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CRISE RDC:L'ETEAU SE RESSERRE SUR LA ZONE D'UVIRA;LA GUERRE DE "M23" ET BESOIN DES BURUNDAIS

GRANDS-LACS CONFIDENTIEL

Fondé le 13 janvier, 1999
Année 2012, Numéro 1
Edition du 17 septembre 2012

 

 

CRISE EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO:

L'ETEAU SE RESSERRE SUR LA ZONE D'UVIRA;LA GUERRE DE "M23" ET BESOIN DES BURUNDAIS!

 


I. LES GRANDS TITRES

1. L’étau se resserre sur la Zone d’Uvira
2. La guerre du M-23 et le plan de « changement » en RDC

II. LES DETAILS

1. L’ÉTAU SE RESSERRE SUR LA ZONE D’UVIRA

Bujumbura, le 16 septembre 2012 (GLAC) -

 


 

Comme par hasard, lentement mais surement, l’étau se resserre sur l’avenir de la zone d’Uvira. Le nombre de Rwandais vivant dans les Hauts plateaux s’est accru de manière fulgurante grace aux multiples infiltrations depuis plus de dix ans.

 

L’assassinat de Kinyoni Ndabagoye a ouvert la porte à une coalition des tutsis du Rwanda, du Burundi ainsi que de la famille de Kinyoni vivant au Congo. Comme dans tout crime bien pensé, après la mort de Kinyoni Ndabagoye, profitant de la situation actuelle où le Congo est devenu un Nyama ya tembo (viande d’éléphant), les Burundais vivant au Congo revendiquent la Collectivité Plaine de la Ruzizi, un territoire congolais où ils ont été accueillis par les Bafulero.

« Nyama ya Tembo », une histoire locale veut que lorsqu’un éléphant est abattu par des chasseurs, tout le monde qui a la chance de passer par là en profite pour couper son morceau de viande. L’éléphant est très grand pour que les chasseurs seuls puissent se partager ce gibier qui les dépasse.

Tel est l’état actuel que vit la République démocratique du Congo. Accablé par les ennemis, abandonnés par le gouvernement congolais qui s’adonne au pillage et aux détournements des fonds, le Congo est devenu un « Nyama ya Tembo ».

 

Les Rwandais et les Ougandais pillent comme ils veulent, les tutsis font des pressions très fortes pour s’emparer d’une partie de l’Est.

 

Au Sud-Kivu, les Burundais croient qu’il est temps pour eux de demander un territoire proprement burundais sur le sol Congolais.

La mort de Kinyoni Ndabagoye est de toute évidence un assassinat commandité par les hommes proches du régime de Paul Kagame.

 

Et pour preuve, toutes les retombées de cet assassinat donnent des avantages aux hommes proches du Rwanda pour prendre contrôle de la zone d’Uvira.

Lentement mais surement, les Tutsis du Burundi par l’entremise de la famille Kinyoni ainsi que ceux du Rwanda préparent une guerre pour en finir avec les Congolais dans cette tentative de conquête d’un territoire burundais sur le sol Congolais.

Quand les Hutus du Burundi se font avoir Les hommes de Paul Kagame en se coalisant avec les tutsis de la famille Kinyoni croient trouver une alliance qui leur sera salutaire pour chasser les Congolais de la terre d’Uvira.

 

La famille Kinyoni, comme tous tutsis qui excellent en astuces, a convaincu les hutus de se rallier à eux pour combattre les originaires d’Uvira.

 

Tous les hutus ne sont pas dupes et beaucoup refusent d’embarquer sur cette voie.

 

Ils ont vite compris que ce schéma des tutsis en quête de territoires sur le sol congolais ne fera pas l’affaire des hutus.

Un colonel basé à Bujumbura, contacté par Grands-Lacs Confidentiel donne des détails sur le plan de la famille Kinyoni et des tutsis du Rwanda :

« Tout Burundais qui veut la paix avec les Congolais doit se méfier de la mésaventure tutsie de Kinyoni. Paul Kagame tente sa dernière chance de conquérir le Congo par deux astuces :

 

les M-23 et la coalition des tutsis du Burundi avec les Tutsis du Rwanda vivant dans les Hauts-Plateaux d’Uvira. Une fois qu’ils auront conquis le Sud-Kivu en commençant par la prise de la zone d’Uvira, ils seront en mesure de mettre le Sud-Kivu et le Nord-Kivu sous leur contrôle.

 

Or, le Sud-Kivu constitue le bastion de la résistance Mai-Mai contre les Rwandais.

 

Ce que vise Kagame c’est de casser toute possibilité pour les Mai-Mai de s’interposer lors de sa conquête de l’Est du Congo.

Cette situation doit être prise dans un contexte sous-régional. Les tutsis savent qu’ils contrôlent le Rwanda. Une fois l’Est du Congo conquis, il sera très facile pour les tutsis de renverser le régime démocratique hutu au Burundi et de placer leurs frères tutsis au pouvoir à Bujumbura.

 

Ceci ne découle pas de la pure fiction.

 

Nos services de renseignements savent bien que c’est la nouvelle option envisagée par Paul Kagame pour arriver à créer un Tutsiland au cœur de l’Afrique.

 

Ainsi, naitra l’empire tutsi qui, comme nous le savons tous depuis longtemps, devra comprendre l’Est du Congo, le Burundi et le Rwanda. »

Les préparatifs de la conquête de la zone d’Uvira

Dans la banlieue de la capitale burundaise, dans le quartier de Carama (prononcez Tsharama) deux hommes recrutent et préparent des assaillants pour l’attaque d’Uvira.

 

 

Leonard Nzobandora et Rwamo Athanase sont les deux hommes chargés de la planification et de la coordination de l’attaque sur la zone d’Uvira. C’est dans ce nouveau quartier chic de Bujumbura à la périphérie de Kinama sur la route Bujumbura-Muzinda, que les deux hommes ont installé le centre de recrutement des assaillants prêts à en découdre avec les habitants de la zone d’Uvira pour prendre contrôle du territoire. À Carama, ils recrutent les anciens guérilleros des rebellions burundaises qui sont aujourd’hui démobilisés.

 

Ils sont issus des anciens FDD, FNL, CNDD et même des Sans-Échecs, ces extrémistes tutsis qui massacraient les Hutus et semaient la terreur dans tout le pays avant que l’actuel président Pierre Nkurunziza ne prenne le pouvoir en 2005.

L’équipe de Léonard Nzobandora est composée d’une vingtaine de Burundais qui auraient vécu au Congo en fuyant le génocide des Hutus en 1972. Ils tiennent régulièrement des réunions à Bujumbura, dans le quartier de Kamenge dans la salle de l’EPVA (Encadrement des personnes vulnérables en Afrique).

Qui est Léonard Nzobandora?

Cet homme est le fondateur l’ONG mentionnée ci-dessus :

 

Encadrement des personnes vulnérables en Afrique (EPVA), une appellation bien pensée pour camoufler tous les commerces de la mort auxquels cet homme se livre depuis l’année 2000, trafiquant des armes et facilitant le passage des infiltrés tutsis rwandais vers les Hauts-Plateaux d’Uvira dans un plan visant à créer un territoire tutsi, le Tutsiland à Minembwe.

 

Cette ONG aurait une succursale à Uvira pour lui permettre de bien trafiquer les armes pour les tutsis en partance pour Minembwe.

Monsieur Nzobandora a aussi une antenne de coordination de ses activités basée à Rugombo, en Province de Cibitoke, qui lui permet de faire transiter de la logistique militaire pour les hommes de Paul Kagame, du Rwanda vers le Congo en passant par la région de Ndora.

Déjà, dans l'édition du 2 avril 2007 de Grands-Lacs Confidentiel, on découvre le travail de Léonard Nzobandora ce « marchand de la mort » qui travaille contre le peuple Congolais, en ces termes:

« Le premier groupe de ces marchands de la mort est arrivé à Bujumbura vers le 21 ou 22 mars. Ils ont été logés dans le quartier Ngagara.

Un peu avant, le vendredi 9 mars, un homme connu sous le nom de Papa Yvette est parti de Bujumbura pour aller conduire des mercenaires vers le Congo. Ces derniers étaient stationnés et logés à Rugombo par un certain Léonard Nzobandora qui est le responsable de la coordination des mercenaires qui traversent le Congo.

La logistique et les équipements de ces mercenaires entrent au Burundi sous couvert de l’aide à un orphelinat dont Léonard Nzobandora est le responsable. Les mercenaires arrivent ensuite comme des spécialistes humanitaires qui font affaire avec l’orphelinat. »

Source : http://mlc-diaspora.hautetfort.com/index-4.html

À travers ce commerce de la mort, M. Nzobandora a amassé des richesses et continue à tromper les personnes non averties qui croient vraiment qu’il est au secours des vulnérables.
Cinq ans plus tard, c’est lui qui est aujourd’hui le coordonnateur des troupes qui se préparent à faire couler du sang dans la zone d’Uvira afin de conquérir la collectivité Plaine de la Ruzizi pour le compte des burundais vivants au Congo.

 

Dans cette affaire de la mort des Congolais, M. Nzobandora a un bras droit, un nommé Athanase Rwamo, un burundais originaire de Gasenyi en province de Cibitoke.

À Uvira, en République démocratique du Congo, la personne chargée des services de renseignement pour le compte de cette planification de l’attaque sur Uvira est un nommé MAKI, travailleur à l’hôpital général d’Uvira au Sud-Kivu. Né d’un père Burundais nommé Kifyati, troubadour de Kinyoni Ndabagoye assassiné à Luberizi, l’homme réussit à contenir sa rage contre le peuple d’Uvira en espérant qu’un jour le plan d’attaquer cette zone donne une leçon à la population congolaise.

La mort de Kinyoni Ndabagoye a ceci de particulier :

 

elle a permis à sa famille (tutsie) de créer une alliance avec les tutsis rwandais des Hauts Plateaux d’Uvira pour mener une guerre conjointe contre les habitants de la zone d’Uvira.

 

Ce que Paul Kagame n’a pas obtenu militairement pour vaincre les Mai-Mai, il risque de l’obtenir par cet assassinat de Kinyoni, un tutsi comme eux, qu’ils sont sacrifié pour refaire les cartes pour mieux prendre la terre d’Uvira.

 

Les mêmes tutsis, ennemis jurés des Burundais hutus vivant au Congo, ont réussi à les convaincre de se rallier à leur cause contre les Congolais.

Pendant que Athanase Rwamo, Leonard Nzobandora et le nommé MAKI travaillent pour génocider encore les originaires d’Uvira, les Congolais eux s’endorment dans un sommeil éternel, dansant le Ndombolo, dégustant la bière et pourchassant les belles femmes. Il est certain que lorsque les habitants d’Uvira vont se réveiller il sera trop tard.

2. LA GUERRE DU M-23 ET LE PLAN DE « CHANGEMENT » EN RDC

Goma, RDC, le 17 septembre 2012 – (GLAC) – Un réunion s’est tenue le samedi 11 aout 2012 à la paroisse de Jomba au Nord Kivu. Toute la cohorte de criminels tutsis qui massacrent les congolais depuis des années à l’Est du Congo était au rendez-vous de cette réunion jugée, par les sources de GLAC, déterminante pour l’avenir du Congo et de toutes les confréries criminelles tutsies à l’Est du Congo.

Parmi les participants, il y avait entre autres :

 

Laurent Nkundabatware, Jules Mutebusi, Shabani Makanga, le colonel Ndimurinda,

Rusamanza, Kahasha, Kazungu, Mbuza Nyamwisi, Kiribanya, Mukoko, etc.

Le gouvernement de l’Ouganda, du Rwanda et du Burundi étaient respectivement représentés pas deux colonels, deux généraux et deux généraux.

Objectifs de la réunion :

Renforcer les positions pour la prise totale de l’Est du Congo ;

Mobiliser les troupes des pays qui parrainent la guerre pour lancer une nouvelle offensive.

Dans ce cadre il a été décidé que l’Ouganda, le Rwanda et l’Ethiopie vont chacun fournir deux brigades. Le Burundi va fournir un grand nombre de militaires tutsis encore actifs dans l’armée burundaise ou bien mis à la retraite, ou simplement démobilisés.

Lors des attaques, une partie des troupes partirait de Bukavu vers le sud :

 

Uvira et Fizi.


Une autre partie partirait de Bukavu vers le nord pour croiser avec les troupes actuelles du M23 en provenance de la région du Nord de Goma.

Dans le cadre des préparatifs pour prendre le contrôle de l’Est du Congo certaines stratégies ont été adoptées dont entre autres :

L’établissement d’un camp d’entrainement de nouvelles recrues qui est déjà opérationnel à Cyangugu et doit contenir 1000 militaires.

Les troupes tutsies qui sont restées dans l’armée congolaise doivent continuer à mener des attaques ciblées contre les Mai-Mai dans les différentes zones de l’Est pour les déstabiliser et les affaiblir, afin de faciliter une entrée des troupes rwandaises dans les zones à conquérir.

Il a été décidé que les troupes basées présentement à Cyangugu ont pour mission de mener les attaques depuis la zone d’Uvira jusqu’à Fizi pour permettre de continuer vers le sud, vers les zones de Kalémie et Moba. Cette opération sera dirigée par Jules Mutebusi et une brigade rwandaise.

Au cours de cette réunion du 11 aout 2012, Bosco Ntaganda a pris le temps de briefer tous les participants sur la version qui, selon lui, mène à la guerre actuelle du M23, et dont nous présentons ci-dessous les grandes lignes.

Le plan de dislocation du Congo connu sous le nom de Plan Bill Clinton :

Le 10 avril 1995, le président américain Bill Clinton présente un plan qu’il a conçu et qui vise à balkaniser le Congo avec l’intention de donner la partie Est du Congo au Rwanda.

Bien sûr, Bill Clinton n’est plus président, mais les parrains de son projet tiennent mordicus à ce que le projet aille jusqu’au bout, c'est-à-dire que le Congo soit balkanisé.

La reprise de la guerre par Laurent Nkundabatware en 2003 au Nord-Kivu ainsi que l’attaque sur Bukavu en 2004 par Jules Mutebusi visent le même objectif :

 

montrer à Joseph Kabila qu’il ne doit pas aller à l’encontre des accords initiaux ( Sun City). Plus tard le président Joseph Kabila signe des accords de paix avec Laurent Nkundabatware, ce qui fait intégrer ses troupes issues de l’armée rwandaise dans les troupes gouvernementales.

La « visite de charité » de Bill Clinton au Rwanda

Le 18 juillet 2012 Bill Clinton se rendait à Kigali accompagné de sa fille, sous prétexte d’aller inaugurer un hôpital. Selon les sources de Grands-Lacs Confidentiel dans la réunion tenue à la paroisse de Jomba au Nord Kivu, la véritable raison de cette visite, était de mobiliser des forces pour assassiner le Président Joseph Kabila qui, désormais, devient un obstacle à l’application du plan Bill Clinton. Ce dernier aurait donc laissé 30 millions de dollars au gouvernement rwandais pour renforcer la guerre du M23 et organiser l’assassinat de Joseph Kabila.

Cinq pays auraient bénéficié de ces fonds et ont promis de joindre leurs efforts pour aider à mener jusqu’au bout le plan de la balkanisation du Congo.

 

Il s’agit du Rwanda, de l’Ouganda, du Burundi de l’Ethiopie et de la Somalie.

Les nationalistes congolais doivent surveiller de très près toute tentative de coup d’État qui pourrait advenir à Kinshasa, surtout à l’heure de la guerre du M-23.

 

Les auteurs de ce coup ne seraient pas vraiment des gens qui souhaitent du bien pour l’avenir du Congo en tant que nation.

 

La mission serait plutôt de placer à la tête du Congo un homme qui va précipiter le Plan Bill Clinton de balkaniser la RDC.

Il est donc clair que les différentes facettes des guerres incessantes qui prolifèrent à l’Est du Congo rentrent toutes dans le même objectif de s’assurer que le Congo soit balkanisé selon la volonté de Bill Clinton et de la mafia qui est avec lui.

 

Laurent-Désiré Kabila savait donc ce qu’il disait lorsqu’il déclara que :

« la guerre sera longue et populaire ».

 

Il savait certainement que malgré les souffrances indescriptibles que la mafia internationale impose au peuple congolais et peu importe le temps que cette guerre durera, le peuple congolais reste intraitable sur une chose:

 

Ne touchez pas à notre pays la République démocratique du Congo !

GLAC.

 

 

 

SOURCE: Les GRANDS LACS Confidentiel

 



28/09/2012
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