oriental promet de prendre des mesures conséquentes pour mettre fin à cette pratique.

 

 

RadioOkapi

(titre)

AMMAFRICA WORLD


05/01/2015
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RDC: Le Veuvage digne de ce nom de Mme Pauline Opango décédée ce 23 Decembre 2014 au parcours cauchemardesque pour survivre!

La Veuve de Patrice Emery Lumumba vient de nous quitter à l'âge de 77 ans:

Paix à son âme vertueuse par sa fidélité à l'héros national!

Photo Pierre -Yves Thienpont

La nouvelle tomba tout juste pendant les préparatifs de la fête presqu'universelle de "Noêl" alors que plusieurs dans la communauté rd congolaise vaquaient dans leurs occupations au rythme de "Père Noêl offrira quoi aux enfants", et suivi des déceptions diverses entourant l'annonce du nouveau gouvernement "Matata Ponyo 2" qui n'avait rien d'une cohesion (allons comprendre si on avait aussi facilité la tâche par les opposants), cette enième nouvelle qui ne panique pas trop les gens est passée presqu'inapperçue par certaines catégories des personnes au sein de la communauté rd congolaise! Kinshasa ne fera certainement pas semblant d'une telle mort!

Si la nouvelle n'a pas trop choquée la communauté rd congolaise, Sans doute, elle a tellement vécue des hauts et de bas en ce moment de son histoire, en particulier une liste des veuves se succedant chacune avec son histoire, et les recents massacres en grande échelle de peuple rd congolais de l'Est que le peuple rd congolais ne sait plus sur quel saint se vouer ni sur quel souvenir se concentrer!

 

En effet, lorsqu'un tel pays qui vient de perdre des illustres combattants de la liberté à l'image de Mamadou Ndala, bien avant leur soldat du peuple, et plusieurs désolations, la personne de Mme Pauline Opango meurt sans faire tambours...

 

A la lecture de l'article publié sur "radioOkapi" parlant de l'entretien déroulait entre l'une des filles de Patrice Lumumba en personne de Mme Juliana Lumumba et la radio, nous avons retenu un point important sur l'un de ses souvenirs:

 

"Elle ne s'est jamais rémariée car elle ne trouvait personne pour remplacer son défunt mari"!

 

Par là, nous retenons d'elle, une vraie veuve nationale digne de tout honneur!

 

Car, elle restera donc veuve dès l'âge de "23 ans"!

 

Un peu comme une "fleur d'âge" que certaines se rémarieraient bien vite! Faut dire par là qu'elle en avait de bonnes raisons pour le faire et sacrifier toute sa jeunesse alors qu'elle pouvait se rémarier. Je retiens par là que Patrice Emery Lumumba n'était pas qu'un homme "d'état" mais aussi un homme de "coeur" et surtout "d'amour" pour sa femme! On ne s'offre pas une telle endurance si cela ne valait donc pas la peine...

 

Etait-ce le poids d'une memoire non "recompensée" qu'elle en portait comme un lourd fardeau en elle? Ou comme disait sa fille Juliana qu'elle ne voulait pas faire souffrir ses enfants?.

 

Il y a parfois dans le coeur d'une veuve, des souvenirs et fardeaux qui circulent qu'aucun langage ne saurait exprimer ce dont elle recent!

Perdre un tel Mari qui non seulement signifiait beaucoup pour sa Nation, mais aussi pour toute l'Afrique, dont certains bon nombres d'écrivains politique lui nommeraient "un météore au firmament africain"!  Le poids d'une memoire ne saurait donc la libérer pour un autre...

 

Mme Pauline Opango, restée veuve depuis son âge de 23 ans, et garda sa fidélité à Patrice Lumumba reste désormais une veuve nationale pas comme les autres!

 

Ainsi Ammafrica World rend hommage à cette veuve qui a su donner l'exemple que tout dans la vie en tant que "femme" n'est pas que le mariage mais aussi pouvoir garder "un mémoire" qui se lira désormais comme un Livre vers les jours à venir...

 

 

Ci-dessous, je vous transmets un article publié en 2002 pour s'en rappeler de quelques souvenirs et du cauchemard vécu de cette femme vertueuse veuve Pauline Opango dont elle devient un exemple de vertu pour plusieurs femmes!

Le parcours cauchemardesque d'une veuve nationale:

Il était une fois à Tubize avec Pauline OPANGO...

 Le Soir en Ligne, le 08/02/2002

Congo La veuve de Patrice Lumumba a suivi avec émotion les excuses de Louis Michel 

« Patrice aimait tant Baudouin »

 

Photo Pierre-Yves Thienpont

COLETTE BRAECKMAN

Mardi, fin d'après-midi, au Parlement. La Chambre vient d'achever le débat consacré au rapport de la commission parlementaire sur l'assassinat, en janvier 1961, de l'ancien Premier ministre congolais Patrice Lumumba. Point d'orgue : Louis Michel, le ministre des Affaires étrangères, présente au nom de la Belgique ses profonds et sincères regrets ainsi que ses excuses à la famille et au peuple congolais. Historique.

A Tubize, dans un petit appartement, une femme le suit en direct à la télévision. Elle est en larmes. Le lendemain, mal remise de son émotion, elle reconnaîtra : Je devinais ce que disait le ministre, mais je n'ai pas tout compris, car le son n'était pas bon.

Cette femme, qui porte courageusement ses 64 ans et se souvient avec précision des événements de 1960, c'est Pauline Opango. Elle fut l'épouse de Patrice Lumumba, à qui elle a donné trois enfants, Patrice, Juliana et Roland.

En Belgique pour des raisons médicales, elle séjourne actuellement chez sa plus jeune sœur. Et son principal souci de l'heure, c'est que les autorités communales de Tubize acceptent de prolonger quelque peu son séjour car, dotée d'un visa d'un mois, elle est censée quitter le territoire avant le 17 février.

Pauline Opango est la dernière épouse du Premier ministre assassiné et le souvenir qu'elle a gardé des derniers moments passés avec lui est à la fois pathétique et pitoyable : Alors que nous nous trouvions en résidence surveillée à Léopoldville (devenue Kinshasa), j'ai accouché prématurément à cause des émotions que j'avais vécues et ma petite fille, Marie-Christine, a eu la jaunisse. Nous avons été envoyées en Suisse mais elle est morte après huit jours. Je suis revenue avec le corps, mais Kasa-Vubu (le président congolais d'alors) a refusé qu'on l'enterre à Léopoldville.

Le corps de la petite est parti seul au Kasaï avec les militaires, poursuit-elle, je n'ai pas pu l'accompagner. Cette histoire avait profondément bouleversé mon mari. Il a décidé d'écouter ses partisans qui le pressaient, pour sa sécurité, de les rejoindre à Stanleyville (Kisangani) où se trouvaient des militaires qui lui étaient fidèles.

Nous sommes partis en convoi de plusieurs voitures, poursuit la dernière épouse de Patrice Lumumba, et c'est Mungul Diaka qui devait nous conduire à travers le Kasaï jusqu'à la rivière Sankuru.

Je crois qu'en cours de route Mungul Diaka nous a trahis : nous n'avons pas pris la route la plus directe, Patrice a été trop longtemps retenu pour un meeting improvisé, il a dû prononcer un discours et pendant ce temps, le « monpé » (missionnaire) du village de Bandundu a, par radio, indiqué notre présence à Mobutu... Nous entendions aussi l'hélicoptère qui nous recherchait.

« Est-ce que lui-même a jamais su pourquoi les Belges le détestaient autant ? »

Comme si c'était hier, Pauline raconte sa traversée de la rivière Sankuru, passée à l'histoire : Le Premier ministre - c'est ainsi qu'elle évoque encore son mari - a embarqué dans la première pirogue, avec des militaires, mais le bac ne pouvait nous contenir tous. J'ai attendu que la pirogue revienne nous chercher, mon fils Roland, le chauffeur et moi. Lorsque nous avons abordé, les militaires étaient là, et ils nous ont arrêtés. Même dans le bateau, il y avait déjà des traîtres. Après, je n'ai plus revu mon mari...

Lumumba en effet, dès sa descente d'avion à Léopoldville, est emmené dans un camp militaire. Quant à elle, après quelques heures de détention, elle est ramenée à la cité. Avec moi, les femmes des militaires étaient très agressives et je suis partie. Mais je ne pouvais même pas habiter dans notre maison, sur le Boulevard du 30 Juin, en face du golf, que Patrice avait achetée à ses frais en 1958. J'ai du aller vivre chez une cousine.

Par la suite, Pauline, n'aura plus de nouvelles du détenu : C'était fini. Je sais que depuis la prison de Thysville, où on m'a empêchée d'entrer, il m'a écrit une lettre, pour m'encourager. Mais j'en ai lu le texte bien plus tard dans les journaux. C'est un journaliste qui a eu cette lettre, il m'a dit qu'il l'avait donnée à François. Moi, je ne l'ai jamais vue.

Femme simple, venue de son village du Maniéma pour se marier selon la coutume, Pauline savait depuis longtemps son époux menacé. Un jour, il nous avait rassemblés, les enfants et moi, et il nous a dit qu'il allait probablement mourir, que plusieurs complots avaient déjà été déjoués. C'est pour cela que nous avions envoyé les aînés au Caire. Après la mort de Lumumba, qu'elle apprend avec retard, Pauline, accompagnée du cadet Roland, rejoint ses enfants en Egypte. Le président Nasser nous avait invités, et jusqu'à sa mort, il nous a pris en charge. Encore aujourd'hui, je peux retourner au Caire quand je veux, mon logement est assuré, mes frais médicaux aussi. En Belgique, ce n'est pas comme ça, pour tout, je dois payer...

« Il nous a dit qu'il allait probablement mourir, que plusieurs complots avaient déjà été déjoués »

Durant ses longues années d'exil, Pauline refusera que ses enfants retournent à Léopoldville-Kinshasa, où cependant le président Mobutu les invite. J'avais peur qu'ils les trahisse, qu'il les fasse tuer, comme mon mari, comme Pierre Mulele, je préférais qu'ils étudient en Egypte.

Si Pauline n'occupa jamais la belle maison achetée par les partisans de son mari et qui l'attendait à Stanleyville (Kisangani), devenue la capitale de la rébellion, elle vit passer tout le monde au Caire. Tous ces Congolais qui n'acceptaient pas la disparition de Lumumba et demandaient l'aide des pays non alignés pour reprendre la lutte. Laurent Kabila est venu aussi, mais pas longtemps. Je me souviens qu'il nous a dit qu'il allait aller se battre dans la forêt...

En 1967 cependant, Pauline Opango revient à Kinshasa, à l'invitation de Mobutu. Il avait décidé de réhabiliter la mémoire de Lumumba, de le proclamer héros national. J'ai retrouvé ma maison sur le boulevard et parfois, quand il y pensait, Mobutu me faisait porter un peu d'argent, pour mes besoins, mes frais médicaux. Mais je n'ai jamais eu de réelle pension, la vie était toujours compliquée... En plus, je n'étais pas à l'aise, car Mobutu envoyait tout le temps des gens pour nous espionner.

Elise, qui aujourd'hui accueille à Tubize sa sœur aînée qui l'éleva comme une mère, se souvient elle aussi de ces années difficiles. Ma sœur refusait de quitter le deuil. Tous les jours, elle pleurait son mari. En 1968, la famille a organisé une cérémonie de fin de deuil, mais Pauline a continué à pleurer. Jusqu'à aujourd'hui.

Ce n'est que lorsqu'elle évoque Mobutu que Pauline s'anime vraiment, qu'elle commence à parler avec ses mains, à sourire parfois. Nous le connaissions tellement bien Joseph avait rencontré Patrice alors qu'il suivait des cours de journalisme à Bruxelles, payés par notre parti. Dans notre maison, Joseph Mobutu était comme chez lui. Il entrait, sortait, ouvrait l'armoire et se servait lui-même un whisky. « Laisse-le faire », disait Patrice, « c'est mon ami ». Parfois mon mari lui disait : « Je sais que tu cherches l'argent pour aider ta famille, mais il ne faut pas trahir... »

Pensive, Pauline se demande si mon mari n'était pas un peu naïf, il faisait tellement vite confiance. C'était un homme bon.

Qui était-il finalement, ce Lumumba dépeint comme un démon par les Belges des années 60 et qui, quarante ans plus tard, est considéré comme un héros tragique, un prophète assassiné ? Chacun sait qu'aux yeux d'une épouse attentive, aimante, qui partage un quotidien parfois difficile, il n'y a pas de grand homme. Pour Pauline Opango, Lumumba était seulement un bon mari, un bon père. Chaque fois qu'il le pouvait, il jouait avec les enfants dans le jardin. Mais il était tout le temps en train de lire, d'étudier, et parfois, durant des heures, il ne nous parlait pas. C'est normal, il a dû apprendre par lui-même.

Etait-il vraiment le crypto-communiste dont on parlait à l'époque ? Pauline sourit enfin. Communiste ? certainement pas. Il n'avait même jamais voyagé dans les pays de l'Est. Et ses meilleurs amis étaient des Européens. Patrice était socialiste, oui, peut-être, car il voulait que le peuple vive mieux, que tout le monde puisse étudier. C'était un nationaliste.

« Peut-être était-il socialiste, il voulait que le peuple vive mieux, que tous puissent étudier »

Malgré les années qui ont passé, Pauline se demande toujours ce qui a pu fâcher les Belges, et surtout le Roi Baudouin. Dans son discours du 30 juin (1960, jour de l'indépendance), je crois que Patrice n'a dit que la vérité. Il aimait tellement le roi Baudouin Il le respectait. Je me souviens qu'ils avaient parlé longtemps ensemble, deux ans plus tôt, à Stanleyville. Moi, j'étais fière d'avoir été présentée au Roi, mais je n'osais rien dire. Pour Patrice, l'avenir devait se faire avec les Belges, il ne cessait de répéter qu'ils étaient les bienvenus au Congo.

Pourquoi ceux-ci ont-ils à ce point souhaité la mort de Patrice Lumumba ? Pauline se tait longuement. Elle n'a pas de réponse. En tous cas je peux vous dire qu'il n'a jamais tué ou volé, jamais pris la maison de personne, que quand il a pu, il a défendu les Belges, les a protégés. Est-ce que lui-même a jamais su pourquoi ils le détestaient autant ?

Pauline était au Caire lorsque Laurent Désiré Kabila, à la tête des hommes venus de l'Est, a chassé Mobutu en 1997. A la télévision, elle a reconnu quelques compagnons de son mari, mais ils ne sont pas venus la voir. Vous savez, il y a tellement longtemps que tout le monde m'oublie... Kabila père ne l'a pas aidée, mais avec le temps, Pauline est devenue l'amie de « maman Safi », l'épouse du président assassiné. Maintenant, il nous arrive de pleurer ensemble...

C'est le cœur serré, les larmes aux yeux, que depuis Tubize, l'épouse de Patrice Lumumba a suivi la séance de la Chambre, espérant que François et Roland viendraient bientôt tout lui raconter en détail. Elle remercie Louis Michel d'avoir reconnu les responsabilités de la Belgique, se réjouit de la création d'un Fonds qui portera le nom de son mari et qui soutiendra la démocratie au Congo.

Mais tout de même, cette femme modeste, dont la sœur émarge au CPAS et qui vient en Belgique pour se faire soigner, aimerait avoir l'occasion de dire sa vérité. Elle n'a pu le faire face à la commission d'enquête parlementaire, nous confirme le porte-parole du député Daniel Bacquelaine, parce que pour cette dernière, François avait été désigné pour représenter la famille.

Pauline Opango aimerait aussi être aidée un peu. Ne pas devoir supplier l'ambassade pour obtenir un visa d'un mois chichement accordé. Il semble que le ministre Michel ait décidé de se préoccuper rapidement de son sort. 


© Rossel et Cie SA, Le Soir en ligne, Bruxelles, 2002

 

Paix à son âme!

Que ton exemple serve d'instruction à plusieurs!

 

 

La redaction

AMMAFRICA WORLD


25/12/2014
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Enfin: Joseph Kabila Va parler à la Nation ce Lundi 8 Decembre!

Une Rumeur qui laisse en suspense toute la Nation mais interpelle la diaspora rd congolaise car enfin, l'homme va parler!


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<strong>Joseph Kabila lors de son discours d’investiture le 20/12/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ John Bompengo</strong>
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Si il y a une chose dont on retiendra de lui, ce que l'actuel président de la République Démocratique du Congo n'est pas du style de "Papa Sese" ! Càd, l'homme qui ne ratait jamais son occasion pour amadouer sa "foule" avec ces fameux "slogans":"Papa Bo? Mama Bo? Ekolo Bo? Parti Bo? Bokonzi Bo? (combien de Père en avez vous? tous repondaient "Un seul"..Combien de parti politique? Un seul, combien de nation? une seule, et combien de présidents avez vous? tous repondaient par obéissance "Un seul"...) et chaque année cela était ainsi!

 

Enfin, il parlera à la Nation! Nous sommes tous en attente de ce discours....

 

Le recent soulèvement populaire au Burkina Faso, a semblé interpeller plusieurs personnes, et ceux qui étaient animés à réviser  la constitution sont donc interpellés! Même jusque là, Joseph Kabila, l'homme  souvent au tempéramment calme malgré les vents et marrées n'en a point ouvert la bouche!

Le Silence tue ses détracteurs qui n'en savent ce quil pense! Il était donc temps qu'il parle. Son discours tombe donc à pic!

 

Nous, membres de la diaspora rd congolaise "conscients" des enjeux sur terrain, sommes aussi consternés car, si il y a des occasions où il faut parler, (il y a un temps pour tout), voici donc le moment favorable pour lui de déballer tout ce qui fait bouger la nation, et surtout certains sujets d'actualités brûlants et divisant le peuple ainsi que sa diaspora, nous espérons dans tout notre coeur, que ce fameux discours dont titre la "prospérité" et d'autres journaux nationaux et que nous transmet la "RadioOkapi" puisse donc éclairer certaines lanternes!

 

************

La Prospérité titre à la une : « Lundi 8 décembre 2014 :

Kabila va parler à la nation » !

Toutes les questions brûlantes d’actualité seront évoquées par le Président Joseph Kabila. Constitution, dialogue, Gouvernement de cohésion, processus électoral, ADF, FDLR, économie, décentralisation, Institutions, etc, écrit le journal qui indique que c’est  ce samedi 6 décembre 2014 qu’il  devrait, en principe,  prononcer son traditionnel discours sur l’état de la Nation, devant les deux Chambres du Parlement réunies en Congrès.
 
Mais, aux dernières nouvelles, le Chef de l’Etat  pourrait, sauf changement de dernière minute, parler lundi 8 décembre 2014, dans la matinée. Des sources officieuses  justifient ce report par des problèmes liés naturellement à l’agenda du Président Kabila, ajoute le quotidien.
 
A ce sujet, Forum des As note que jamais discours sur l’état de la nation et message de fin d’année n’auront été autant attendus. Le quotidien titre : « Joseph Kabila : l’heure de choix ».
Pour le tabloïd, au soir de 2014, envoyer des signaux forts n’est plus un choix, mais une obligation existentielle pour le “Raïs”. Et 2015, c’est déjà demain, relève le tabloïd qui s’interroge : comment alors aborder cette année de répétition générale ?
Au “Raïs” de fixer le cap et d’indiquer la voie à emprunter par la Nation.
 
L’éditorialiste de La Prospérité revient à la charge et affirme que « l’atmosphère est crispée » !
 
Le discours de Joseph Kabila interviendra alors que Joseph Kabila totalise les 3/5 de son mandat. Mais, c’est dans une atmosphère brumeuse, crispée où les intérêts des uns et des autres, dans la classe politique, la société civile et la rue, se frottent ; au point de vider toute la substance de confiance qui puisse exister entre les filles et fils de la nation.
 
Non sans raison. C’est en chiens de faïences  que se regardent les acteurs politiques, majorité présidentielle et opposition politique, sur la question de la révision constitutionnelle. Les mêmes acteurs se tirent à boulet rouge sur celle liée aux élections. Et ici, chaque camp peaufinent ses stratégies ou stratagèmes, c’est selon, pour atteindre son objectif, explique l’éditorialiste. Si sur la recrudescence de l’insécurité à travers le pays les deux parties, qui canalisent les aspirations des Congolais, sont d’accord pour son éradication, l’approche diffère quant à la manière d’y mettre fin. Parallèlement, il y a ce qui divise, davantage, l’opinion congolaise. C’est l’échéance 2016, écrit l’éditorialiste.
 
Dans un autre registre, Le Phare titre: « Kagame sur les traces de Senghor, Ahidjo et Mandela ».
 
L’Afrique reste encore divisée en deux camps composés de pro et anti-révision des textes constitutionnels dans plusieurs Etats, malgré le départ spectaculaire de Blaise Compaoré de la présidence du Burkina Faso, après 28 ans de pouvoir autocratique. Pendant que les analystes se focalisaient, le week-end dernier, sur les propos de François Hollande relatifs au respect par les dirigeants africains des règles du jeu démocratique définies dans leurs « lois fondamentales », Paul Kagame a créé la surprise en annonçant à la cantonade qu’il n’allait pas briguer un troisième mandat en 2017, révèle Le Phare.
 
Bluff ou réalité ? Il est difficile de se prononcer à ce stade. Les observateurs notent que l’homme fort de Kigali cherche visiblement à se façonner une image de démocrate. On croit savoir qu’il ne veut pas revivre le cauchemar de son ex-homologue burkinabé, frappé de manière inattendue, au moment où il venait d’engager un bras de fer invisible avec le locataire de la Maison Blanche, en soutenant que l’Afrique a d’abord besoin d’hommes forts, ces personnages incontournables dans l’édification d’institutions fortes.
 
En revisitant l’histoire, Le Phare, constate que Paul Kagamé tente de se placer dans la droite lignée des patriarches africains ayant volontairement renoncé à leurs mandats alors que rien ne les contraignait à la retraite politique. C’était le cas de Léopold Sedar Senghor du Sénégal, qui avait décidé de s’effacer de la scène en 1980, au profit de son Premier ministre, Abdou Diouf. Il était suivi en cela par Amadou Ahidjo du Cameroun, en 1982, qui avait laissé le fauteuil présidentiel à son Premier ministre, Paul Biya. Il y a eu enfin Nelson Mandela, qui avait refusé de se présenter pour un second mandat en 1999, alors que tous les ingrédients politiques et économiques étaient réunis pour sa propre succession.​
 
 
 
@Radiookapi
AMMAFRICA WORLD

03/12/2014
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Dossier US AFRICOM en République Démocratique du Congo:Milles raisons de s'en méfier!

 

RDC:L'Asservissement à long terme par US AFRICOM?:Parlons-en

..1488663_565174933572483_514280031_n.jpg"Jusqu'à quand va-t-on croquer cette pomme (RDC)?..

Après avoir examiné l'implication de "Us Africom" en République Démocratique du Congo, et surtout constater le nombre des morts qui sont tombés sous l'indifférence totale du gouvernement "brassé et mixé" de la RDC, de l'armée "brassée et mixée" ainsi que de la communauté internationale, il n'y a plus grand' chose à espérer si ce n'est de dénoncer et de militer durement et avec fermeté contre cet asservissement en pleine 21ème siècle et qui a fini par nous emporter des nombreux de nos compatriotes et permis par ce climat "d'insécurité", aux viols massifs des femmes rd congolaises avec des conséquences qui vont avec....

 

En effet, le peuple qui ignore son histoire, est condamné à la revivre! Malheureusement, lorsque l'histoire se répète, son retour sur scène peut parfois causer plus désastres qu'elle en avait commis dans le passé! Nous ne pouvons plus nous taire face à ce que nous vivons actuellement à partir de la province Orientale et en particulier dans le "Nord Kivu"! Toute une armée du Monde entier se regrouperait dans ces contrées, juste pour venir en aide aux peuple "meurtri"?:C'est du TAPE A L'OEIL!!!

 

USA n'ont jamais venu au secours de ce peuple, ni avant, ni maintenant, ni dans l'avenir! Ils sont tous là pour leurs intérêts! Mais avec quel prix doit-on payer pour ceux des nôtres??? Avec quel prix devrait-on encore payer pour avoir la vraie "paix"?. En tout cas, pour le cas de la République Démocratique du Congo, elle a presque sacrifiée toute sa dignité, son peuple, ses "femmes", ses enfants, et voir même ses "vieilles femmes"! Et rien ne semble encore  finir...

 

Ainsi comme dirait Patrice Emery Lumumba dans son temps:"Lorsqu'on vient en aide à une Nation, on ne peut s'imposer"! Ils se sont imposés dans le passé, et ils s'imposent encore maintenant, surtout par la bénédiction de ceux des ces politiciens "égoistes" et "affaiblis" (sinon se sont eux mêmes affaiblis), l'esprit combatif qui residait en Lumumba et ses compagnons de lutte, s'est entêrré avec eux ou alors s'est envolé vers l'au-delà (si on considère la manière de leurs exécutions).

 

Notre équipe d'analyses revient avec cet article publié en "2009", comme pour vous rappeler que rien n'est fait au hasard....

Nous interpellons le peuple rd congolais de se léver et de dire:Non à l'asservissement!  Africom GO home!!!

 

 

La redaction

@ammafrica world

Depuis quelques jours, plusieurs medias de Kinshasa rivalisent d’ardeur pour saluer la reprise de la coopération militaire RDC-USA qui aiderait la R.D. Congo à redorer son blason de géant incontournable en Afrique. Les medias de l’ONU apportent de la couleur à ce bal masqué congolais, en diffusant des chiffres abracadabrants des rebelles Hutu rwandais et militaires tués au front de Kimia II, lesquels chiffres ne peuvent être vérifiés par des sources 
 
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indépendantes. Les observateurs n'avaient-ils prédit la destruction fictive des FDLR qui ont toujours été un cheval de Troie pour l'ennemi. Maintenant que l'occupation militaire du Nord et du Sud-Kivu est une chose faite, il est tout à fait normal que les FDLR soient proclamés morts ou rapatriés au Rwanda. Ce que l'on ne dit et que seuls les kivutiens voient sur terrain c'est la composition de l'armée qui contrôle l'Est du pays aujourd'hui. 
 
Parmi les bénéficiaires de ce montage de victoire, il y a  bien sûr le gouvernement congolais qui s’attribue une victoire qu’il est seul à voir et à savourer, la majorité du peuple congolais n’étant pas du même avis. En effet, pour le peuple congolais, la vérité est que la guerre d’occupation de l’Est de la R.D.Congo par le Rwanda et l’Ouganda continue sur terrain. L’arrivée de l’Africom est ainsi perçue plus comme un appui à cette guerre d’occupation qu’une aide à la pacification de la R.D.Congo. D’où notre titre : « Milles raisons de se méfier de l’Africom en R.D.Congo ».

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La paix d’une R.D.Congo sous occupation militaire pendant 13 ans ne peut venir d’une implantation d’une nouvelle base militaire d'une armée étrangère. Pire encore, cette armée vient d’un pays allié à ceux qui occupent le pays depuis 13 ans et qui n’ont jamais abandonné leur ambition d'occuper durablement la R.D.Congo. La vraie victoire congolaise passera par la mobilisation du peuple congolais autour du projet de la paix et de la reconstruction du pays. Les seuls amis qui peuvent la R.D.Congo dans ce projet sont ceux que lui-même aura choisi et non ceux qui s'invitent or forcent leur entrée en R.D.Congo. Toutes les initiatives qui tombent d’en haut, telle l’Africom, sont vouées à l’échec.

. Comment expliquer alors la fin de guerre entonnée en solo par Kinshasa ? .

 
Les propos triomphalistes qui viennent de Kinshasa donnent du gouvernement congolais l’image d’un malade agonisant qu’on précipite dans la salle d’urgence de l’hôpital le plus proche. Le malade à l’agonie abandonne le choix de l’hôpital à ses secouristes et son traitement médical au médecin de garde, car il n’a pas le choix d’exiger ce qu’il veut.
Cet état d’agonie est de toute évidence ce que l’ennemi de la R.D. Congo a toujours cherché depuis 13 ans sans y parvenir. Aujourd’hui, l’ennemi semble avoir trouvé finalement la faille.
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Cependant, si le gouvernement congolais est agonisant, le peuple congolais ne s’avoue pas vaincu en dépit du Génocide de six millions des congolais, des viols et mutilations sexuels des femmes, des incendies des maisons, etc.
 
Le problème qui s’est ajouté à l’occupation de la R.D.Congo est la rupture entre le gouvernement et le peuple congolais depuis l’affaire Vital Kamerhe. Les exemples de cette rupture sont nombreux ! On voit en effet une cacophonie entre les déclarations du gouvernement sur la situation du pays et le vécu des congolais sur terrain. L’exemple le plus criant de cette cacophonie c’est la fin de la guerre à l’Est de la R.D. Congo !
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L’origine de cette rupture consommée est le pacte secret conclu entre l’ennemi et le gouvernement congolais à l’insu du peuple congolais et de ses représentants. Les députés du Nord-Kivu et du Sud-Kivu l’ont dénoncé plus d’une fois par leurs memos au gouvernement, des memos qui sont restés lettres mortes.
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Depuis lors, le gouvernement congolais voit la victoire là où le peuple congolais voit l’échec. La où il voit la fin de la guerre, le peuple congolais voit la poursuite de la guerre avec plus d’intensité qu’avant. Qui de deux voit mieux que l’autre ? That’s the question.
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Certains observateurs voient dans cette rupture le début d’une dérive dictatoriale en R.D. Congo. Pour asseoir une dictature, les dictateurs ont toujours recouru à des forces étrangères pour échapper aux lois et négociations onéreuses de la démocratie.
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C’est ainsi que la coopération militaire RDC-USA est aussi perçue par plusieurs congolais comme une béquille à la dictature naissante en R.D.Congo, en plus de son soutien appui à la balkanisation de la R.D.Congo.
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Le Gouvernement congolais doit assimiler la leçon du triste exemple de la coopération Iraq-USA qui s’est soldée par un Iraq plus détruit que pendant le régime de Saddam Hussein avec les terroristes qu’ils prétendaient poursuivre toujours en cavale dans les montagnes afghanes. Après six ans de coopération militaire, les iraquiens sont appelés aujourd’hui après le départ des GI américains à reprendre à zéro le processus démocratique.
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La méfiance vis-à-vis de l’Africom en R.D.Congo s’explique par le fait que les USA qui n’ont jamais coupé leurs relations diplomatiques avec la R.D.Congo et qui ont un consulat au front du Nord-Kivu, n’ont jamais montré un seul signe dans un passé récent qu’ils sont du côté de la R.D.Congo. Au contraire, le consulat de Goma est devenu un laboratoire d’intrigues pour parachever la balkanisation de la R.D.Congo au profit du Rwanda et de l’Ouganda. La dernière intrigue est sans aucun doute l’arrestation du renégat Laurent Nkunda, le pilier de l’occupation de l’Est du Congo par une victoire militaire du Rwanda et de l’Ouganda.
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Comme un malade agonisant, Kinshasa avait encore vu dans cette arrestation la fin de la guerre, fermant les yeux sur le fait que Nkunda était remplacé non par un militaire congolais mais par un autre rebelle de nationalité rwandaise, à savoir, Bosco Tanganda. Et sur terrain, les massacres des congolais se poursuivaient avec plus d’intensité.
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Quand la milice de Nkunda annonce sa transformation en parti politique avec comme président national un autre citoyen rwandais Désiré Kamanzi, Kinshasa de nouveau parla de signal fort. Mais sur terrain, la guerre faisait plus des victimes que dans le passé, des villages entiers étaient réduits en cendres et cela jusqu’aujourd’hui. Les auteurs de ces incendies des maisons et razzias nocturnes n’étant que des anciens du CNDP gratifiés par Kinshasa en les intégrant sans condition dans l’armée nationale et en les affectant dans la région qu’ils cherchaient à conquérir par les armes. Ainsi, l’armée du CNDP devenu parti politique n’est déployée qu’au Nord-Kivu, au Sud-Kivu, et dans la Province Orientale. Un privilège qu’aucun autre parti politique congolais ne possède.
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Avec cet état des choses sur terrain, Kinshasa trouve toujours en l’arrivée de l’africom un autre signal fort, une victoire de sa diplomatie de choc.
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Ailleurs, un des thuriféraires de l’ennemi de la R.D.Congo comme Colette Braeckaman brûle les étapes et va jusqu'à dire que « les Kivutiens ne parlent plus que de l’Africom, le Commandement militaire pour l’Afrique ». De quels Kivutiens parle-t-elle ? Si elle parlait des medias de Kinshasa ou du gouvernement congolais, d’accord. Le lapsus de Colette Braeckman révèle que l’ennemi souhaite de tous ses vœux voir les Kivutiens se jeter aveuglement dans les bras de leurs bourreaux.
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Un jour avant Colette Braeckman, le Ministre des Affaires Etrangères de la R.D. Congo, Mr Thambwe Mwamba, avait déclaré en Afrique du Sud ce qui suit : « Le Rwanda ne constitue plus une menace pour la R.D.Congo ».
 
Evidemment on peut dire que le Rwanda peut ne plus constituer une menace pour le Gouvernement congolais dont fait partie Thambwe Mwamba depuis leur pacte signé en dehors du parlement et qui a coûté le perchoir de l’Assemblée Nationale à Vital Kamerhe.
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Pour le peuple congolais, et surtout pour les Kivutiens dont parle Colette Braeckman, le Rwanda constitue toujours une menace pour la R.D. Congo. Au nom des accords secrets conclus entre Kinshasa et le Rwanda et par association, on peut dire qu’aujourd’hui que le gouvernement de Thambwe Mwamba constitue une menace pour la R.D.Congo et pour le peuple congolais dans ses aspirations profondes. Ainsi, plusieurs actes posés par le gouvernement de Thambwe Mwamba sans l’aval des élus du peuple congolais sont perçus comme une menace de la souveraineté de la R.D. Congo. Un de ces actes est bel et bien l’accueil de l’Africom sur le sol congolais, pendant que tous les pays d’Afrique et plusieurs pays d’Amérique Latine trouvent dans les bases militaires américaines du genre Africom comme des vecteurs déstabilisateurs pour les jeunes démocraties qui voient leurs armées nationales mises sous tutelle.
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L’africom est un outil de politique américaine en Afrique. Partant du fait qu’on attribue aux USA la paternité de l’agression en vue de la balkanisation de la R.D. Congo, la suspicion de l’africom ne peut que s’accroître.
Si jusqu'à présent les USA se cachaient derrière des rebelles rwandais, les accords militaires avec la R.D.Congo est tout ce que les USA pouvaient souhaiter pour mettre fin à sa clandestinité en R.D. Congo et implanter sa base militaire dans la partie qu’elle a toujours convoitée pour ses ressources du sol et du sous-sol.
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Depuis janvier 2009, l’Est de la R.D.Congo est contrôlée entièrement par des officiers militaires rwandais et des troupes issues du CNDP de Laurent Nkunda, bénéficiant de la formation et de l’appui logistique des USA. C’est d’ailleurs ce fait qui explique que le Rwanda n’est plus en guerre contre Kinshasa, la guerre qu’il menait en R.D. Congo ayant pris fin avec l’obtention de ce qu’il voulait, à savoir, le contrôle militaire de la partie orientale de la R.D.Congo. Ainsi, on peut dire sans se tromper que, les Fardc qui vont bénéficier de la formation et de l’équipement sophistiqué de l’africom, sont ceux qui s’appellent aujourd’hui « CNDP/Fardc » et dont l’arrogance et le chant de victoire sur les congolais se fait entendre au Nord-Kivu.
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Le refus de Kinshasa d’accéder à la demande des députés de Beni-Lubero en rapport avec l’affectation des troupes issues du CNDP en dehors du Kivu, le fait de laisser tous les postes de commandement militaire de l’Est de la R.D.Congo entre les mains de ceux-là mêmes qui continuent la guerre après la déclaration de la fin de la guerre, démontre que Kinshasa, comme un malade agonisant, n’avait pas le choix et a négocié africom en position de faiblesse ou alors de complice.
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La conclusion de l’accord militaire RDC-USA en dehors du parlement au point que les congolais et leurs élus n’en connaissent pas les tenants et les aboutissants, est un signe que cet accord présenté comme un signal fort, peut réserver des surprises désagréables aux congolais.
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Ce manque d’association des élus du peuple et des communautés locales à la pacification de la R.D.Congo démontre qu’on n’est pas encore sorti du schéma suivi par l’ennemi depuis l’accord de Lusaka jusqu'à nos jours, à savoir l’imposition de la solution d’en haut sans consultation de la base ou en dépit de la volonté de la base. Ce qui passe en premier lieu, c’est l’intérêt du médiateur de la paix. Toutes les initiatives de la base ne sont pas prises en considération ni appuyées. Au lieu, par exemple, de former et d’équiper l’armée congolaise, les médiateurs de la paix au Congo préfèrent les soldats de la MONUC recrutés dans des pays lointains. Les propositions d’alliance militaire venant de la R.D. Congo sont refusées. Avec l’arrivée de l’africom la question que les congolais se posent est de savoir s’il s’occupera seulement de la formation des CNDP/Fardc, LRA/Fardc,
 
Adf/Nalu/Fardc, ou des Fardc authentiques !
Let us wait and see !
 
De notre humble avis, la route que la R.D.Congo voudrait emprunter avec Africom semble pour le moment être plus pleine d’embuches que d’autre chose.
 
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Kakule Mathe
Butembo
@Beni-Lubero Online
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AMMAFRICA WORLD

20/11/2014
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