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Amitié versus famille, Julie Corey avait fait son choix. Quatre ans après les faits, insoutenables, la sentence vient de tomber pour cette Américaine de 39 ans : la Cour supérieure de Worcester (Massachusetts) vient de la condamner à la prison à vie, pour "meurtre au premier degré". Son crime ? Avoir assassiné l'une de ses amies. Le mobile ? Voler le bébé qu'elle portait dans son ventre... Une sordide affaire qui n'est pas sans rappeler le scénario du film français A l'Intérieur, sorti en 2007.
L'enfant a survécu
Les faits, bien réels eux, remontent au 23 juillet 2009. Cet été-là, Julie Corey va mal. Trois mois plus tôt, l'Américaine a fait une fausse couche, dont elle ne se remet pas. Elle décide alors d’échafauder ce terrible plan : voler l'enfant de son amie Darlene Haynes, qui elle est enceinte de 8 mois. Comme le rapporte le Huffington Post, elle se rend alors dans l'appartement de sa future victime et rapidement les choses dégénèrent. Julie Corey frappe à de multiples reprises son amie, avant de l'étrangler à l'aide d'un câble électrique. La suite est encore plus terrible : Julie Coreyb l'éventre avec un couteau sur 20 centimètres et en extrait l'enfant qu'elle porte, avant de prendre la fuite. Deux jours plus tard, l'Américaine est retrouvée avec son petit-ami et l'enfant dans un refuge pour sans-abri de Plymouth. Elle avait raconté à son compagnon et sa famille que cet enfant était le leur.
Quatre ans plus tard, seule bonne nouvelle, dans cette sordide affaire : le bébé se porte bien. La fillette, qui s'appelle Sheila Marie comme le révèle le Mirror, vit avec son père biologique, Roberto Rodriguez. Au cours de son procès, Julie Corey a martelé qu'elle n'avait joué aucun rôle dans le meurtre de son amie. Ses avocats n'ont pas hésité à remettre en cause l'enquête réalisée à l'époque par les policiers, fustigeant le fait que toutes les pistes n'avaient pas été explorées. Sans convaincre le jury de la Cour supérieure de Worcester, qui, après dix heures de délibérations, a condamné l'Américaine à la prison à vie. Sans possibilité de libération anticipée.
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