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POUDRE D'ESCAMPETTE? OU ENLEVEMENT?:AFFAIRE DIOMI NDONGALA;LA REPLIQUE DE JEREMIE KADO!

Enlèvement de DIOMI : Un média proche de «KABILA» répond RFI et Amnesty International

imageDiomi NDONGALA

 

Ce que la Rfi et l’Amnesty International ne disent pas tout haut, c’est l’infraction commise par leur protégé. Même si Diomi était enlevé, l’on devra dire le pourquoi. Ce qui est d’ailleurs illogique car pour quelqu’un qui a violé un mineur, les services secrets de la Rdc ne pouvaient, en aucun cas, procéder à l’enlèvement. Diomi n’est pas un élément gênant. Un violeur, comme ceux qui font souffrir les femmes congolaises dans l’Est, devrait répondre de ses actes devant la justice. Taire l’infraction commise et mettre en exergue le fait que Diomi est opposant proche de Tshisekedi, dénotent une pyromanie secrète érigée contre la Rdc


Depuis l’accalmie constatée dans l’Est du fait de la maîtrise de la situation sécuritaire par les Fardc et la Monusco, l’actualité en Rdc est, froide. Froide, parce que les traiteurs d’informations idéologisées n’ont pas des faits à commenter. Qu’il s’agisse de la guerre dans l’Est du pays ou de l’organisation du Sommet de la Francophonie  les faits ont évolué. Le discours d’hier n’ayant pas de place aujourd’hui, les tireurs de ficelles cherchent toujours à puiser dans les bribes. C’est le cas de la Radio France International (Rfi) qui, sans aucun critère de sélection d’informations, a abordé, à dessein, un sujet de tiroirs. Elle s’appuiera sur une Organisation qui s’est toujours arrangé l’opposition congolaise aux fins de fragiliser l’Etat.

 

L’actualité est en veilleuse.Le sujet ne relève pas du quotidien des Congolais.

 

Tout le monde sait très bien qu’Eugène Diomi Ndongala a pris la poudre d’escampette depuis que des poursuites judiciaires ont été lancées à sa suite.

 

Il se trouve, sans aucun doute, en Italie ; le pays d’origine de sa femme.

 

C’est autant dire que le débat sur l’arrestation de cet opposant était déjà clos.

 

Ce matin, l’actualité ne s’imposant pas, les membres de la coalition internationale pour la déstabilisation du Congo se seraient donné rendez-vous sur leur carrefour habituel du néocolonialisme.

 

La mission principale : tirer sur un pouvoir qui a su déjouer, hier, leurs calculs malsains. Le papier rendu par le journaliste est très orienté au point qu’on le confonde avec le son recueilli de l’épouse de Diomi et de la responsable d’Amnesty International.

 

 Pour cette structure, le président de la Démocratie Chrétienne est bel et bien détenu par les services secrets de Kinshasa. Mais elle ne donne aucune preuve de cette allégation.

 

Elle ira plus loin pour faire une déclaration fortuite en disant que le pouvoir congolais a procédé, ce dernier temps, à l’arrestation et aux enlèvements des opposants.

 

KINSHASA A DEJOUE TOUS LES MAUVAIS PLANS MIJOTES CONTRE LUI.

 

 

De fausses allégations qui ne peuvent, ni de loin ni de près, être prouvées. Tout, relève d’une stratégie bien mûrie pour choquer certaines sensibilités. Mais hélas, Kinshasa a sa tête sur ses propres épaules.

 

L’heure n’est pas à l’écoute de diseurs des mots ou des fabricateurs d’opinions.

 

Car, il est vrai que si, celui que l’on voit petit bat celui qui se considère vieux, ce dernier ne se désarme pas facilement. Kinshasa a battu tous ses détracteurs : Ceux qui voyaient sa chute dans la recrudescence de conflits à l’Est ou dans le boycott du sommet de la Francophonie.

 

Face à ces deux événements, Kinshasa a su bien jouer sa carte. L’on est arrivé à une volte-face. A l’Est, l’agresseur est sur le banc des accusés et la justice internationale s’est résolue de faire son travail, tandis que dans l’organisation du sommet de la Francophonie, le pessimisme s’est enfin dissipé. Nombreux sont les Chefs d’Etats membres qui ont déjà confirmé leur venue à Kinshasa. D’ailleurs jeune Afrique a publié, ce jour, sur son site la confirmation de la participation de François Hollande au Sommet de Kinshasa.

 

Voilà une volte-face qui dérange les détracteurs comme Amnesty International, une structure de sauvegarde d’intérêts occidentaux dans le reste du monde, et la Rfi, un outil de communication idéologique en quête d’instauration de l’impérialisme occidental.

 

Tous, continuent à militer pour le maintien du statu quo favorable à leur sale besogne.

 

Hélas, le Congo a déjà donné sa langue au chat.

LA VRAIE DEFENSE DU DIABLE!

Ce que la Rfi et l’Amnesty International ne disent pas tout haut, c’est l’infraction commise par leur protégé. Même si Diomi était enlevé, l’on devra dire le pourquoi. Ce qui est d’ailleurs illogique car pour quelqu’un qui a violé un mineur, les services secrets de la Rdc ne pouvaient, en aucun cas, procéder à l’enlèvement. Diomi n’est pas un élément gênant. Un violeur, comme ceux qui font souffrir les femmes congolaises dans l’Est, devrait répondre de ses actes devant la justice.

 

Taire l’infraction commise et mettre en exergue le fait que Diomi est opposant proche de Tshisekedi, dénotent une pyromanie secrète érigée contre la Rdc. Pourtant, ce sont ces mêmes structures qui sont les premières à déclarer la Rdc comme un pays dangereux et réputé en matières de viol. Elles sont encore premières à défendre ceux qui commettent ces viols. Fallait-il alors qu’une représentante d’Amnesty International ou une journaliste de Rfi soit violée en Rdc par ce même Diomi, pour que le discours soit au désavantage des opposants ?.

 

Jérémie KADO

 

Congovirtuel



28/08/2012
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