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RDC-ELECTIONS:Affaire Glissement, Ne Muanda Nsembi Crève l'abcès et propose la transition de 3 ans!

Affaire Glissement:

Ne Muanda Nsemi Crève l'abcès et propose la transition dont on redoutait...

La République Démocratique du Congo, est un pays qui refuse de consolider sa démocratie. Apres les deux élections qui se sont déroulées par des circonstances troublantes, et révoltes de tous genres, ces deux élections, en dépit de fortes violences, les élections avaient bel et bien eu lieu! Arrivée à la fin de mandat, la majorité présidentielle ne se sent pas prête de partir, l'opposition le comprenant, ne sera pas non elle même prête! Le sage Ne Muanda Nsemi, président du parti "Bundu dia Mayala" (BDM) crève l'abcès et propose ce qui déjà était une évidente dans ces genres des situations. Ainsi, la RDC se prépare pour la énième fois, vers la transition de 3 ans, après la fin de mandat de l'actuel président qui s'achèvera en Décembre 2016.

Les détracteurs de Joseph Kabila doivent s'en mordre les doigts!

 

@ammafrica

 

 

RDC:Dialogue : Ne Muanda Nsemi pour une transition de 3 ans dirigée par l’actuel Chef de l’Etat Joseph Kabila

ne muanda nsemi

Le député national Ne Muanda Nsemi a reçu la presse le dimanche 5 juillet 2015 dans sa résidence, à Ngaliema, en présence de nombreux partisans de son parti, Bundu dia Mayala (BDM). Abordant le chapitre des élections, cet élu du peuple a laissé entendre qu’à une année du délai constitutionnel, il est quasiment impossible pour la RDC d’avoir des élections crédibles. Il a relevé notamment que le pays ne dispose pas d’un fichier électoral crédible, que la population n’est pas recensée et moins encore identifiée.

Il a reproché à la Majorité présidentielle de ne s’être pas suffisamment investie pour permettre aux Congolais d’avoir des élections transparentes. Ne Muanda Nsemi a également taclé l’Opposition de ne pas avoir exercé de fortes pressions pour la contraindre de faire bouger les processus électoral.

«Le constat qui se dégage aujourd’hui est que dans les deux camps, on n’est pas prêt pour les élections. Ce n’est pas correct de parler de glissement. Parler de cette manière, c’est tenir un discours irresponsable et hypocrite. Glissons donc tous ensemble », s’est-il écrié, suscitant du coup les applaudissements de ses militants.

«Moi, Ne Muanda Nsemi, je propose une rallonge de trois ans. Ladite transition sera dirigée par l’actuel Chef de l’Etat qui, sera secondé par un vice Président issu de l’Opposition et un Premier Ministre provenant de la Société civile. Tout au long de la transition, les décideurs politiques devraient s’attaquer aux préalables qui conditionnent la tenue des élections crédibles », a-t-il suggéré. Revenant sur sa rencontre avec le Chef de l’Etat, dans le cadre de ses consultations, il a pris le ciel à témoin pour affirmer qu’il n’a pas reçu d’enveloppe. Un de ses frères Kongo, a-t-il indiqué, aurait avancé le chiffre de 2 millions des dollars américains. « Les membres de notre délégation et les proches collaborateurs du Chef de l’Etat peuvent témoigner », a-t-il précisé.

Continuant sur la même lancée, il a fait savoir qu’il n’avait pas à solliciter la permission de Marie-Thérèse Nlandu pour répondre à l’invitation du Chef de l’Etat. « Congo Pax » étant une coquille vide, a-t-il martelé, c’est en raison de son poids politique qu’il s’est retrouvé au Palais de la Nation.

Selon Ne Muanda Nsemi, il est l’opposant le plus malmené en RDC. « La preuve est que tous les partis de l’opposition fonctionnent normalement. Seul BDM est interdit », a-t-il rappelé.

Il a à ce propos souligné que plusieurs dizaines de membres de BDM ont été massacrés et leurs maisons incendiées. Plusieurs autres, bien qu’amnistiés, continuent de croupir en prison. Il a révélé que jusqu’à ce jour, il lui est interdit de se rendre au Kongo Central.

« Ma vision est la suivante : approcher l’adversaire d’hier et en faire un ami. Ayant accepté l’invitation du Chef de l’Etat, j’attends de lui qu’il me renvoie l’ascenseur en libérant mes nombreux partisans et en autorisant le fonctionnement de mon parti », a-t-il fait savoir.

«Si ces choses ne se réalisent pas, je vais me refroidir, devenir très amer et ne prendrai pas part au dialogue », a-t-il prévenu.

Avant de conclure, Ne Muanda Nsemi a rappelé que dans le passé, des acteurs politiques congolais s’étaient donné rendez-vous dans plusieurs coins du pays et de la planète pour résoudre leurs divergences. Il a cité au passage les conférences de Lovanium, Tananarive, Coquilhatville (Mbandaka), Addis- Abeba, Gaborone, Sun City….

De retour dans leur pays, ils ont toujours eu du mal à concrétiser les engagements pris. A son avis, le recours à une personnalité étrangère pour assurer la médiation lors du dialogue est inopportun. Mais au regard de la façon dont les Congolais se comportent, il est nécessaire d’avoir un médiateur neutre pour garantir le respect des résolutions prises.

 

 

Par Jean- Pierre Nkutu

@topafricamagazine.net

 

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07/07/2015
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