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(Vidéo)La Date du 14 Septembre dans l'histoire du Congo Démocratique, Michel Mara Basaula en crèvera l'Abcès!

"La Date du 14 Septembre dans l'histoire du Congo Démocratique":Une date de malheur politique?

Quand l'histoire se répète, ce que la leçon n'a jamais été tirée!

En effet, nous avons longuement réfléchis sur ce qui se passe actuellement en République Démocratique du Congo.

Notre surprise fut de découvrir que le récent incident, tel un "titanic" au sein de la majorité présidentielle s'est donc déroulé dans une "date" qui nous fait rappeler le passé historique qui a déclenché la chute de premier gouvernement Lumumba!

 

Nous pouvons alors dit avec certitude, que le temps "Kabila" arrive à sa fin!

Ca ne sera pas la longue lutte des ceux qui font leur "Résistance" en Occident en scandant partout le nom du "Rwandais retourne à Kigali"(un pays soutenu par les multinationaux et les juifs, ni les partisans de "Kabila dégage", mais bien par le bon vouloir de la  "mal-aimée", la Communauté Internationale et consorts!

Nous vous rappelons juste l'analyse de notre compatriote Michel Mara Basaula autour de la date "fatidique" si on peut le dire du "14 septembre" 1960. Une similitude avec l'incident de l'auto-exclusion du G7?.En faisant l'analyse de ce que vient nous publier "Congovirtuel" pour analyser autour de l'incident de G7

(http://www.congovirtuel.info/ver3/index.php?option=com_content&view=article&id=243%3Ag7-nouveau-groupement-de-l-etranger-en-rdc&catid=87%3Aactualite&Itemid=435),

Notre pensée retourne à ce qui a été dit par l'un des analystes politique Rd.Congolais que vous pouvez lire ci-dessous!

 

Bonne lecture et que Dieu épargne le pire pour ce pays,la RDC!

 

@ammafrica

La Memoire d'un Souvenir:Le Mercredi Noir!

Michel Mara Basaula crève l'Abcès!

C'était un jour du "14 Septembre 1960":L'assassinat d'une Démocratie!

Maitrisons le passé, refléchissons au présent, pour mieux préparer le futur....

 

C'est par nos erreurs du passé que nous atteignons la maturité pour mieux faire à l'avenir...

Ammafrica vous présente la mémoire d'un souvenir par l'entremise de camarade Michel Mara Basaula afin de servir pour une prise de conscience sur le passé historique dans la politique rd congolaise aussi moche soit-elle, notre histoire merite d'être connue et archivée dans les annales des archives historiques en vue d'un bel avenir qui se veut glorieux; Et que l'Afrique attend de la République Démocratique du Congo, son envol, mais les caprices des ses dirigeants deviennent un obstacle majeur, refusant de grandir politiquement. Par ce passé sombre d'un certain "mercredi noir", la nouvelle génération est désormais appelée à prendre conscience, que d'un acte posé, toute une série des événéments facheux se succédèrent et bonjour le désastre!

 

Apprenons du passé peuple Rd.Congolais!

 

@ammafrica

 

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Michel Mara Basaula-Divididi Ndombasi

 

Un Congolais de Kinshasa qui s'intéresse à la politique de son pays et à l'histoire politique en général. Cet ancien étudiant en Sciences Po et juridiques sera vite remarqué dès l'âge de 17 ans par certains leaders politiques congolais (zaïrois) de Gauche, opposants au régime de Mobutu.

 

Alors qu'il était encore étudiant à l'Institut des sciences sociales, membre influent d'un groupe des jeunes compétents des années 1980, il sera interpellé (déjà en 1981) par les services de Mobutu à sa sortie de l'Ambassade de l'Union des républiques socialistes et soviétiques (Urss) à Kinshasa.

 

Ancien Secrétaire chargé de l'organisation et administration du Mouvement national congolais-Lumumba (MNC/L) en Hollande pendant plus de 15 ans ; Membre de la Commission extérieure de ce parti ; Membre de l'Alliance des forces démocratiques de libération du Congo (Afdl) de Laurent-Désiré Kabila ; Secrétaire et Porte-parole d'une délégation de l'Alliance conduite par Benoit Loucouyard Lukunku Lu'Asomwe en juin 1997 à Kinshasa ; Co-organisateur et président de la Conférence de Soesterberg en février 2001 et délégué à la 57ème session de la commission des Droits de l'homme de l'Onu tenue à Genève en mars-avril 2001.

 

Il sera appelé dès 2010 dans le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (Pprd) où il sera Secrétaire fédéral chargé de communication et mobilisation au Benelux (Belgique-Nederland-Luxembourg) et le représentant de ce parti aux Pays-Bas, qu'il démissionnera de toutes ses fonctions et quittera par la suite ce parti début mai 2014. En 2011, il fera partie de l'équipe de campagne du candidat N0 3 (Joseph Kabila Kabange) comme consultant et communicateur de la Majorité présidentielle (MP) pour la réélection de Joseph Kabila à la magistrature suprême.

 

Importance de la date du 14 septembre 1960 dans l'histoire du Congo-Kinshasa...


Le « Mercredi noir »

 

Selon MBD, cette date est malheureusement la plus importante et la plus triste de l'histoire politique du Congo. En mai 1960, le MNC remporte les élections législatives et, en juin 1960, Lumumba est élu Premier Ministre, chef du gouvernement mais doit partager le pouvoir avec son rival, Joseph Kasa-Vubu, dirigeant de l'Abako (Alliance des Bakongos) qui est élu Président de la République (au suffrage indirect).


Tout commence alors le 5 septembre 1960. Les deux principaux leaders congolais, à savoir le Président Joseph Kasa-Vubu et le Permier-ministre Patrice Lumumba s'empoignent. La dyarchie instaurée au sommet de l'Etat entre le Président de la République et le Premier ministre par la Loi fondamentale (Constitution de 1960) élaborée par le Parlement belge pour servir de cadre juridique provisoire, avant l'adoption d'une Constitution rédigée par les Congolais eux-mêmes, élabore un système fédéral complexe d'où la confusion qui régnait entre ces deux hommes.


Déjà au mois de juillet 1960, les premières mutineries ont lieu. L'armée se mutine contre ses officiers blancs et la population européenne fuit le Congo. Vers la mi-juillet, Lumumba et Kasa-Vubu appellent les Nations Unies qui envoient des casques bleus pour assurer le maintien de la paix mais refusent d'intervenir contre la sécession katangaise ; la province du Katanga ayant déclaré son indépendance le 11 juillet 1960. Le premier ministre Lumumba rompt alors les relations diplomatiques avec la Belgique. Il décide de faire appel à l'Union Soviétique pour réduire la sécession katangaise, ce qui ne plait pas à Joseph Kasavubu.


C'est ainsi que le 5 septembre 1960, Il faisait un temps caniculaire de saison des pluies à Kinshasa. A 20h03', la radio nationale diffuse son cours d’anglais habituel. Ce n'est qu'à 20h15', lorsque le programme s’arrête soudainement et qu'une voix fluette résonne dans les transistors. Joseph Kasa-Vubu accuse « Lumumba d'avoir été mis en place par les Belges » en ces termes : « Le Premier bourgmestre, qui avait été nommé par le roi des Belges selon les dispositions de la Loi fondamentale provisoire, a trahi la tâche qui lui a été confiée ».

 

Le Premier président, Joseph Kasa-Vubu, chef de l’Etat, inspiré par ses conseillers belges, continue et énumère une série de griefs contre Patrice Lumumba et en tire conséquence :

« J’ai jugé nécessaire de révoquer immédiatement le gouvernement ».

 

A cet instant, sans le prédire, la crise congolaise vient d’atteindre le point de non-retour suite à la destitution de Lumumba et cinq autres ministres de son gouvernement...

 

Kasa-Vubu désigne alors le successeur de Lumumba en la personne de Joseph Ileo (Songo Amba), Président du Sénat, qui a opportunément disparu.


Patrice Lumumba destitue à son tour Joseph Kasa-Vubu de ses fonctions. C’est l’impasse juridique avec deux légitimités qui s’affirment. Désormais, le Gouvernement est bicéphale. Le 13 septembre, le Parlement décide que tant Kasa-Vubu que Lumumba doivent conserver leurs fonctions respectives.
Ainsi, le 14 septembre 1960, désespéré, Kasa-Vubu réagit en désignant le colonel Joseph Mobutu comme commandant en chef de l'armée. Quelques heures plus tard, à 20h30', Mobutu exécute son « premier » coup d'Etat. Il déclare la « neutralisation » des politiciens et affirme :

 

« Il ne s'agit pas d'un coup d'Etat mais d'une simple révolution pacifique » afin de « rétablir l'ordre ». Mais cependant, Joseph Kasa-Vubu est rappelé à la tête de l'État congolais...


Le ministre-adjoint des Affaires étrangères d'Urss, Valerian Zorine, proteste auprès du Secrétaire-général de l'Onu : « il y a sous le drapeau de l'Onu une coalition contre le peuple congolais ».
Illégalement destitué, privé de visa pour les Etats-Unis, Patrice Lumumba ne peut participer aux débats sur la représentation du Congo à l’Assemblée générale de l’Onu, qui est revendiquée en même temps par son gouvernement et celui de Kasa-Vubu.

 

 

Patrice Lumumba de son côté dénonce le comportement de Mobutu :


« Le gouvernement central de la République du Congo porte à la connaissance du peuple que le colonel Mobutu, chef d'état-major des forces armées, a été corrompu par les impérialistes pour jouer un coup d'Etat contre le gouvernement légal et populaire. Ces manoeuvres ont été déjouées par la réaction de notre armée nationale, dont les soldats, après la déclaration radiodiffusée de l'intéressé (Mobutu), sont allés immédiatement chercher le premier ministre (Lumumba) pour le garder à l'abri de toute agression impérialiste.

 

Peuple ! Vous qui êtes le témoin oculaire de ces manoeuvres tendant à faire retomber le Congo, terre de nos ancêtres, sous la domination d'une organisation internationale et qui êtes, d'autre part, l'arbitre infaillible des différentes manoeuvres de certains de vos dirigeants, vous êtes le seul juge des actes de ces derniers, saboteurs de la paix sociale.

 

Peuple ! A vous de juger puisque la vérité finit par triompher. Vive l'Armée nationale ! Vive le gouvernement légal reconnu par la Chambre et les Sénateurs ! Vive la République du Congo ! »

 

 

Mobutu ferme alors les ambassades des pays socialistes, l'Union soviétique et la Tchécoslovaquie. Il leur donne 48 h pour quitter Léopoldville (Kinshasa) et expulse du Camp militaire Léopold l'officier soviétique qui y distribuait le discours du Président Nikita Khroutchev, intitulé :

« Bas les pattes devant le Congo ! »

 

Mobutu réclame ensuite « le retrait des troupes ghanéennes et guinéennes à cause de leur soutien direct à Lumumba ». Ainsi, dès le début, Mobutu, agent de la CIA, lutte contre les pays socialistes et contre les pays africains nationalistes...


Ce 14 septembre 1960 marque alors l'assassinat de la jeune démocratie, le sabotage de l'indépendance du Congo acquise avec tant de sacrifices et souffrances. C'est le tournant de l'histoire congolaise : le coup d'Etat de Mobutu. Cette date marque aussi le début de la confusion dans la vie politique du Congo et place la nation sous la dictature conjointe de l'impérialisme américain et belge pendant 37 ans...


Mobutu commence alors par instaurer le Collège des Commissaires généraux. Bomboko en est le président, Ndele, le vice-président, Ferdinand Kazadi, le ministre de la Défense, Lihau et Tshisekedi, ministre et vice-ministre de la Justice. Ce Collège est installé officiellement par Kasavubu, agissant en tant que chef de l'Etat et complice du coup d'Etat de Mobutu.

 

« Décret-loi constitutionnel du 29 septembre 1960, relatif à l'exercice des pouvoirs législatif et exécutif à l'échelon central »

 

Nous Joseph KASA-VUBU, Président de la République, le Conseil des commissaires généraux a adopté et nous sanctionnons ce qui suit :


Article premier.
Il est créé un conseil des commissaires généraux, suivant la proclamation du Chef de l'État en date du 29 septembre 1960.
Le Chef de l'État nomme et révoque les commissaires généraux et les commissaires généraux adjoints.

 

Article 2.
Jusqu'à l'accomplissement de la mission du conseil des commissaires généraux :
1) Les Chambres législatives sont ajournées ;


2) Le pouvoir législatif dévolu aux Chambres par la loi fondamentale du 19 mai 1960 est exercé par le Conseil des commissaires généraux sous forme de décrets-lois contresignés par le président du Conseil et le commissaire général intéressé ;


3) Le pouvoir exécutif dévolu au Premier ministre et aux ministres est exercé respectivement par le Président du Conseil des commissaires généraux et par les commissaires généraux.

 

Article 3.
Le président du Conseil est remplacé, en cas d'absence ou d'empêchement, par le vice-président et, à défaut, par le commissaire général désigné par le Conseil des commissaires.

 

Article 4.
Les commissaires généraux adjoints participent au Conseil ; Ils ont également voix délibérative. Ils exercent en outre les attributions que leur délèguent les commissaires généraux auxquels ils sont subordonnés. Ils remplacent ceux-ci en cas d'absence ou d'empêchement.

 

Article 5.
La fin de la mission du Conseil des commissaires sera constatée par un décret-loi.

 

Article 6.
Le présent décret-loi constitutionnel entre en vigueur le jour de sa
promulgation.

 

Promulguons le présent décret-loi constitutionnel et ordonnons qu'il soit publié par le Moniteur congolais.

 

Donné à Léopoldville, le 29 septembre 1960.
*Joseph KASA-VUBU
Chef de l'État
*Justin BOMBOKO
Le président du Conseil des commissaires généraux
*Marcel LIHAU
Le commissaire général à la Justice

 

 

« J'accuse et dénonce ! »


Sans ce 14 septembre 1960 :

 

  • - le Congo n'allait pas sombrer dans le chaos ;
  • - il n'y aura pas eu un deuxième coup d'Etat de Mobutu et de ses complices (compagnons de la révolution) le 24 novembre 1965
  • - Kasa-Vubu et Lumumba allaient peut-être terminer leurs mandats et se présenter devant le souverain primaire solliciter un second mandat afin de consolider pacifiquement la démocratie ;
  • - le Congo allait adopter une vraie Constitution élaborée par les Congolais eux-mêmes ;
  • - Patrice Lumumba n'allait pas être arrêté, humilié, transféré et assassiné au Katanga ;
  • - les lieutenants de Lumumba tels que Fataki, Muzungu, Finant, Nzuji, Elengesa Yangara, n'auraient pas été décapités à Bakwanga ;
  • - Gizenga, Gbenye, Olenga, kabila LD, Mulele, Kashamura, Mukulubundu, Lukunku, Soumialot et autres n'allaient pas déclencher les insurrections partout ;
  • - le Collège des Commissaires généraux n'allait pas voir le jour et peut-être on n'allait pas parler de Takizala, Tshisekedi, Aubert Mukendi et tant d'autres... ;
  • - les Congolais n'allaient pas être témoins de ces horribles assassinats (pendaisons) du 2 juin 1966 à la Place Pont-Cabu (actuel Stade des martyrs) de quatre personnalités politiques à savoir, Evariste Kimba, Jerôme Anany, Emmanuel Bamba et Mahamba ;
  • - le Mouvement populaire de la révolution (MPR), part-Etat n'allait peut-être pas voir le jour et le Congolais n'allait peut-être pas de gré et de force être membre de ce parti depuis son état de foetus ;
  • - André Guillaume Lubaya, Pierre Mulele, Théodore Bengila et autres ne seraient peut-être pas morts (assassinés) précocement ;
  • - l'économie congolaise aurait été peut-être épargnée de la dégringolade qu'avait provoquée la Zaïrianisation ;
  • - Moïse Tshombe n'allait pas se retrouver en exil en Espagne et mourir étouffé dans une prison algérienne ;
  • - les Congolais n'allaient pas devenir un jour des Zaïrois ;
  • - les étudiants de Lovanium ne seraient peut-être pas enrôlés de force dans l'armée et les fermetures des universités n'auraient pas eu lieu ;
  • - il n'y aurait peut-être pas eu ce fameux coup d'Etat monté et manqué de juin 1975 qui a mis à l'écart des jeunes militaires et dignes fils du pays dont le major Mpika Ntoya,
  • les généraux Utshudi, Daniel Katsuva, Sumbu Fallu et autres Raymond Pene Djunga.
  • Le général Massiala n'aurait peut-être pas aussi connu la mort dans des circonstances non élucidées jusqu'à ce jour ;
  • - sans ce mercredi 14 septembre 1960, la riche province du katanga n'allait pas connaitre les deux guerres qui ont causé tant de morts (Shaba I et Shaba II) ;
  • - Il n'y aura pas eu un champ de tir à Matadi Mayo où furent exécutés le 18 mars 1978 à 5h00' du matin les 13 congolais accusés faussement et qualifiés des terroristes parmi lesquels les officiers les mieux formés de l'armée nationale dont : Major Kalume, Colonel Biamwenze, Colonel Mwepu, Lt. Colonel Kalonda, Lt. Colonel Mwehu, Lt.Colonel Tshunza, Major Panubule, Kudia Kubanza, Makani, Matanda, Bouryaba ; 
  • - sans ce mercredi noir du 14 septembre 1960, le maquis de Hewa Bora n'aurait pas vu le jour,
  • Che Guevara n'allait pas venir au Congo dans les circonstances que nous connaissons ;
  • - le grand cirque de la fameuse conférence nationale n'allait pas ouvrir ses portes qui, jusqu'à ce jour ne se sont jamais renfermées comme prévu ;
  • - un groupe de 13 parlementaires n'allaient peut-être pas voir le jour ni créer l'Union pour la démocratie et le progrès social ;
  • - des grandes sociétés n'allaient pas mettre les clés sous les paillassons, telles que l'Air-Zaïre, l'Azda, l'Otcz, la Stk, la Sosider, le Daipn, la Sga et tant d'autres... ;
  • - sans ce 14 septembre 1960, le Congo n'allait pas connaître la période de la cueillette (deux pillages) au début des années 1990 qui a vu une fois de plus l'économie s'éffondrer ;
  • - les Chrétiens de Kinshasa n'allaient peut-être pas être écrabouillés un certain 12 février par les forces de sécurité de Mobutu et de Ngbanda ;
  • - l'Alliance des forces démocratiques du Congo dont je faisais partie n'allait pas marcher sur le Congo et s'accaparer du pouvoir ; 
  • - le général Mobutu n'aurait peut-être pas fui au Maroc et y soit enterré à Rabat ;
  • - peut-être le Palais de Marbre n'allait pas être le théâtre d'un assassinat odieux d'un président de la République ;
  • - un jeune né dans le maquis (qui n'allait pas exister d'ailleurs), promu général-major n'allait peut-être pas devenir à 29 ans et demi le président de la République démocratique du Congo ;
  • - les troupes rwandaises, burundaises, ougandaises, zimbabwéennes, angolaises, tchadiennes, tanzaniennes et autres n'allaient pas se battre au Congo de nos ancêtres ;
  • - enfin, à ce jour on aurait peut-être pas parler d'un fameux article 220 vérrouilé !

 

Chers compatriotes, cette date du 14 septembre 1960 doit être marquée en gras dans les manuels d'histoire de notre nation pour éviter que certaines erreurs du passé puissent se répéter, car ce qui s'est passé ce jour a été un tournant négatif dans la vie politique de notre pays.

 

Les ambitions folles furent nées ce jour-là. Les germes des coups d'Etat, des assassinats politiques, de la trahison, de la dictature, de l'immaturité polititique et du gansgstérisme politique ont commencé à occuper les veines des politiciens et militaires congolais depuis ce jour.

 

Nombreux sont ceux qui ignorent cette date.

 

Nos jeunes générations doivent apprendre l'histoire, la vraie de notre pays, pas celle oblitérée depuis des années par l'impérialisme occidental et ses valets congolais et aussi bien comprendre la gravité de cet acte posé ce mercredi 14 septembre 1960 par le général Mobutu et les conséquences qui en découlèrent...

 

 

Michel Mara Basaula Divididi (MBD)

 

 

"Toute action qui engendre des conséquences nuisibles, est appelée à être condamnée avec la dernière énergie! Ainsi condamnons ce sale passé sombre de notre histoire pour que rien ne vienne faire "obstacle" à la renaissance d'une enième démocratie que nous jugeons un peu précoce, surtout si l'on considère le début des événements survenus suite aux fléaux causés par les seigneurs de guerres qui ont fini par être "amnistié" pour la plupart parmi eux"!

 

 

Vidéo intégrale en version Lingala et française sur l'espace Ammafrica worldTV:Michel Mara Basaula avec Mama Feza analysent ensemble l'événément du 14 Septembre 1960 au temps actuel en RDC:

 

Amour-Conscience-Réparation

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16/09/2014
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