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Neuf enfants âgés de un an et demi à douze ans ont été violés avec une extrême violence depuis le début du mois de mai au Sud-Kivu, a révélé vendredi 14 juin le Dr Denis Mukwege, un gynécologue spécialisé dans la réparation des traumatismes consécutifs aux violences sexuelles. Il demande l’organisation d’audiences foraines pour rendre justice aux victimes, punir les criminels et faire la lumière sur les raisons de telles atrocités.

 

«Je n’ai jamais vu une telle horreur depuis 2004. Les enfants affluent à l’hôpital dans un état extrêmement critique», a affirmé le Dr Mukwege, médecin-directeur de l’hôpital général de Panzi, implanté à Bukavu, dans un communiqué transmis à l’AFP. Il s’indigne de la recrudescence de viols sur des jeunes enfants dans la province du Sud-Kivu.

Selon un médecin de ce même hôpital, cité dans ce texte, les neuf viols ont été commis dans les territoires de Kabare et de Mwenga au début du mois de mai 2013. Deux fillettes en sont mortes et d’autres ont été retrouvées avec de sérieuses lésions gynécologiques, a-t-il ajouté.

«Pour chacun de ces cas, le mode opératoire est le même: les enfants sont enlevés au domicile familial, amenés en brousse puis violés et abandonnés», a ajouté ce médecin.

Selon le communiqué, «la police et le parquet de grande instance, saisis de ces graves crimes, détiennent trois auteurs présumés, dont deux ont avoué».

Le docteur Denis Mukwege, demande que justice soit rendue aux victimes et que les auteurs de ces crimes soient punies «dans les plus brefs délais».

 

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