Les ressortissants étrangers vivant au Zimbabwe n’ont plus le droit d’exercer dans le domaine de la vente au détail. C’est ce que vient de rappeler le gouvernement zimbabwéen aux étrangers travaillant dans le secteur de la vente au détail à qui il a d’ailleurs donné un ultimatum pour cesser leur opération d’ici le 1er janvier 2014. Le secteur est réservé aux Zimbabwéens noirs selon la loi d’indigénisation du pays.
C’est le secrétaire permanent du ministère de la Jeunesse, de l’Indigénisation et de l’Empowerment économique, George Magosvongwe, qui a fait la déclaration devant un comité parlementaire. Pour lui, la loi d’indigénisation du pays sera appliquée dans son intégralité. Il a par ailleurs appelé les commerces locaux à combler le fossé pour éviter les pénuries dans l’économie.
Outre le secteur de la vente en détail, la loi réserve également plusieurs domaines. Il s’agit des secteurs réservés aux locaux sont la production primaire de nourriture et des cultures marchandes, le business du transport impliquant les bus de passagers, les taxes et les services de location de voiture, les salons de coiffure et les salons de beauté, les agences pour l’emploi, les agences immobilières, les meuniers, le secteur du tabac, les agences de publicité, le secteur laitier et de la vente d’art et d’ artisanats locaux. Donc un étranger au Zimbabwéen n’a pas le droit d’exercer dans ce domaine à partir du 1er février.
Le Secrétaire du ministère de la jeunesse, M. Magosvongwe a par également déclaré que les banques étrangères, y compris la Barclays et la Standard Chartered Bank, seront soumis à la loi sur l’indigénisation. Cette loi, poussée par le Zanu-PF, fait l’objet de controverses depuis son adoption.
Les détracteurs de la loi expliquent qu’elle va éloigner les capitaux étrangers dont le Zimbabwe a réellement besoin. Cependant, des signes montrent que le nouveau gouvernement, en place depuis juillet, adoptera une approche plus douce concernant l’application de la loi.
Oeildafrique.com
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