RDC-Combat patriotique et Intox:Qui veut noyer son Chien, l'Accuse de Rage!
Dit-on souvent:Qui veut noyer son chien, l'accuse de rage!
Jusqu'où iront-ils pour forcer le départ de ce jeune président qui brille par son silence qui déstabilise ses détracteurs?.Il faut se le dire...Militerait-on pour le changement ou pour devenir PIRE?.
Le peuple rd congolais soupirant au changement et cela, sans l'homme Kabila, ne jure plus qu'en "Kabila dégage", mais à quel prix?...
Devenez le changement dont nous réclamons aux autres Svp!
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Désintox : ceci n’est pas la révolte congolaise
La République démocratique du Congo a connu plusieurs jours de troubles, la semaine du 19 janvier, provoqués par un projet de loi électorale controversé. Internet étant inaccessible, très peu d’images ont filtré sur les réseaux sociaux. Certains internautes n’ont alors pas hésité à utiliser des images venues d’autres pays et sorties de leur contexte pour illustrer les événements.
Durant les manifestations qui ont eu lieu du lundi 19 au vendredi 23 janvier, toutes les connexions internet et téléphoniques avaient été coupées sur ordre du gouvernement. Les images, amateur comme professionnelles, étaient rares, alors que forces de l’ordre et manifestants s’affrontaient parfois violemment dans les rues des principales villes du pays. Le premier bilan officiel de douze morts a été contesté par Human Rights Watch, qui parle d’au minimum 26 personnes tuées sur toute l’étendue du territoire congolais, évoquant dans certains cas des tirs à balles réelles de policiers sur les manifestants.
Difficile de savoir qui est précisément à l’origine de cette désinformation ou si les images ont été postées de bonne foi. Beaucoup de twittos ont toutefois été localisés au Nord-Kivu ou à la frontière Rwanda-RD Congo - où les connexions internet fonctionnaient sur le réseau rwandais -, voire en dehors du territoire congolais.
CONTRIBUTEURS
Des images des violences policières… prises aux Seychelles ou au Congo-Brazaville
Dès lundi, alors que des étudiants de l’université de Kinshasa s’affrontent avec la police congolaise, des photos des "premiers blessés" étaient diffusées sur Twitter, notamment celle d’un jeune garçon avec une plaie ouverte très impressionnante au niveau du crâne.
Photo publiée sur Twitter et floutée par France 24.
La photo n’a cependant rien à voir avec Kinshasa, et a été publiée pour la première fois en 2012 sur un site d’information des Seychelles, et présenté comme la photo d'un soldat blessé.
La même journée, une "vidéo inédite "est publiée sur le compte YouTube "World News Video" présentée comme les exactions commanditées par le général Kanyama, chef de la police de Kinshasa. Sur ces images choquantes, des personnes s’enfuient, pendant que d’autres sont grièvement blessées. Les images datent en réalité du 4 mars 2012, et avait été filmées lors de l’explosion de la caserne de Mpila au Congo-Brazzaville, qui avait fait au moins 250 morts.
Le Burkina comme exemple
Les images également les plus retwittées étaient celles de manifestants défiant les forces de l’ordre dans les rues. Certaines ont également été utilisées par des sites en ligne d’information africains. Problème : la plupart de ces images publiées quelques heures après les heurts de Kinshasa avaient en réalité été prises au Burkina Faso, lors de la révolte du 30 octobre dernier.
À gauche, une photo présentée comme étant prise dans les rues de Kinshasa le 19 janvier lors des manifestations. À droite, la même photo publiée dans un diaporama sur la révolte du 30 octobre au Burkina Faso sur RFI.fr.
Un député frappé dans les rues de Kinshasa ? Non les images d’une série télé !
Autre exemple de photo qui a été partagée plus de 200 fois sur Facebook, cette image présentée comme celle d’un "député de Kabila" frappé par un manifestant.La photo est en réalité extraite du compte Flickr d’un réalisateur de séries qui postait en 2009 cette photo, en précisant qu’il s’agissait d’une fausse scène de bagarre dans le cadre "d’un tournage" à Kinshasa.
Cette désinformation par l’image a-t-elle eu un impact ?
La plupart des Observateurs en RD Congo que nous avons contactés ont eu connaissance de ces images le week-end du 24 janvier, au rétablissement complet de la connexion internet. L’impact à Kinshasa, Goma ou ailleurs a donc été limité au moment des manifestations même.Cependant, ces images ont été très largement relayées sur plusieurs groupes Facebook publics fréquentés par la diaspora congolaise. Certaines de ces photos ont même été reprises sur des pancartes lors d’une manifestation de Congolais de Cologne, en Allemagne, ce week-end.
Sur ces pancartes lors d'une manifestation à Cologne par la diaspora congolaise, l'une des photos, celle des Seychelles, est utilisée pour illustrer les violences durant la révolte à Kinshasa.
Si l’objectif de ces fausses images est d’illustrer des abus, qui sont pourtant eux bien réels, certains journalistes et activistes au Congo ont critiqué leur diffusion jugée nuisible pour la crédibilité du mouvement de protestation.
Source:Observers.France24
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