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CONSEQUENCE DU GENOCIDE AU RWANDA ET REACTION D'AMMAFRICA WORLD!

CONSEQUENCES DU GENOCIDE AU RWANDA:

Les jeunes Rwandais et l’autocensure : La conséquence d’une psychologisation du social

Par Jean Mounana

 

Dix huit ans après le génocide, les stigmates du passé sont toujours omniprésents chez les jeunes rwandais. Quels rapports ces derniers entretiennent ils avec la politique? Si leur intérêt pour ce domaine est bien réel, la forme de leur engagement, elle, a changé, tout comme le contexte même de leurs actions. Une analyse qui bouscule nombre d’idées reçues.


A la question posée « En fait auriez vous, une réponse à la question pourquoi bon nombre de jeunes rwandais ne s’engagent pas en politique? ». Trois jeunes qui souhaitent garder l’anonymat se sont portés au jeu et ont donné des réponses du moins surprenantes mais compréhensives, à savoir :

 

Les cicatrices à l’origine de la peur  (source laregledujeu.org)

Les cicatrices à l’origine de la peur (source laregledujeu.org)

 

- Les jeunes Rwandais ne s’impliquent pas dans ce qui se passe au Rwanda, car ce n’est pas dans leur projet de retourner là bas. Nos intérêts n’y sont plus.


- Il ya des gens que les querelles continuelles ont marqué à vie… puis le Rwanda est sorti carrément de la tête


- Le « truc », c’est que pour moi le problème est global, donc le Rwanda est forcément dans la boucle.

 

Ces trois réponses nous plongent dans une forme de psychologisation du social qui s’apparente à une forme de repli identitaire, un sentiment qui s’apparente à un refus d’affronter le passé et sa réalité historique. Dès lors, est-il légitime de penser que les jeunes rwandais soient totalement ou du moins en grande partie dépolitisés ?

 

Non, les jeunes rwandais ne sont pas dépolitisés ! Loin s’en faut. Plus informés, ils sont plus critiques et exigeants que leurs aînés à l’égard des politiques. Néanmoins, malgré une réelle volonté de vouloir voir les choses changer, ces jeunes rencontrent la politique dans un contexte assez différent de celui de leurs parents, car le système de repérage, les grands clivages idéologiques, le sentiment de culpabilité et le devoir de mémoire sont désormais en partie brouillés et exercent sur eux une forme de pression qui s’apparente au harcèlement moral, et surtout à la peur d’être pointés du doigt.

 

De la mémoire à l’autoflagéllation


La mémoire est un livre qui ne se ferme jamais . Les instruments de la mémoire mis en place par le gouvernement rwandais actuel ont pour objectif, en apparence, d’amener la population non seulement à lutter contre l’idéologie du génocide, mais aussi à découvrir la nécessité de se réconcilier et de construire une société unie. Or ces commémorations ne concernent uniquement qu’une partie de la population, dite « victime », et sont pour les générations successives un rappel permanent de ce qu’il ne faut plus jamais faire. Cependant, ces instruments peuvent renfermer des germes de division, susciter des sentiments ambigus, provoquer des réactions diamétralement opposées à « l’objectif » fixé au départ.

 

Ainsi, l’analyse de leur fonctionnement met en évidence leur rôle ambigu et explique pourquoi les jeunes préfèrent garder le silence plutôt que d’être taxé de génocidaire, négationniste ou extrémiste si en s’exprimant, ils ont le sentiment de véhiculer une idée contraire au politiquement correct voulu par les mentors au pouvoir.

 

Comment comprendre cette émergence?

Léon Mugesera (source rfi.fr)

Léon Mugesera (source rfi.fr)

 

L’apparition de cette notion peut être interprétée comme dénotant d’une vision particulière des tensions existant entre les rwandais.

 

Pour la plupart des jeunes, le sens de l’émergence du phénomène, s’explique par les comportements socioculturels qui sont à l’origine des agissements hostiles. En mettant l’accent sur les dimensions interindividuelles, l’origine de leur repli identitaire serait ainsi à la fois le reflet et la conséquence d’une forme de psychologisation du social, c’est-à-dire le signe d’une souffrance profondément mise en évidence.

 

Le cas Léon Mugesera, cet ancien homme politique rwandais expulsé du canada vers le Rwanda le 24 janvier dernier, semble expliquer ce sentiment qui prédomine chez la plus part des rwandais, un sentiment d’autosuffisance qui fait appel à la loi du silence mais dont il faut absolument se débarrasser: « Shuut !!! Tout ce que tu diras pourra être retenu contre toi un jour ».

 

Il est tentant de présenter l’autocensure observée chez la plus part de ces jeunes, comme le paradigme d’une forme de lutte pour la survie , où le jeune en tant qu’individu est la référence première, où la souffrance subjective devient un levier de la mémoire collective. Le sentiment d’une culpabilité collective qui s’est transformé en culpabilité individuelle et qui a donné une prise de conscience et une recherche des causes qui le favorisent.

 

En résumé, l’autocensure chez les jeunes rwandais est une notion qui permet de comprendre les relations entre le passé et la pensée.

 

Ainsi que l’écrit le Dr. Thierry Médynski, dans la préface de:

 

« Dis moi où tu as mal, je te dirai pourquoi »

 

On comprend mieux les maux dont souffre cette jeunesse.

 

La mémoire doit prévenir le génocide et lutter contre l’idéologie du génocide sous toutes ses formes afin que « plus jamais » une telle tragédie ne se reproduise.

 

Au Rwanda, compte tenu du contexte social et historique, l’objet de la mémoire en toute logique devrait amener la jeunesse rwandaise à recouvrer sa cohésion et son unité.

 

Cependant, la question de repli identitaire de ces jeunes, le désintéressement catégorique de la vie politique, le rejet « presque » absolu de sa propre identité, loin d’être un masque aux conditions socioculturelles qui l’engendrent sont un frein à la normalisation et une forme de lâcheté intellectuelle pouvant être qualifiée de moyennement glorieuse.

 

Jean Mounana

SOURCE:Jambonews.net


REACTION DE AMMAFRICA WORLD:

 

La nouvelle génération "Née-libre" que nous statuons sur notre réseau des refléxions Africaines,répresente cette géneration issue des indépendances Africaines.

 

Ils ont respiré "L'AIR DE LA LIBERTE" acquis à prix de sang,mais plutard,ils ont alors palpé l'échec par la confiscation de cette indépendance tant rêvé et souhaité par le nouveau système appelé à tort "Le Néocolonialisme",d'autres les disent que ce nouveau système est plus pire que le précedent (Colonisation),mais nous disons,que le néocolonialisme n'est autre qu'une sorte de légalisation du premier système, juste la forme change, mais le fond demeure....

 

Encore faudrait-il maitrisé le concept de ce nouveau système pour mieux l'identifier. Cependant là n'est plus notre souci, le vrai souci en ce moment et qui fait la raison d'être de l'éveil de la conscience des Africains de la diaspora au sein de Ammafrica world, est bien entendu les "Conséquences" de ce nouveau système.

 

Nous énumerons quelques-uns des ces conséquences du système Néocolonialisme face à la génération "Née-Libre",même si la liste sera exhaustive:

  • L'installation de la Dictature au pouvoir à vie: Résultat d'une classe dirigeante encore alienée du passé coloniale demeurant les seuls maitres de l'histoire pour barrer la route à la nouvelle géneration "Née-libre".La violence et l'exclusivité de la vérité sont donc leur partage,les peuples gémissent sous leur joug dictatorial,
  • Les Assassinats des Nationalistes: Causant par la suite des conflits dits "Internes",pour rébondir dans l'avenir par la vengeance et ainsi de suite...
  • L'exploitation économique: En installant des gouvernements dits "Fantôches",aliéné de par leur manière de penser, et opportunistes,avares et cupides à l'excès, les peuples Africains ne peuvent profiter de leurs propres heritage, d'où,
  • L'afflux en Masse vers l'occident pour survivre: Ce paradis dont ils ont esperés, ils se sont rendus compte qu'ils s'étaient donc trompés, alors le souci de retourner chez eux, font d'eux, des revoltés mentales, et physiques soupirant le désir du changement, mais hélas! Le chemin risque d'être encore long...
  • La crise Sociale et alimentaire: Résultat d'une crise economique!
En réalité, on pourrait alors abolir le système Néocolonialisme,mais,il y aurait toujours un vrai problème au sein de ce continent que les Africains eux-mêmes ne le réalisent pas, faute de leur haine assez de l'occident, frustrés, ils ne font que condamner l'occident,alors que ce dernier, ne vit et ne survit que de ces intérêts, tandis que l'Africain, leurs élites, ne survivent que pour leur propres intérêts plutôt que de la masse populaire.
Je voulais dire par là, et surtout en considérant l'histoire des conflits "ethniques" comme pour le cas du "RWANDA", le mieux pour aider ce peuple, consiste à aller à la source et à la racine de leur conflit pour pouvoir remettre l'equilibre d'un peuple qui est appelé à vivre ensemble dans l'unité de la diversité,car, la différence, est une richesse culturelle dont le Monde ne sera qu'un tout pour le créateur de l'univers. Le conflit ethnique et tribale, sont donc, des liens forts qui tiennent l'Afrique sous le joug de l'ignorance de leur vraie souffrance.
Et si L'Afrique ne s'aimait pas? Pourquoi voir de l'occident la cause de ces malheurs?. Au travers le conflit ethnique du RWANDA, nous voyons bien l'histoire d'un peuple qui est decidé á ne pas vivre ensemble dont chacun selon que la chance le sourira, tiendra le pouvoir au détriment d'une autre ethnie.Seulement, nous savons que c'est possible, si vraiment des personnes des bonnes volontés decident d'aider ce peuple, de voir de nouveau le RWANDA briller sous un soleil pur après la réparation de leurs conflits sans user de partialité mais le desir de guerir un peuple de par leur coeur blessé par la haine et esprit revanchard qui ronge plusieurs elites politiques Africaines!
Ceci est désormais le souhait de Ammafrica world pour la passion de l'Afrique que nous partageons avec tant d'autres et l'harmonie entre des pays des grands lacs après tant des conflits divers...
Les conséquences sont appelés à être reparé par les remèdes,dont nous interpelons les Rwandais de chercher la voix de la réconciliation et le pardon pour résoudre ensemble comme un seul peuple, les divers problèmes que le pays traverse.
De ne point regarder le passé, mais plutôt le considerer pour changer afin de sauvegarder la Nation dans l'entière unité des peuples appelés à vivre pour toujours ensemble!
Cette réparation consiste à ouvrir la porte à toute tendance composant la Nation Rwandaise, et non se reserver une sorte d'exclusivité de victime alors que tous, sont donc victime d'une manière ou d'une autre. Si les traces de ces cicatrices de génocide demeurent donc et restent à jamais graver dans la mémoire de tous les Rwandais, la réparation sera donc accordé à tous, d'une manière equitable et compatissante pour la sauvegarde du futur de Rwanda, si l'on ne voudrait pas encore retomber dans la geôle de la haine et l'espoir de la vengeance qui ronge et emboite donc la survie du continent Africain.

 

LA REPARATION S'IMPOSE DONC PAR LES AFRICAINS EUX-MÊMES!

 

 

Maman Feza.

Amour-Conscience-Réparation

Ammafrica world vision.




02/09/2012
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