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CONFESSION:DENIGREMENT DE LA FEMME;QUAND LE LEVIRAT DETRUIT LA VIE D'UNE FEMME!

Confession : Quand le lévirat détruit la vie d’une femme

Veuve avant ses 25 ans, notre confidente croyant voir son mal derrière elle, se retrouve avec le plus grand obstacle de sa vie. En effet, sa belle-famille, après son veuvage, lui donnera comme époux le petit frère de son défunt mari, alléguant la cohésion familiale, alors qu’elle ne voulait que mettre la main sur l’héritage de leur fils. Arrêt sur cette histoire, conséquence du lévirat.

Confession : Quand le lévirat détruit la vie d’une femme
«Je me suis mariée à l’âge de 19 ans, avant que quelques années après, mon mari ne mette sur pied une entreprise. Malheureusement, il va mourir peu de temps après. Au moment de son décès, j’avais une petite gestation. Ainsi, après ma période de veuvage et mon accouchement, l’enfant prendra le nom de son défunt père. Sa famille émit le vœu de me donner comme mari son petit frère. Croyant à leur bonne foi, mes parents et moi accepteront leur requête. Tout allait bien, on s’entendait bien, il s’occupait bien de l’entreprise, ainsi que de sa famille, mes deux enfants et moi.
Mais, cette idylle sera de courte durée car, mon époux va prendre une autre épouse, me reléguant au second plan, avec une violence extrême : ne venant plus à la maison et ne se chargeant plus de notre alimentation. Une situation que j’ai fait connaitre à ma belle-famille qui, au lieu de régler le problème, m’accusera de crise de  by Savings Vault" href="http://www.rewmi.com/Confession-Quand-le-levirat-detruit-la-vie-d-une-femme_a74644.html#">jalousie.
Pourtant, mon mari ne se gênait pas de me faire remarquer qu’il a épousé la femme de son choix, que moi, je n’étais qu’imposition de ses parents. Une remarque qui m’a fait comprendre que ma belle-famille m’avait retenue, non pour une bonne cohésion de la famille mais, pour de l’argent. Elle ne voulait pas que l’entreprise soit gérée par un autre. Sa femme est la nouvelle reine, travaillant dans une banque, alors que moi, n’ayant plus rien à leur donner, vu que je ne travaille pas, suis une sorte de paria. Six mois se sont écoulés, sans que mes enfants ne reçoivent la visite de leurs tantes. Je suis délaissée et pis, un cousin m’a dit que mon mari avait muté l’entreprise à son nom. Je suis illettrée comme mes parents, je ne sais pas comment régler cette situation, alors que j’ai 4 enfants à ma charge, deux issus du mariage avec mon défunt mari et deux autres avec son frère. Une aide, c’est ce que je demande».
Tels sont les touchants propos de cette femme, en quête épaule où se consoler. Une jeune fille voyant l’avenir et les biens de ses enfants anéantis par un oncle cupide et vil. Triste exemple du lévirat. 

Fanta DIALLO 

REWMI QUOTIDIEN


27/02/2013
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