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Dossier sur accord de LEMERA:Message de M'zee LD Kabila aux Congolais de Libreville

Devoir de Memoire sur le dossier de l'Afdl et le fameux accord de LEMERA!

Voici le Message du chef de l'état M'zee Laurent Desiré Kabila aux Congolais de Libreville qui reste encore d'actualité!

 

A OBSEVER LES CHOSES AU CONGO D’AUJOURD’HUI, POINT N’EST DE DIRE QUE L’HISTOIRE LUI DONNE RAISON CHAQUE JOUR QUI PASSE

 

LORS DE CETTE RENCONTRE MZEE KABILA FAISANT LE POINT DE LA SITUATION, A BIEN REVELE DES CHOSES



1. COMMENT LES TUTSI BANYAMULENGE NE SONT CONGOLAIS QUE DE MASCARADE. ILS AVAIENT UN PARTI UNIQUEMENT A CARACTERE ETHNIQUE ET ETHNICISTE AU SEIN DE L’AFDL QUI S’APPELAIT «ANP» ET QUI AVAIT COMME OBJECTIF: LUTTER POUR LA NATIONALITE CONGOLAISE 

2. COMMENT KAGAME DOIT LA SURVIE DE SON POUVOIR A MZEE LAURENT DESIRE KABILA 

3. COMMENT LE COMPLOT CONTRE LA RDC A ETE CONCOCTE DE LONGUE DATE 

ÉCOUTONS LAURENT DESIRE KABILA

«Qu’est ce qui se passe dans notre pays? Quelles sont les motivations de nos agresseurs? On a déjà expliqué à plusieures réprises et de différentes manières. D’autres ont des versions selon lesquelles les Rwandais ne voulaient pas de Kabila, parce que Kabila n’était pas manipulable. Mais ce qu’ils veulent c’est surtout le Congo, ce n’est pas surtout de Kabila. Pour moi ils me prenaient pour un obstacle. 

Et nous étions avec le Rwanda. Cette alliance était une alliance d’intérêts. Nous l’avons clamé toujours. Nous devions passer par le Rwanda pour détroner le régime de chez nous, qui n’était pas un régime populaire, un régime qui a apporté la misère, etc, etc,. Tout le monde le sait. Nous nous sommes réconciliés avec tout ce monde là, à commencer par Mobutu lui-même. Mais le régime, c’est un régime qui a plongé dans l’irrésponsabilité illimitée; chose que Mobutu a reconnu parce qu’il ne faisait sur le bateau [Outeniqua] que s’étonner. Il croyait qu’il était Dieu alors qu’il n’était qu’un homme. Mais notre révolution était une révolution pardon. 

Mais notre objectif principal de l’alliance avec les Rwandais, c’était de libérer notre pays, parcequ’aucun pays limitrophe ne supportait une entreprise révolutionaire qui visait le chnagement politique dans notre pays. Donc, nous étions laissés en nous-mêmes, un peu comme les Hutu d’aujourd’hui; les Hutu du Burundi et du Rwanda. Personne ne pouvait écouter – tout le monde – parcequ’il [Mobutu] achétait des alliances policières dans les pays limitrophes. Alors c’était difficile même si les discours étaient des discours qui parlaient un peu bien du peuple Congolais, mais beaucoup d’hommes d’États étaient de mêche avec la dictature chez nous. Et puis la police faisait le travail de traquer les opposants anti-régimes. 

Et il était évident que lorsque l’autre tombait au Rwanda – je parle d’Habyarimana – que le régime qui allait être établi là-bas [ celui de Paul Kagame] devait être un régime, non necessairement anti-Mobutu parcequ’il les a d’ailleurs aussi soutenus. Il a donné au Rwandais Kagame et les autres, toujours par l’entremise du même Museveni, des excitants. Et ils étaient partout dans des hotels de Kinshasa en même temps que tombait son allié Habyarimana. Ils allaient à Gbadolite, ils étaient partout dans des hotels de Kinshasa. C’est un malin, notre frère là [Mobutu]. Un vicieux diable! Il faisait tout ça! Et après ces gens se sont rendus compte qu’il les trompait aussi, parce qu’il soutenait Habyarimana, il a améné les Français, il entrainait les anti-Tutsi… 

Alors, ils [les Tutsi] ont voulu une alliance avec un mouvement révolutionaire, vraiment révolutionaire, qui avait à coeur avoir une intimité quelconque. Tout était marchandage politique: «Nous entrons, nous mettons fin à l’agression de votre pays à partir de notre territoire. Vous nous faites passer, nous avons des armes, vous ne serez pas renversé mais nous allons renverser le notre.» 

Et c’est ainsi qu’on nous a vus avec tout ce monde là à l’intérieur de notre pays. Ils étaient quelque 3,000 hommes. Nous avions récruté énormement dans notre armée, dans les environs de 55,000 hommes à notre arrivée à Kinshasa. Toutes les assistances que nous recevions alors passaient par le Rwanda, ils en ont bénéficié beaucoup, beaucoup en armément surtout. 

KAGAME DOIT LA SURVIE DE SON POUVOIR A MZEE LAURENT DESIRE KABILA 

Ainsi cette alliance était une alliance d’intérêts, uniquement POUR QUE LE REGIME DE KAGAME NE SOIT PAS RENVERSE par le Congo, le Zaire d’alors, avec tous ceux qui le supportaient. Et pour nous, QU’IL NOUS DONNE LIBRE PASSAGE, pour faire entrer les armes, transit d’armement et d’autres pour renverser le régime Mobutu. C’était là l’alliance en question avec eux. 

Vous savez, nous sommes entrés au pays, une fois arrivé au pouvoir, nous avions encore beaucoup d’officiers Rwandais avec qui on a bien travaillé comme instructeurs dans nos unités d’infanterie, c’est ce qu’ils savaient faire, mais il y avait moins de spécialistes. Nos soldats étaient beaucoup plus jeunes, mais le peuple nous a acceuillis. L’anciènne armée ne s’est pas battue avec ferveur parceque tout le monde avait pri conscience qu’il ne pouvait plus soutenir ce regime là. Nous avions alors du bénéficier de cette complicité des populatins du Congo, qui d’ailleurs m’ovationait partout où je passais. Et c’est ainsi qu’a terminé cette prémière histoire de libération. 

«LES RWANDAIS SONT DES GENS INSUPPORTABLES. CE SONT DES CRIMINELS, DES SANGUINAIRES» 

Et maintenant, que s’est-il passé avec les Rwandais? Vous savez ces gens là sont insupportables. Ce sont des criminels, des sanguinaires. Et puis ils voulaient dominer notre pays, ils ont commencé par dire: «Oh , ce sont eux qui avaient porté Kabila au pouvoir, qu’ils pouvaientt nommer n’importe qui comme chef de l’État, qu’ils allaient dans mon cabinet ministériel proposer à un ministre, deux, trois ou sept, je ne sais pas quel nombre [leur disant] toi si tu veux, toi si tu veux, toi si tu veux (…), toi…». 

Dans l’armée, naturellement, comme j’ai fait de l’autre [James Kabarebe] conseiller principal à l’armée, le chef d’État Major en interime d’alors, il a manipulé avec l’argent que nous donnions à l’armée pour acheter ceci, cela – les armes, bien sure, c’est le ministre de la défence qui en achetait. Et bien avec cet argent, lui utilisait à corrompre les Congolais et à envoyer chez lui, disant s’ils voulaient il va en faire des grandes personalités de l’armée, ceci cela. 

Mais ce qu’ils ne connissaient pas c’était que nous étions mieux organisés qu’ils le pensaient, que nous avions un service d’intelligence très raffiné. Eux ne pensaient plus de rien. Et puis on surveillait tous les mouvements, tous les discours, tous les propos qu’ils avaient tenus dans des conférences avec les étrangers, surtout des contacts personels avec les gens qui sont dans l’armée, des cajoleries, des flatteries tout le temps, oh parfois le président est trop fort, il n’est pas fléxible, etc., Ils montaient des groupes de gens contre notre pouvoir et finalement beaucoup d’officiers y compri (?) [sont venus me chuchoter à l’oreille: Président, il faut faire attention avec ces gens... il y a un danger contre les institutions de l’État], c’est-à-dire, on travaillait avec eux mais ils complotaient. 

SUR LES ASSASSINATS DES HUTU 

Qu’est ce qu’ils demandaient? Les assassinats des Hutu, continuellement. Ils voulaient qu’on continue à assassiner les Hutu, moi je leur ai dit: «Ça, ce n’est pas notre mission.» 

Quand ils ont massacré des gens à l’Équateur, les chef traditionels sont venus me surprendre, moi j’ai dit ce n’est pas vrai. Ils ne pouvaient pas faire ça sans notre connaisance! Ils ont vu comment ils ont améné des cadavres, comment ils ont mi des corps dans des sacs et les ont jétés dans le fleuve, et se demadaient où est ce qu’ils ont entassé tout ce monde massacré par un certain Lieutenant appélé Daniel, pardon , Major Dan. Et quand ils m’ont dit ça, je l’ai expulsé. Et puis j’ai demandé: «Mais comment se fait-il que cet homme avec tout e son unité ait entrepri de telles choses? » 

Or ils étaient commandités par Kigali, par Kagame qui voulait qu’on traque les Hutu partout où ils sont réconnus. Mais il faut que le gouvernement soit mis au courant parce que c’est notre pays, c’est notre territoire. Et comme ils l’ont fait sans mon consentement, sans le consentement du gouvernement, j’ai décidé d’expulser ces hommes là, qui étaient tout puissants là-bas. J’ai dit qu’il faut qu’ils partent, avec tout le bataillon de criminels qu’ils ont introduit chez nous, d’abors sans notre accord parce qu’ils infiltraient toujours. Tout le temps que nous étions entrain de travailler, eux infiltraient les gens. A Kinshasa, ils faisaient la vedette. Les belles voitures c’est pour eux, il faut assassiner les autres [les propriétaires]. Ils tuaient pour de belles femmes. Et vous savez nos femmes là-bas, oh c’est pour eux [éclat de rires]. Ils voulaient tout. Ils se sont abbatus sur ce qu’ils voyaient. Les banques étaient spécialement visées. C’était formidable. 

Mais en même temps, s’ils prenaient de belles voitures, ce n’était pas pour eux qu’ils les prenaient. Ils tuaient des gens et prenaient des voitures, ils arrachaient des voitures à leurs propriétaires, des simples voitures. Beaucoup de cas. Lorsqu’il fallait les arrêter, ils criaient au complot, alors que c’étaient eux qui complotaient. Ainsi ça a un peu continué et je trouvais que c’était trop. -Ils s’ingèrent dans la politique du pays; -la criminalité était haute lorsqu’ils étaient là -et en même temps, ils continuaient à traquer les gens [les Hutu] pour les tuer et tuaient nos compatriotes, nos officiers [Ngandu Kisase entre autres], nos propres frères, les dirigeants politiques… alors nous avons décidé de mettre fin à une sorte de coopération qui n’était pas réglé, c’est-à-dire, comment nous allions coopérer et quelles sont les limites imposées à nos coopérants. Il n’y avait pas un texte légal. Ils étaient tout puissants. 

VELEITES HEGEMONIQUES ET PLAN D’ANNEXION DU CONGO 

Et naturellement, ils n’aiment pas rentrer chez eux. Ils étaient venus pour rester. Ils avaient des plans d’annexion, avoir un certain Bizimungu à la tête du Congo, c’est-à-dire un sanguinaire qui jouait comme un homme à eux. Alors, on a dit ça c’est trop fort. Ce n’est pas possible! Ils doivent partir. 

LE CONGO AGRESSE !

Et vous savez bien, quand est-ce qu’on les a démandé de quitter? Le 27? C’était le 28 juillet 1998. On les a donnés des avions pour qu’ils partent. Ils ont entassé de tants butins volés! Moi j’ai dit, laissez-les, ce sont des pauvres. Ils n’ont rien chez eux là-bas! Mais nous, on continuera toujours à faire autres choses. L’essentiel est que ces gens quittent et qu’il n’y ait pas bain de sang. Mais ils avaient laissés un bataiilon et demi des Rwandais, des militaires et des officiers en civile; et puis ils avaient des cachettes d’armes . Tout le temps que les Congolais faisaient autres choses, eux amassaient des armes. Ils en envoyaient à Kigali et puis ils cachaient d’autres là-bas pour faire un coup d’État contre Kabila. 

Bon, le 2.08.1998, ils ont déclenché leur coup d’état. Ils ont cru qu’ils allaient prendre le pouvoir pour assassiner, parce que, même tout près de chez moi là, ils avaient mi dans la maison de l’autre docteur là qui était chargé de l’armée, au sein de l’armée de [terre], {Danny?]. Oui, je ne sais pas comment il s’appelle maintenant. En face de chez moi à quelques 300 mètres, [Patrick?], Patrick, ils ont bourré là-bas des armes, les unités qui venaient du Rwanda se cachaient là parce que ce sont des grandes maisons avec des clotures. Mais ils ont eu le malheur d’avoir été detectés par d’autres, disant qu’il y a des gens qui ne sortent pas là-bas, qui nettoient toujours des armes, qu’il y a des mitrailleuses, qu’il y a ceci, qu’il ya cela. Les officiers sont venus me dire que la situation est très grave, ça va sitôt s’enflamer. Moi je leur dit: «Attendez, on va les écraser. Restez calme.» 

Le 1er.08.1998, nous avons désarmé tout ce monde là qui étaient dans la garde présidentielle. J’ai dit qu’ils doivent être désarmés et doivent partir. Et puis la nuit du 2.08.1998 là, c’était la grande musique. Ils ont attaqué la garnison du Camp Tsatsi. Ils voulaient premdre le Camp Tsatsi pour aller prendre l’État Major Général - où d’ailleurs il n’y a rien, ce sont des bâtiments – et en même temps aller à la logistique s’accaparer des armes lourdes afin de venir à ma résidence. Et beh, tout c’était réglé au cours de la nuit et le lendemain. On les a poursuivis là-bas, on les a frappé beaucoup et ils ont de nouveau traversé [la bande verte?]. On les a totalement liquidé et le peu qui retait, on les a poursuivis, C’était le 3, le 4. 

CAMPAGNE D’INTOXICATION A LA MUSEVENIENNE APRES L’ECHEC DU COUP D’ETAT 

Non contents de cela parce que ça a échoué, nous ne savions pas que Museveni de l’Ouganda et les autres préparaient un coup. Ce que nous savions c’est qu’ils menaient la campagne pour isoler notre gouvernement. Quand tout allait bien, eux disaient que ça ne va pas chez Kabila, il est tribaliste, toute l’armée ce sont des Katangais. Encore que je n’ai pas choisi d’être Katangais. Personne n’a demandé à Dieu de lui donner sa tribu. Pour eux, tous les gouverneurs, tout ce monde, Katangais! Katangais! Toute l’armée, tous les officiers, Katangais. Ils disent maintenant ça ne va pas, il faut chasser les Katangais. Ils ont vendu ça un peu partout chez tous les chefs d’État, même nos meilleurs amis qui venaient et qui voyaient, on leur disait, mais il faut causer avec tous ces ministres, il faut voir combien de Katangais il y en a et qui ne sont pas Katangais. C’était là un alibi, un prétexte pour essayer de nous isoler. Ils pensaient que le gouvernement était si tribalisé que le leur! 

Alors quand ils ont commencé à prendre les choses au sérieux, je suis allé chez Mugabe lors d’une conférence, il n’y a pas longtemps. Il me dit:«Mais voila ce que Museveni vient de me dire, mais moi je n’y crois pas!». Je lui ai dit, mais où est la preuve? Je vais appeller ma garde. Ma garde qui m’accompagne, elle est toute ici là. Puis j’ai dit: «Trouves-moi un seul Katangais dans ma garde, alors tu comprendras que tout ce qu’il vous dit c’est faux. Et ils sont neuf. Il y en a encore ici, ils sont nombreux avec moi.» Il a dit: «C’est ça alors?!». «Si dans ma garde, je ne suis pas entouré par mes Katangais, donc le reste est faux.» [Les enemis ont-il exploité ça, parce qu’il a été dit que Mzee Kabila a été abbatu par l’un de ses garde-corps?!, on ne saura le dire. Voici ce qu’a écrit Colette Braeckman dans le Soir du 23 janvier 2001 et je cite: «La mort du Président Kabila, éxécutée par une main africaine, aurait été décidée par les Américains irrités par son nationalisme, son souci de défendre l’intégrité de son pays…Si Lumumba a été assassiné durant l’interrègne d’Eisenhower, Kabila pour sa part a trouvé la mort alors que Clinton faisait ses bagages…».] 

Et puis je lui ai dit: «Regardes un peu Museveni, qui il a, ce sont ses frères. Il a ses frères de sa tribu là. Quelle est sa tribu à lui? Les Tutsi? Comment? Les Tutsi. Les qui? Les Tutsi. Oui, les Tutsi, mais ils ont, les Hima… ils sont les trois tribus en une seule eh! Les Hima, les Tutsi et les Banyankole.» 

Alors, c’étaient donc des mensonges, ils visaient à diviser (?), ils ont contacté tous les chefs d’États des pays limitrophes. Ils les ont empêchés de venir à la conférence de solidarité. Une grande conférence que le monde entier a approuvée. Ils ont saboté. Le même jour, parmi les chefs d’État qui étaient invités, d’autres sont venus me dire: «Mais on ne sait pas, on ne comprend pas! Qu’est ce qui se passe avec Museveni?!. Museveni et l’autre là Bizimungu prétendent avoir un droit d’ingérence au Congo, ils disent que ce sont eux qui connaissent bien le Congo, les spécialistes du Congo, qu’ils connaissent tout ce qui se passe à l’intérieur du Congo et que ce sont eux qui avaient porté Kabila au pouvoir.» 

DE LA CREATION DE L’AFDL 

Mais, je vous ai dit comment nous nous sommes noué une alliance! Sans nous, ces messieurs, n’entreraient pas au Congo. Ils prétendent que ce sont eux qui nous ont portés au pouvoir, et par conséquent, ils connaissent tout ce qui se passe là-bas. Ils parlent d’Alliance. Comme s’ils ne savaient pas que l’Alliance c’était quoi?! L’Alliance, ils ne l’ont jamais créee! L’AFDL, ils ne l’ont jamais créee! 

  • COMMENT LES TUTSI BANYAMULENGE NE SONT CONGOLAIS QUE DE MASCARADE. ILS AVAIENT UN PARTI UNIQUEMENT A CARACTERE ETHNIQUE ET ETHNICISTE AU SEIN DE L’AFDL QUI S’APPELAIT «ANP» ET QUI AVAIT COMME OBJECTIF: LUTTER POUR LA NATIONALITE CONGOLAISE 


Mais ils nous ont imposés, pour que nous puissions avoir droit de passage avec des armes, de prendre [une bande] des Tutsi qui étaient à Kigali, venant de Masisi, Rutsuru, les Banyamulenge, les soit-disant Banyamulenge là, tous ces gens qui s’étaient réfugiés là [à l’est du Congo]; vous les voyez d’ailleurs défiler à la télévision parfois, mais qui étaient à Kigali, nous disant que, voilà, ici il y a des Congolais – où sont-ils ces Congolais? – il faut qu’ils participent, c’est bien, comme ça le mouvement, vous savez votre mouvement là le PRP, ça t’a améné beaucoup de problèmes, on dit que vous êtes Marxiste… C’est ainsi qu’on les a pris dans l’AFDL que nous avions créee et on a dit qu’il faut qu’ils fassent parti du mouvement. [Mais dans une interview que Mzee Kabila a accordé à la RTBF, lors de son dernier passage à Bruxelles, il a révélé que ces Tutsi Banyamulenge AVAIENT UN PARTI UNIQUEMENT A CARACTERE ETHNIQUE ET ETHNICISTE AU SEIN DE L’AFDL QUI S’APPELAIT «ANP» ET QUI AVAIT COMME OBJECTIF: LUTTER POUR LA NATIONALITE CONGOLAISE]. 

Mais comme ils n’étaient pas politiques, ils ne connaisaient rien de la lutte révolutionaire, pour eux c’était toujours: Nationalité! Nationalité! Nationalité! Moi j’étais pour autres choses [qui étaient prioritaires]. Eux luttaient pour la nationalité! C’EST POUR DIRE QU’ILS N’ETAIENT MEME PAS CONGOLAIS! (rires) Mais il fallait acheter des armes pour passer. Et nous l’avons fait. 

Donc quand ils parlent que l’AFDL, que moi particulièrement, j’ai avalé ces gens là, je les ai détronés, tout cela, mais c’est d’abord leur propre incapacité. L’incapacité de Bugera qui ne comprenait rien ce que c’est être un sécrétaire général d’un mouvement. Je me suis dit mais c’est quoi finalement. Le programme est là, il ne l’applique pas. J’ai dit: «Toi, je vais te prendre, je te donne un peu quelque chose de bien, ministre d’État (rires).» Il me dit: «Je préfère rester Sécrétaire Général du Mouvement.». J’ai lui ai dit: «Tu es incapable. Toutes les preuves sont là, n’est ce pas?! Monsieur, mais tu ne peux rien faire! (rires). Tu passes tout son temps à faire les réunions des Tutsi. Mais quand est ce que l’AFDL sera popularisée? Quand? Le programme est là.» J’ai dit: «Bon maintenant, plus des anciènnes habitudes là ou les gens devaient regner et non gouverner, tu vas à côté. On va mettre un autre sécrétaire général.» 

Pour eux c’était un grand coup. Mais, que voulez-vous? Un homme incapable, qui comprend rien à la situation nationale, qui ne s’occupe que des combines de sa pétite tribu qui demande de nationalité. Alors il fallait quand même…(rires). Le Congo est trop grand pour nous occuper de pétites choses! Donc, il fallait donc enlever l’obstacle. Et c’est ce qui a été fait. Pour eux c’était leur cheval de bataille. Les Tutsi devaient prendre le pouvoir, etc, etc., C’était difficile! Ils ont vendu tout ça dans les pays limitrophes: oh, on les a détronés, on les a fait ceci, que Kabila, les accords qu’on avait signés, il ne les a pas respectés! N’est ce pas ce qu’ils disaient souvent? 

IL N’Y AVAIT PAS D’ACCORDS DE LEMERA !

Les Accords de Lemera?! Nous n’avons jamais signé des accords. Ceux là n’étaient même pas à Lemera où nous étions, les Bugera et les autres. Ce n’était même pas à Lemera qu’on a signé des accords. Et puis, quels accords étaient-ce? C’était la création du Mouvement, les objectifs, c’était surtout ce que chaque parti devait apporter. Mais comme il n’avaient pas de parti [proprement dite, sauf que que ces Tutsi Banyamulenge AVAIENT UN PARTI UNIQUEMENT A CARACTERE ETHNIQUE ET ETHNICISTE AU SEIN DE L’AFDL QUI S’APPELAIT «ANP» ET QUI AVAIT COMME OBJECTIF: LUTTER POUR LA NATIONALITE CONGOLAISE], donc ils n’ont rien apporté. Pour eux leur parti c’était le gouvernement Rwandais [et leur objectif: lutter pour la nationalité congolaise]. Et voilà pourquoi ils ont pésé dans la balance. On les a aménés chez nous comme ça. 

Donc, ces choses là, c’est-à-dire les tentatives d’humilier notre pays en prétendant qu’ils peuvent faire ceci, qu’ils peuvent faire cela, nommer les dirigeants, on va faire ceci, le Congo est un grand pays. Si nous réfusons d’être dominés par les États-Unis qui ont une prétention insupportable, et comment est ce que nous pouvons accepter d’être dominés par les Rwandais et les Ougandais? Nous avons dit: «NON!» 

Ainsi donc la génèse actuelle, et puis les mésententes et des conflits et des conflits, c’est ce que je viens d’expliquer. Eux voulaient dominer, avoir des gens qu’ils vont mettre au pouvoir pour que les Tutsi dominent toute la région.

 

[LA TUTSIFICATION DU POUVOIR DANS LES PAYS DE LA REGION DES GRANDS LACS, C’EST CE QUE MOI LOKONGO J’AI TOUJOURS DENONCE]

 

. Ils le font déjà en Ouganda, au Rwanda, au Burundi, où il n’y a pas de régime démocratique, où ils trouvent des excuses dans des conférences internationales pour justifier leur réfus de la démocratie parcequ’ils sont moniritaires, parce que s’il y a démocratie, les Hutu continueront, et eux ne vont pas participer au pouvoir. Mais en attendant, ce sont eux qui sont au pouvoir sans que les Hutu participent. 

Et nous avons bien fait d’expluser ces gens là [Mzee Kabila a du dépêché une délégation dirigé par le Ministre de la Justice Jeannot Mwenze Kongolo à Kigali pour informer Paul Kagame de cette décision souvéraine]. Ils ont commencé quatre jours après, le 2.08.1998, la guerre d’agression. Ils ont bombardé, bombardé… Ils ont bombardé Bukavu, ils ont bombardé Goma. Ils sont rentrés en force parce que vous savez, ils traversent. C’est une frontière là, terrestre. 

COMMENT ONDEKANE A TRAHI 

Et comme dans l’est, nos unités étaient entrain de travailler avec les leurs, ils ont corrompu mes officiers qui étaient là, y compri quelqu’un que vous voyez là, celui qui était avec nous mais pas pour longtemps, qui est leur chef, Comment on l’appelle encore? Ondekane. Ah oui, Ondekane Jean Pierre, qu’il présentent comme leur chef de guerre. Un homme qui était dans le département logistique, que j’ai nommé comme Commandant de Division d’un brigade, provisoirement . Mais ce pétit homme, ils en ont fait le grand chef militaire. Et ils ont eu d’autres Congolais par la corruption, ceci, cela. Ondekane, ils l’ont fait marier à la soeur de James Kabarebe, à une Tutsi, directement!

 

Il a abandonné sa femme avec les enfants à Kinshasa.

 

Voyez encore le problème avec les Congolais (rire). Ils vous laissent beaucoup de problèmes! Il est là, et maintenant, il crie qu’il va venir encore! Bon le voilà devenu un chef de guerre de la rébellion. Et ils sont allés ramasser tous les autres (aigris, réplis?) que vous connaissez: les Tambwe Mwamba, les Zahidi Ngoma [qui a été arrêté, libéré dans une chaise roulante, l’Unesco écrivant à Mzee Kabila d’avoir pitié de lui], l’autre là, Lunda Bululu, Wamba dia Wamba (rires), et vraiment une kermesse des gens en tous cas corrompus et inutiles

BIZIMA KARAHA, ON LE CROYAIT CONGOLAIS MAIS IL NE L’EST PAS! 

Et Bizima Karaha, qui était votre ministre des affaires étrangères que je croyais Congolais (rires et applaudissements), mais à très grande surprise, quand j’avais démandé à l’armée Rwandaise de Kagame de se rétirer, eux avaient déjà fait des valises, ils disaient leur armée se rétire, ils se sentent en insécurité! 

Moi je leur ai dit: «Mais non, votre armée reste. C’est l’armée Rwandaise qui se rétire. Ce n’est pas la votre (rires).» Mais ils ont disparus. ET J’AI COMPRI QU’ILS N’ETAIENT PAS CONGOLAIS ALORS! (rires), parceque l’armée qui se rétirait c’était l’armée Rwandaise. Un ministre Congolais, un ministre d’État a disparu! Un ministre des affaires étrangères a disparu! (éclats de rires). Moi je me suis dit: «NOUS ETIONS INFILTRES ALORS, INFILTRES AU SOMMET DE L’ETAT!» 

Ainsi, on a pu découvrir plus de documents où Kagame dirigeait ces gens là, et où il complotait pour que les Tutsi prennent la tête de ce grand pays qui n’est pas le leur! C’est de trop eh! Un pays qui ne les appartient pas, ils veulent en prendre la tête?! Quoi?! Mais ce n’est pas possible! Ça a été trop grave. On a vu tout ça! Si seulement on avait su avant, ça aura été bien. Mais le conflit a éclaté après. Ils tentent d’accomplir ce qu’ils n’ont pas pu réussir avec le coup d’état qui avait échoué le 2.08.1998. ET maintenant, je les vois entrain d’échouer encore. 

 

Antoine Lokongo

 

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08/08/2012
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