Plusieurs membres de mouvements citoyens ainsi que des journalistes et un diplomate américain ont donc été arrêtés dimanche lors d’une réunion sur «l’engagement citoyen» à Kinshasa. Ils ont été détenus pendant plusieurs heures au siège de l’Agence Nationale du Renseignement (ANR). Aurélie FONTAINE, correspondante notamment pour la RTBF en RDC a été remise en liberté vers 20h00 locales. Voici son récit.
«À la fin de la conférence de presse, des hommes en civil sont entrés et ont arrêté environ 30 personnes», a raconté lundi Aurélie FONTAINE, journaliste présente à Kinshasa depuis cinq mois. «Ils nous ont fait monter dans trois pick-up blancs. J’ai vu une dizaine de personnes entassées à l’arrière d’une camionnette. Certaines d’entre elles pouvaient à peine respirer», a-t-elle expliqué.
Arrivées au siège de l’ANR, les personnes interpellées ont été disposées dans la cour, au soleil, raconte la journaliste belge. «Des policiers armés avaient pris une bâche annonçant le concert qui devait avoir lieu le soir même. Ils l’ont déposée sur les personnes arrêtées dans la cour et les ont prises en photo».
«Les policiers les prenaient par la ceinture. Je les ai également vu brutaliser certains leaders sénégalais et burkinabés en les jetant contre une voiture», a poursuivi la journaliste.
Les personnes arrêtées ont ensuite été séparées et interrogées. Aurélie FONTAINE ainsi que les autres journalistes (à l’exception du journaliste congolais) et le diplomate américain ont été relâchés vers 20h00, tandis que les autres protagonistes (une vingtaine) sont toujours privés de liberté.
«Ils continuent à être entendus par la voie judiciaire» concernant leur «entreprise de déstabilisation» de la RDC, a déclaré à l’AFP le porte-parole du gouvernement, Lambert Vuvuzela MENDE. «On parle de préparation d’actes de violence», a-t-il ajouté, soulignant que la justice déciderait s’ils devaient être jugés ou expulsés.
«J’ai pu récupérer mes papiers ce matin, mais je n’ai pu reprendre ni mon appareil photo ni mon téléphone», note encore Aurélie FONTAINE.
Samedi et dimanche, des militants du mouvement sénégalais «Y’en a marre», burkinabè «Balai citoyen» et ou encore congolais « Filimbi » et «Lutte pour le changement» (Lucha) participaient à une réunion d’échange sur l’engagement citoyen.
@rdc-élections2016.com
Reaction Ammafrica world
Face à la police Belge, on se demande donc qui fait mieux que l'autre?:Aidons l'Afrique à émerger svp!
En effet, il est plus que logique que la loi sur les droits de l'homme, des journalistes puisse s'appliquer partout dans le Monde et la RDC ne serait donc pas une exception dans ce domaine!
Ce que nous souhaitons tous d'ailleurs...
Il y a une pensée qui dit:"Celui qui ne sait rien et ne dit rien c'est un imbécile mais celui qui sait et ne dit rien est un criminel"!( Matoub Lounès)
Devrait-on se taire pour certaines des injustices que certains africains subissent face aussi à la police?. c'est pourquoi nous rappelons la mémoire des uns comme des autres, que le mot "justice" devrait s'appliquer partout et aucune race au monde n'est privée de la justice!
Cependant, l'acharnement que fait ces derniers temps l'ONG de défenses sur les droits de l'homme (Human Right Watch) et autres sociétés civiles, on se demande si réellement de qui se moque-t-on?.
Le dossier relatait donc que Le RD Congolais "Dieumerci KANDA"selon une source de média Congolais,"teletshangu.com", âgé de 40 ans est venu porter plainte mercredi, pour le vol de sa carte d’identité. Il est arrivé au commissariat de la rue Démosthène, à Anderlecht, à 7h35. Il était ivre et très agité selon la police. Les policiers n’ont pas pu prendre sa déposition et l’ont placé en cellule pour le dégriser.
Toutes les cellules de cette zone de police Bruxelles Midi sont équipées de caméras de surveillance. Les policiers ont vu sur les images de ces caméras de surveillance, plus tard dans la matinée vers 11h30, que l’homme s’était pendu au moyen de son T-shirt.
Le parquet de Bruxelles a ouvert deux enquêtes. La première sur les circonstances de la pendaison. La seconde est une enquête interne. Elle devra lever les zones d’ombre de cette matinée au commissariat Démosthène : qu’est-ce qui a amené un plaignant à se retrouver en cellule ? Y a-t-il eu, ou non, défaut de surveillance pendant ces 4 heures au commissariat ?
Mais pour les Congolais qui connaissent les méthodes de la police belge vis-à-vis des étrangers et africains en particulier, Dieumerci Kanda a sans doute succombé de suite de mauvais traitements.
A-t-on haussé les voix sur la mort de ce jeune monsieur, pleine de vie visiblement en personne de "Dieumerci KANDA"?. A t-on mobilisé les médias, les sociétés civiles (ONG) diverses pour dénoncer le meurtre de Dieumerci KANDA?.
A-t-on entendu une thèse rendue par Human Right Watch (HRW) pour condamner le meurtre absurde de ce jeune monsieur de 40 ans?. Voilà qu'on dénonce la police Kinoise alors que celle-ci, a rendue libre ses détenus et bien entendu, sain et sauve!
Même si l'on dénonce et l'on s'indigne, on ne nous rendra pas "Dieumerci KANDA"! Ainsi, nous exigeons que justice lui soit faite après les enquêtes en cours...
Nous croyons "encore" à la justice Belge!
La Manifestation des Congolais contre le meutre de Dieumerci KANDA à Bruxelles par "voiceofcongo" (l'un des médias rd congolais):
Bien que comparaisons n'est pas raison, on peut donc dire que Mme Aurélie Fontaine peut remercier la "Bonté" de la police Kinoise de sortir saine et sauve sans porter atteinte à son intégrité physique!
Ce que nous ne souhaiterons pas pour elle d'arriver car, on peut aussi imaginer le pire, lorsque l'Africain applique la violence contre la femme.
JP SARTE disait:"L'enfer, c'est les autres"!
Si on pouvait être sincère pour une fois, et exercez la justice là où elle doit être appliquée et surtout l'acharnement qui ne dit encore son nom sur ce pays, devrait être suivi de près désormais pour éviter des jugements erronés sur chaque problème!
Amour-Conscience-Réparation
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