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LA TRIBU TETELA VIDEO REPORTAGE

L'HISTOIRE DES "TETELA"; UNE DES TRIBUS QUI REMPLISSENT LA REP.DEM.CONGO

L'ELARGISSEMENT DE LA FAMILLE "ANA-MONGO"

 La CONSCIENCE= Connaissance plus ou moins claire de notre existence, du monde extérieur. Savoir ce qui se passe...

 

UN PEU D'HISTOIRE:

LES CORDONS DU CLAN MONGO

ANAMONGO MOYO ANYU !

Mama Pauline OPANGO

Nyangeso ka nemo

(Veuve P.E. LUMUMBA)

"LOWOKO HAKELE'ELOLA"

Ce texte précieux est une production intellectuelle de notre frère Sylvain BOTENDE.

Nous l'exposons aujourd'hui à la portée d'un public plus large pour rappeler à tous la richesse de la diversité culturelle des Anamongo.

 

Chers frères et soeurs,

 

L’histoire du clan Mongo remonte de plusieurs années avant l’arrivé des européens au Congo. Elle a été transmise de générations en générations de bouche à l’oreille jusqu'à ces jours. Beaucoup parmi eux n’ont pas grandit au village aux côtés des anciens et par conséquent n’ont pas eu l’occasion de découvrir leur sagesse. L’exode rural vers des grands centres urbains pour acquérir une portion d’instruction et le travail aurait été la cause de l’éloignement. En la mettant noir sur blanc, j’ai voulu renvoyer au calendre grec cette pratique verbale et donner la chance aux générations futures de cultiver la sagesse des anciens. Je voudrais dire, que la connaissance de l’histoire du clan permettra à cette génération et à celles qui viendront de connaître les causes de la dislocation, les grandes divisions ethniques, et la géopolitique de leurs agglomérations. Ceci dans le but de leur apporter d’éclaircissements qui permettront à remédier leur discordance.

Il faut dire que ces ethnies occupent un vaste territoire de l’espace congolais et une forte représentation démographique. En termes de la géopolitique, elles sont susceptibles de consultation pour toutes les décisions qui affectent la nation. L’instabilité politique qui sévit ces dernières années seraient résolues par la cohésion ethnique notamment celle du clan Mongo. D’où la cohésion interethnique étant la prélude incontournable de stabilité, le clan Mongo qui est parsemé dans presque toute l’étendue du territoire congolais a plus d’atouts pour stabiliser le Congo. Ceci se justifie par son histoire qui retrace son chemin à partir d’un commun ancêtre. C’est l’une des raisons de cette bonne cohabitation qui existait entre les ethnies issues de ce clan et qui faisait qu’elles avaient les mêmes coutumes.

 

Le clan est pour ainsi dire leur patrimoine commun, une courroie de transmission par laquelle s’articulerait le mécanisme d’une stabilité politique, sociale et économique du Congo. En ce temps qui court, la géopolitique étant la règle d’or pour le partage du pouvoir, les ethnies Mongo qui représente près de 65% de la population congolaise ont la salvatrice vocation de couler le béton pour sauver le Congo. Ma ferme résolution est de sensibiliser les membres du clan dont il convient de les appeler « Ana Mongo » de s’unir autour d’une volonté commune sans compromis pour sauver les terres de leurs ancêtres. Ayant dit cela, je ne voudrais qu’on dise que je dissocie le peuple congolais mais les circonstances du moment l’obligent.

 

La République Démocratique du Congo court le danger imminent d’expropriation par des puissances multinationales. L’immigration de la race néolithique naturellement nomade à la recherche des terres riches en ressources naturelles et l’exode des congolais de souche vers l’étranger à la recherche des conditions des vies permettent le remuement des autochtones et l’implantation des étrangers. Cette situation devient menaçante tant sur le plan socioculturel qu’économique et doit éveiller la conscience de tous les fils du clan qui ont la responsabilité légitime de défendre le pays.

 

Je m’estime heureux d’avoir partagé avec mes confrères du clan cette modeste connaissance qui m’a été léguée par les vieux du village. Je leur demande tout comme moi de tirer profit de ces enseignements qui sont cachés derrière ces contes tous innocents dans lesquels y sont enfuis des grands secrets de réussite. Je fais appel à la conscience des Ana Mongo qu’ils établissent l’équilibre de rapport social et d’harmoniser leurs relations.

 

Ils peuvent s’estimer heureux de connaître l’origine des ethnies auxquelles ils appartiennent et les causes d’éclatement qui les ont projetés les uns loin des autres. Cette histoire leur aide à comprendre leur passé et leur explique pourquoi ils sont devenus ce qu’ils sont. Ainsi connaissant leur passé, ils peuvent remédier à leur présent. Alors qu’ils parcourent ces écrits, puissent-ils être pour eux une source des références et de consultation des pensées durant l’exercice de leurs activités quotidiennes. Qu’ils aiguisent leurs connaissances, discerne, interpelle leurs pensées, efface des points d’interrogation et résolve leurs questions

Voici à titre d’exemples les illustrations suivantes qui justifient ce que nous avons dit ci haut au sujet de cohabitation : les ethnies Topoké, Lokelé ont un même collectivité dite : District d’Isangi qui est appelé Topoke-Lokele, les ethnies Bambole et Bangando ont le District d’Opala, les ethnies Basoko et Mbuja ont comme District Bumba dans la province Orientale, sous région de la Tshopo.

Celles de la province de Bandundu au Lac Mayi ndombe, telles qu’Ekonda Mputela, Ekonda Bikoro, Asengele, Bolia, Ntomba, Nkundo, Nkuta, Bolobo, Basuku et autres de même origine n’ont pas connu des guerres. Celles de groupe Otekele sont restées au Tshuapa , Boende, Befale, Mokoto, Salonga, Bokungu, Bolukutu, Mondombe,Ikela, Bosira-Lomami, Lokolia, et Jera dans la Province de l’Equateur sont demeurées en relations de bon voisinage.

Par contre celles du Kasaï ont constamment eu des divergences conflictuelles à cause de disparité d’origine et des coutumes. On citera par exemple des ethnies Batetela et Lulua dans la province du Kasaï Orientale où le chef lieu de Lusambo a été transféré à Luluabourg par les colons belges. Les anciens racontent qu’à l’époque de Ngongo Leteta, il eut des affrontements de guerres entre les deux groupes ethniques qui décimaient des populations entières. Les colonnes de Basambala du chef Ngongo Leteta qui s’allia à celle des Basonge du chef Lupungu en raison de leur descendance ont ravagé en plusieurs vagues opérées le territoire Lulua.

Ces illustrations confirment que la cohabitation bien structurée doit être la préoccupation primordiale de l’administration territoriale. Au de là des diversités ethniques au sein du clan et des limites de leurs collectivités qui ont été tracées par le colonisateur belge, les Ana Mongo doivent comprendre qu’ils doivent s’unir pour sauvegarder leur incalculable richesse culturelle qui se fait sapée par les étrangers. C’est en vertu de la sagesse léguée par leurs ancêtres que je hausse la voix que leur réussite dépendra de la mise en application des principes fondamentaux de l’unité.

 

INTRODUCTION A LA MATIERE

 

Pour des raisons d’efficacité, je vais repartir ce récit en deux volets. Le premier explique les causes d’éclatement du clan, le déplacement et leur position géographique actuelle.

Le second est consacré aux comtes de sagesse qui ont été minutieusement sélectionnés pour servir de méditation et de guide aux réflexions devant des circonstances particulières.

Allez-y apprendre, mon bonhomme la connaissance de l’homme blanc, et revenez le soir apprendre celle de chez nous, me disait la grand-mère. Ce n’est qu’après que je me suis réalisé l’importance de ces comtes tout innocents, si naïfs auxquels y étaient cachés des grands secrets de la vie. Certains de leurs problèmes sociaux trouveront solutions grâce à la sagesse cachée dans ces comtes car là où la civilisation européenne a échoué, la sagesse africaine a réussi. Ecoutez-les donc avec patience !

Je m’en vais avant tout, vous dire une histoire vraie, un cas réel d’un des mes jeunes frères qui vivait en concubinage avec une fille qui mourut des complications de grossesse alors qu’ils n’étaient pas reconnus mari et femme. La fille était de l’ethnie Ntomba et le garçon de l’ethnie Lokele. Les parents de la fille exigeaient la dote avant l’enterrement de leur fille. Un problème difficile à résoudre qui ne pouvait être compris que par les Africains mais semblerait utopique chez les Européens. Je me suis interposé à calmer la colère avec brio, car je savais que Ntomba et Lokele sont issus de même clan. Mon intervention fut nourrit d’acclamations car je savais s’y prendre coutumièrement selon que les deux ethnies venaient du même clan et personne d’entre elles n’avait le droit de verser le sang de l’autre!

Ce que voulait réellement la famille de la fille était qu’en mariant le garçon à leur fille avant l’enterrement, l’esprit de leur fille emporterait avec elle son mari. En quelque sorte la famille de la fille voulait venger leur fille. C’est une bonne chose que de posséder l’éducation et c’est une autre que de posséder la sagesse. La sagesse assoit les pieds sur terre tandis que l’éducation maintient la tête sur les épaules et pieds à l’air.

Je dédie le mérite de ce document à la mémoire de « Ndeke » cette grand-mère qui a su garder soigneusement l’histoire de son clan ainsi que les comtes de sagesse des anciens, elle qui a longtemps vécu, beaucoup entendu et beaucoup vu. Elle qui fut au centre de l’unité de famille et donnait des conseils à tous les membres. Les anciens aident les jeunes à comprendre le passé. Grâce à eux, l’équilibre de la famille dans le rapport entre les membres est maintenu. Ils expliquent que les morts, les vivants et ceux qui vont naître sont toujours et partout présents reliés par des critères hiérarchiques et par la transmission des connaissances stables et imperturbables.

Le contre poids étant assuré, jamais un problème ne se développait jusqu'à mettre en périr la structure interne de la famille. Dans nos coutumes, le centre de gravité est le patriarche autour duquel se réunissent les membres de famille. Les anciens savaient plusieurs techniques : méditation, oracles, observation des autres par lesquelles ils savaient les lois d’harmonie avec la nature. La position des pieds sur terre, en stationnement comme en mouvement, le balancement des bras, la position de la tête, la manière de parler, les choses auxquelles l’individu s’intéresse, sont des petits signes qui permettaient aux anciens de le connaître.

Ce fut là, une des raisons de survie des familles africaines, donc vivre en en harmonie avec la nature. Ils aidaient les jeunes à comprendre le passé et prodiguaient des conseils qui conduisaient leur mode de vie. Les cimetières n’étaient pas loin des maisons des vivants parce que les morts gardaient toujours leurs places dans la famille recevant attention, respect et on leur apportait de la nourriture, boisson, sacrifice et on demandait leur opinion pendant des moments difficiles et on leur remerciait en cas des satisfactions. Tout ceci, mes chers frères de clan sont des connaissances qui m’ont été léguées par ma grand-mère que je me fais le plaisir jusqu’au plus profond de moi-même de partager très volontiers avec tous les lecteurs de près ou de loin.

 

CHAPITRE I – L’implantation du clan Mongo.

 

Au cœur de l’Afrique en République Démocratique du Congo se trouvent plusieurs groupes ethniques dispersés dans presque toutes les régions du pays et qui ont l’ancêtre commun. On les appelle « les enfants de Mongo » ce qui se traduit dans tous les dialectes de ces groupes ethniques « Ana Mongo » Il faut dire que 65% du peuplement du Congo est composé des « Ana Mongo » qui sont issus de Mongo leur ancêtre commun. La phonétique, la dialectique, les coutumes sont les mêmes chez toutes ces ethnies.

Il y a de cela quelques siècles, ces groupes ethniques vivaient ensemble sous la bienveillance du patriarche Mongo dans la région de l’Equateur. Vers les années 1400 un groupe des familles venu du Nord du rivière Nil s’était établi en plein cœur du Congo dans la région de l’Equateur au milieu de l’immense foret équatorial, et des rivières qui baignent et rendent fertile le sol. On y put croire un paradis, un véritable parc naturel qui finit par attirer les appétits des colons belges.

La région était abondée des parcs naturels ou vivent les animaux tel que le parc de Salonga ainsi que des rivières poissonneuses qui la baigne. Cela explique le régime riche en protéine qui facilite le taux de croissance rapide de natalité de ces ethnies. Ces ethnies vivent aujourd’hui séparées les unes des autres. Comment par quel diable était-il arrivé bien qu’il faille un long feuilleton le clan a été disloqué ! Peut-être ces ethnies ne se seraient pas séparées longtemps n’eut été l’arrivée de l’homme blanc car les limites de leurs localités ont été renforcées par le colonisateur.

Aujourd’hui le besoin de comprendre l’histoire de leur clan se fait sentir, chez tous les « Ana Mongo » Ils cherchent à comprendre l’histoire de leur clan à ce temps troublé par des guerres et cela pour quelle raison ? Peut-être veulent-ils faire face au courent destructeur qui souffle à l’est et au nord du pays. Contrairement à ce que je me disais, j’ai décidé de sortir de mon silence pour écrire ce récit dans le but d’apporter ma moindre contribution à la renaissance du clan.

Tout a commencé par ma participation au Forum de Sankuru, lors d’un sujet saillant que beaucoup se rappellent au sujet d’un confrère qui traitait les autres d’Eswe parce qu’il était d’Ekonda que beaucoup m’ont demandé de mettre sur papier ce que je connaissais de l’histoire du clan. Je remercie les confrères qui m’ont écrit en ce moment pour m’encourager par les éloges et grâce à eux j’ai eu le courage de mettre sur papier ce texte. Se faisant, le lecteur trouvera non seulement à ce récit l’histoire passionnante d’un clan ruiné mais également les comptes et proverbes de sagesse. Comme il convient de le souligner, les anciens renfermaient les secrets de leurs connaissances dans des chansons et des comtes. Ainsi il y avait des chants des guerres, d’intronisation au pouvoir, de mariage, d’initiation, de naissance, de la mort et de travail.

 

TITRE I- Naissance des conflits.

 

Les dérivés du clan Mongo se retrouvent presque dans tout le territoire de la République Démocratique du Congo. Le clan a été divisé en quatre principaux groupes ; Il s’agit de groupe " Otekele " Ankutshu la Membele" Ekonda ‘’ Ombolo’’. Ce furent des enfants Nkoy chefs des files du patriarche qui nourrissaient et défendaient le clan contre des ennemis. Le clan habitait dans la région de l’équateur le long de la rivière Tshuapa(Luapa) dans l’intense forêt équatorial. Pendant longtemps les membres du clan vivaient en harmonie sous l’autorité du patriarche. Comment la maladie du patriarche a conduit à la dislocation et à la dispersion de ses membres ?

Il est dit qu’un des enfants du clan ci-haut cité a joué au malin et devint l’auteur de dislocation et cela à cause de ses ambitions malveillantes d’hériter la succession du patriarche.

Je m’en vais vous dire pourquoi ? Le patriarche Mongo devint malade et l’un de ses fils ci-dessus était l’ami personnel du féticheur de la court. Celui-ci s’était comploté avec le féticheur pour qu’il lui soit attribué la succession du trône après la mort de leur Père. La chose ne sera pas facile lui répondit le féticheur car dit-il, il y a beaucoup des enfants et que chacun voudrait le devenir. Le féticheur demandât au patriarche de rassembler tous les enfants chasseurs et qu’il allait lui signifier ce qu’il lui faudrait pour sa guérison. Ce sera la tête d’une antilope vivante qu’il allait demander au malade devant ses enfants, une épreuve redoutable à réaliser en si peu de temps. Bien avant cela, le complice eut le temps d’attraper une antilope vivante qu’il l’a mise cachée dans le foret en complicité avec le féticheur.

Le féticheur annonça au patriarche qu’il lui faudra une antilope vivante pour que la tête soit servie des remèdes ! Les fils de Mongo se lancèrent à la captivité d’une antilope vivante pour que la remède soit faite. Une épreuve difficile aux autres enfants qui n’avaient pas préparé. Ils partirent le matin avant la levée du soleil et vers les après midi, le complice apparut du bout du village avec son antilope sous les acclamations nourries des siens. Les autres familles furent frustrées car elles savaient que celui-là bénéficierait de la bénédiction du patriarche. Quand les autres arrivèrent avec le produit de leur chasse, ils furent surpris par la nouvelle qu’un d’eux était déjà venu.

Mais le patriarche ne fut pas guéri du traitement, il mourut malheureusement. Après la mort du patriarche, le complice hérita le trône, mais d’autres fils ne firent pas en paix du mérite de leur frère le connaissant assez bien de son habileté de la chasse. Mais le secret finit par apparaître, ils apprirent finalement la vérité. Epris de colère, les autres ne supportèrent pas que leur frère qui avait triché soit à la place du patriarche. Ce fut l’éclatement du clan ou chaque chef de file prit sa direction suivie par des familiales. Le clan fut donc divisé :

 

1- Groupe Mongo Otekele

2- Groupe Mongo Asengele

3- Groupe Mongo Membele

4- Groupe Mongo Ombolo

 

1-Le premier groupe est resté dans la province de l’Equateur a Boende qui est chef lieu de Tshuapa,, Salonga, Befale, Mokoto. Bokungu, Bolukutu, Mondombe, Bosira Lomami, Lokolia, Jara, Luila, Momboyo et Bongandanga etc…

 

2-Le deuxième a Bandundu plus précisément Ntomba, Basengele, Ekonda Mputela, Ekonda Bikoro, Nkutu, Bolia et Bolobo, Kiri etc….

 

3-Le troisième groupe est remonté en amont par les rivières Loomela. Ceux qui ont remonté le long de la rivière Loomela jusqu’au Kasaï dans le Sankuru sont : Otetela, Ndekese, Basuku, Bakusu, Basongola et Basonge. –

 

4-Le quatrième groupe est remonté le long de la rivière Tshuapa jusqu'à Kisangani dont : Mbole, Lokelé, Topoké, Ngando, Basoko etc.. Tandis que ceux qui sont descendus en aval se retrouvent dans la province de Bandundu.

 

Je vais plus parler du troisième groupe car c’est en raison des querelles et des déchirements qui s’en suivront pendant son déplacement.

Le groupe Membele comme j’ai dit ci-haut a remonté en amont par rivière Lomela jusqu’au plateau de Nyambo-wadi, où ils s’installèrent pendant quelques années. Les années passèrent et Membele mourut de la morsure du serpent et son fils aîné Ankutshu pris la place de son Père. Ankutshu avait 3 enfants qui sont :

· Ndjovu

· Watambulu

· Ngandu

A la mort d’Ankutshu le groupe devrait designer le successeur selon qu’il s’agira d’un des trois fils. Pour se faire, les trois fils devaient passer par une épreuve de force. Il y avait sur la piste qui menait à la source d’eau potable, une grosse pierre qui barrait littéralement la pistes aux femmes qui revenaient de la source avec des calebasses sur la tête. Parfois il arrivait que la calebasse tombe et cela faisait tort aux femmes du village. Les sages eurent à demander aux trois fils d’aller un après l’autre déplacer du chemin la pierre, celui qui réussira prendra la canne de l’autorité. L’aîné fut parti pour déplacer la pierre mais il ne pu pas. Le second a son tour fut parti mais ne pu rien non plus.

Et voici que le cadet que sa maman lui a confié le secret de la poudre à déverser sur la pierre avant de donner le coup à la pierre réussit à la morceler et à la déplacer de la piste. Ce fut une grande humiliation ressentie par ses frères devant la foule. Mais le rire mimique de la femme du vainqueur a déclenché des bagarres parmi les membres du clan et il eut beaucoup des blessés et des morts. Allez-y voir le lieu ou ceci s’était passe, jusqu’aujourd’hui l’herbe ne pousse pas encore. Les trois enfants se séparèrent pour former plus tard chacun son groupement dont ils sont parsemés dans le Sankuru et qui sont appelés « Ankutshu a Membele », c’est a dire les enfants d’Ankutshu fils de Membele. Il est à retenir que les ethnies qui sont issues du clan Mongo ont les taux de pourcentage élèves de natalité à cause de leur régime alimentaire qui cadre avec leur culture.

 

CHAPITRE II- LA GEOPOLITIQUE.

 

La Province du Katanga on trouve :

Ø Les Basonge ou Basongye.-

 

La Province Orientale on trouve :

Ø les Topoke,

Ø les Lokele avec ses sous divisions à savoir : 1) Bolombo, 2) Loila

Ø les Bambole,

Ø les Mongando

Ø les Basoko

 

La Province de Maniema on trouve:

Ø les Bakusu,

Ø les Basongola,

Ø les Bazimba,

Ø les Barega

 

La Province du Kasaï Occidental on trouve:

Ø les Bashelele,

Ø les Djimanjase,

Ø les BaKuba

Ø les Ndekese ou Ndengese

La Province du Kasaï Oriental on trouve :

Ø les Batetela

Ø les Basuku

Ø les Basonge

 

La Province de l’Equateur

Ø les Mongo dans le District de Tshuapa, Salonga, Boende, Befale, Mokoto, Bokungu, Bolukutu, Lokolia, Mondombe, Bosiralomami, Jera et Ikela.

Ø les Libindja

Ø les Ngombe

 

La Province de Bandundu Lac Mayi Ndombe.

Ø les Nkundo

Ø les Ntomba

Ø les Ekonda Mputela

Ø les Ekonda Bikoro

Ø les Nkutu

Ø les Bolia

Ø les Basengele

Ø les Bakula

Ø les Bolobo

 

La Province de Bas Kongo

les Bayombe

 

III- QUELQUES EXEMPLES DE LA DIALESTIQUE QUI DESIGNENT CERTAINS POINTS.

 

Riz, Poisson, Banane Plantin, Foret, Epouse

Mongo : Bofonga nsé likon ou bakon bokonda Wali

Otetela : Eponga tosui likondo ou bakondo ekonda Wali

Kundo : Nsi likondo ou bakondo lokonda Wali

Lokele : Bofonga Isui likondo ou bakondo lokonda Wali

Topoke : Bofonga Isui lihondo ou bahondo lokonda Bogali

Le verbe épouser une femme par exemple est pour la plus part de ces ethnies dit :« amosonge, mosongoke, osongo » c’est à dire épouser une femme ou un homme. Tandis que la femme mariée est appelée :

« Wali » Je laisse la suite aux linguistes qui vont nous aider à faire un travail de fond.

 Source:

Sankuru-direct.com

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Vidéo réportage par Afrique Rédaction:


VIDEO RAPPEL DE LA TRIBU TETELA DE LA FAMILLE "ANA-MONGO":VOL 1

KEMA FUMBE (Folklore Tetela) :CLIPS DÉJÀ EN VENTE. MISE EN LIGNE PAR JEAN JACQUES NSIKU LA FORCE TRANQUILLE (LFT) POUR WWW.PAPAWEMBA.FR.

(LAFORCETKL TV)

QUELQUES PROVERBES OU SAGESSE DE ANAMONGO:

  1. Qui a deux joues ne se brule pas (la bouche).
  2. En toutes choses, songez à une alternative, une issue de secours.(kanga Atama)
  3. Les fourmis arrivent toujours à abattre tout animal qu'elles attaquent.Pour encourager les gens á aller jusqu'au bout de ce qu'ils entreprennent.(Afumba  Nyama)

 

 

 

Amour-Conscience-Réparation

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26/06/2013
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