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CRISE DANS L'EST DE LA RDC:JAKAYA KIKWETE TRANCHE ET DEVOILE LA SOLUTION VOILEE JUSQU'ICI!!!

Crise dans l’Est de la Rdc, LE PRESIDENT TANZANIEN JAKAYA KIKWETE TRANCHE

 

Le Président tanzanien JAKAYA KIKWETE

Crise dans l’Est de la Rdc,

Le Président tanzanien JAKAYA KIKWETE

LE PRESIDENT TANZANIEN JAKAYA KIKWETE TRANCHE

Face à une désinformation à outrance, de la part du Rwanda et ses alliés, sur la crise dans l’Est de la Rdc, le président tanzanien, Jakaya Kikwete, a eu à faire sauter le tabou. Sa proposition, pour la résolution du conflit dans cette partie de la région des Grands-Lacs, a eu à gratter la peau de Kagamé et de Yoweri Museveni, deux grands partenaires des rebelles qui opèrent en Rdc. « Il faut qu’eux aussi (en parlant du Rwanda et de l’Ouganda) négocient avec leurs rebelles : les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) et les ADF-NALU de l’Ouganda.

 

Ce sont ces deux groupes des rebelles qui se seraient constitués en Rdc, selon les explications qu’ont toujours fournies Paul Kagamé et Yoweri Museveni à propos de leurs nombreuses et répétées incursions en Rdc, pour attaquer les territoires rwandais et ougandais. De ce point de vue, la Rdc constituerait une menace pour la stabilité de ces deux pays voisins.

Partout où ils sont passés, surtout auprès des instances internationales de paix, les deux voisins de la Rdc ont toujours plaidé pour la sécurité de leurs pays comme si la Rdc en était un danger. Ce qu’ils disent souvent. Pourtant, ce n’était qu’un moyen de voiler leurs réelles ambitions.

Les explications des autorités congolaises sur ce sujet n’ont jamais retenu l’attention des officiels internationaux qui se laissent souvent enfariner par un Kagamé et Museveni conseillés par des célèbres cabinets d’avocats en communication américains. C’est un grand lobbying international qui s’est érigé pour dissuader l’attention du monde sur le malheur de la Rdc. Le pays de Kabila est ainsi considéré comme une réserve d’enrichissement illicite par ce lobbying. L’occasion pour eux de faire perdurer le conflit dans l’Est, un statu quo qui leur est profitable.

Voilà pourquoi, aucune sanction n’a jamais été prise contre eux depuis que les experts de l’Onu ont publié des rapports successifs sur les soutiens rwandais et ougandais aux rebelles du M23.

Kikaya touche le vrai problème,

Alors que l’opinion congolaise s’attendait au déploiement de la brigade de l’Onu dans l’Est pour traquer les rebelles du M23, les forces obscures ont milité, dans les couloirs, pour l’option politique. Kagamé conseillera à l’Onu de privilégier le dialogue au lieu de l’option militaire car le vrai problème de la crise est politique. Par là, il entendait que la Rdc reprenne le dialogue avec le M23. Ce qui signifie que la brigade d’intervention ne pouvait pas remplir sa mission de traquer les rebelles. En conséquence, le M23 devait encore exister sans être inquiéter. Les Congolais et congolaises, eux, devraient encore faire face aux nombreux crimes que commettent ces forces négatives.

Cette solution, produit de laboratoire (cabinet Akin-Gump qui coache Kagamé en communication) séduira Mary Robinson. Elle fera un rapport à l’Onu selon lequel la brigade d’intervention devrait jouer la mission de prévention. Ban Ki-Moon n’aura pas aussi de force pour résister même ses hésitations le feraient pencher d’un camp à l’autre. Mais au XXIe sommet de l’UA, Jakaya Kikwete a tranché.

Pour lui, s’il est vrai que la Rdc doit négocier avec le M23 pour retrouver la paix, le Rwanda et l’Ouganda doivent aussi négocier avec leurs rebelles qui se trouvent en Rdc.  C’est ce dialogue global qui constitue une solution pour une paix durable dans l’Est congolais. Cette proposition a fait un tic à la queue de Kagamé et de Museveni. C’est pourquoi le président rwandais ne parlera pas. Un silence coupable qui sera éclipsé par Yoweri Museveni. «  Nous discutons avec ceux qui veulent discuter et on isole les autres » a-t-il rétorqué.

C’est une réponse prudente pour dire que leurs rebelles ne veulent pas discuter avec eux. Alors dans ce cas, ils devront laisser la brigade d’intervention agir selon le mandat qui lui a été confié. Au moins, ça sera une solution parmi tant d’autres pour pacifier l’Est de la Rdc.

Jérémie KADO

CONGOVIRTUEL.INFO



27/05/2013
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